F* Salle rie spectacle. L^s dépenses s'élèvent fr. 6.729-85, en y co«ïipren£ht la reprise du mobilier. L'entreprise, de la peinture de la salle et des 4écors a été adjugée M. Rôhm pour la somme de 2,668 fr.; mais le Conseil, considérant que la décoration de la salle est plus riche et plus*brillante qu'on n'en était convenu, que des travaux supplémentaires indispensables ont été exécutés, sur le rapport de la commission, alloue l artisle-peintre.en outre du prix fixé, une somme de 2,500 francs qui sera portée sur les budgets des exercices 1851 et 1852. Le règlement sur la vente du pain, les jours de foire et de marché, est renvoyé au Conseil, avec des observations de l^dépulation permanente sur les peines comminées l'égard des délinquants II est décidé que la section du coulenlieux examinera la valeur de ces objec tions et présentera un rapport pour la pro chaine réunion. Le Conseil approuve le contrat conclu entre un membre délégué de la commission adminis trative du collège communal et M. Valcke- Hage, fondeur en fer et entrepreneur de l'éclai rage public au gaz, pour la pose des tuyaux et appareils nécessaires l'éclairage des classes et de la salle d'étude de l'établissement d'ensei gnement moyen, et après avoir consenti la résiliation du bail souscrit par le locataire de la cantine construite sur la digue de,l'étang de Zillebeke, dont le prix de location était une somme annuelle de 50 francs, l'assemblée se constitue en comité secret, pour s'occuper des affaires qui doivent être traitées huis-clos. Hier Vendredi, le conseil de discipline de la Garde civique a été convoqué pour prononcer sur une contravention aux articles 83, 87 et 93 de la loi du 8 Mai 1848, imputée au sieur Baelen, Edouard, artilleur,'pour absence aux deux derniers exercices obligatoires. Le conseil l'a condamné la réprimande avec mise Tor dre du jour et aux frais de justice. Un arrêté royal en date du 28 Août 1850 accorde l'administration communale d'Ypres. un nouveau subside de quatre mille francs (4,000 francs), pour l'aider couvrir les frais de restauration du bâtiment des Halles en cette ville.- Par arrêté royal du 31 Août, la démission offerte par le lieutenant chevalier A.-C.-F.-X.- M.-G Ilynderick, du régiment des Guides, est acceptée. Les bureaux de douane de Locre, Neuve- Église et Pont-Rouge, province de la Flandre occidentale, sont ouverts l'importation, en franchise de droits de dix-huit mille cinq cents hectolitres de chaux non éteinte, destinée l'amendement des terres dans les communes de Dranoulre, Kemmel, Locre, Wesloutre Neuve-Eglise, AVulverghem et Ploegsleert. Le docteur Woets, de Dixmude, vient, par un arrêté royal récent, d être décoré de la eroix de l'ordre de Léopold. Le général-major Borremans est arrivé en cette ville et est descendu l'Hôtel de la Tête d'or. Une sérénade lui a été donnée hier par la musique du 10e régiment. II vient passer la revue de ce corps, qui fait partie de la brigade dont il a le commandement. Nous passerons en revue les trois dernières représentations de la troupe de M Ponnel Constatonsavec satisfaction que l'intérêt qu'elles ont présenté, n'a pas diminué et que la faveur publique a été continuée aux efforts de M. Pou net et de ses artistes En effet, chaque représentation, la salle a été bien garnie, il n'y avait plus foule comme pendant la kermesse, mais constamment le public a montré claire ment que les succès de la troupe d'artistes de M. Ponnet ne lui étaient pas indifférents. ■ypi Outre M. Ponnkt jjui. d'une -yoix unaniftie, m est acçeplé comme tip açletapie mérite, d'au tres artistes ont fait preuve dé Lalent et doivent être considérés comme des snjéfs qui peuvent le feu faire honneur au théâtre auquel ils sont atta- 1 chés. Ceci nous amêne«à parler de M1 x\B4rar~ dierancienne acH'ioe du Théâtre de Liège qui a très-bien joué di vers rôles dans Les pre mières coquetterieset U*te femme qui je par la fenêtre, et surtout celui de-la" phlhisijj dans La vie de Bohème llne'serait pas jus passer sous silence Mme Aymard qui a lot mis beaucoup de distinction dans son'jen en laissant voir une aisance qui .témoigné de habitude de la scène. M. Davû/Oy. est u acteur qyi ne serait pas déplacé théâtre d'un rang pluséfevé II joue les père noble et de financier avec chaleur et? verve qui se rencontre rarement chez les a teurs chargés de ces emplois Nous devons donner des éloges M. Rènaudin. qui ci jeune-premier s'est montré li hauteur tous les rôles qui lui ont été confiés et k e s vous rendus avec âme et sentiment Il serait trop l°ng de nous o" les autres artistes, l'espace non Disons que ceux que nous n avon.il! ne déparent pas l'ensemble de I Ponnet, dans le comte Chabert a de plaisir; aussi les applaudisserrfiiï ont pas manqué. Inutile de dire que M' P< les méritait et par la chaleur de son débit, et par la façon dont il s'était pour ainsi dire iden tifié avec le personnage qu'il représentait. Maintenant qu'on connail la troupe de M Ponnet, et que la faveur du public et des ama teurs de spectacle lui est acquise, nous annon çons avec plaisir qu'un abonnement de quatre représentations, donner pendant le mois d'Octobre, est ouvert. Si M. Ponnet peut par venir l'aide de ta liste d'abonnés acquérir la certitude que ses frais seront couverts, il con tinuera pendant toute l'année théâtrale nous donner quatre représentations par mois. Les caries d'entrée seront personnelles et pour qua tre représentations raison d'un franc 50 centimes. Ces conditions sont très-favorables et nous croyons que la bourgeoisie et la garnison s'entendront pour tâcher de permettre M. Ponnet de nous doter, pendant l'hiver, d'un certain nombre de représentations scéniques. Cela rompra la monotonie des plaisirs qu'on peut se procurer pendant la froide saison dans une ville comme Ypres, où les ressource# man quent souvent pour les varier-. lacTr tionne deux loîef pMB voir cru desMiirac çais rt'a pas ree mnu la vérité, les déclare simulés Qu ile dif entre l'opinion de mnns igu ur Sibo? artifices grossiers et celle du gouvei autrichien qui envoie vérifier ces pieuses! tificatiops par un médecin et qui fait ex le rapport de celui-ci par la force armée? nous, nous ne voyous pas l'archevêque «lel Malines infliger une censure ceux de nos! journaux catholiques qui nous ont donné ce# parodies superstitieuse# pour des vérités. Monseigneur Sibour veut un catholicisme doux et éclairé, sans intolérance, sans supersti tion, sans coercition? Est-ce que le catholicisme changerait de caractère Quiévrain? Messager Nous avons appris que la nouvelle officielle était arrivée que LL M VI., trop vivement affec tées «le la mort «lu roi des Français, ne vien dront pas Bruges. Quel que soit le vide que cette «absence doit faire-dans les fêles projetées, nous espérons que rien ne sera changé au programme, attendu que les expositions de vant avoir lieu, on ne peut les dépouiller «le leur cadre obligé, les fêtes et les divertissements publics. Journal de Bruyes.) Le roi, la reine et la famille royale quitteront Bruxelles pour se rendre Oslende, où fa reine compte séjourner un mois. Il est positif aussi que l'auguste veuve du roi Louis-Philippe viendra passer tout ce temps auprès de S. M. la reine des Belges. HUM i Nous empruntons un journal «le Gand la circulaire suivante que M. Van Hoorebeke vient d'adresser aux électeurs du district d'Ecloo Aux électeurs du district d'Ecloo. Etant nommé par Sa Majesté ministre des travaux publies, par arrêté royal du it août dernier, le# électeurs du district sont appelés, par suite de cette nomination, juger le 6 de ce mois la conduite de leur représentant. Je crois avoir rempli exactement les obligations que j'ai prises eu 184^ envers vous. Dévoué de cœuraux instit utions libres du p3ys, je recherche le progiès que celles-ci doivent faire continuellement selon les besoins, avec une sage prudence et le concours de l'autorité supérieure, res et demie, un feu de cheminée très-violent J'espère avoir apporté, dans l'examen et les discus- a éclaté dans une maison, rue au Beurre la siens des lois piésintées. le soin, l'impartialité et le flamme dépassait au moins de plus de troiscourage nécessaires. Jamais je ne «uts resté' Jeudi dernier, trois commencements d in cendie sont venus jeter quelque émoi parmi les habitans de notre ville. Le premier accident était le plus grave. Une pièce de bois du faîte d'une maison de la rue Vieux-Marché-au-Bois, communiquant avec la cheminée, était entrain de se carboniser au-dessus d'un grenier rempli «le copeaux qui commençaient brûler. La personne qui habitait la chambre en-dessous du grenier, entendant du bruit, croyait que les rats avaient fait invasion dans son domicile, quand loul-à-coup il vit tomber du feu sur son lit. Immédiatement il se mit déloger et mettre son mobilier au milieu de la rue, quand un voisin entendant du bruit, lui demanda ce qu'il faisait là. Ce n'est qu'alors qu'il fit con naître que le feu menaçait «le détruire sa mai son. Quelques voisins vinrent son secours, portèrent de l'eau au grenier, empêchèrent les copeaux de prendre flamme et étouffèrent ainsi un commencement d'incendie, d'autant plus dangereux que dans cette maison il y avait une assez forte quantité d'huile, qui aurait pu activer les ravages de l'élément destructeur et le rendre plus difficile maîtriser. Le second accident était un feu de cheminée qui a éclaté dans une boulangerie de la rue de Dixmude, mais qui a été éteint sans difficulté. On aurait pu croire que voilà assez d'événe ments pour une journée, quand vers sept heu- r m THÉÂTRE D'YPRES. demie nouvj

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 2