il\AL B'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. h. 10e AîlISCC. Vires acquirit eundo. 6\t^<v' Vv-,S',V Y** vA1 "u, 5 lïârtfcs ►•■s. Rtei. ">0 c. PnovixrKS, 4 fra'ncs. a s es, la ligne: 30 centimes. Le Proches parait le Jeudi et le Difftanche. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. ara d'arrondissement Deprey quiavait invité loulesj(> <-t 7 Octobre 1850. |>ar ta Société royale <Je aulorilé's du chef-lieu. |S' Sébastien de Bruges1, I occasion de I expo sition provinciale des produits de l'agriculture et des beaux-arts. Les prix suivants seront gagner N° I. Prix provenant du don fait par S. M. le roi des Belges, notre auguste confrère: douze couverts, une ]elle année, la d'un aiiôn- brg'auisèr la de suite, la lté de celle branche ir, a très-bien "1 les membres ont rivalisé de zèle, "^commissaire d arrondissement Deprey, je président, aidé de ses collègues, est par- Fnu orgauiser une exposition qui, après tant le nombreuses fêtes de ce genre, avait le mê me de mériter l'attention publique. Un banquet a suivi ouverture du concours rrteole. Al. le gouverneur de la Flandre occi dentale avait voulu assistera cette soienuité et faire dans un chef-lieu d'arrondissement de la province aux destinées de laquelle il préside, sa première vigile. Il a été accueilli arec beau coup de sympathie et d'enthousiasme. M. le bai on De Vrière, par son aifabdilé et son ex trême bienveillance, s'est concilié sans efforts la confiance de ses administrés. Divers toasts ont été portés au banquet qui réunissait toutes les notabilités de arrondissement et acclamés avec chaleur par les convives. Le lendemain, M. le Gouverneur a fait une excursion dans l'arrondissement. Il a visité les communes de Bulscamp, Wulveriughem, Isen- berghe, Leyselè, Uolliuchove, Loo et Alverin- ghem. A son retour Fumes, uu spleudide dîner lui a été offert par M. le commissaire GËLIPIHINE. VIII. IA FBMIHE ERMITE. {Suit».) Grâce l'excès de la fatigue, les voyageurs campés dans la masure, et apportant avec eux tant de peines et de souffrances, tombèrent bientôt dans un profond som meil, comme les pauvres soldats dorment au bivouac avec les blessures rapportées du combat. La matinée du lendemain se passa assez paisiblement. Yvon, sorti avant le jour, était allé faire une tournée dans les environs; il était revenu chargé de toutes les choses de première nécessité pour la journée que M"° de Kergoël devait sans doute encore passer dans ces ruines; et il avait même si bien fait, que la table du déjeuner se trouvait servie avec un véritable luxe de fruits conservés, de miel, d'oeufs frais et de laitage. La vieille Dominique, selon son habitude, était sortie dès le matin pour ne rentrer que le soir. En son absence, lecalmectladouceur d'Yvon, la gaîté native d'Éliennette, toujours épanouie sur sa jolie figure comme les fraîches couleurs de son teint, l'amour naïf de Toby, les légères étincelles du soleil que le rideau mouvant des arbres laissait arriver dans l'intérieur de la salle, donnaient cette triste enceinte une âme nouvelle et répandait un passager sourire. Georges demeurait toujours iuscnsible ce qui l'en tourait: c'était en lui une mort complète dt tout senti ment, dans laquelle passaient par instant l'animation étrangère de la folie, qui allumait son regard d'un feu mardi, M. le Gouverneur a quitté la ville e Fumes, charmé de l'accueil qu'on lui avait fait et s'est'.rendu Dixmude où, après une te visite faite M. De Breyne, bourgmestre Ile. il a continué sa route pour Ees- dble M. Van Dromme, membre de la 11 permanente. Tout le village était les rues de l'aggloméré étaient cou- ar des portiques et des portes triomplia- près une visite la maison communale église, M. le Gouverneur s'est rendu chez Van^ Dromme, où un magnifique banquet a réuni autour du chef de la province, les notn- hitilé&.'dé rarrqndissemènt de Dixmude. A la fin du dîner, M. Van Dromme a porté un toast à'M. :le Gouverneur, en émettant le vœu de le voir longtemps présider aux destinées de la province et en le remerciant de sa visite offi cielle, au nom de la commune. Ce haut fonc tionnaire son tour a témoigné sa gratitude son hospitalier collaborateur, ainsi qu Madame Van Dromme, de leur aimable et bienveillant accueil, et a ajouté que celte réunion lui était d'autant plus agréable, qu'il se voyait entouré de persounes qu'il estimait beaucoup et aux quelles il portail de l'affection. Après le banquet, la brune, M. le Gouver neur a quitté la commune d'Eessen, en se ren dant par Thourout sa campagne Zedelghem. Par arrêté royal du 1er septembre 1850, est nommé dans le service vétérinaire Vétérinaire de 2e classe au choix, le vétéri naire de troisième classe, Van Booy (J.-J.), du 2e régiment de cuirassiers, professeur dhippia- trique l'école d'équitalion. Un arrêté du 4 septembre accorde l'admi nistration communale de Becelaere (Flandre occidentale), un subside de 2,000 francs. Nous publions une partie du programme du grand concours des archers qui sera ouvert le louche et deux cuillères ragoût, eu argent, filets, portant le chiffre du Roi, et de la valeur de. fr. tiOO 2. Une cafetière en argent (aux armes de la ville), de la valeur de 400 3. Une couple de chandeliers en argent (aux armes de la ville)270 4. Une théière en argent (çux armes de la vil|e) 200 5. Un marabout en argent, (aux armea de la province)173 6. Un sucrier en argent, (aux armes de la province). 125 7. Douze cuillères café, filets, et une pince sucre, en argent, (aux armes de la province.) 100 fr. 1870 Tous ces objets sont admirablement travaillés et du genre le plus nouveau. Il sera décerne quatre magnifiques médailles en ver meil, l'effigie du Roi, savoir: Une la société de ville qui se présentera dans la plus belle tenue. Une la société de commune qui se présentera dans la plus belle tenue. Une la société la plus éloignée. La distance sera déterminée vol d'oiseau sur la carte générale de Bel gique publiée par Pli. Vanderniaelen. Si deux sociétés sont également éloignées, le prix sera adjugé celle qui est la plus nombreuse. A nombre égal, il sera tiré au sort. Une la société qui se présentera avec le plus grand nombre de tireurs. Si deux sociétés se présentent avec un nombre égal d'arebers, le prix sera adjugé la société la plus éloignée. Un jury spécial adjugera les médailles. Ses déci sions seront sans appel. sombre, et faisait courir des frémîssemcnts nerveux sur ses traits. 11 allait souvent chercher la solitude des rochers et des hautes broussailles qui entouraient la ruine. Delphine alors le suivait de son regard plein d'amour et d'effroi, l'appelait de sa voix frémissante, qui passait en vain dans le désert. Puis, quand elle le voyait assis et paisible quelque place ombragée du soleil, elle entrait dans la chapelle abandonnée, et se jettait genoux devant l'image absente du Sauveur. Ces débris de la petite enceinte religieuse semblaient avoir conservé une influence consolatrice, la prière s'était si souvent élevée sous cette voûte, que la jeune femme s'y trouvait mieux pour prier et pleurer en paix. Elle ne savait rien, ni des religieux qui avaient posé leur autel sur ce rocher, ni des temps où ils y avaient brûlé l'en cens; mais c'étaient des âmes chrétiennes et auxquelles une austère tristesse avait sans doute fait chercher cet asile loin du monde. Ce rapport effaçait la dislance des âges; il semblait Delphine que le culte habitait encore cette enceinte. Après quelques instants de méditation exaltée, cette chapelle, dont son regard découvrit peu peu tous les points conservés, était ranimée pour elle du tombeau des ruines; le soleil, qui frappait sur les restes «les vitraux, la faisait paraître, illuminée pour une cérémonie nouvelle; et, au lieu de l'anéantissement et du froid des décombres, de puissantes émotions régnaient dans ces murailles. Vers la fin du jour; Delphine s'aventura seule quel que distance de son asile, et tourna demi les grandes V Univers, que Mgr. l'archevêque de Paris vient de condamner solennellement, a bon nombre de cousins dans la presse belge il est uni par les liens de la parenté au Journal de Bruxelles tout d'abord, I Organe des Flan dres, de Gand, la Patriede Bruges, la Gazette de Liétjeau Journal d'Anversau roches qui 'ormaient le pic de la montagne. Comme elle était au Lord du aillis qui garnissait le pied de ces blocs de granit, elle vit venir Yvon armé d'une hache, et regardant le fourré de manière désigner déjà les rameaux qu'il voulait abattre. M11" de Kergoël n'avait pas été seule avec Yvon depuis la catastrophe qui avait amené ie départ de Monlrol. Elle lendit affectueusement la main ce digne ami en lui disant: Eh bien! vous allez donc couper du bois, mon cher Yvon? Savez-vous, ajoutn-t-elle en essayant de sourire, que pour moi vous dérogez sans cesse: vous avez déjà passé du service des drapeaux celui d'une femme, il ne vous manquait plus que de vous faire bûcheron! Je vais couper quelques fagots pour allumer du feu cette vieille cheminée qui n'en a vu depuis longtemps, afin que vous trouviez du lait chaud en rentrant. Je m'occupe de votre souper, puisque je ne peux faire autre chose pour vous en ce moment!... Et moi, je ne vous remercie pas. Vous avez raison, mademoiselle. Oh! c'est que je ne puis pas vous remercier pour de semblables choses, quand il y a si peu de jours vous étiez près de vous la.sser tuer pour moi... pour expier ma faute! Alors votre secret eût été gardé! A quel prix, mon Dieu! La fatalité ne l'a pas voulu... Et maintenant... Maintenant, encore un degré de plus dans le mal heur. Qui m'eût dit, quand j'étais placée dans une

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 1