D1SC0UUS DE LA HEINE. fa a es M "C G h fcd G G. cz O c o G r. O ts ■*)-=§ G* G G G .2 2 c; G a G w G -G G e- G 55 G G G "G a G M u G 3 soin du prisonnier a été de tbmander ses livres d'heures el de recommander qu'on ait le plus grand respect pour différents objets^ béuis, disait-il- Il est probable que cette affaire sera portée devant les assises du Brabant. rijgi uao L'enterrement de M. Mioen peintre dont nous avons annoncé la fin déplorable, a pu lieu Roulersmercredi. Le corps élait porté par les élèves de l'Académie, dont le directeur a été lui-même élève de M. Mioen; les cordons du poêle étaient tenus par les membres de la com mission d'inspection des monumens publics, dont le défunt était président. Malgré l'atrocité de ses blessures il a eu les veux brûlés); M. Mioen a pu converser deux heures avec son gendre, d'une voix ferme, lui donner les plus minutieuses explications sur l'état de ses affaires et lui adresser ses dernières recommandations de famille et d'art. M. Mioen laisse plusieurs tableaux de nos anciens et grands maîtres Van Dyck Jordaens, Craeyere etc. et plus de quinze mille gravures de toutes les écoles et de tous les genres. Ouverture du Parlement Anglais. Londres, 4 janvier. Aujourd'hui, 2 heures, a"eu lieu l'ouverture de la session du parlement avec le cérémonial ordinaire. Voici le discours prononcé en celte occasion pir la Reine s M i lord s el Messieurs, C'est avec une grande satisfaction que derechef je vois moii parlement prêter ses conseils et son assistance des mesures qui importent la prospérité du pays. Je n'ai pas cessé de maintenir des relations pacifiques et amicales avec les puissances étrangères. J'ai fait tous «les efforts pour amener les;états allemands s'entendre et arriver la conclusion d'un traité avec le Danc- niarek, traité qui a été conclu Berlin, au m os de juillet de l'année dernière. I! m'est fort agréable d'être même de vous informer que la confédération germanique et le gouvernement danois poursuivent de commun accord, la mise exécution de ce traité, et qu'ainsi un terme est mis aux hostilités qui, pendant un certain temps, ont fait craindre j>aur la paix de l'Europe. J'ai la conliancc que les affaires d'Allemagne, par un mutuel concours, s'arrangeront de manière ce que les forces de la confédération'ne soient pas atteintes et que les droits des étals séparés soient maintenus. J'ai conclu avec le roi de Sardaigne un traité où se trouvent quelques articles additionnels celui du mois de septembre 1841, et j'ai ordonné que ces articles se raient soumis votre approbation. Le gouvernement du Brésil a pris récemment, et j'en augure bien, des mesures pour supprimer l'atroce trafic des esclaves. Messieurs de la Chambre des Communes, J'ai ordonné que les évaluations du bifdget de l'anncc fussent préparées et vous fussent soumises sans délai Elles ont été établies au double point de vue de l'écono mie et des nécessités du service public. Milords et Messieurs, Malgré la large réduction qu'ont subies les taxes de puis quelques années, les recettes et les revenus sont très-satisfaisants. La situation du commerce et des manufactures dans le royaume uni est telle,,que les classes laborieuses ont pu déployer toutes leurs forces. Je dois néanmoins regrcUerlesdiflirultés qu'éprouvent encore plusieurs classes importantes de mon peuple, parmi les propriétés de terre et les ténanciers. Mais j'ai le ferme espoir que les autres classes de mes sujets se montreront favorables ce qui pourra diminuer les difficultés et ménager les intérêts de l'agriculture. Le pacte récent, concernant certains litres ecclésiasti ques conférés par une puissance étrangère, a excité de fortes craintes dans le pays et de nombreuses adresses m'ont été présentées par des députations de mes sujets, protestant dé leur attachement mon trône et m'enga- geanl la résistance contre de semblables actes. J'ai ré pondu ces députations par l'assurance que j'étais résolue maintenir les droits de ma couronne et l'indépendance de la nation cunlre tous les empiétements, de quelque part qu'ils vinssent. J'ai, en même temps, exprimé mon plus vif désir et ma ferme détermination, de maintenir, avec l'aide de Dieu, intactes, les libertés religieuses qui sont si justement appréciées par le peuple dans ce pays. Il vous appartient d'apprécier la mesure qui vous sera soumise au sujet de cette affaire. L'administration de la justice, sous le double point de vue du droiteldc l'équité, attirera, sans nul doute, la sé rieuse attention du parlement; et j ai la pleine confiance que les mesures qui vous seront soumises en vue d'amé liorer cette administration, seront disculées avec cette maturité que réclament les modilications impérieuses qu'il convient d'introduire dans les hautes cours de justice. Une mesure vous sera soumise pour l'établissement d'un système d'enrégistreinent pour les actes relatifs au transfert des propriétés. Cette mesure est le résultat des enquêtes que j'ai provoquées, en vue d'arriver un système qui assure les garanties aux titres, diminue les causes de contestations auxquelles ils ont été exposés jusqu'ici et réduise les frais des transferts. J'ai la confiance que vos préoccupations constantes tendront combiner la marche du progrès avec la stabilité de nos institutions. Nous pouvons nous estimer heureux de pouvoir poursuivre l'introduction calme cl pacifique d'améliorations, et nous devons être reconnaissants en vers le Tout-Puissant de la tranquillité et du bonheur qu'il a daigné répandre sur nous. -BS EXTÊKIEEK. FRANCE. Paris, 4 Février. Tous les jour naux ont reproduit une lettre de M. le préfet de police, adressée au journal V Assemblée Nalionale, dans laquelle ce fonctionnaire assurait qu'il n'était plus question de la Société du Dix Décembre, et que les pétitions qui se signaient eu faveur de M. le président de la république chez un ex-piqueur de l'empereur, près de l'arc de l'Étoile, étaient un fait isolé sans le moindre rapport avec la politique. Avec la permission de M. Carlier, je vais vous donner quelques détails sur cette affaire: l'ex- piqueur en question s'appelle Aancien el fidèle ser viteur de l'empereur, auquel il ferma les yeux Sainte- Hélène. On voit chez lui, soigneusement enfermés dans une armoire glaces, la dernière robe de chambre el le verre en cristal où Napoléon but pour la dernière fois. 11 était huissier des bureaux de l'Elysée, lorsque dans les dernières élections plusieurs électeurs Bonapartistes de Seine et Oise conçurent le projet de lui offrir la candida ture. Mais le prince-président s'en irrita au point de ren voyer, pour ce seul fait, l'ancien Serviteur de son oncle. Depuis lors M. Aest allé habiter près de l'arc de l'Étoile, pour avoir constamment devant les yeux le mo nument de la gloire de son ancien maître, et son dévoue ment pour la famille Napoléon n'a fait qu'accroître. Il était chef de la section Nord-Ouest de la Société du Dix Décembre, et sa maison n'a été non-seulement le point de réunion de plusieurs de ces sociétaires, mais encore le bureau de rédaction et de direction de ces nombreuses pétitions que l'on colporte en certains lieux pour de mander la prorogation illimitée des pouvoirs de Louis- Napoléon. Je puis vous signaler encore une autre séance de cette fameuse société, sous prétexte de liquidations de comp tes le sieur Mchef de la section du Nord de cette société, a convoqué avant-hier, Montmartre, tous les débris de sa section. 11 paraît que le vônt est aux pi- queurs, car M. Mest un ancien piqueur du roi Louis-Philippe. LssassisWints, qui étaient assez nombreux, reçurent tous une de ces médailles dont je vous ai donné la description, et se séparèrent ensuite, se donnant rendez-vous pour samedi prochain, au lieu de vendredi, jour désigné par le président et qu'ils ne voulaient pas adopter parce qu'ils le considéraient comme un jour néfaste. Mgr l'archevêque de Paris, dans un mandement pu blié par toute la pr»sse, défendait expressément, il y a quelques jours, aux prêtres de s'occuper de politique, et surtout d'écrire dans les journaux. Aujourd'hui VUnivers, journal religieux, contient un article signé d'un prèlre, M. l'abbé Jules Morel, ex- aumônier de la prison d'Angers. M"" Ney de la Moscowa ayant obtenu, par jugement du tribunal de première instance de la Seine, sa sépara tion de corps, le prince Ney de la Moscowa, son mari, s'est livré, dans un furieux emportement, des voies de fait sur l'avoué qui avait occupé pourjsa femme. L'officier ministériel outragé, frappé même, a cru devoir déposer une plainte au parquet du procureur de la République, lui a présenté l'assemblée, la demande en autorisation de poursuites contre M. Ney de la Moscowa. L'assemblée a voulu que son président fut in extenso la demande du ministère public. M. Ney publiera demain dans les jour naux de Paris, une lettre rectificative des faits énoncés par M. Rainond delà Croisettc, dans sa plainte qu'il a adressée M. le procureur de la République. ESPAGNE. Madrid, 31 Janvier. Aujour d'hui, en Mtflisc d Atocha, a été célébré un service funèbre potUle repos de l'âme de S. A. R. Luisa-Car- loila, mère du roi D. François d'Assises. Le roi a donné des ordres pour qu'à l'Escurial comme en l'église d'A- toeba les cérémonies eussent lieu avec autant de recueillement que de solennité. M. le baron Dujardin, ministre en Relgiquc, de retour Madrid depuis quelques jours, doit être reçu ce soir par la reine. Les conseils de cabinet se succèdent avec, fréquence. On ignore quelles sont les questions qui préoccupent si vivement le ministère. La discussion des comptes de la loi sur la cour des comptes continue d'occuper la chambre des députés. Aucun incident ne vient rompre la monotonie de ces débats. AUTRICHE. VirvYi., Février. On lit dans le Bureau des Nouvelles Suivant les dernières nouvelles de Venise, la ma ladie du duc de Bordeaux s'est tellement aggravée, que l'on a de sérieuses inquiétudes pour sa vie. S. A. a déjà été administrée. Son épouse, sa mère et la duchesse d'Angouléine n'ont plus quitté le chevet de son lit de puis plusieurs jours. Le duc de Modèue est aussi Vénisc pour le voir. État-civil d'Ypres, du 2 Février au 8 indus. Naissances Sexe masculin, 9. Un mort-né du sexe masculin. MarUc.es Joye, Auguste-Alphonse, âgé de 51 ans, particulier, et Ceriez, Emma-Sophie, âgée de 20 ans, négociante. Riquiere, Charles-Louis, âgé de 20 ans, jardinier, et LeroyRosalie-Cathérine, âgée de 27 ans, jardinière. BeunJean-François, âgé de 54 ans, journalier, et Garreyn, Sophie-Amélie, âgée de 32 ans, dentellière. Décès: Dewaele, Colette, âgée de 44 ans, sans pro fession, célibataire, ruedeToui'hout. Roussel, Jacques- Josepb-Antoine, âgé de 74 ans, prêtre, rue de L'île. Baelen, Pierre-Cornil, âgé de 51 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Doolueghe, Malhilde-Eiigénie, âgée de 29 ans, dentellière, célibataire, rue des Boucliers. Vandromme, llypolitc-Constanlin, âgé de 52 ans, domestique, célibataire, (décédé Bruges, le 2 Février 1851). De Weerdt, 4ndré-François, âgé de 14 ans, charpentier, rue de S'" Godcliève. Gheeraert, Berlin- Bcrnard, âgé de 45 ans, berger, époux d'Aniélic-Fran- çoisc Brouckxou, rue de Mcnin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 4; idem féminin, 2 total, 6. Marché d'Vpres du 8 Février 1851. Les prix du froment n'ont pas changé. 549 hectolitres se sont vendus de fr. 13-00 10 fr. prix moyen fr. 14-80 l'hectolitre. Il y a eu 20 centimes de baisse sur les prix du seigle. 50 hectolitres se sont vendus aux prix de fr. 10 10-80 en moyenne fr. 10-40 l'hectolitre. Les prix de l'avoine sont descendus de 13 centimes 1 hectolitre. 28 hectolitres ont été acquis aux prix de fr. 0-87 7-57 prix moyen fr. 7-12 l'hectolitre. Une baisse de 50 centimes s'est produite sur les prix des fèves, qui se sont vendeus en moyenne 11 fr. l'hec tolitre. Les prix des pommes de terre n'ont pas ehangê. 2,000 kilogrammes se sont écoulés aux prix de fr. 8-50 les 100 kilogrammes. u V K O r S e - -s u fa ■X J» z. H -< a S s S I, S 9 «S M fa S s X - a s L fa s. - r g - xs -s g* - bO H G* S-. i. Où C W td o G gq -o ^3 çj "G -- =o O *5 GO O G G 2 S •s - g ta te .2 td z O cq ï«3| ta O es O 23 E N S S 3 W M S c" faj - c faq O C iO c r - c H j* o O 3 A 10 jr a C c 3 s- 2 G f-* C3 3 G "S - "S -* ta S .1 - s c c se c 00 G 2 S a o a =-2 S a. 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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3