déjà pu s'apercevoir que dans les 3/4 des conseils-gé néraux, les membres avaient voulu s'occuper d'abord des affains de la localité et avaient ajourné les questions poli tiques la fin de leur session. ANGLETERRE1Loxdbk», 31 Août. Voyage dk la reine. L'intention de S. M. étant que son voyage fut considéré comme d'une nature tout fait privée, l'on n'avait pris, pour sa réception Edimbourg, que les dis positions nécessaires pour maintenir l'ordre. La reine est arrivée la station 3 heures, elle a été reçue par le duc de Buccieuch, lord-lieulcnant du comté, et est montée dans la voiture qui devait la conduire ou château d'Holy- rood. Dans tout le trajet qui sépare l'embarcadère du chemin de fer et le château, l'enthousiasme a éeluté avec la plus grande unanimité. Dans la soirée, la reine a fait venir le lord prévôt de la ville et l'a élevé la dignité de chevalier. Le lendemain matin, 29, la famille royale a repris le chemin de fer pour se rendre Baliuoral, où elle est arrivée dans la soiiée. L'événement de lu journée de Samedi l'Exposition universelle a été la découverte d'une arme secret parmi les articles du compartiment indien. Pendant qu'un des employés de service dans cette partie de l'Exposition nettoyait une dagne, il a été surpris de voir que par la pression exercée sur la poignée de cette dague, la lame, qui d'abord paraissait simple, laissait échapper quatre autres lames double tranchant, tandis que la pièce du milieu se transformait en une sorte de stylet quadrangu- lairc très-aigu. Ainsi la dague, qui en apparence n'était d'abord qu'une belle arinede luxe d'une trempe supérieu re, comme toutes les armes indiennes, est devenue tout coup uu des instruments de destruction les plus meur triers qui se puisse concevoir. La réunion des exposants annoncée pour hier, a eu lieu, mais n'a pas amené de résultat. L'assistance était nombreuse, mais en même temps fort tumultueuse Elle s'est séparée sans avoir pris aucune résolution. La com mission royale a donné ordre la commission cxécutive de faire 13,000 boites destinées renfermer les médailles qui doivent être distribuées aux commissaires généraux et spéciaux ainsi qu'aux exposants. Les médailles auront deux pouces de diamètre sur un huitième de pouce d'épaisseur. La commission exécutive de son côté de mande qu'on lui envdic jusqu'au 9 septembre inclusive ment des spécimens,soit simples soit ornés de boites pour servir ce but. Hier, cent quatrième journée, le nombre des visiteurs s'est élevé 85,590 et la recette 1,501 liv. - m Une affaire assez étrange est venue occuper l'attention des magistrats de Birmingham samedi, dernier. Une femme se donnant le nom et le titre de baronne Von lleck et quia publié un ouviage intitulé: Aventures personnelles en Hongrie, s'était introduite dans une société trcs-respcctable de Birmingham. Elle se fesait passer pour la veuve d'un noble hongrois tué en défen dant la liberté de son pays; elle était l'amie personnelle de Rossulh et avait accompli,dans la guerre de Hongrie, les exploits les plus audacieux, en même temps que les missions les plus délicates et les plus difficiles. Elle était accompagnée d'un secrétaire se nommant Constant Dnrra de Moroda et se disait originaire de Pesth. L'intérêt inspiré par cette femme était si grand que, sa suuté étant devenue très-mauvaise, un philantrophe la recueillit dans sa maison. Une souscription fut en outre levée pour subvenir aux frais d'un nouvel ouvrage que la prétendue baronne était sur le point de publier. Tout allait pour le mieux, quand la fausse baronne fut montrée un réfugié hongrois, qui reconnut en elle une femme de la plus basse condition et qui avait été employée comme espionne pendant la guerre. Plainte fut alors portée contre elle par la personne qui l'avait recueillie chez elle, on vint l'arrêter dans celle maison' et elle fut conduite au bureau de police. Toutefois, elle était tellement malade quand on procéda ces formalités, qu'elle rendit l'âme peu de moments après avoir été conduite chez le magistrat. Restait son complice et la plainte fut abondonnée son égard, Tfdir in^waga—a—m —nimn——m m ar«i Le temps de'votrc deuil expiraet vous m'accucillites alors comme un ancien ami. Dès cet instunt, je ne comptai plus dans ma vie que les heures passées près de vous; je calculai les minutes qui devaient nous sé- parer; vous retrouver était mon unique pensée, mon seul désir; je n'existais que dans ces moments-là Et ma vie se consumait les espérer, les entendre. Je ne vous reproche rien, Marie; pas un mot de. •n vous n'encouragea le sentiment que mes yeux vous exprimaient sans cesse, mais que ma bouche n'osa jamais vous révéler. Et pourtant, il me sembla sou- vent que j'étais compris oserais-je vous le dire que j étais aimé Nos souvenirs d'enfance étaient si pré- sentsà votre mémoire.... vous parcouriez avec tant de bonheur ces lieux témoins de nos premiers jeux; votre inquiétude était si vive lorsqu'un retard imprévu me retenait loin de vous l'heure de nos réunions; et puis, ces promenades si chères, celte fusion de sentiments si doux,cetteconfonnilédc pensées, de goûts, d'opinions, qui semblaient parfois ne faire qu'une âme de nos âmes, qu'un cœur de nos deux cœurs. Pardonnez-moi, Marie, c'était un bien doux rêve. Mais, quel réveil, mon Dieu sans le veulair, j'ai trahi le mystère de mes plus chères pensées, j'ai tué mon bonheur par un l'intention étant seulement d'appeler l'attention publique sur les faits, lia constaté dans l'enquête, faite cette occasion, que la fausse baronne dont le vrai nom était Kacidula, recevait par mois 130 francs du gouverne ment autrichien pour servir d'espionne cil Angleterre. On écrit de Dublin L'enquête du eoroner sur le meurtre de M. White n'est pas encore terminée, mais l'opinion générale est que cet assassinat est purement agraire. M. NVhite avait acheté une propriété ayant appartenu au comte de Ponterlinglon et une discussion s'éleva entre lui et les fermiers du surplus des propriétés du comte sur certains droits auxquels ceux-ci prétendaient. Un premier procès fut engagé par M. White et perdu par lui, et il avait manifesté l'intention de pousser l'affaire devant une cour supérieure, quand il a reçu le coup fatal. On lit dans le Daily tfews: C'est aujourd'hui le jour fixé et promis par lé Sul tan pour la libération de Ko6Suth, Perczel, Bathyani et les autres illustres prisonniers de Rutahia. Depuis que ce l'ail a été annoncé, il y a quelques semaines, un l'eu régulier de menaces a été entretenu par les organes ou les prétendus organes des grands gouvernements mili taires. On romprait avec la Porte, les ambassadeurs se raient rappelés, on exercerait des représailles en rallu mant l'insurrection bosnienne enfin tout l'Orient serait mis sans dessus dessous pareeque Rossulh allait pouvoir recevoir ses visites Boyswaler, uu lieu de planter des choux et de se défendre contre les assassins Rutahia. La question n'est en vérité, qu'une question de senti ment et d'hutnunilé; car personne n'espère ou ne pense causer des embarras l'Autriche uu la Russie, ni trou bler la paix en libérant Kossuth. Admiration pour le passé, pas d'intrigues pour l'avenir, voilà le seul mobile des syinpalhiscurs hongrois. PRUSSE. Bf.bi.ix, 29 Août11 n'y a plus de doute que le président du conseil des ministres accom pagne le roi jusqu'à lschl. S. M. a refusé toute espèce de fêtes en Silésie quand ellé reviendra Berlin par cette province. Suivant des nouvelles de Vienne, le voyage du roi de Wurtemberg Venise n'avait d'autre but que d'éviter de se trouver dans ses états au moment dé la prestation de foi cl hommage des principautés de Hohen- zollern. Leur territoire étant une esclave du Wurtemberg, le roi aurait dû venir saluer le roi de Prusse. Le comte de Bille-Brahea apporté notre gouVcrnemént les résolutions du cabinet de Copenhague au sujet-dé la question de succession au trône. Ou maintient l'adoption du prince Christian de Glucks- bourg par le roi, et on demande Tasssentiment 'du notre cabinet. 1 En ce qui concerne la solution de la question des duchés, les communications du cabinet Danois se rattachent directement aux propositions de l'Assemblée des notables de Flcnsbourg mais il les considère comme obligatoires. Le gouvernement prussien prétend, au contraire, n'y voir que l'avis exprimé par des hommes spécïSux que personne n'est tenu de suivre. Le comte ltille-Brahe se rendra d'ici Vienne. Le prince de Prusse a l'ait démentir par les journaux qu'il était présent la Visite que S. M. le Roi son frère laite au prince de Metternich, dans le Johunnisbcrg. ALLEMAGNE. DaiimsiAiiï, 28 août. Nous pouvons annoncrr nos lecteurs, c^il la Gazette de Darmstadtque l'accession du grand-duché de Hessc la convention postale auslra-allcinandc aura lieu très-pro chainement. La convention qui, c l effet, a été conclue entre notre gouvernement et l'administration générale des postes du prince de la Tour et Taxis vient enfin d'élre ratifiée de part cl d'autre. Celle réforme entrera en vi gueur l'époque où aura lieu l'accession de la liesse électorale, c'est-à-dire le 15 septembre prochain. AUTRICHE. Tibmab, 29 Août. Le gouVcr- aveu, j'ai jeté la clarté dans les plus douces ténèbres, et le prisme de mes illusions dorées s'est brisé devant la triste et orgueilleuse réalité. Léonce Geoffroy ne peut jamais être l'époux de la comtesse de Poinmcreuse... Pauvre fou, qui croyait que la gluire acquise pouvait effacer la tache de roture aux yeux d'une noble dame... que le fils d'un intendant pouvait s'unir celle qu'avait servie son père..". Ah pardon, pardon, Marie, moi seul ai tort, moi seul ai fait mon malheur; mais j'ai tant de douleurs souffrir, tant de désespoir supporterque vous me pardonnerez n'est-ce pas, que vous me plaindrez peut-être, car vous êtes bonne, et vous avez le droit d'être si fière, vous que le monde, la nature et le ciel ont comblée de tous les dons Adieu pour toujours vous revoir ce m'est plus possible, et d'ailleurs, me le permeUriez-vous encore Pourtant nion cœur est si plein mou âme si déchirée!.., El ma tète! ma' pauvre tête! quel trouble quelle eonlùsion je la sens en leu mes yeux sont secs Si je pouvais pleurer... n Celte lettre était brusquement interrompue une autre main que celle de.Léonce efl avait tracé l'adresse..* Elle 6embli.it fermée la bàte^ et tout accusait une cause subite dans son interruptioitc nement britannique ne parait nullement disposé laisser transporter Rossulh en Amérique il veut qu'il soit amené en Angleterre. Les banquiers de Vienne ont eu, avant-hier, une longue conférence avec M. de KrauS, ministre des finances. Il semble, dit la Correspondance lithoyraphiée, que la nou velle phase où est entrée la question de la constitution aura une heureuse influence sur l'emprunt, parce que la révision de la constitution écartera beaucoup des prin cipales difficultés qui existaient. ITALIE, On écritde l'Ile d'Elbe, en date du 17 Août Le 15, après une interruption de 3G années, la fête de Napoléon a été célébrée l'île d'Elbe, dans la déli cieuse villa de S'-Martin. Son beau-père l'cx-roi Jérôme, a voulu célébrer sa prise de possession par un hommage rendu la mémoire du grand hommc]qui avait rempli ces lieux de son prestige. Le 15, après une messe solennelle dans l'église de Porto Ferraisle nouveau propriétaire de S'-Martin a réuni dans un banquet le gouverneur, les autorités et bon nombre d'invités. Toute la journée a été consacrée au plaisir^ et les distributions de secours n'ont pas été oubliées. Le prince Dcmidoff a le projet de rendre S'-Martin l'aspect que lui avait donné l'empereur, et d'y installer un musée napoléonien et une chapelle destinée perpé tuer la mémoire de l'Epopée impériale. 11 y fondera en outre, une salle d'asile pour servir toute l'île d'Elbe. On pense que le prince Dcmidoff consacrera cette œu vre. plus de 1,200,000 fr. Plusieurs personnes lui ont déjà envoyé des objets qui ont appartenu l'empereur ou qui se rapportent directement sa personne pour les faire figurer au musée projeté. Costitnzionale du 20 Août.) ëtat-rivil d'Yphk», du 31 Août au 6 Septembre inclus. Naissances: sexe masculin, 4; idem féminin, 4-j total, 5. Mariages De ThoorJoseph-Léonard, âgé de 34 ans, serrurier, et BruneelSophie-RosalieJ âgée dé 20 ans, dentellière. De BruynePierre-Joseph, âgé de 26 ans, journalier, et Soenen, Marie-Cécile, âgée de 32 ans, dentellière. Décès: Du mortierPélagie-Barbe, âgée de 54 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. Ver huile,, Léonard-Blzile, âgé de 70 ans, journalier, époux de Rose De Gryse, rue de Menin. Vèrnieuwe, Barbe- Jacqueliue, âgée de 66 ans, dentellière, célibataire rue de Lille. De Roo, Rosulie-ioséphine, âgée de 51 ans, cabaretièro, épouse de François-Albert De Backcr, Si Picrre-lez-YptTs. Doolaeghe, Pierre-Paul, âgé de %7y ans, barbier, célibataire, Marché au bois. Descans, Claire-Ainélic-Carolineâgée de 64 ans, dentellière, épouse d Ive-Emmanuel Minne, rUe des Chiens. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 1 idem féminin, 2; total, 3. m aikh*: d ïpres du 6 Septembre 1831. Les prix du froment sont descendus de 30 centimes l'hectolitre aujourd'hui. 560 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 15-20 17-20; prix moyen fr. 16-20 l'hectolitre. Les prix du seigle sont descendus de 50 centimes l'hectolitre. 83 hectolitres se 9ont vendus de 10 fr. i 1-60; eh moyenne fr. 10-80 l'hectolitre. Il y a eu 50 centimes de baisse sur les prix de l'avoine. 32 hectolitres se sont vendus de fr. 7 50 10 fr.; en moy enne fr. 8-75 l'hectolitre. Une baisse de 72 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix des fèves. 26 hectolitres ont été vendus raison de fr. 14-88 l'hectolitre en moyenne. Les prix des pommes do terre n'ont pas changé. 3,100 kilogrammes se sont vendus raison de fr. 7-25 les 100 kilogrammes. Un mois après ce jour, dans une chambre peine éclairée .par la lueur vacillante d'une veilleuse... une femme était penchée sur Un lit de douleur Elle écoutait, avec une horrible anxiété, la respiration oppressée d'un malade... sa main pâle et amaigrie se posa légèrement sur le frojit brûlant de-Oelui qu'elfe soignait, et son re gard, élevé vers Dieu, semblait l'implorer avec ferveur Tout-à-roup un léger cri lui échappa; sa ntain venait d'être brusquement saisie par le malade, et celui-ci, se soulevaiitaveccffort,articula péniblement ces mots: C'est elle mon Dieu Léonce s'écria la comtesse, vous me reconnaissez Vous vous ici, Marie, Chez moi, près de moi dit- Léonce avec une agitation croissante. Je rêve, n'est-ce pas Oh parlez, que j'entende encore votre voix, que je croie vous Il vit il me reconnaît reprit la comtesse hors d'elle-même, et tombant genoux... Mon fils, dit Léonce un vénérable prêtre placé près de son ehevet, voilà huit nuits que madame la com tesse passe près de vous. J'ai fait le mal, nous disa-it-elle sans cesse... moi seule je dois le réparer. Les prières- des anges vont au cic!; celles de celle noble femme devaient vous sauver. La sviit et fin au-prochain M

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3