■■■■MÉatiT 5sh=» EXTERIEUR. Faits beaux-a ris) 800 pieds cubes, -»5 exposants, 200 pieds de superficie, 100 pieds de tables, Soo pieds de mur, 1 nf> pieds d'élévation. La France demande iV>o,ooo pieds cubes; la Chine 7,5oo. fêtes de Septembre. Voici quelques détails sur les réjouissances qui accompagneront îa pose de la première pierre de la colonne du Congrès, le uS courant: M M. les anciens membresdu congrès, de lacham- bre et du sénat, les représentants et tes sénateurs actuels, lesanciensmiitislreset les ministres actuels, se réuniront au palais de la Nation, pour se rendre en grand corh'ge la place des Panoramas. Toute la partie de la rue Royale, qui est comprise entre celte place cl la rue de la Loisera pavoisée, ornée de trophées et de^oirlandes. Des estrades seront îvées sur la place, autour de la colonne, et seront ég lement décorées de trophées et de bannières aux couleurs nationales. Un arc de triomphe immense s'élèvera presque hauteur du toit des maisons, l'entré de l'impasse du Parc; un autre arc du même genre se dressera vis-à-vis, l'autre extrémité de la rue de la l,oi, l'entrée de la rue latérale. Le soir, ces deux arcs seront brillamment illuminés. Sur la Place de la Nation, l'éclat d'une illumination se réfléchira dans les eaux jaillissantes d'une fontaine. A 1 11 heures aura lieu le grand banquet offert par le Roi tous les hommes politiques qui ont sait ou fout partie de la législature et du cabinet. Le vestibule de la chambre a été choisi pour servir de local. C'est M. Léon Suys, architecte du Palais de la Nation, qui est chargé de l'appropriation et de la décoration. Le vestibule sera transformé en un vaste salon. Un plancher élèvera la partie centrale an niveau des côtés, plus hauts de deux marches, et l'extrémité desquels se développent les deux grands escaliers de inarbre. Les fleurs, la lumière, les glaces et l'or joueront le rôle le plus important dans cette décora tion. Une immense table occupera toute la largeur du vestibule, de l'un escalier l'autre. Au milieu, vis-à-vis la porte d'entrée, la table décrira une courbe, dont le point extrême sera occupé par le Roi. La porte d'entrée sera masquée par un dais en vely,urs rouge, franges d'or. Les fenêtres qui bordent le dais, seront également ornées de rideaux de velours ronge; cinq lignes de table régnant entre les quatre rangées de piliers, viendront se relier perpendicu lairement la grande table. Cinq cents convives trouveront place dans la salle. La lumière sera distribuée par trois mille bougies, deux cents lampes-carcel et deux cents fleurs transparentes. Le plafond, diviséeu compartiments, présentera, au milieu, une peinture figurant la Belgique qui lient en main la Constitution; dans le lointain ou verra la place des Panoramasel la colonne du congrès. Le reste du plafond sera tout rehaussé d'or; cinquante rosaces, seront appendus cinquante lustres d'un nouveau goût, couleurs et or. Le fond des niches dans lesquelles des statues sont placées, sera couvert de velours rouge. Entre chaque niche line immense glace sera disposée, ayant chacun de ses côtés un grand candélabre plusieurs lumières. Les vides laissés entre les niches et les glaces seront masqués par des feuillages entrelaeésde milliers de fleurs. Le cintre des niches sera encadré d'une torsade en or. qui se détachera sur le même feuil lage. Sous la frise régnera un lambrequin continu; la frise elle-même conlietidra les noins de toutes les localités du pays qui ont envoyé des représen tants ail congrès et aux chambres. Les quatre génies représentant les libertés constitioniielles, prendront place autour du Roi. dans les enfoncements qui puissante et sage qu'il faut Georges dans son malheur. Cependant personne ne peut vous remplacer près de lui. Non si quelqu'un pouvait prendre mon cœur avec ma fortune, je lui confierais le soin de veiller sur Geor ges; mais personne ne l'aimera jamais mitant que moi... 11 faut que je lui donne tout, amour, soutien, protection, ou que nous mourrions tous deux lui du détresse et moi de désespoir. Dominique réfléchit longtemps en silence. La vieille paysanne avait pris, dans l'oisiveté du corps, dans une vie contemplative, un développement de sensi bilité et d'intelligence qui n'appartenait pas sa condi tion et Delphine, en suivant attentivement les trapes que la pensée active imprimait en ce moment sur ses traits, sentait redoubler son instinctive confiance, et se laissait pénétrer d'un vogue espoir. Il n'y a qu'un seul parti embrasser dans votre situation, lui dit Dominique. J'y penserai... Demain soir je vous dirai s'il est possible de le réaliser... Mais en attendant, ma fille, comptez mieux sur les forces1 d Urte âme que l'amour soutient. résultent «lé la saillie des portes la grande façade. Partout d'immenses vases dé fleurs et des drapeaux aux couleurs nationales. Un des grands escaliers est destiné l'entrée du Roi. 11 sera tout jonché dé fleurs, couvert de feuil lages et d'arbustes; l'escalier qui fait face sera' con verti en une forte cascade, dont les eaux se répanr dront au milieu de berceaux de feuillages, de fleurs. Là aussi les fleyrs transparentes répandront leur lumière mystérieuse sur les arbustes, et les eaux réfléchiront les étjucelantes clartés des lustres et des girandules. '"«S8 A l'extrémité des rangées de piliers vis-à-vis le dais royal, jaillira' une fontaine qui dominera le modèle de la colojme du congrès; derrière cette fontaine, entre la dernière rangée de piliers et les fenêtres de la façade intérieure, un orchestre caché exécutera divers morceaux d'harmonie pendant le banquet. FRANCE. Paris 15 Sepli-mbfo*,Un grand conseil de ministres a été tenu hier dans la journée l'Elysée. Le général Changaruier y assistait, ainsi que les ministres présents en ee moment 'Paris; Ànà-êsyavoir agité les questions les plus urgentes questions de sûreté géiujrale, le conseil différents incidents du vfiyage présidentiel, qui ont été -adressées au chef de l'État par tious, les conseils-généraux, les communes, cNjfJ nistresont pris note de toutes ces demandes faire examiner dans leurs départements rcspe'cttâH a agité aussi la question d'opportunité pour un' voyage dans les provinces du centré et du midi de la France, dont nous avons annoncé hier la nouvelle. On a décidé que le voyage serait non pas abandoijnç, mais ajourné. M. de Persigny a paru un instant dans la salle du conseil et a donné communication de quelques pièces importantes-relatives aux affaires de Prusse sur lesquelles le gouvernement statuera dans peu de jours. Il ne faut pas se dissimuler qu'il y a en ce moment une sorte de conspiration d'une fraction du parti orléaniste uni au parti légitimiste, pour empêcher la prolongation des pouvoirs présidentiels. Le convoi sur lequel' se trouvait M. Louis-Napoléon lors de son arrivétfà Paris a fait le trajet de Bonnières Pa^ris une vitesse de 50 fieiieS ou 120 kilomètres l'heure. Le président do-la république tenait essentielle ment arriver avant minuit afin de ne pas être de retour Paris un 15 et un vendredi. M. Santa-Cruz, génçrhl mexicain, est arrivé hier Paris venant du llàvre. Au moment où il allait monter en waggon, les habitons qui se pressaient autour de l'embarcadère ont cru le reconnaître pour le général Haynau. C'est, en effet, un homme d'un extérieur mili taire, d'un forte corpulence, dont la figure est ornée d'immenses moustaches noires. Déjà la foule murmurait de tous côtés c'est Haynau, le boucher autrichien, le fouetteur de femmes, et il aurait pu cire exposé une ovation pareille celle que le général Haynau a reçue Londres, s'il ne s'était pas buté du l'aire connaître son nom. ANGLETERRE. Lowdres, 13 Septembre. Sir G. Hamilton, ministre plénipotentiaire d'Angleterre Florence, dont nous avotis annoncé la. mort, était engagé depuis trente ans dans la diplomatie. Il commença sa carrière en 1817, comme attaché d'ambassade la Haye. De 1831 1836, il fut secrétaire de la légation Brux elles. Pendant les dix années suivantes, il fut secrétaire de l'ambassade Berlin et fut envoyé, en 1846, avec de pleins pouvoirs la cour de Vienne. Les désordres signalés dernièrement Portsmouth ont été suivis d'expressions de repentir de la part des soldats du 50e et des marins de la frégate Foy. En conscqucnee) A teuri Je gouverneur, lord Fitaz Cinrence, a fait "peines infligées aux hommes des deux cgmp siôn de ces rixes-déplorables. iLLEMAGNE. Cassee, 13 Septemb •'a pris la fuite avec tous les meinbres tère.La ville jouit delà tranquilité la prlii PRUSSE. Berlix, 11 Septemb nuy,organes de la démocratie qui dema lion des chambres prussiennes avant le Réforme allemande, déclare qu'une telle mes aucune utilité, et que, malgré la triste situation! flaires de l'Allemagne, le ministère conserve*Tes parvenir une solution pacifique et satisfaisant l'époque de la réunion des chambres. ESPAGNE. Madrid, 8 Septembre. Les de modification prochaine dans le cabinet, jarenoen de siance, quoiqu'il n'y ait rien encdte t égard. Le président du conseil lave demain, sa présence dissipera légSar '^ioui paraissent s'être élevés eu t ■misires. A ces bruits revenu Elle se leva pour quitter la source, et ajouta, en éten dant la main vers la voùte-des ténèbres Voyez, ce ciel étoilë ne-vous semblc-t-il pas plus élevé,- plus profond dans les ombres qu'il ne l'était la clarté du jour? c'est ainsi de l'amour": il est plus haut, plus vaste, plus sublime dans les ombres du malheur que lorsque les joies paisibles l'éclaiivnl. Les rapports uu sentiment établissent les lions les plus prompts et les plus forts Delphine et la vieille ermite venaient de former tacitement une étroite alliance en s'entretenant un instant entre le tertre sauvage qui re couvrait la fosse du fils de Dominique et le bois qui enfermait Georges dans son ombre. Le lendemain soir, après le second entretien qu'elle eut avec la mère Dominique, mademoiselle de Kergoël, au grand élonnement des personnes qui l'entouraient, annonça l'intention de passer encore quelque temps dans les ruines. Yvon et Toby mirent tous leurs soins l'y établir le moins mal possible. Étiennette redoubla de zèle pour sa chère maîtresse, et se tira son honneur de toutes les difficultés du servicedans ces lieux inhospi taliers. Les médecins des villes environnantes furent tour La nivigation vapeur l'Amérique prend chaque jour une grande. Bientôt on aura presque jntti nouvelles de New-York. La cotApugui tique de navigation vapeur a annoncé ai que, outre le Herman et le fVathinylon qui service entre New-York et le Havre avec corr dance Covves par Southampton un 11 steamer le Franklin sera placé sur la ligne, daine du 10 octobre, et qu'un autre nommé le Humboldt sera prêt entrer en activité au printemps prochain. Aujourd'hui le célèbre aéronaute. Poitevindo Paris, est attendu Tournay, acc^^agné du sort immense ballon ut de son charmant poney. L'as cension aura lieu le 18 ,a 3 heures, sur la Place- Verte. Il vient de mourir Monterey, l'âge de 90 ans, un vieux pilote espagnol nommé Ra^norido, qui avait connu Lapeyrouse lorsque le cu^H'e naviga teur visita, au commencement de 1 7.S7pes côtes de la Californie. Raymondo vint bord de V Attrolube, que montait Lapeyrouse, et lui servit de pilota pendant plusieurs jours, en le quittant il lui dit qu'il reviendrait pour visiter plus fond le pays où il manifesta l'intention de fonder un éflfclisse- tnent français. On voit que ce grand iiaWgateur avait deviné l'importance de cette contrée aujour d'hui si précieuse pour les Etats-Unis. On écrit de Boulogne, qu'un pêcheur de la côte se trouve en possession d'un fragment assez consi dérable du fil électrique du télégraphe sous-marin, et demande 60 fr. d'indemuité pour le dommage tour appelés auprès du malade et donnèrent peu d'espoir de guérison. Clerm,ont possédait alors le docteur Cliula- bert qui, attaché longtemps une maison d'aliénés, y avait opéré des cures merveilleuses et conservait une grande réputation dans cette autre et difficile spécialité des maladies mentales. Il fut plus explicite encore que ses confrères, et prononça que, dans le cas d'aliénation qui se présentaitla lumière de l'esprit était éteinte sans retour. Mademoiselle de Kergoël lui demanda de vouloir bien lui donner une consultation écrite, dans laquelle il dé clarerait reconnaître dans Georges Borel'y un acte de démence incurable. Pendant ces tristes formalités, Delphine avait toujours de longs etsecrets entretiens avec la mèro-de Dominique. Un jour, on vit, la grande surprise des habitants de ces campagnes, la vieille paysanne rompant le vœu qui l'attachait la source descendre pour la première fois de la montagne, et se diriger vers le hameau de Solmont. Dans la même semaine, elle renouvela plusieurs fois ses apparitions dans l'endroit qu'elle avait longtemps habile, mais sans que personne pût connaître le but de ses voyages. ■- (La suite au prochain V.)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 2