Faits divers-
il a fallu remanier l'étendue des comm
généraux Rostolan et d'Arbouville.
Ainsi, cette fois, c'est l'Elysée qui a le dessus. Cet
de vigueur, disent les Elyséens de haute imprudence,
disent les hommes les plus modérés agite beaucoup
l'opinion publique. Les représentants se sont réunis au
jourd'hui en grand nombre au palais Bmirboq et itoîv.çrtL
se rencontrer ce soir dans de vastes réunfÀtis. t'e' bruit
court que le général Neumayer refuse le rflmmanrèirteut
qui lui est attribué, et que c'est aussi sur lé refus de
plusieurs autres généraux qui n'ont pas cru devoir accep
ter, de remplacer le commandant de la division, que
le général Carrelet a été désigné. Cet oUicier-général
passe d'ailleurs pour dévoué Louii-Napoléon. On repète
epeore que M. Changarnier a envoyé sa démission, et
que la commission de permanence va convoquer l'assem
blée pour le 4 novembre; pour avoir une certaine res
semblance, ces derniers bruits ne m'en paraissent pas
moins hasardés.
Cette preuve de la résolution prise par l'ÉIyséc, de
marcher dans la voie qu'il parait s'être tracée depuis
quelque temps, ne serait pas la seule qu'il donnerait dès
présent, on«assure que le mouvement dans la préfec
ture dont je vous ai entretenu déjà, serait la veille
d'avoir lieu et qu'il serait dans un sens complètement
Napoléonien.
Les nouvelles de la conspiration lyonnaise sont tou
jours l'atténuation de cette affaire laquelle on parait
avoir voulu maladroitement attribuer une gravité qu'elle
n'aurait pas. Voilà, du reste, ce que le journal le plus ac
crédité de Lyon, lç Salut public, contient, ce matin, sur
ce complot
On fait courir différents bruits au sujet des arresta
tions opérées jeudi dernier et jours suivants. Nous croyons
devoir tenir le. public en garde contre ces rumeurs, sans
aucun caractère d'authenticité.
La justice est saisie, et elle informe. Tout ce que
nous pouvons dire, c'est qu'il s'agit de ces sociétés secrè
tes, véritable fléau de notre époque, où va s'égarer la
raison des classes ouvrières et où les ambitieux intrigants
trouvent des auxiliaires toujours aveugles, souvent fana
tiques.
Quant au complot dont on parle, quant l'insur
rection dont on cite même les diverses places fortes, tout
ceci est hasardé. L'instruction se poursuit avec activité;
nous attendons qu'elle prononce, cl nous craindrions de
l'entraver par notre indiscrétion tout comme nous
pourrions aggraver la position des prévenus en leur
attribuant des intentions qu'ils n'ont peut-ctre pas eues, n
On annonce que les Ilolstcinois viennent de fréter
Londres deux vapeurs de guerre destinés seconder les
opérations de leur armée.
Une souscription s'est ouverte Turin pour frapper
une médaille en l'honneur de la loi Siccardi. On assure
que le gouvernement français a refusé de laisser exécuter
cette médaille la monnaie de Paris.
Le remplacement du général Neumayer dans le com
mandement de la première division militaire a inspiré
des craintes sérieuses, sous le rapport de l'effet qu'il
pouvait produire l'égard du général Changarnier aussi
la Bourse a-t-cllc été agitée et les cours se sont-ils res
sentis de l'incertitude des esprits.
ANGLETERRE. Loxdres, 29 Octobre. Une
vive émotion a été causée hier Livcrpool par l'arres
tation de M. Meur, consul de S. M. britannique-la
Nouvelle-Orléans, au moment où il allait quitter l'em
bouchure de la Mersey, sur le bateau vapeur Africa.
Les circonstances qui ont motivé cette arrestation se
rattachent un procès d'une maison de commerce de
Londres contre l'administration des douanes américaines;
et dans laquelle le consul serait impliqué.
ITALIE.VÉnoxE, 22 Octobre. 30,000 hom
mes de l'urinée italienne se mettront en marche, demain
et les jours suivants, pour les frontières de Saxe et de
Bavière, en partie par le Tyrol, en partie par la Carin-
thic et la Slyrie. (Une autre correspondance de Vérone
du même jour ne fait pas mention de ce fait, et il ne faut
en recueillir la nouvelle qu'avec réserve).
Les pc
u'il e* qu
ntonelli
nonce
informées assurent''ceux qui découvriront nos
retraite! du cardinal
autre affection n'eût usurpé la place qu'il se croyait en
droit d'occuper dans le cœur de sa fille. Celte crainte se
traduisait fréquemment par des reproches dans le genre
de ceux que nous venons de rapporter. Il était pénétré
de reconnaissance pour les soins que M"1* de Nollicr
avait prodigués la jeunesse de Rose, et il ne perdait
aucune occasion d'en diminuer l'importance. Il en était
jaloux.
M"* de Rambert avait suivi son père au salon.
Pardonnez-moi, répondit-elle timidement après
que le premier accès de colère fut passé, d'avoir mérité
vos reproches. Je ne croyais pas vous faire de la peine
en passant une heure dans le pavillon de la colline, où
d'ailleurs je n'étais pas seule...
C'est cela, reprit M. de Rambert, toujours ce pavil
lon où je vous ai surprise déjà, pleurant sur une lettre
de M"* Estelle, votre amie. Vous n'avez donc personne
aimer ici.
La paupière de Rose se mouilla de larmes. Le marquis
sentit qu'il aliait trop loin. 11 ajouta avec plus de dou
ceur:
Avec qui éliez-vous donc pendant que votre père
tremblait pour vous pendant l'orage
Ili ftïïnppWenifAiçdjpar le eirdinal Sornari,
poiloliqus a^arjf
'■On lit dans un journal d'Amsterdam, d'avant-
hhfer D'après les dernières nouvelles des Indes-
orientales hollandaises, des hostilités avaient eu
lieu et continuaient encore, au dépait du courrier,
entre les autorités hollandaises et lès cliiiùws.éiabli
sur la côte occidentale Je Bornéo, principal,t inen
en-deça de Sainbes. Les chinois s'étaient o
aux règlements du gouy
merce de contrebande-
punitions étant demeurées; sans
rités jugèrent devoir envoyer un
taire. Une preinière rencontre a
s'est pas décidée l'avannrîje de
Un corps d'armée plus nonib1
envoyé sur les lieux leY* d
n'étaient pas rassurantes tant s
La ville de Delft (Hollande) coin
de ses habitants deux frères de l'iMusQe*WlBTO"^
lowsky. L'un est grenadier, l'autre était lrèsruiai
gent. Ils viennent de faire un héritage sur lequei
ils ne comptaient point, de a ôoô.ooo florins.
Le Moniteur français a publié le catalogue des
to5 ouvrages condamnés, depuis t814 jusqu'au i"
janvier i85o, pour outrages contre la religion, la
inorale, l'ordre établi. On y voit de nombreux
ouvrages politiques qui ont précisément servi pré
parer les révolutions de iH3o et de 1848 Béranger,
lui seul, figure pour six condamnations, non pas
seulement pour cause politique, mais pour outrages
enterrer sans çhercl
Joseph. Madeleine.
Quatre trônes se sont
ce demi-siècle celui de
bayou net tes étrangèr
fiance; celuid
ration et brj
ïuillaum
Loin
quatre Sou
.s*.
II y a cinq jou
tienne, propriétai
o,* aunée-étant
asion leslîabitan
dimanche flroc
la dans
igne t
Biit.de
aux mœurs
L'impôt du sel a produit au trésor français, pen
dant les ueuf mois de celte aunée 16,138,000francs;
taudis que le produit des neuf premiers mois ii«-
1847 (avant la réduction de deux tieis décrétée en
1848) avait été de 4b,3 à2,ooo fr.
On a trouvé sur les marches d'un autel d'une
église de Paris une petite fille âgée peine de deux
mois, couverte de linge de la plus grande finesse et
enveloppée dans un riche mantelet de dame. Le
curé s'est chargé de l'éducation de cette pauvre
abandonnée.
C'est en souvenir de ses exploits de Strasbourg et
de Boulogne que Louis-Napoléon fait distribuer aufc
soldats, chaque revue, des terrines de foie gras et
des saucissons.
Pourquoi le Président de la république ne devieri-
drail-il pas empereur? Ne voyons-nous pas sur le»
pièces de 5 francs frappées en 1808 d'un côté le
portrait en profil de Napoléon, empereur des Fran
çais de l'autre, autour de la couronne l'inscriptiou
République française
Près d'Argenteuil des pêcheurs ont ramené dans
leurs filets deux cadavres, l'un d'homme l'autre de
femme, fortement liés ensemble par des mouchoirs
et des cordes. Leurs vêtements indiquent qu'il»
appartiennent la classe aisée de la société; ils sont
jeunes, et la femme est remarquable par sa beauté.
On a trouvé sur eux cet écrit Notre mort est
volontaire. Depuis longtemps nous nous aiinon»;
nos parents s'opposaient notre union sur cette
erre, nous allons nous unir au ciel. Nous prion-
Rose montra la vieille Louise qui, se tenant derrière
le marquis, s'était jusque-là dérobée sa vue. Sans
s'occuper de l'entretien qui avait lieu côté d'elle, la
vieille négresse s'était assise sur une natte, et elle con
templait d'un air satisfait le portrait de de Rambert.
Cette curiosité ralluma la colère du marquis.
Vous appelez cela quelqu'un, dit-il sa fille. Que
viens-tu faire ici? Au chenil, vieille folle
11 se mit secouer le bras de la vieille pour la faire
sortir.
11 est bien ressemblant, n'est-ce pas, maître, dit
Louise en se redressant. Ce sont ses yeux, sa bouche,
sa blancheur, continua-t-elle sans prendre garde l'em
portement du marquis; elle s'appelait Rose, et elle était
bien jolie comme sa fille.
Te tairas-tu, s'écria M. de Rambert en la menaçant.
N'est-ce pas, maître, que vous l'aimiez beaucoup.
Le marquis, exaspéré, allait s'élancer sur la vieille.
Sa fille le retint.
Au nom de ma mère, dit Rose, épargnez-la.
M. de Rambert se laissa tomber sur un fauteuif. Il
garda quelque temps le silence; ce calme laissait Rose
dans l'attente d'une crise plus violente. Elle fit signe
dit-on.
jjTgjliiffl -
On lit dans la 1
La justice a fait
Berlingen; un déplcr
Une jeune fille de 27 a
environ, sous prétexte d'indi
Liège et vint s'établir pré
che!>:MV leeiirt
a'aggRj vèffi^ itl|
cm Welîfh, le pfel constata un accouc
cent et découvrit un enfant nouveau-né
deux matel.àjAdiBlif l'accusée a élé
ment ai vêt
Un militaire de la garnison de Nam'urayai
mis uri acte d'insubordination la veille de Ce!
don de son terme, a été condamné aux lr;
forcés et a passé samedi la parade de dégradali
Depuis l'ouverture de la chasse, une^ande ani-
mosilé existaitenlre le sièuv N..., gai ><0- particulier,
ot M. V..., propriétaire, tous deux demeurant dans
un village de l'arrondissement de C^lomn.ci's,
Seine-et-Marne. M. V.... malgré la dR^be qui lui
avait été laite plusieurs fuis, s'obstinait chasser
sur un terrain confié la surveillance du garde et
celui-ci l'avait menacé de lui tirer un coup de fusil
lorsqu'il le trouverait en défaut. 11 a, avant-hier,
malheureusement réalisé cette menace.
Surprenant' M. V... au moment où il venait de
tuer une pièce degibier, N..., débouchant d'un petit
bois, s'écrie Celte fois sera la dernière. Et, au
même instant, il ajuste et fait feu. Par bonheur,
VI. V..., par un prompt mouvement, a évité une
partie de la charge composée de petit plomb; il n'a
été atteint qu'au bras droit. La blessure sera proba
blement peu grave. Quant N..., désespéré de l'ac
tion qu'il venait de commettre, il est allé aussitôt se
mettre la disposition de L'autorité.
On lit dans Y Émancipation
Ce matin le pont de la porte de Flandre sur la
35* écluse, a été le théâtre d'un accident horrible.
Deux enfants du faubourg ont été écrasés par la
grande roue d'un chariot attelé de cinq chevaux
et lourdement chargé de débris de verres vitre,
venantdes Flandres et en destination pourCliarleroi.
Ces malbeureuxenfants qui se trouvaient sur l'ac*
Louise de se retirer; mais celle-ci, absorbée do nouveau
dans la contemplation du portrait, ne la comprit pas, ou
ne voulut pas comprendre. M. de Rambert sortit enfin
de sa rêverie; d'une voix émue, il s'adressa sa fille:
Emmène cette femme, sa vue me fait mal merci
chère enfant, de m'avoir empêché de commettre une
mauvaise action. J'allais oublier qu'elle est folle
Cette bonté subite, ce repentir inattendu, remplirent
Rose d'étonneinent. Ces sentiments si nouveaux chez le
marquis, le souvenir ie sa femme les avait-il seul
excités? La jeune fille le crut, il lui sembla que son amour
pour son père datait de ce moment. Heureuse et atten
drie, elle entraîna la négresse hors du salon. Avant da
sortir, elle s'inclina devant M. de Rambert et lui pré
senta son front baiser. A cette marque de tendresse, les
yeux du planteur se mouillèrent; il releva Rose et la
tint longtemps serrée entre ses bras.
Nous laisserons aux événements le 9 fin de découvrir la
nature des sentiments que les paroles de la vieille Louise
avaient fait naître dans le coœur du marquis. Pendant
qu'il s'occupe dans son cabinet rédiger les instructions
dont il a parlé Eugène Raymond, revenons sa fille.
[La suite au prochain N'.)