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W très-fortémpnt.
'ii lit darrs-l'jÉc/io de Pésonedu ?4
fm voyageur traversait vers le suir le bois dé
Saloy. H est accosté par un citoyen barbu qui le prie
'sur de "lettre leurs bourses eu commun. Comme il n'y
avait rien dans celle du \oleur, le voyageur donne
deux pièces Vie cinq francs et parvient soustraire
ne assez forte somme en or qu'il portait sur lui.
Bientôt il rencontre une maison isolée et de-
e l'hospitalité,Il n'y avait dans le logis qu'une
femme qui l'accueille et elle lui offre le foin pour
lit. l e voyageur raconte son aventure et assure qu'il
préfère dormir dans un feui 1 plutôt que d'exposer
l'argent qui lui reste de mauvaises rencontres. Il
mange el monte sur le foin pour y passer la nuit.
Il se réveille et entend parler. L'homme qui l'avait
arrêté rentrait et racontait'sa femme que la soirée
avait été mauvaise et qu'il n'avait pu ramasser que
deux pièces de cinq li-ancs. Celle-ci l'instruit que
le voyageur qui possède une plus forte somme, dort
sur le foin.
On cou vient que le mari montera sur le fenil,
précipitera en bas le voyageur, que la femme,armée
d'une hache, frappera au moment de sa chute. Le
voleur monte; le voyageur qui l'attendait lui assène
u'x "coup de bâton qui le précipite en bas
Fidèle sa consigne, la lemnie frappe
cou de son mari avant d'avoir pu le
nhaître. Le voyageur s'échappe, et la justice
ue fait une descente dans ce repaire où plus
d'un crime avait été commis.
urail eu
'•gai'y,en-
liabijaiïTs.^/ïi disait ce
ibles qui accompagnaient un
ir nue saisie, ayant été atta-
fude, avaient fait feu, tué un in-
ïilusieurs autres personnes.
l'un colon, habitant la colonie
'Assibou-Nif, se rendait d'Oran ce vil—
i?l environ 7 heures du soir, et elle se
vait moitié chemin, quand un nègre, d'une
jiiille colossale, qui la suivit depuis quelques in-
stai^^^Lii asséna sur la tête un coup de bâton et la
reuveiRsur le sol; il se précipita sur la malheu
reuse, qui, en cherchant se défendre contre celte
brutaleatlaque, reçut encore quelques coups qui lui
firent perdre l'usage de ses sens. Alors le scélérat
consomma sur sa victime le plus lâche des attentats.
Après le çrime, le brigand dépouillait la pauvre
femme de quelques provisions et d'une petite som
me d'argent, quand parut sur la route, un Arabe
cheval. La lemnie du colon se mit crier au
secours, et le nègre se disposait s'enfuir, quand
l'Arabe, qui paiaissait un chel de tribu, l'ajusta
avec un pistolet et le força de s'arrêter. Cependant
la malheureuse femme, éperdue, presque folle, prit
elle-même la fuite du côté d'Assibou-Nif, et ne put
savoir ce qu'il advint entre le nègreet l'indigène qui
était venu propos lui sauver la vie. Une plainte a
été portée. Un individu arrêté par les soins du bu
reau arabe, est soupçon né d'être l'a uteurde l'attenta t.
On écrit de Gand, 2 octobre
Feu Guillaume II, roi de Hollande, était membre
de la société de S'-Sébastien de Gand, et en signant
comme tel le régistre, avait contracté l'obligation
de payer ou de faire payer par ses héritiers une
certaine somme son décès. Le roi actuel a fait
verser samedi, dans la caisse de la société, 3oo fl. des
P. B. en acquit de l'engagement pris par son auguste
père.
Un des jours derniers, Villers-en-Fagne, un
TARIETE9.
L'homme qui in venterait un moyen certain de
donner de l'amour, gagnerait presque autant d'ar
gent que celui qui trouverait celui de le guérir.
M01* veuve Gérard, tireuse de cartes, marchande de
savons et guérisseuse de cors, possède une poudre
rose, c'est la couleur du bonheur, vraiment mer
veilleuse; vous en prenez gros comme une fève, vous
vous approchez de la jeune tille que vous voulez
ranger sous vos lois, vous lui jetez cette poudre dans
le dos, vous frottez, et immédiatement elle se jette
votre cou. Prenez garde de ne" pas forcer la dose(
car les suites pourraient en être fort désagréables
pour vous. Mieux vaut une femme qui n'aime pas,
qu'une femme qui aime trop.
Myosotis Tourtereau, fougueux épicier, l'âme
poétique comme son nom, et doux comme miel de
Narbonne, brûlait de la flamme la plus pure pour
M"'Céleste,jeune tripière de laplus belle eau; mais
la jouvencelle semblait, méprisant sa marchandise,
s'être nourrie de la moêle des lions; son cœur était
plusdui quecelui des t i grasses de l'Hyrcanie, il était
défendu par un triple airain.
Myosotis perdait ses couleurs et son sommeil:
dans sa douleur, il se trouvait heureux d'être mor
tel, et caressait des idées de suicide, quand un dieu,
probablement celui ail carquois, lui ménagea la
rencontre de la veuve Gérard. Elle lui livra, moy
ennant 5 francs, une boîte de sa poudre sympathi
que; il ne s'agissait plus pour Myosotis que de saisir
l'occasion favorable de faire une friction M,lc
Céleste. Cela ne laissait pas que d'être assez difficile;
cependant cette occasion vint, et l'épicier la saisit.
Que faites-vous imbécile! s'écria-t-elle.
Faites pas attention, mademoiselle.
Qu'y a —Y—il, ma fille? s'écria la mère.
Rieu; je crois que cet animal de Tourtereau
vient de nie glisser dans le dos de la poudre grat
ter; il est si bête. On chasse Myosotis, qui se laisse
mettre la porte, en disant: C'est bon! c'est bon!
vous viendrez me chercher.
Plusieurs jours s'écoulent. Myosotis, n'entendant
parler de rien, passe devant l'étal de Céleste. L'in-
lui flanque un sceau d'eau Iravei^ les
jambes. Diable! diable! se dit Myosotis, c'est long'
se décider. Allons voir la sorcière, et il se rend chez
la veuv«U.Iérard.
Eh bien, mon garçon, on en sommes-nous?
Voilà, dit l'épicier en montrant ses jambes
mouillées, et il raconta sa mésaventure.
C'est que vous n'avez pas mis assez de poudre
dans le dos, c'est recommencer.
C'est pas facile; on m'a mis la porte, et la
nière me regarde en chien de faïence. Si elle me
voit frotter le dos de sa fille, elle est capable de tout.
Al ors il faut passer un autre ordre de sorti
lège. Faites brûler un cierge piqué d'une épingle
N ol re- Da m e-de-Loret I e.
A Noire-Dame-de-Lorelte?
C'est la paroisse dans laquelle les sortilèges
amoureux ont le plus de puissance. Ça vous coûtera
cinquante sous parce que le clergé ne veut plus
brûler decierge piqué el qu'il faut l'envelopper d'un
linge pour cacher l'épingle.
Et M"* Céleste m'aimera?
Elle vous adorera.
Alors voici vingt sous compte, je paierai le
reste quand elle se sera déclarée.
Malheureusement, Myosotis 11e sut pas garder sa
langue, et M,le Céleste sut les machinations employ
ées par son candide adorateur. Sa mèie l'apprit
aussi, et, furieuse qu'on ûl osé employer de sem
blables moyens pour séduire sa fille frémissant des
conséquences qu'aurait pu avoir le -succès de la
poudre de M"" Gérard, elle a poussé Myosotis, k
déposer une plainte en escroquerie.
Myosotis raconte les faits au tribunal.
M. le président. Quelle était cette poudre?
Myosotis. Avec ce qui m'est resté, j'ai lïollé mes
balances, elles sont devenues commede l'or. Je crois
que c'est du tripoli.
M. le président. Prévenue, qu'avez-vous dire
pour votre défense?
Mmveuoe Gérard. Tiens, pourquoi qu'il y a Jes
imbéciles?
M«g veuve Gérard est condamnée trois mois de
prison et t5 fr. d'amende. {Gaz. des Tribunaux).
—————MMi
État—ci vis. s'Ypre», du 29 Septembre au 3 Octobre
inclus.
I
Naissances sexe masculin, 6; idem féminin, 4;
total, 10. Un mort-nc du sexe masculin.
Mariages Gry.rnuPierre-Alexandre, âge de 48 ans,
et Wauters, Reine-Françoise, âgée de 33 ans, dentellière.
Décès Délavai, François-Joseph âgé de 75 ans,
fabricant de chandelles, vcuf.de Joséphine Duprez, époux
de Suzanne-Colette Hcssel, rue de Menin. Goudeméc,
Sylvie-Pélagie, âgée de 24 ans, tailleusc, célibataire, rue
de Menin. Vanden Berrjhe, Ivon-Augustin-Benoit,
âge de 48 ans, tailleur, veuf de Catherine Lcfevre, (décédé
Paris le 50 Mars 1830). WoutsMarie-Jeanne,
âgée de 61 ans, dentellière, veuve de Jacques-François
Hof, rue des Chiens. Le Comte, Jean, âgé de 35 ans,
(décédé Nemours, Afrique) le 25 Janvier 1849.
fret/ers, François, âgé de 24 ans, (décédé Oran, Afrique),
le 13 Octobre 1849.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 2 idem
féminin, 4, total, 6.
Marché d'Yprbs, du 5 Octobre 1850.
Il y a eu baisse de 60 centimes l'hectolilr 'sur les
prix du froment au marché de ce jour. 1,908 hectolitres
ont été exposés en vente. Les prix,tant du vieux froment
que de celui de la nouvelle récolte, ont varié de fr.
15-60 20 fr., en moyenne fr. 16-80 l'hectolitre.
Les prix du seigle n'ont point ehangé. 181 hectolitres
se sont écoulés aux prix de 10 fr. 11-60, en moyenne
fr. 10-80 l'hectolitre.-
Aucun changement n'est survenu dans les prix de
l'avoine. 34 hectolitres ont été vendus de fr. 6-75
7-75, prix moyen 7-25 l'hectolitre.
Il y a eu une hausse de 20 centimes l'hectolitre sur
les prix des fèves. 73 hectolitres se sont vendus raison
de fr. 11-80 l'hectolitre en moyenne.
Les prix des pommes de terre n'ont pas changé. 4,500
kilogrammes se sont vendus raison de 8 fr. les 100
kilogrammes.
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