-£|
histours ruas ia<s>i>g.
le 'léfifci» eomhl» r par la caisse commué
réduit fr. 12 577-
L'assemblée émet
deux actes portant
hypothécaires prises par Padministratlo
Hospices civils, et approuve un procès-verbal
de location «le quelques biens ruraux apparte
nant la même institution charitable
Le Conseil passe l'examen du projet de
budget présenté par le collège échevinal pour
l'exeicice 11551.
Les recettes extraordinaires, y compris l'ex
cédant du budget de 1850 et cebri du compte de
1849. sont fixées la somme de fr. 45,285-1 i
et les recettes ordinaires, 155.316-90
2
Total des recettes. fr. 198.602-01
Cette première division du budget n'a donné
lieu aucune discussion Le Conseil a continué
l'examen de la division des.dépenses et a sus
pendu la séance midi et quart, après avoir
arrêté les chiffres des dépenses ordinaires.
A trois heures de relevée, la séance est re
prise. En l'absence de VI. le bourgmestre, M.
l'échevin ancien Peereboom préside l'assem
blée. MM. les conseillers Beke, Vandermeersch.
Boedt, notaire, et Annoot, qui assistaient lu
séance du matin, sont absents.
Le Conseil continue l'examen des divers cha
pitres du budget; plusieurs changements sont
faits aux chiffres de quelques articles du projet.
Enfin la division des dépenses du budget de
1851 est arrêtée comme suit:
Dépenses crdinair8 et obligatoires. 151,9-12-55
Intérêts d'emprunt et dépenses
facultatives46.637-81
Total des dépenses. fr. 198,580-36
Le budget est arrêté en recelte la somme
de fr 198,602-01, et en dépense celle de
fr. 198.580-36. Il présente donc un excédant
de fr. 21-68. L'assemblée se sépare cinq
heures.
Com:|^Kcontinuation de la séance du 10
Octobre, le Conseil communal se réunira Lundi.
14 Octobre 1850. trois heures de relevée,
afin de procéder, aux termes de l'article 54 de
la loi communale au tirage au sort qui doit
régler le renouvellement partiel du Conseil corn
munaldont la première moitié sortira le
1*' Janvier 1852.
La Reine est mohte. Une sainte de plus prie
dans le ciel pour le bonheur «le la Belgique.
La Reine est ibobte. Cette femme, pour
laquelle la couronne ne fut point une parure,
mais qui a paré la couronne de l'éclat de toutes
les vertus royales, privées et chrétiennes, a
rendu Dieu son âme, simple et pure, ce ma
tin a 7 heures trois quarts, au milieu de sa
famille éplorée dont celte dernière épreuve
comble les afflictions.
Si les ardentes prières que tout un peuple a
adressées Dieu pour la guérison de la Reine
n'ont point été écoutées, c'est que celui qui est
la justice même a jugé qu'il était temps d'en
lever notre bonne reine aux misères et aux
afflictions terrestres et de lui accorder la cou-
r~ s "JÉRr-
ne céleste qne ses vertus lui ont méritée réformes peine discutées en Frai
Si quelque cbt>ie pouvait adoucir le-: dpuîl demandnps mille pardons nos voii
ué cette perle "diépTor-ablft..-.va répandre dans liberté grande, mais nous recueillons
out le pays, ce serait
chagrins qui ont accablt
est venu d un peuple qi
ralt comme un ange lulélaifl. Environnée- dç que la Pfitgjgne marche hardiment
l'amour et de l'affection générait», j ornais ofîe «Tu progrès, "c'est qft'elle a suffi sa m tu
n'a craint ici pour son trône, pour son mari, qu'elle sait s'arrêter lorsqu'il
pour ses enfants. résister ces Fatales illj
Que le malheur qui vient de frapper la Bel- la France bien loi
gique resserre encore les liens qui attachent la comment laPati
nation la dynastie, que ces jeunes et cher s
orphelins trouvent dans, l'amour de la nation
une compensation la perte immense qu'ils
viennent «le faire. C'est là le moyen d honorer
dignement la mémoire de celle qui n'est plus
et de rejouir son âmeAjournai de Bruges
C'était le 15 janvier 1604.
On venait de construire, sur les dessins de Philbcrt
Dclorme, la galerie parallèle au cours de la Seine, et
destinée joindre le palais des Tuileries au Louvre. Sa
majesté Louis XIV voulut descendre dans les serres, où
le fameux jardinier Le Nôtre avait appelé, des quatre
parties du monde, les fleurs les plus rares et les plantes
les pins curieuses.
Sous ces voûtes, l'air était tiède et parfumé comme
celui d'un jour de printemps.
A droite du maître marchait Colbert, rêveur, silen
cieux, toujours occupé de vastes projets, ou gémissant
de voir le plus grand roi du monde se fourvoyer dans
mille intrigues d'amour. A gauche, se pavana i Lauzun,
l'ambitieux courtisan, le roué par excellence, et qui
cependant n'eut pas assez de finesse pour deviner la haine
déguisée sous la faveur royale.
Il devait expier plus tard, au château de Pignerol, le
crime d'être plus aimable et plus beau que le roi.
Messieurs, dit Louis XIV, en montrant son
Liste des traoaillenrs ai/rinolexdomiciliés dans
l'arrondissement d'Vpres, ,<i n/uels est accordée lu
décoration de 2° classe, instituée par l'arrcté royal
du r» mars i 846»
S rit arts veut, (Philippe), 56 ans, marié, ouvrieij
agricole, Bccelaere. Depuis plus de 86 uns,
travaille dans la même ferme; il y est employé en
qualité de premier ouvrier, spécialement chargé de
la direction des travaux agricoles, et constammcn
il s'est acquitté avec distinction de ses devoirs,
conduite est irréprochable.
BrtUNEEL. (François), 63 ans, marié, ou v
cole, Vlanierlinghe. Ouvrier actif et lu
travaillant depuis 4o ans cluz le cultivateur
Bruneel s'est constamment fait remarquer par
zèle, son activité et la régularité de sa conduite.
Eeckhol't, [Jean-François), 5i ans, inarié,
Passchendaele.
m\ei\tek, (Charles) j ans, veuf, ouvrier agricole,
Watou. Ce respectable vieillard dont la con
duite toujours été irréprochable, travaille depuis
5o ans dans la même ferme, occupée d'abord par le
sieur Cambron (lliuioil), et actuellement exploitée
par le sieur Van Oust-lnghe!aiit. Pendant tout ce
temps, il s'est fait distinguer par son aptitude, son
assiduité au travail, sa probité et sa fidélité.
'établisseme
Les bot
esprit de
ont lieu dj
ils'y pS
de leurs
devait tj
cou
L'épiscopat vient «le commencer la guerre
contre la loi sur l'enseignement moyen
L'abbé Rulo, sur un ordre venu de Malines, a
refusé «le continuer, même provisoirement, le
cours d'enseignement religieux qu'il donnait
l'athénée d Anvers. Ainsi donc, avant même
que l'enseignement soit organisé sur les bases
de la nouvelle loi, les prélats s'opposent ce
que les ecclésiastiques, chargés de l'instruction
religieuse, continuent leurs leçons dans les
établissements de l'Etat. Les catholiques sin
cères, ceux qui regardent l'àccômplisscment
«l'un devoir comme bien plus obligatoire que
l'exercice d'un droit, gémiront de voir le haut
clergé refuser la parole de Dieu la génération
nouvelle, et cela parce que son ambition et son
esprit de domination exclusive n'ont point
obtenu satisfaction.
«s-»
Ce Hem
obstacqftérir
crédit foj;
craintes quelui inspirent!
ticipation de l'Etat la gesll
11 est douteux pour nous que Ië>
ai l été bi< n inspiré en Iràusioi lirait Fin -j
cré«hl foncier allemand en un t iabli-M n.itnv
En Belgique comme en France FF.lal lait d
de choses pour les bien faire, et nous crai
qu'il ne se c harge d'une responsabilité ni^^b-, sjî
matériel le,* qui le forcera tôt ou lard à^^i-vcnir
dans la gestion des intéiêts de la caisse, et uimi-
nuer par conséquent sa liberté d'action. Dès pré
sent, il contribue, en se mettant en avant, paralyser
l'esprit d'association et ramollir encoie le ressort
de l'initiative individuelle aont la force et l'énergie
fait tout le secret de la prospérité de l'Angleterre et
des Etals-Unis.
iNousne savons comment concilier ces craintes
avec le passage suivant du même article
Les bureaux de la caisse foncière n'auront
aucun maniement de fonds. L'établissement ne
prêtera ni n'empruntera, il n'aura aucun capital
sa disposition et se bornera servir d'intermédiaire
entre, le propriétaire et le capitaliste.
Dès l'instant que le rôle de l'Etat est purement
passif, s'il se borne servir «l'intermédiaire
entre le préteur et l'emprunteur, dans l'unique
but de régulariser les négociât ion.-,'et de sim-
Notre nouvelle institution (le créilit foncier plifier les rouages administratifs, il est difficile
attire en ce moment l'attention des économistes
français les plus distingués On s'étonne de
l'initiative prise par la Belgique, plusieurs pu-
blicistes targuent même d'imprudence notre
gouvernement qui a osé mettre exécution des
ministre et Lauzun de grands orangers, dont les fruits
d'or se détachaient sur un rideau de verdure, ceci est un
présent de notre ancien enneini Philippe IV, aujourd'hui
notre beau-père, 11 a dépeuplé ses jardins pour orner les
Tuileries, et l'infante d'Espagne, en voyant ces beaux
arbres, ne regrettera plus les ombrages de l'Escurial.
Sire, dit gravement Colbert, la reine pleure une
perte beaucoup plus douloureuse, celle de votre affection."
Parbleu! s'écria Lauzun, pour regretter une chose,
il faut l'avoir connue! Or, si je ne me trompe...
Taisez-vous, monsieur le duc! Votre ton léger nous
blesse, autant que le reproche indirect qui l'a précédé.
Louis XIV reprit ensuite, en se tournant vers le
ministre:
Mon mariage est l'œuvre de la politique de Maza-
rin. C'est assez vous dire qu'on n'a pas consulté mon cœur.
Colbert s'inclina sans répondre.
Quant vou«. -«•msieur de Lauzun, reprit le roi,
souvenez-vous que. Marie-Thérèse est reine de France.
La nature de nos jounuents son égard ne doit cire
l'objet d'aucune discussion.
Sire, vous me voyez au désespoir, si j'ai pu vous
déplaire.
de concevoir comment il pourrait un jour se
trouver entraîné participer aux risques de la
nouvelle institution
En définitive de l'avis de la plupart des éco
nomistes qui ont étudié les statuts «le notre
Brisons là! dit Louis XIV, en «'approchant d'un
homme assez jeune encore, lequel, n'ayant pas été prévenu
delà visite du roi, venait d'ôîcr son habit pour tailler un
magnifi<]ue rosier de Hollande.
C'était lo jardinier.
L'année précédente, il avait dessiné les bosquets des
Tuileries, et il s'occupait alors soigner les arbustes qui
devaient y figurer au printemps.- Agité par quelque
squ venir, apparemment fort désagréable, Le Nôtre n'avait
pas entendu les visiteurs. II grondait, part lui, et
laissait échapper des jurons énergiques, en promenant
la serpette sur les branches du rosier.
Eli quoi sommes-nous de mauvaise humeur lui
demanda Louis XIV.
Le jardinier, se trouvant l'improviste en face do sa
majesté royale, ne prit pas même le temps de remettre
son habit, et s'écria sans autre préambule
Sire, justice!... Ce matin, les demoiselles d'hon
neur de madame la reine-mère ont fait une excursion
dans mes domaines, et n'ont tenu compte ni de mes
représentations, ni de mes plaintes. Voyez ce magnolicr
d'Amérique, c'est le seul que votre majesté possède...
Eh bien! sire, elles en ont eeupé les plus jolios fleurs;