BOOMEN
BOOMEN,
ItOLIXliEV,
- 3 -
ANNONCES»
SCHOONE
EM ERVEM,
EENE BEZETTE RENTE,
VERKOOPING
aS®!SSWB®®m!SS»
1ER GEMEENTE S'JAKS
TE PASSCII EKDAELE.
AENBESTEDING
OPENBA.RE
VERKOOPING
TE OOSTNIEUWKERKE.
sentiment fanatique de royalisme nous sommes de notre
temps, nous voulons vivre avec lui mais nous expliquons
le phénomène fiévreux de la perturbation sociale.
L'autorité, la propriété, la famille, sont trois idées
qui se tiennent dans tous les systèmes de gouvernement,
il faut les fortifier, les grandir!
Le temps était sombre le jour que la tête du roi
tomba; un brouillard froid environnait Paris; excepté
pour quelques fanatiques, le deuil fut profond. Aujour
d'hui il n'y a plus qu'une chapelle retirée où la religion
prie pour Louis XVI; on lit sur le frontispice la devise
révolutionnaire: Liberté, égalité, fraternité.
Noire temps est une si grande confusion! Les États-
Unis sont une république et la statue de Louis XVI orne
plus d'une place publique; nos adorations, hélas! sont
plus vulgaires. La France a remplacé toutes ses traditions
historiques par les souvenirs de ses saturnales; il n'y a
pas jusqu'au doux nom du Dauphin de France, donné
une des rues de Paris, qui ne soit remplacé par un sou
venir de la terreur.
On lit dans le Courrier de la Gironde
Unedouloureuse nouvelle est venue, hier matin, causer
une vive émotion sur notre place. Le bruit s'est tout-à-
coup répandu que le navire de 600 tonneaux, l'Eugénie,
capitaine Pardailban, armateur M. Santa-Coloina, allant
dans les mers du Sud avec une cargaison que l'on estime,
dit-on, de 12 15 cent mille francs, avait pris l'eu sur la
rade de Richard, et avait été entièrement consumé. Ce
bruit n'a pas tardé être confirmé par le télégraphe
électrique de Pauitluc, dont nous reproduisons ici les
diverses dépêches.
l'éloigncmcnt du lieu du sinistre et de la station du
télégraphe Pauillac n'a pas permis de recueillir des
détails fort circonstanciés. Ce n'est que dans la journée
que nous pourrons connaître, par la voie de la poste, des
renseignements étendus et complets sur cette déplorable
catastrophe.
État-civil d'I pugs, du 19 Janvier au 25 indus
Naissances sexe masculin 5 idem féminin 5
total, 10. Un mort-né du sexe féminin.
Mariages Van Eeckhout, Ange-Joscpll, âgé de 25
ans, lithographe, et Hooren, Emcrence-Ainclie-IIermine,
âgée de 20 ans, dentellière. Stevens, Donat, âgé de
40 ans, canonnier de 1" classe, au ô'.rég' d'artillerie, et
Multeel, Victoire-Rosalie, âgée de 41 ans, blanchisseuse.
Beele, Joseph-Louis, âgé de 26 ans, journalier, et
LadrysonAmélie-Sophie, âgée de 30 ans, domestique.
Décès: Baratta, Joseph, âgé de 77 ans, tisserand,
époux de Marie De Chièvre, rue de Dixmude.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 3 idem
féminin, 6 total, 9.
IMabché n'Ypfiics du 25 Janvier 1851
Les prix du froment ont monté de 40 centimes l'hec
tolitre. 573 hectolitres se sont vendus aux prix de
l'r. 13-60 16-40; prix moyen 15 fr. l'hectolitre.
Les prix du seigle sont descendus de 30 centimes
l'hectolitre. 39 hectolitres ont été vendus de fr. 9-60
10-80; en moyenne fr. 10-20 l'hectolitre.
Il y a eu 25 centimes de baisse sur les prix de l'avoine.
34 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 6-50 7-50;
prix moyen 7 fr. l'hectolitre.
Aucun changement n'est survenu dans les prix des
fèves. 80 hectolitres se sont vendus raison de fr. 11-40
l'hectolitre en moyenne.
Les prix des pommes de terre n'ont pas changé. 3,100
kilogrammes ont été vendus 8 fr. les 100 kilo
grammes.
BINNEN YPRE,
mitsgaders
openbaerlyk te koopen.
Den ABSOLUTEN OVERSLAG zal gebeu-
ren binnen de stad Yprc, in de estaminet
Parnassus-Hof Wocnsdag5" February
1851ont 5 uren's avonds, ingevolge de voor-
waerden, beruslende ten kantoore van den
Notaris VANDER11EERSCH, le Yprc.
1" Koop. Een HUIS en ERVE aen de
zuidzyde van de Recolleltestraet, n° 40 gc-
bruikt door verseheide inwooners, tezamen
aen 13 fr. 50 centimen te macndc.
Instel: 1,850 francs.
2" Koop. Een IlUIS en EKVE, aen
den noordkant van dezclfde straet, n" 9
laetstbewoond door den llccr Deurwaerder
Casier.
Instel 2,050 francs.
5" Koop. Een HUIS en ERVE, aen
den noordkant van de Nicuwc-Houtmarkt,
n" 33 gebruikt door den Hccr VandcY-
veken, aen 215 francs 's jacrs, boven de
helastingen.
Instel 4,470 francs.
4" Koop. Een IIUIS f.n ERVE, aen den
oostkant van de. S'-Jacobs-straet, n° 35
gebruikt door Félix De Clein en anderc, te
zaïncn mils 58 fr. 75 ccntimcn par tri-
mester.
Instel 4,035 francs.
5" Koop. Eindclingc ecne rente van
1,632 fr. 65 centimen in capitacl, aen den
inlcrest van 4 p. 's jacrs, mits betalende
binnen de maend na den valdag, ten lastc
van Constantinus Candeel-Lalour, binnen
Yprc, en bezet, in cersten rang, op zyn
Huis en Erve, aldacr gelcgen, in de Kaei-
straet.
Instel: 1,100 francs.
van ai.lerschoonste
aa ■■yit.DUi ©©a©
ABEELEN EN
"EN TE BOES1NGHEGEHUCHTE PILCKEM.
Dynsdag, 11 "February 1851, le beginnen
om 11 uren voormiddag, zal men open-
bacrlyk verkoopen
EEnsT, op de hofstede gebruikt door
sieur Léo De Bruyne, gelegen ter gcineentc
Sint-Jans, by de licrberg het Ilemelryk,
langs de Langemarck-slraet, 52 koopen
zeerschoone en goede ABEELEN-BOOMEN;
En ten tweeden, op de hofstede gebruikt
door sieur Philippus-Ignatius De Wilde
gelcgen op Boesinghc, wat zuid van het
gehuchte Pilckcmtegen den steenwcg
van dit gehuchte naer Yprc, 35 koopen
zeer schoone en goede ABEELEN en 1EPEN-
BOOMEN.
Dczc verkooping zal gebeuren ter rcs-
pcclieve plactsen voormeld, met langen
tyd van betaling, mits stellcnde goede en
welbekende medekoopers en den 10" pen-
nink met de bespreken gereed te voldoen
in handen van den Notaris VANDER-
1MEERSCH, te Yprc, met deze Verkooping
belast.
By M' POUPART-VIENNE, Notaris,
ter residentie van Zonncbcke, is cr geld in
lcening te bekomen mits goed bezet.
van
Op Macndag, 17" February 1851, om
1 ure namiddag precies, zal cr, onder de di-
rectie van den Notaius HUYGIIEBAERT,
te Merckcm, openbaer verkocht worden,
in hchoeve van Mynhccrden graefDcrougé,
grondeigénaer, te Parys
35koopen Eikeit-ïColiug;
en 30 koopen BOOiTIEiVj
bestaefldc in schoone Bikcn, Abeelert, Es-
schen en Bcukenop zyne hofstede en
landen gebruikt by de wcduwe Calmeyn,
te Pasâehcndaelc, wyk 's GraveutafeU
Op tyd van betaling mits bekende solva-
bele borgen te stellcn ten genoegen van
voornoçmden Notaris.
Ten eersten. De werken te doen van
melsel-, schryn-, pleister-, yzer-, verw-
werken, stcllingen en zoo voorts, om het
afbreken en gedeeltelykc nieuwc stichting
aen het Pastory-huis dezer parochie. welke
werken begroot zyn op de somme van
6,180 francs 44 centimen.
Ten tweeden. Het metsel-, timraer-,
schryn-, pleister-, yzer-, verwwerken,
stellingen, en zoo voorts, tôt het afbreken
en nieuwbouwcn der meure n en gewelf des
koors aen de kerk dezer gemeente, welke
werken begroot Zyn op 4,200 francs.
De kohicren van voorwacrdcn,bcstek en
begrooting liggen ter bezigtiging van een
ieder in het secrctariaet van het gemeente-
bestuer.
Nieuwkerkeden 16" January 1851
voor het kollegie
Ter ordonnance de buagmef.ste*
de sec&etaris, fi.-j. vermeersch
trio en.
van
Ilct Kollegie van Bûrgmeester en ScilE-
penen van Nieuwkerkearrondissement
Ypcren, provincie Wcstvlaenderen, verwit-
tigd bot publiek dat er op Dondcrdag, 6"
February 1851, ten tien uren 's morgens,
in het Racdhuis, zal ovcrgcgaen worden tôt
de opciibarc Acnbcslcding, by afslag, der
werken voor de volgende vcrnicuwing, te
welen
VAN
Donderdag, 20" February 1851, om 10
uren juist voormiddag, zal er openbacrlyk
vcrkochtwordeninden Caillie-Vyver-bosch,
te Oostnicuwkerketusschcn de groote
en klecne Rousselaerstraet, 118 koopen
schoone EIKEN-BOOMEN kunnendc die-
nen voor allerhande slach van werken en
byzonderlyk voor den dienst der yzer-
wegen.
Dit met tyd van betaling mits stellende
goede borgen.
vois si la fleur adorée, celle que tu me consacres, n'est
pas chaque jour déposée sur ce Christ... regarde si ce
coffre, qui renferme mes joies les plus enviées, n'est pas
terni par mes pleurs.
Oh que de fois ne l'ai-je pas saisi dans mes
mains impatientes Que de fois ne l'ai-je pas serré contre
mon cœur, et pressé sur mes lèvres, espérant le briser
dans une étreinte. Tant que je suis seule, je résiste, je
songe et je me souviens. Ma mère prit ma jeune tête sur
son sein, baisa mon front et pleura sur ce cœur où je
renferme tant de sanglots aujourd'hui... Elle me dit,
son heure suprême, d'attendre, de jurer... J'ai juré, j'ai
nttendu... et, maintenant, ajouta la pauvre fille en tom
bant genoux, maintenant, si vous doutez de moi,
Monseigneur, si vous m'accusez, si vous ne voulez pas
croire mes douleurs, si vous pensez pouvoir m'aimer
toujours en me trouvant aujourd'hui faible envers vous,
et parjure envers Dieu...
Eh bien je n'attendrai plus, cette fenêtre vous sera
ouverte cette boîte prcnez-là... Prenez ce Christté
moin divin de ma honte surmontée pour vous Prenez,
prenez tout ceci, car je vous aime, moi, plus que tout au
monde et tout au ciel... Si je pleure, c'est que je suis
femme A défaut de force j'aurai le courage, défaut de
vertu j'aurai l'amour.
Ange s était approché du chevalier il profita de l'é
motion qui le dominait, et s'empara de la boîte mysté
rieuse. Henri, transporté par tout ce qu'il venait d'en
tendre, avait relevé sa fiancée en lui disant
Non, Margaret, conserve ton cœur d'or, ta vertu,
ta belle âine garde toujours ce crucifix... Confions nos
douleurs au maître qui veille sur tout je crois en toi,
j'espère en lui I Oh! merci mon chevalier, s'écria
mademoiselle de Rosières. Je l'aime. Cachez vile cette
jolie boite, dit le page la comtesse; je suis trop curieux
pour la garder. Mais quel est le nom de cet homme
dont la vie nous arrête, demanda le chevalier, le savez-
Me le direz-vous Oh
vous, Margaret Oui
non, de grâce. Quant lui, Madame, répliqua le page,
nous vous tourmenterons tant que vous le nommerez
craignez-vous que nous le tuions? Non, grand Dieu
j mais je dois me taire. Avez-vous juré de ne le pas
I nommer Non.-r- Alors j'attends,, répondit Henri
1 gravement. Et si vous me maudissez après l'avoir
entendu Folle, dit en souriant le chevalier, vous en
seriez ravie. Vous le voulez Oui. Jamais je no
j le pourrai; ma bouche s'y refuse... Mais enfin, inter
rompit le chevalier, vous l'aimez donc, cet homme
Oui, je l'aime, oui, je l'aime et la comtesse serra la
main de son ami. Je l'aime pour vous et pour moi.
Et vous tenez sa vie, sans doute Presque autant
qu'à la votre. Le jour où sa mort me rendra ma liberté,
vous trouverez mêlé mon bonheur des larmes qui feront
j couler les vôtres. Ce que je dis vous étonne, Monseigneur,
ajouta la gracieuse enfant qui lui souriait tendrement
mais ne lomberez-vous pas mes pieds quand vous
[saurez que celui dont il s'agit est...Qui? demanda le
chevalier eu tremblant. Le comte de Kerveu. Mon
père? Votre père. Je comprends tout maintenant...
Ah! ma pauvre Margaret, tu ne sais donc rien de sa vie.
Rien autre chose, répliqua la comtesse avec calme...
Le jour va poindre, Monseigneur, s'écria le page qui
était retourné la fenêtre partons vite. Mon che
valier, adieu, courage si vous ne m'aimez plus, je
meurs... Adieu, ma belle fiancée, donne-moi cette
rose que tu as gardée tout un jour, elle me portera bon
heur dans nos batailles. Adieu chaque soir ouvre ta
fenêtre, non pas ton esclave, mais au bonheur, mais
au souvenir de cette nuit qui devait être éternelle.
Passez, Monseigneur, dit le page. Prenez pitié, mon
Dieu murmura la comtesse.
Henri se laissa glisser lentement le page le suivit de
l'œil, et, se retournant vers mademoiselle de Rosières, il
lui dit s
C'est fini, Madanle, vous êtes Un ange depuis le
cœur jusqu'au visage. Adieu! Je peux vous dire de
main, moi. Baisez ma main pour lui, dit tristement
Margaret. L'agile enfant s'élança sur la corde et se laissa
couler jusque sur le fleuve, où se balançait la barque du
chevalier.
Margaret resta longtemps accoudée sur la fenêtre,
écoutant le bruit cadencé de la rame qui emportait son
trésor puis elle retira la corde de soie, la baisa avec
ivresse, la cacha soigneusement dans un tiroir de son
prie-dieu, cl s'étendit toute vêtue sur son lit où l'atten
dait un doux rêve.
(La suite au prochain V« t