aussi,non- avons élé be<?é au son des vieilles
cl it udt'.HiiieS.
Géué.>alni#nl d«N io ans. l'enfant qui jusque
I i n'a parlé que le flamand local, apprend l'école
le franç os, langue étrangère pour lui. Souvent, trop
s >uv mil, rirwlilutôur laîl consister tout l'enseigne
ment copier des verbes Trauçais, apprendre par
ces ir, sans explication, sans comparaison aucune
a vc la langue maternelle, la Grammaire fronçai te,
de telle ligne telle ligne, de telle page telle page.
II s'attache peu au point redresser les vices de
prononciation, définir exactement les vocables,
signaler 1rs vices de construction, comparer entre
elle-, les lieux langues. Les exercices littéraires sont
peu ou -point en usage. La grammaire, l'éternelle
grammaire, consacrant dès le début cette énormilé:
là grammaire eiil t'tfj dç parles et d écrire correc
tement, forme peifprès tout le bagage littéraire
du maître et de l'élève.' Si cela pouvait sulfite, nul
doute que uo^ instituteurs ruraux qui, mieux que
personne, possèdent leur Cbapsal, ne fussent tous
des Pascal, de., Rousseau. Or, il s'en faut qu'il en soit
précisément ainsi.
Le résultat d'un semblable enseignement, vous
l'avez lu reste compris, Messieurs, c'est l'ignorance
a - do. de la langue littéraire flamande c'est l'iu-
11 odurlion dansée français, dtxil usent ces jeunes
gens, d'une foule de barbarismes et de solécismes.
Ce le situait n déplorable, noés croyons qu'on doit
avoir le cûurage de là signaler. Ce n'est pas en dis
simulant le mal q l'on le guérit.
Quant nous, nous appelons de tous nos vœux
et nous ci o\uns ijne la mise exécution de la foi
sur l'enseignement moyen ne doit pas tarder les
réaliser, l'instant où dans toutes les localités fla
mingantes. on fera marcher de front, en suivant
les principes do la méthode, l'enseignement des
I uiguea tlailiaiidë et française. L'enseignement si
multané de ces langues, procédant par voie de
comparaison entre les deux idiomes, concourrait
puissamment au développement des lacultés, but
m n* nous avons assigné aux études humanitaires.
II remplacei ait. jusqu'à un certain point, pour la
p irtie si nom li euse île la jeunesse qui n'aborde pas
l'étude des langues anciennes, les avantagesque l'on
relève de l'étude Comparée des langues de l'ont iquité.
Celte étude, bien laite, établirait entre nous et i'i—
maginative française d'une part, et la science alle
mande, d'autre pari, une communion intime. Elle
ne serait pas inutile aux relations inléi ienres.
Peut-être vous attendez-vous, Messieurs, àeeque
je formule ici le vœu de voir l'usage du flamand
devenir aussi popul i ire dans les provinces wallonnes,
qii'e l'est celui du fiançais dans les provinces fla
mandes. Ce vœu tout patriotique serait, je pense,
irréalisable. Bornons-nous espérer que la classe
aisée, dans ces provinces, persévérera dans la
voie où elle est maintenant déjà engagée, qu'elle
s'initiera insensiblement aux richesses des idiomes
tuilesques. L'usage habituel d'une langue étran
gère. difficile dans les provinces wallonnes, est un
fait dans les provinces flamandes. Rechercher les
causes de cette apparente bizarrerie serait sortir du
cadre que je me suis tracé.
Mais, Messieurs, j'ai dit que la langue française
était pour les flamands une langue étrangère. Celte
assertion est-elle bien exacte? L'assurer serait aller
contre l'évidence des faits A côté des écrivains
flamands, dont la Flandre s'honore bon droit,
viennent se ranger ces écrivains,également distin
gués, qui, quoique flamands, ont écrit en français.
Une partie considérable des archives flamandes
sont éor il es en langue romane. Et aujourd'hui,
parmi les écrivains Belges qui font usage du fran
çais, les provinces flamandes peuvent revendiquer
plus d'un nom honorable. Dans les Chambres
législatives, les députés flamands ne sont pas ceux
qui manient avec le moins de facilité cette belle
langue. Enfin, Messieurs, j'insiste sur la nécessitéde
propager l'usage de la langue française dans les
Flandres, je réclame des améliorations dans l'ensei
gnement de cette longue, et je me sers decelte même
langue dans line ville, devant uu auditoire flamand.
Mais c'est précisément, Messieurs, parce q ne cette
langue est généralement répandue qu'if importe de
ne riei) négliger pour en rendre la connaissance
plus parfaite.
Avant de terminer, permettez-moi, Messieurs,
d'adresser quelques mots cette jeunesse que les
palmes de la victoire, que vos acclamations sym|va-
t Impies, vont récompenser des travaux de l'année.
Jeunes gens, de toutes les langues, celle qui
mérite avant tout d'être l'objet de nos studieuses
préoccupations, c'est la langue maternelle. C'est
l'instrument dont vous vous servez chaque instant
pour communiquer avecle dehors; pour acquérir,
pour transmettre les connaissances humaines.
_jv r,.
tomme'qui pSsàSÎTe bien sa
cette délicatesse, çetta anie'nj
qni.fa^|Jé**éh,arrno de la société, qui révélé toi!^
l'homme bien élevé. L'homme- qm la posa
s'expose chaque instant mille déJBj^^
Malgré lui, il est blessant datis tTei-expressions, soit
vent impoli, parfois même gi-fessier. Ètinln z doàj
étudiez avec ardeur les deux langues'-en usage du]
volre'vilte natale, en usage datrê la^patrie, ci
perdez jamais que f
Sans la langue, cri un inoq l'auteur le plus divin,
Est toujours, quoiqu'il fasse, un «léchant écrivain.t
Après a commencé la disîrib'ulron îles pji
aux élèves par les mains tlw autorités civil**,
militaires et ecclésiastiques. Nous donnons les
TOttis de ceux qui ont été (éonrobnés La remise
des prix terminée/les jeunes gens précédés aie
la musique des Sa'peurs'^rotn'pinr.s- et suivis par
toutes les personne* qui ouLa-ssïsbp celle
nfionie, se sont rendus rétablissement
munal, et une petite allocution de M. i ci
lvveins, adressée aux élèves, a c!
scolaire 1849-50
DOCTÎtINE CHRÉTIENTÉ/
Première division. 1" prix.S. Ivenipen, dV
2e prix. L. Dujardin, d'Ypres. - ^L
Deuxième division.f. L. Peckelde Boesi
2". IL Iweins, d'Ypres; 3. F. Sursan et L. Dirham
d'Ypres.
Troisième division. IA. Iweins, d'Ypres;
Hennion,d'Ypres; 3. A. Navez et T. Verschaeve, d'Yp
APPLICATION ET CONDUITE
I. Cl). Iweins, d'Ypres; 2i* A. Verschaeve, d'Ypres.
UITIHASITÉS.
RHÉTORIQUE;
Pnix unique. L'élève Ch. Iweins, d'Ypres, ayant
réuni un total de points supérieur la somme exigée
pour l'obtention des différents prix, le prix de Rhétorique
lui est décerné.
POÉSIE.
IL. Dujardin 2. G. Licbacrt,
-
Latin et Français
d'Yprçs.
Grec. 1L. Dujardin, 2. II. Vercamer, d'Ypres;
Histoire et Géographie. 1. L. Dujardin 2. G. Lîc-
baert, d'Ypres.
TROISIÈME.
Latin et Français. I. S. Kempcn 2. P. Licbaert,
d'Ypres.
Grec. t. S. Kempen 2. P. Liehaert.
Histoire et Géographie. i. S. îvempeu 2. A.
Verschaeve.
QUATRIÈME.
Latin et Français. f. A. Petit, de Moorsledc; 2.
L. Beclc, d'Ypres.
Grec. IA. Petit; 2. L. Beele.
HistoireGéographie et Mythologie. 1. A. Petit;
2. L. Beele.
CINQUIÈME.
Latin et Français. I. L. Van Single, d'Ypres; 2.
J. Lameere, d'Ypres.
Grec et Flamand. I. L. Van Single; 2. J. Lameere.
HistoireGéographie et Mythologie. 1. L. Van
Single; 2. J. Lameere.
SIXIÈME.
Latin et Français. i. Éd. fiardinael, d'A'près 2. E.
Iweins, d'Ypres. r S.WPii
Grec et Flamand. I. Éd. ordinael; 2. E. Iweins.
Histoire, Géographie el Mythologie. I. II. Iweins;
2. Éd. Cnrdinael, d'Ypres, ci Nevejan, de West-Roo-
zebeke.
COURS COMMERCIAUX ET PRÉPARATOIRES.
5e année.
Français. 1. P. Pcckel, de Boesinghe; 2. IL Creus,
d'Y près.
Flamand. I. P. Peckel; 2. II. Creus.
Histoire el Géographie. 1. J. Six, d'Ypres 2. A.
Creus.
Commerce. I. J. Six; 2. P. Peckel.
2° année.
Français. I. L. Duhameeuw; 2. Joos.
Flamand. I. L. Duhameeuw; 2. L. Lapierc.
Histoire et Géographie. i. L. Duhameeuw 2. P.
Valide Brouke, d'Ypres.
Calligraphie1. L. Duhameeuw 2. J. Cardinacl,
d'Ypres.
lre année.
Français. I. F. Sursan, d'Ypres; 2. E. Ilcnnion,
d'Yprès.
Lecture. I. A. Vcrhilled'A'prcs; 2. J. Panticrs,
d'Ypres.
Flamand. t. F. Sursan; 2. E. Hennion.
Histoire et Géographie. F. Sursan 2. E. Ilcnnion
de. lit
même
soit aux u
spéciale, par tes ci.
<ie notre ville..
C'est ainsi qhe nous
triomphe un jeune Ajfr
quitté le collège d'Ypres -liepui
entrér l'école centrale de cou
xelles. Agé île 10 ans, il vient de
trois premiers prix en algèbre, en
trie et en géométrie descriptive. Kt
lui a été décernjé deux seconds ptY/l
médaille en argent, en guise de lénioi iag-'
ses brillants succès. - v'
Ce sont des épreuves de ce g-nre qui
montrent la valeur d'un ctaiiliss m- il d'iu-
sluiclion moyenne, ét l'estim qui doit lui
échoir. Les élèves .aimant le travail qui quil: -ni
le Collège communal d'Yp; s. au milieu du
cours de leurs études, peuvent se présenter
partout: de nombreux exemples en font foi,
leur instruction est aussi avancée que dans
les inslilniions de premier rang.
On nous prie d'annoncer que la fêle musi
cale et dansante offerte MM. les officiers de fa
garnison d'Ypres, l'occasion du retour en
cette ville du 10e régiment, aura lieu en la
Salle de Spectacle, vu I muertitude du temps.
On nous écrit de Poperinghe. 19 Août
Lorsque, il v a quelque temps, l'opposition
libérale de Poperinghe, avança que l'instruc
tion donnée au collège épiscdpal de celle ville
[n'était pas au niveau du progrès réalisé en
d'autres localités, ni eu rapport avec les inté
rêts de la généralité des pères du famille, cette
assertion fut alors hautement démentie el trai
tée de calomnie. Or, une correspondance de
Poperinghe, insérée dans le Journal de Brux
elles, du 15 de ce mois, vient "de nous appren
dre (pie le clergé a réussi maintenir ce col
lège comme établissement libre, ik l'aidé de
souscriptions particulières: triais que, pour
obtempérer aux vœux des pères de famille, il a
Iconsenti adjoindre aux cours existants un
cours supérieur de langue française, el un cours
de commerce et d industrie.
Donc, puisqu'on annoncé ces cours pour
CMgruphiê'.'r- bX Vciliille^. Vermccrsuh, de I l'avenir, c'est une preuve évidente qu ils n'ont
pas été donnés jusqu'ici, et que sous ce rapport
i'in.Mruclion était insuffisante donc l'opinion
libérale de Poperinghe n a nullement pu calom
nier le collège, lorsqu'elle a réclamé des réfor
mes qu'on s engage aujourd'hui de réaliser.
Dickcbuseh
CLASSE ÉLÉMENTAIRE.
I" division. Français. 1. L. Comvn, d'Ypres;
2. G. Loiif, d'Ypres.
llistoi. e et Géographie.— IL. Comyn 2. IL Dujardin.
/l'Ypres.