REPONSE lLA MALVEILLANCE.
EXTÉRIEUR.
du peu de différence qui existe entre les sujets
dont il s'agit d'apprécier les qualités et la con
formation.
Au concours communal, la Société agricole
de l'arrondissement d'Ypres a ajouté quelques
prix particuliers pour vaches et génisses pleines,
prix institués pour encourager l'amélioration de
la face bovine. Ce concours n'a pas laissé que
d'exciter autant d'intérêt que le premier, mais
un intérêt d'un autre genre.
Voici le résultat du concours de la Société
agricole:
pour les génisses ayant quatre dents.
Prix unique De Baene, Charles, cultivateur,
Reninghelst.
pour les génisses n'ayant pas quatre dents.
Prix unique Ryckewaert, Pierre, cultivateur,
Reninghelst.
vaches pleines.
Premier prix Leynaerl, Ernest, cultivateur,
VVestoutre.
Second prix Versabaeve, Louis, YpreJ.
Le tapage de MM. les raffineurs de sucre va gran
dissant. Drôle d'histoire que la leur, singulière desti
née que celle de l'industrie sucrière.
Depuis sa création, l'industrie sucrière a toujours
été en souffrance, on ne l'a pas laissée tranquille une
seule campagne. La faute en est MM. les raffineurs
qui n'ont eessé d'exhaler des plaintes en tous temps.
Maisaujuurd'hui, moins quejamais, leurs plaintes
«ont fondées. Quand il fut question de modifier 11
législation sur la matière, en il y eut assem
blée de raffineurs et de fabricants; on décida de
rendre visite M. le minisire des finances, de lui
demander ce qu'il désirait.
M. le ministre ayant répondu qu'il voulait que les
sucres rapportassent trois millions au trésor, les
raffineurs ont offert spontanément de la garantir, et
c'est la suite de cette offre que la législation ac
tuellement en vigueur a été proposée par le gouver
nement et acceptée par les Chambres.
De quoi se plaignent aujourd'hui MM. les raffi
neurs? De cequ'uue certaine quantité de sucre brut
échappe la prise en charge.
Plainte peu fondée s'il en était autrement ces
messieurs n'auraient pas montré tant d'empresse
ment accepter les offres du ministre, car le mode
de prise en charge u'a pas changé depuis 1848.
[Libéral.)
Avant-hier matin, 1 o heures, s'est faite, sous
le dôme de l'église de Saint-Pierre, Gand, en pré
sence d'une société choisie, coin posée de professeurs
de l'université et de l'alhenée, de médecins, d'avo
cats, etc., l'intéressante expérience de M. Foucault,
ayant pour but de démontrer le mouvement de
rotation de la terre. L'appareil avait été disposé par
MM. Valerius, professeur l'université, et Théo
phile Bureau, sous-ingénieur des ponts et chaus
sées.
L'expérience* duré une heure et acomplèlemenl
réussi.
On a vu souvent que lorsque l'administration du
chemin de fer de l'Etat avait faire des excursions
sur le rail-way, de courtes distances, soit pour le
l'église de Tewksbury, ainsi que ses amis l'en avaient
priée; elle savait que ce dernier combat devait décider
de sa couronne et de sa vie, et, oubliant la timidité de son
•exe, elle était montée sur un chariot qui la transportait
partout où sa présence pouvait animer les soldats. Le
prince de Galles était ses côtés; Jeanne et Margaret
étaient assises ses pieds, et chacun admirait la grande
reine qui, tète nue, l'œil calme, le front haut, jetait ses
ennemis un courageux défi et donnait ses défenseurs
nn élan magnanime.
Quand les Yorkistes prirent la fuite devant les troupes
royales, le visage de l'héroïne s'éclaira d'un céleste rayon,
see yeux lancèrent des éclairs de joie d'une main elle
■'appuya sur son fils et se levant de toute la richesse de
•a taille, elle étendit le bras dans la direction des fuyards,
et dit Jouissez, Edouard, de la honte de nos en
nemis et si votre front porte jamais la couronne, n'ou
bliez pas qu'après Dieu, vous la devez votre mère...
Je vais m'en montrerdigne s'éeria le prince, et, se jetant
bas du chariot, il s'élança vers la plaine pour se inélcr
ses partisans vainqueurs. Ce fut en vain que la reine
tenta de le rappeler, il lut sourd ses ordres, ses cris,
ses prières, et parvint la dernière barrière où Wen-
lock était de garde. Eh bien mylord, dit le jeune
prince, que pensez-vous de cette belle journée Nous
triomphons, monseigneur, mais ne vous aventurez pas
trop loin Comment n'étes-vous pas la poursuite
J'ai l'ordre d'attendre, c'est un cruel devoir...
Je l'svouc, mais aussi vous gardez la reine adieu...
Va murmura sourdement Wenlock, va te livrer, et
payement du salaire des cantonniers, soit dans un
but d'inspection, on se servait de petites voitures
mises en mouvement, tour de rôle, d'une barrière
l'autre, par les cantonniers. Ce système de loco
motion ayant déjà occasionné des accidents des
plus fâcheux, les ingénieurs de ladite administra
tion ont cherché le remplacer par un autre, et
l'on a cru atteindre ce but désiré eu appliquant une
grande roue cylindrique sur le plateau du petit
waggon deux hommes font tourner cette roue,
qui met le véhicule en mouvement, au moyen
d'une courroie qui communique avec l'essieu des
roues de devant.
Deux nouvelles candidatures viennent de se
produire dans l'arrondissement de Neufchâleau, en
concurrence avec celle de M. Alphonse Nothomb.
I>a première est celle de M. Wuidart, marquis de
Bras, conseiller provincial
La seconde est celle de M. Orhan comte de
Laroche, conseiller provincial et ancien ministre.
La place de maître-cordonnier étant vacante
au 5e régiment de ligne, un concours a eu lieu
Ypres, le 7 Avril, entre les nommés Lucassen
et Taccoen, maîtres-bottiers, domiciliés en celle
ville. Deux experts ont proclamé Taccoen
vainqueur et le Conseil d'administration a cru
devoir en conséquence le proposer au chef de
corps pour l'emploi vacant.
Celte expertise faite dans les conditions de
l'ibpartialité la plus rigoureuse, avait donné
naissance des bruils calomnieux et malveillants
répandus avec la plus indigne mécbanchelé ils
ne tendaient pas moins qu'à la déconsidération
du Conseil d administration en faisant douter
de son impartialité et de sa justice.
Dans cette occurence le Conseil s'est adressé
au chef de corps en le priant d'ordonner une
contre-expertise Anvers, en dehors de toute
influence locale. Cette contre-expertise a été
faite le 17 Avril au magasin d'habillement du
9Bde ligne, et là, l'unanimité des voix, Taccoen
a été pour la seconde fois proclamé vainqueur.
En conséquence le Conseil d'administration a
décidé de poursuivre, devant les tribunaux, les
auteurs des écrits qu'il possède, afin d'obtenir
une juste et éclatante réparation.
FRANGE. P.AUis, 16 Avril. M. le général
Perrot, commandant la garde nationale de la Seine,
va, dit-on, être remplacé dans son commandement. Le
général, appelé au conseil des ministres pour donner son
avis sur le projet de loi relatif l'organisation des gardes
nationales de la République, aurait été peu satislait de
voir ses idées combattues par un simple officier supérieur
d'une des légions de Paris, introduit un instant après
lui par ordre du président. On prétend aussi que 1 hono
rable général avait cru devoir repousser certaines exigen
ces personnelles tendantà introduire dans son état-major,
et même placer la tète de cet élat-major, un homme
qui n'a pas sa confiance.
périsse avec le dernier Lancastrc sa fleur maudite Il
foula sous ses pieds, en disant ces mots, la Rose rouge
qu'il arracha de son gorgerin, et reprit son air impas
sible...
Le duc de Sommerset poursuivait toujours l'ennemi; et,
comme il nn songeait pas la retraite, le chevalier de
Kerven le supplia de s'arrêter. Il étendit la main du côté
de la Severn, et montra le lord de Saint-John qui avait
déjà commencé so» mouvement rétrograde. Mais, dit
le duc en faisant sonner la halte, j'ai ordonné Wenlock
de sortir du camp et de venir nous renforcer; sans cette
précaution, je ne me serais pas engagé si avant. Oh
fie grâce monseigneur, répondit Ange de Lamorge, ne
comptez en rien sur le traître Wenlock, son seul nom
m'épouvante. Nous sommes bien forcés de nous retirer
de toute façon, reprit le chevalier, car voilà Edouard qui
s'apprête nous charger avec la réserve... Voyez-vous
cette masse qui s'avance là-bas
Les Lancastriens serrèrent leurs rangs et firent face en
arrière. Mais il me semble que Wenlock n'a pas encore
bougé, dit le duc. Je ne vois que quelques cavaliers
qui viennent notre rencontre, monseigneur. On
entend déjà les cris de la réserve, dit le page. Faisons
tête ajouta Kerven. Lancastre et Sommerset s'écria
le duc...
Et les deux troupes, lancées l'une sur l'autre avec fureur,
se choquèrent avec un bruit solennel. Le prince de Galles
rejoignit ses amis dans ce moment d'horrible mêlée. Les
guerriers de la Rose rouge battaient lentement en retraite,
et se défendaient avec un courage héroïque; tuais, fatigués
Il est fortement question aussi du remplacement du
général Randon, au ministère de la guerre, parM.legéué-
ral Aupick ou par le général Rostolan.
Un douloureux accident est venu affliger, hier, toutes
les personnes qui assistaient la grand'messe, dans
l'église Saint-Ouen, Rouen. M. Maccartan, curé, est
tombé en descendant de la chaire, et s'est brisé le crâne.
Malgré tous les soins qui lui ont été immédiatement pro
digués, il n'a pu reprendre connaissance, et a rendu le
dernier soupirdansla soirée vers quatre heures et demie.
On suppose que la chute si malheureuse de M. le curé
doit être attribuée un étourdissement, genre d'indispo
sition dont il souffrait depuis quelques jours. L'affreuse
nouvelle de cet accident s'est rapidement transmise, et a
porté le deuil, non-seulement dans la paroisse mais
encore dans toute la ville. Les témoignages publics de ce
deuil n'ont pas manqué, tant de la part du clergé que
de toutes les personnes qui appréciaient les éminentes
qualités de cœur et d'esprit de M. le curé de Saint-Ouen.
M. le duc de Lévis est arrivé Paris. Il va habiter
pendant quelque temps lechâteau deNoizel, qui lui appar
tient. Il a déjà assisté une réunion de la Conférence des
douze.
Il paraîtrait que sa mission est de contrebalancer MM.
de Pastoret et Dcscars, et de s'opposer l'exagération
des idées fusionistes.
On sait que le président de l'assemblée législative se
rend de son hôtel au fauteuil travers une haie de garde
nationale.
Aujourd'hui, l'un des gardes nationaux formant la
haie laissa échapper ces paroles: Quand serons-nous
donc débarrassés de cette assemblée! M. Baze, l'un
des questeurs, ayant entendu cette apostrophe, fit aussi
tôt sortir de la haie et arrêter ce garde national. Mais le
commandant du poste étant venu ensuite préseater,
MM. les questeurs, non-seulement les excuses du garde
national arrêté, mais encore l'expression des regrets de
tout le bataillon; l'affaire n'a pas eu d'autres suites.
ANGLETERRE. Londres, iS Aoril. Ou a
reçu encore aujourd'hui, au palais de l'exposition,
un très-grand nombre de colis et entr'autres les
derniers colis venant de la Belgique, et que les
vents contraires avaient si fort relardés. Les ou
vriers qui travaillent dans le quartier belge ont été
occupés, la plus grande partie de la journée, ame
ner sur place et dresser quelques-unes des énor
mes pièces qui composent la machine vapeur,
destinée un bateau du Rhin et qui a été envoyée
par l'établissement de Seraing. Un des commissaires
français assurait aujourd'hui que plus de i,5oo
colis sont eucore attendus de France. Les'jouruaux
anglais annoncent tort que les peintres ont achevé
leur travail l'intérieur du palais, et que tous les
échafaudages oui été enlevés.
Aujourd'hui encore il y avait plus de 5o ouvriers
peintres dans les diverses parties de l'édifice et
l'encombrement produit par les échafaudages est
peu de chose prés le même que là semaine dernière.
Dans le quartier autrichien ou travaille presque en
secret préparer le riche parquet, sur lequel doit
être dressé le magnifique mobilier qu'on évalue s
filus de 7,000,000 Ir. Les officiers de police qui fout
e service du palais de cristal, se montrent plus
sévères quejamais. Toute personne qui se présente,
non munie d'un billet d'exposant, est inflexible
ment repoussée. Sous ce rapport encore, le quartier
anglais est le mieux gardé. Aucun exposant élran-
de la course qu'ils avaient fournie, ils devaient céder au
nombre et la vigueur des troupes fraîches qui les assail
laient leur tour, et ne fondaient leur espoir que sur
une sortie impétueuse du corps de Wenlock.
La reine avait fait pousser son chariot sur un plateau
d'où l'on découvrit toute la plaine. Kildcrkin, appuyé
sur la glorieuse masse d'armes du grand Warwick
ne se montrait nullement occupé du spectacle qui attirait
tous les regards, et ne songeait qu'à veiller sur sa sou
veraine. Le comte de Kerven et son vieil écuyer étaient
tous les deux penchés une embrasure, deux pas de
la reine, suivant avec angoisse le mouvement des deux
armées. Marguerite d'Anjou était debout, ainsi que ses
deux dames d'honneur; les joues de Margaret étaient
d'une pâleur extrême, tout son corps frémissait d'épou
vante. Voilà ce qu'ont mérité ces imprudents, dit le
comte de Kerven demi-voix le léopard d'York s'est
retourné... Qu'est-ce que cette poussière sur notre
gauche, demanda Pierre de Lamorge. C'est sans doute
Glocester qui se raillie ses deux frères... ils battent en
retraite comme de braves soldats mais si on ne les sou
tient pas, ils sont perdus. Madame s'écria le comte en
accourant près du chariot, ordonnez une sortie... ne
perdez pas une minute, si vous ne voulez pas voir l'en
nemi dans vos lignes.
La reine se dressa de toute sa hauteur et put voir la
confusion qui régnait déjà dans ses troupes. Elle fit dire
au lord Wenlock de charger, mais celui-ci répondit que
c'était livrer l'entrée du camp, et s'y refusa.
[La suite au prochain Jf