ANNONCES. LE C0RD0t\ BLEl! ue' t -i*/< ses filets en le recueillant. Il paraît >rè? ee l'ait que le fil s'est brisé en plus b-e do làjpoinpagpie de 11 idson-buy, as ^ue\»il\ John Ross. ctiiiimandant dfé nG,à la reclièt^rhédeJo.'in Franklin. <fe Holsleinhorg, mois de juin. ^.qu'il est par «èii 1» seprocu- Bte mi ['.S(|iiiin?tfx au courant m L'expédition allait tenter de Je détroit et en càsdenon- lliit uelle l'est de fou parle renient lt. 5Pars, jettent a.u, le soufre lux des.sou dés aujom— subir une i t'Euiiope Je saisir une soustraire aux tarifs finis siciliennes. Les rapports arrivés eut du Caire, au sujet de celte niiue [mollirent que son exploitation pourra srnent secondée par la facilitédu trans- aie d'eau, sur la mer Rouge, auprès de le elle se trouve. t()u annonce que le gouvernement égyptien, avait fait, dès le principe, de cette mine l'objet l'une concession particulière, va la racheter et ^exploiter lui-même celte nouvelle richesse miné rale. On assure qu'une difficulté s'est élevée dans le ministère au su, 1 ule la Société du Dix Décembre. Quelques membres du cabinet veulent qu'il soit procédé immédiatement la dissolution volontaire ou forcée de cette société. Avant-hier soir, Paris, les Champs-Elysées ont été témoin» d'une petite scène tout fait attendris sante. Le ténor Borsari, qui fait fureur ou, comme disent les Italiens, fanatisme Milan, et qui a profité d'un congé pour visiter Paris, traversait en compagnie de deux daines élégamment mises, le massif d'arbres qui longe la Seine, quand son regard tomba sur un vieillard proprement vêtu, qui tirait d'un violon usé quelques sons faibles auxquels personne ne prêtait attention. Borsari tressaillit, po\;'ta La main son frÉ&l comme pour y l a^erfiSler de» souvenirs épars, et,Tout coup, quiltantles dames qui l'accompagnaient, il se dirigea vers le ■pauvre'musicien (i^Ecco mi c'est moi!'lui dit-il, d'une voix vibrante. >r Le vieillard leva la tête avec étonnement. Tu ne me reconnais pas. Giacomo? Je suis Borsari, tort élève,celui qui tuas ouvert la cai rière usicale, celui qui te doit sa réputation et sa fortu- Borsari fil le violoniste. Ah! je me souviens maintenant. Tu as rempli mes prédictions, tu as recueilli de l'or et des bra vos. C'est un grand bon heur pour moi au milieu de mou infortune. Mon pauvre maître, qui donc a pu te réduire une pareille extrémité.» ie vieillard raconta son histoire. Il avait nlu devenir impressario. A la tête d'une troupe nteursctde musiciens il avait parcouru les îles de la Grèce: mais tous les malheurs étaient venus foudre sur lui; et"il avait fini par se trouver complètement ruiné. Pour <»iî|ble4hî)fortune, la suite d'un naufrage auquet,\il ik'avait échappé que par une espèce de pris d'un accès de paralysie, guéri, il était venu h Paris, avec fciennes pensionnaires qui avait épousé rriçais. Mais sa protectrice n'avait pas ourir en couche. Giaocomo était alors ntré l'orchestre d'un petit théâtre qu'il avait dû quitter bientôt, cause de ses infirmités. Enfin, de misère en misère, il avait été réduit jouer aux Champs-Elysées pour exciter la compassiou publi que. Pendant ce douloureux récit, Borsari palpait secrètement sa bourse, mais il ne s'y trouvait qu'un ou deux louis mêlés quelques menues monnaies. Le ténor pritalors une résolution subite et,s'appro- chant du vieillard: Giaccomo, lui dit-il, té rappelle-tu le grand air de la Calomniai Oui. Et tu en exécuterais l'accompagnement? Tant bien que mal. Eh bien, prends ton violon et suis moi. Aussitôt, d'une voix éclatante, accentuée, pleine de magique inflexion Borsari attaque ce morceau magnifique. La foule s'amasse, les concerts (cafés) sont désertés, les voitures s?arrêtent sur la chaussée, d'élégants promeneurs en descendent. A l'aspect de cet auditoire inaccoutumé, le vieillard se redresse et semble retrouver son'ancienne énergie; son ar chet, guidé d'une main ferme, fait rendre l'in strument des sons magiques. Les auditeurs sontl frappés d'admiration et le soleil couchant éclairant de ses rouges teintes cette scène étrange, les trans porte en imagination sur le mélodieux territoire de l'Italie. Quand ses derniers accents furent éteints au milieu des acclamations, le ténor prit son cha peau et fit la quête. Personne n'osa refuser son offrande. De nombreuses pièces d'or brillaient au milieu dès pièces d'argent qui tombaient de toutes parts. Borsari remit la somme au vieillard, et l'em brassant cordialement Giaccomo,- lui dit-il, ce n'est qu'un compte, nous nous reverrons Un homme d'un certain âge et de taille moyenne, proprement vêtu, s'est présenté jeudi dans un ma gasin de Liège, pour y faire quelques emplettes, qu'il a payées avec une piècede^o fr. fausse, l'effi gie de Louis-Philippe, au millésime de i838. II en avait une bourse pleine, et a offert la demoiselle de lui prendre des pièces de 10 florins des P.-B. 20 fr. 90, contre ses pièces de 4° fr. La pièce est en or bas titre, et pèse 1 grain. 5o c. de moins que le poids légal, qui est de 1a gram. 9/10 ou 3 gros 27 grains. Etant coulée, sa surface n'est pas lisse com me celle des bonnes pièces. A propos, des bruits de la retraite de M. l'amiral romain Desfq|sés, on assure que M. l'amiral Lainé ne se soucie pas d'accepter et iLest question de pren dre M. le vice-amiral Parseval-Deschênes. La bourse a été très-faible. 11 y a e^peu d'affaires. Le 3 0/0 fin du mois a fermé 58-o5 et le 5 0/0 93-55. Les actions de la banque 2,800. II y a eu Iqrt peu d'affaires sur le chemin de fer; mais les prix sont assez bien tenus. On s'entretenait beaucoup des affaires de l'Alle magne, mais aucune uouvelle autres que celles que nous donnons ne circulait la bourse. On écrit de Gand La troisième ascension aérostatique opérée par M. Green avait attiré hier plus grande foule encore que la fois précédente au Casino et dans les rues environnantes. Une masse in nombrable de spectateurs se pressait sur les deux rives de la Coupure. On pouvait y mar cher littéralement sur les tètes. A 5 heures et 1/4 le Continent s'est élevé dans les airs. M. Green était accompagné de M Jules ;Lejeune, d'Anvers, et de M. Camille Colpaert-Naerl, corroyeur Gand. A 6 heures 3/4 les voyageurs sont descendus Arseele, sur la route de Deynze Thielt, et après avoir soupe dans Cette première ville ils se sont mis en route pour Gand. A 3 heures du malin ils sont arrivés au Casino. Nous apprenons que le consul de France, Fer- nambuco, a dû descendre son pavillon par suite des difficultés assez graves qu'il a eues avec le gouver nement brésilien. lia placé ses nationaux sous la protection du consul britannique. La reine Marie-Christine d'Espagne, dont on a annoncé le prochain voyage en France, a fait con naître son intention de vendre plusieurs propriété» et enlr'autres l'hôtel qu'elle possède rue de Cour- celles. Dixxcde. - Marché aux grains du 16 Septembre 1850. sorte NOMBRE prix de graixs. d'hectolitre: PAR HFCTOL1TR*. m. c. FA C. 78 17 00 21 00 .16 10 50 12 00 Orge d'hiver 103 10 35 13 03 108 5 44 6 94 A 9 8 00 8 80 SCHOONS VE^DITIE van MOBILIERE- en NSENAGIEGOEDEREN KUIP-EN KEERN-ALLAEM a <2 12 I3ÎÏ 3 EN VRUCHTEN TE VELDE TOT ELVERDINGHE. Koffers, PluimenBedden,Matrassen, Hoofd- eindenVVollen en anderc Sargien en Slaeplakens, Dwalcn, Scrvietten, Hand- doekcn, witte engraeuweBasticren, Graen- znkken, enz. Knip, Kecrn-Allaein en andere Voorwerpcn. Keern met al zync toebehoorten, groote en kleene Ktiipcn, Wasch-Kuipen, Seulen, Ketels, Melkteelcn en andere, Aelpompe en Kuipcn, Wimlmolens, waelschen Wan imet andere groote en kleene Wans, de jGracnmaicnen gewigten, hetDcsch-Allaem en niecr andere voorwcrpen te langom te mclden. Becstlalen. Elfschooncmelkkoeyen, 5 bckalfde Vecr- Op Bynsdas, lt October 185Q en vol- genden dag, telkcns te beginnen len 12 ufcn »en, 7 Kalvers en 5 Zwyns. s'middags, op de hofstede gebruikt door de. Vcldvruchtcn. kinderen van Constanlinus Breune, in dei «emeente Elvcrdinghe, langs de kassci lei-1. ?r,c en arcn Acrdappels verdeeld dende naer Ypre, zal er gehouden tforden,"1 dfg'der Venditic zullen de Venditie van al de roerendc Voorwerpen .,j1;_jL i_:_T Beestialrn vcrkocht wordrn en zoo veel der Meubelcn als den tyd het zal toclaten hef aldaer te bevinden, bestaende in Mcnagic-Gocdcrcn. Veel Koper, Tin, Yzer, Blek, Glcis-en overig zal den 2° dag vcrkoelit worden Ailes op gewoone conditien en tyd van Acrdewerk, Tafels,Stoelen,Banken, Buffet, bclalingte doen tenkanlore van denNoTARis Slag-horlogie met kas, Kassen, Commode, plETERS,tcr residenlic van Reninghe. En vente chez LAMBIN, lus, marché au beurre, ypres. NOUVELLE çutèiNDiii&ig RÉDIGÉE ET MISE PAR ORDRE ALPHABETIQUE par haiie.uoikf.LLF, marguerite» NOUVELLE ÉDITION, Augmentée de nouveaux Menus appropriés aux diverses saisons de l'année; d'un Ordre pour Iev services de l'Art de décou; er et de servir la tabl»-; d'un Traité sur les Vins et des soins donner lu Cave; d'instructions sur les Huîtres, les Truffes, les Melons, les Champignons; des moyens pour recou naître les falsifications et altérations les plus fré quentes, D'UN VOCABULAIRE COMPLET Des termes et des ustensiles en usaye pour la cuisine Voffice, la caveetc. Un beau vol. de 225 pag. Édition de 1849. Prix 1 franc. Étude daN»TAiRKRENTT,à Tpres, Le Lundi, 30 Septembre 1850, neuf heures du matin, il sera procédé en la com mune de Dickebusch, non loin du cabare dit Ilnllcbast, sur la ferme et terres occupées par le sieur Charles Snickla Vente du Mobilier, Fruits peudants par racines, Bes tiaux et Ustenciles aratoires. Les Bcstiauxscront vendus deux heure* de relevée. La Vente se fera avec terme de paiement pour les marchés de 10 francs et au-dessu* et sous d'autres conditious. BydenNoTiRis VANDERÏIEERSCH, te Ypre, zyn er vcrschclde groote en kleine geldoomuien in lcening te bckouicn, aen cencn geriugen interest. Dépôt ANGLAISES citez L. DEHEM, AUBERGISTE, An GraxdAigicd'ob, Grand'Place, Apre», 5 fr- le ÎOO

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 3