6 FR. 50 par an. 6 FR. 50 CHEMINS DE FER par an. 6 francs 50 pour la Belgique et 9 francs pour la Hollande. (Franco.) Angleterre. L'un de ces évêchéssera celui deSouth- wark, district qui fait partie de la capitale. Il est qusstion. ajoute ce journal, d'ériger un cinquième siège épiscopal, mais il n'y a encore rien de certain cet égard. Une souscription vient d'être ou verte Londres pour subvenir aux frais de la nouvelle expédition envoyée la recherche de sir John Franklin et de ses compagnons. Une lettre de Boulogne-sur-mer nous conte en ces termes les mésaventures d'un Anglais Le sieur W..., enfant d Albion, avait quitté les bords de la Tamise pour venir s'égayer Boulogne et boire notre bon vin de France. Malheureuse ment il avait la bourse moins volumineuse que l'estomac; il l'eut bien vite vidée et dut bientôt vivre sur le crédit. Pendant quelque temps il amusa ses créanciers de belles promesses, mais quelques- uus d'entre eux, plus exigeants, voulurent de beaux et bons écus. A bout d'expédients, le sieur W., songea mettre le détroit entre lui et ses créanciers, ou aller chercher en Belgique de nouvelles dupes. Pour l'exécution de son projet, il choisit la route de Calais, qu'il croyait moins surveillée que le chemin de fer d'Amiens Boulogne. Mais il avait compté sans la vigilance de deux créanciers. A peine la diligence entrait dans le faubourg de Boulogne, route de Calais, qu'un impitoyable créan cier, assisté de son huissier, porteur d'une ordon nance d'investiture provisoire, mettait la main sur notre fugitif, qui n'obtenait sa liberté qu'en payant principal et Irais. Echappé ce premier péril, notre Anglais conti nue sa route en diligence jusqu'à Marquise; mais, arrivé là, il se fait ce raisonnement Puisqu'on m'a arrêté une première fois dans la diligence on pourrait bien m'y arrêter une seconde. Je ferai sagement de quitter cotte maudite voiture et d'at tendre l'estafette (malle poste) »Ce!a dit, il descend, et se piomène en attendant. Un autre créancier,averti de la fuite de son débi teur, s'était aussi muni d'une ordonnance de prise de corps et avait expédié sa poursuite un huissier actif et intelligent. Donc l'huissier débarquait Marquise, et il était contraint de faire reposer son cheval quelque temps après le départ de la diligence. L'Anglais,impatienté du retard de la malle-poste, observant, furetant, vil arriver le véhicule de l'huissier, et, lorgnant la place vide qui se trouvait sescôtés, crut y trouver un moyen du salut. Il accoste, mais avec précaution toutefois, le cocher, et lui demande timidement s'il voudrait le conduire Calais. Celui-ci répond qu'il faut qu'il obtienne le consentiment de son maître, et il rend compte l'huissiei et de la demande et de l'air inquiet de l'habitant d'outre-mer. L'homme de loi ne doute pas dn instant que ce ne soit le débiteur qu'il cherche, et il charge le cocher d'accorder la place sollicitée. DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Départs des convois. V Mai 1851. On monte en voiture, et aussitôt l'huissier de s'écrier En roule pour Boulogne Mais, dit le gentiihommeétonné, lecocher, m'avait dit que vous alliez Calais C'est vrai, répondit l'huissier, mais comme c'était pour vousjy chercher et vous arrêter, maintenant que je vous ai ma disposi tion, je vais vous conduire, en vertu de ce petit papier, dans la maison d'arrêt de Boulogne, où vous resterez jusqu'à ce que vous ayez payé VI. X... Gazette des Tribunaux Le café Picolo, un de ces établissements des Champs Ëlysées, où l'on peut savourer la fois la demi-tasse et la romance, a été hier au soir le théâ tre d'un accident aussi cruel que bizarre. La demoi selle Élise C...., une des artistes de ce café, venait de terminer sa toilette et s'occupait au moyen d'une allumette charbonuée se faire des mouches au visage, lorsque le -feu d'une de ces allumettes se communiqua la robe de gaz de la chanteuse. En un clin d'œil la malheureuse fut enveloppée de flammes, et malgré la promptitude des secours, elle a été cruellement brûlée, sans que^cependant sa vie soit en danger. Les pélérinages Montaigu (Scherpenheuvel), sont très suivis cette année, les personnes qui en sont revenues hier ont été témoins d'un accident qui a pour conséquence un tué et quelques blessés, et qui aurait pu avoir des suites plus graves. Le plancher d'un grenier a cédé au poids du grand nombre de personnes qui y étaient hébergées. L'individu tué est, dit-on, un garçon de ferme de Loenhout. Un vrai Bf.efsteak d'ours. On écrit d'Arreau (Hautes Pyrénées) le 28 mai, l'Écho des dallées, journal des Bagnères M. Fontan, maire de Barancouen, hardi et adroit chasseur, est parti le iG courant, pour aller la recherche d'un ours énorme, q ue la neige qui tom bait avec abondancesur nos hautes montagnes, avait chassé près de notre ville. Il rencontra le terrible animal et le tua raide. Les administrés de M. Fontan lui ont fait une véritable ovation populaire. Les habitants d'Arreau n'ont pas voulu être en reste sur leurs voisins: ils ont accueilli M. Fontan avec enthousiasme et ont promené en triomphe l'ours, victime de l'adresse de M. le maire de Barancouen. Une partie de l'ours, si heureusement tué par M. Fontan, a été mangée, il y a peu de jours, par quel ques jeunes gens de Bagnères.Us l'ont déclaré excel lent. Nous demanderons ces messieurs si l'animal était bon par lui-même, ou s'il ne l'était que grâce aux soins et l'assaisonnement dont M. Lias avait entouré la tranche du fércce animal. Le heefsleak d'ours de M. Alex. Donias est dépassé. Par décision du département de la guerre, le lieu tenant-colonel J.-L.-F. lllochouse, du 1" régiment d'infanterie, actuellement Arlon, doit changer de corps. Il passe au yc dp ligne, en garnison Anvers. Mort de faim et froid dans les bois. On écrit de Québec, la date du 10 mai Un jeune homme de Sainl-Dettis en bas, nommé Hyacinthe Jean, avait laissé sa demeure l'automne dernier, vers le i5 novembre, pour aller conduire, travers les bois, trois hommes qui se rendaient aux chantiers de la rivière Saint-Jean. Arrivé la grande ligne provinciale, il laissa ses compagnons pour retourner chez lui et leur dit qu'il se propo sait de faire là chasse en descendant. Depuis on n'en avait plus entendu parler, et toutes les recherches étaiant demeurées sa tisrésultats. Quand la saison des chasseset des sentiers fut passée, un sauvage informé des circonstances de cette disparition, avait généreu sement offert la famille du pauvre Jean de retrou ver son corps, s'il n'était pas dans une rivière ou dans un lac. L'homme des bois, avec cette extraor dinaire sagacité qui n'appartient qu'à sa race, a fidè lement tenu parole. 11 est revenu ces jours derniers, annoncer aux malheureux parents,la jeune femme désolée qu'ils auraient au moins la triste consola- tion de revoir le corps inanimé, mais parfaitement intact, de celui qu'ils pleuraient comme jamais perdu. Il paraît avoir erré longtemps, égaré au milieu des bois, sou peu de provisions et de poudre épuisées, il se serait choisi une place pour mourir. 11 s'était fait un épais lit de sapin, auprès d'un gros arbre qu'il avait abattu. C'est là qu'il a été retrouvé couché tout de son long. Il avait planté sa tête, ses pieds et de chaque côté et incliné sur lui des branches du même arbre,desorteque la neige, en tombant, avait courbé ces branches sur son corps qui en était recouvert comme d'un linceuil. Il avait une main appuyée sur la poitrine, l'autre étendue le long de sa cuisse, son bonnet côté de sa tête et les regai ds tournés vers le ciel, dans l'attitude de la prière. Son fusil, ses linges, une poêle et autres effets étaient tous sur une souche auprès du lit funèbre. L'infortuné devait avoir sé journé quelque temps dans ce lieu, car il avait coupé une assez grande quantité de bois, mais on ne croit pas qu'il ait pu réussir allumer du feu, du moius on n'en a pas trouvé le moindre vestige. Il serait donc mort de froid et de faim, seul au milieu de cette vaste solitude. Triste sort lugubre drame dont il a écrit les sombres incidents par sept marques tracées sur le manche de sa hache... sept jours d'horribles tortures... sept jours d'agonie Le corps, descendu grande peine, a été inhumé au jourd'hui (10) dans le cimetière de cette paroisse. u>e«» a - Dixmdde. Marché aux grains du 16 Juin 18a I sorte NOMBRE prix DE CRAINS. d'hectolitres par HECTOLITRE fr. c. fr. C. 132 14 50 16 25 22 11 00 12 00 Orge d'hiver 277 8 96 10 35 96 8 48 9 30 9 11 00 12 00 6 10 00 12 00 GO RRESPOXD ANGES. correspondance avec le chemin de fer dd nord. departs. de bruges a courtrai APRES-MIDI. départs. De Bruges. .6h.15 nThourout. 6h.35 nLichtervelde 6h. 45 «Roulers .(7h.05 alsegbem 7 h.20 ulngchnunst. 7 h. 30 Arr.àCouRTRAi 8 h.05 8h 9h 9h 9h 9h lOh 10 h j, 20 1 h. 25 401 h. 45 55 2h. 00 501 h.00 Sh.OO De Courtrai. 10 1h,20 5h.20 »lngelmunst. 5h. 25 nlseghem 5h.45 Roulers 6h. 00 nLichtervelde 05 2h.05 6h.10 nThourout. 40 2 h. 30 b h. 40 Arr. Bruges. de courtrai a bruges. 5 h 5h 5h 5h 5h 6 b 6h 8 h. 30 8 h. 45 8h.55 9 h. 20 9 h. 40 .00 .10 .15 .401 551 !ooJ 9h.50 2h, .50 10h.20 2h, 11 ii wii m Ih. lh. lh. lh. 2 h, 6 h. 55 7h.l0 7 h. 20 7 h. 40 8h.00 8h. 10 8 h. 40 correspondances. THOL'ROUT 1 DIX MU DE. 9 h. »30 tn. du matin. 5 h. 35 m. du soir. BOULERg A DIXMUDB, 10 h. du matin. 2 h. 30 m, du ioir. ROULERS'A TPFES. 10 h. du matin. 6 b. du soir. 1NGELMCNSTBA A THÎELT. 10 b, 15 m. du matin- 7 b. 20 m. du soir. DIXMUDR A TIIOUROOT. 7 h. du maliu. 5 b. du soir. D1XMUDE A ROULERS. 6 b. 30 m. du matin. 3 b. du soir. TPRF.S A ROULERS. 6 h. 30 m. du matin. 4 b. 30 m. du soir. THIELT A INCEL.MCMSTBR. 7 b du matiu. 5 b. du soir. Correspondances avec le chemin de fer du Nord. D'OSTENDE A PARIS. A 3 h. 30 m. flu matin, pour arriver 5 b. du soir. A. 8 h. 15 m. du matiu, pour arriver 10 h. 35 m. du soir. A 4 h. 15 m. du soir, pour arrriver 5 b. 30 m. du matin. DE PARIS A OSTENDE, A 8 h. du matiu, pour arrivera 9 h. 20 m. du soir. A 7 b 30 m. du soir, pour arriver àll b. 30 m.du matin. Les convois s'arrêtent dans toutes les stations et haltes. Charmant cadeau. ci:\i>itii.i.o\ Journal utile. 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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3