MM. Wyns de Raucour, Van Schoor, comte de Marnix et Van Mtivssen, Bruxelles; Chevalier de Wouters, Louvnin; Mosselm«n, Nivelles; Dulrieu de Terdonck et duc d'Ursel, Malines; Baron Gilles de s'Gravcnwezel, Turnliout Baron de Pélicliy-Van Huerne, Bruges; Chevalier Bétliune, àCourlray C. Van Woumen, Dixiuude; De Neckere, Roulers; Baron J. d'Anethan, Thielt; Pccsleen-Devrière, Os'ende cl Furncs; Maloti-Vanden Pvercbooin, Ypres; Grcnicr-Lelcbvre et Van Remoortere, Gand; Comte J.-B. d'Hane, Alosl; Marquis de Rodes, Audenarde; F. d'Hoop, Eccloo Cassicrs, Saint-Nicolas; Comte de Ribaucourt, Tcrmonde; Baron A. de Royer d'Ilerchics, Mons Le prince de Ligne, Ath Fcrd. Spitaels et Dedorlodot, Charleroi; Baron A. Daminet, Soignies; Du mon-Du mortier, Tournai; Forgeur, Liège Baron C. de Tornaco, Huy; J. Rutten, h Verviers Eloi de Burdinne, Waremaie; T. de Pitteurs-Hiégnerls, Hassclt Comte de Rencsse-Brcidbach, Maescyck et Tongres; Baron de Favereau, Arlon, Bastognc et Marche; L. Zoude, Neul'chàteau et Virtort Vicomte Desmanel de Biesme, Namur et d'Omalius d'Halloy, Dinant l'ordre du débat sur l'abrogation des lois d'exil dans le plus court délai possible. Un télégraphe électrique un seul fil vient d'être posé entre le ministère de l'intérieur et le palais de S' Cloud. Il estdestinéà servir de communication entre le président de la république et ses ministres pendant le séjour que Louis-Napoléon doit faire la campagne. On a reçu Paris le testament du général Lopez que le gouvernement espagnol qui en était dépositaire a fiit remettre son exécuteur testamentaire qui se trouve en ce moment en France. Celte pièce est, dit-on, d'un in térêt historique. On espère qu'elle sera publiée. ANGLETERRE. l ovimw, 26 Septembre. Presque chaque journée ramène un nouveau triomphe de Louis-Napoléon sur la presse française. Il y a une couvée d'oiseaux chanteurs dans sa cage. De même que la teinture de Tyr est un secret perdu, de même le président espère (aire perdre le secret de l'encre de l'imprimerie. Dans peu de temps, avec le neveu de son oncle l'Elysée, les hom mes rétrograderont aux scribes et aux pareliemins. En attendant, on doit élever un monument la gloire du président. Et comme Napoléon avait ses statues fondues avec les canons qu'il avait pris, de même Louis-Napoléon se fera couler une figure colossale avec les caractères d'imprimerie redevenus simple métal. De même que les dépouilles de vingt batailles ont été fondues par les gloires de l'empereur, de même le plomb de vingt journaux immortalisera la mémoire du président. [Punch.) AUTRICHE. Vienne, 2b Septembre. Le nou vel emprunt a échoué malgré toutes les mesures de contrainte morale, auxquelles le gouvernement a eu re cours; 011 n'a souscrit que pour 48 millions. Le conseil s listes de souscription e possédait 1,000 flo rins d'économies, s'est cru forcé de signer, pour éviter des mesures de police. Tous les établissements de bien faisance ont souscrit; les communes rurales de 2,000 Les quinze membres non réélus sont MM. Dindal ^Bruxelles), baron d'Udekem (Louvain), a 01>u,tllt comte Coghen (Nivelles), comte J. de Bail et et communal de Vienne a envoyé les Cogels (Anvers), de Scliielere (Courtrai), F. c 1 de maison en maison, et quieoniiu gauwcn (Gand), P. Spitaels (Alost), et qui ne s était pas ■■- - - remis sur les rangs, comte Vilain XIV (Saint-Nicolas), baron de Bagenrieux (Mons), vicomte Van Leem- poel (Thuin), Savart (Tournai), baron de Cheslrct et baron de Waha (Liège), - et Piéton (Namur). Les quinze candidats élus en remplacement de ces quinze membres, sont MM. Lauwers, de Rykman, de Buisseret, C. Van Havre et Michiels Loos,- vicomte Mocrman d'Har- lebeke, Herry-Vispoel, baron H. Dellafaille, Demunck-Moerman, Delhuin, comte Robiano, R. Pollet, W. Jainar et N. Robert, et baron de Cartier d'Yve, élu Philippeville. De ces quinze nouveaux élus cinq seulement, (MM. de habitants ont dû donner leurs 1,000 florins. Malgré tout cela, les 8b millions qui devaient, suivant les organes du gouvernement, cire réunis en quinze jours, rien qu'en Autriche, ne le sont pas; et, malgré les manipulations du ministre des finances la bourse, malgré la vente consi dérable de changes anglais et autres étrangers, l'agio de l'argent est en hausse. Par suite d'une pluie torrentielle la Wien a débordé et elle a déjà complètement détruit les travaux faits pour protéger ses rives, Schœnbrunn, la station de Kotling Rykman, vicomte Moenmn d'Harlebeke baron Delà-; b|,JU° cst sous partout on voit des ponts détruits et faille, comte de Robiano et Pollet), peuvent etre considérés d(,s chaul|)s jnon,iés. comme adversaires prononcés du projet de loi sur les droits de succession. On est donc pleinement autorisé espérer que les difficultés parlementaires survenues au commencement de ce mois s'aplaniront heureusement. L'appel fait aux électeurs aura eu ainsi le résultat que désiraient et qu'attendaient les véritables amis du pays. FRANCE. Paris, 27 Septembre. Nous appre nons que la tentative faite pour poser un fil télégraphique sous-niarin entre Douvres et Calais, a eu une heureuse issue; tout porteà croire que le succès sera complet. L'ou verture des correspondanceslélégraphiquesenlre la France et l'Angleterre aura donc lieu très-prochainement. Décidément M. Langlois, l'ex-directeur delà loterie des lingots d'or, joue de malheur; il accusait M. Savalette, et celui-ci lui jeta la face un fait resté sans réponse, qui prouve que la mauvaise foi n'était pas de son côté; il ac cusait M. Clément Reyre, secrétaire-général de la préfec ture de police, et voilà que M. Reyre, son tour, nous apprend que la colère de M. Langlois vient de ce que le conseil, sur la proposition de lui, M. Reyre, a décidé que le transport des émigranls serait adjugé un armateur. Or M. Langlois espérait qu'on l'en chargerait au prix de 920 fr. par tête, et il voulait les rétrocéder 6b0 ou 700 fr., soit au moins 200 fr. de bénéfice par homme, soit 1 million de bénéfice net. Un célèbre armateur d'aérostalion vient de mourir. M- de Mcnllieulin vient de laisser par son testament une somme de dix mille francs,destinée àétre donnée en prix la personne qui parviendraitàdiriger un Dallon en ligue droite. Le testateur n'exige pas que l'inventeur fasse virer ou exécuter des courbes ou des angles son appareil. C'est la société d'encouragement qui nommera la commis sion qui devra juger la question. M. Clément Reyre, commissaire spécial du gouverne ment près la loterie des lingots d'or, et secrétaire-général la perfecture de police, a publié hier dans le Siècle, une longue lettre en réponse celle de M. Langlois. Il résulte de la lettre de M. Clément Revre qu'indépen damment des 500,000 billets livrés MM. Savalette, Justin et consorts, plus de 1500 milles autres billets sont impayés et disséminés sur tous les points, et que le tirage de la loterie, qui devait avoir lieu le 1" octobre prochain, est ajourné indéfiniment. M. Crcton a l'intention de monter la tribune le jour même de la rentrée de l'assemblée pour provoquer la mise Faits divers. Perwez. Notre commune est encore sous te coup de l'effroi que vient d'y répandre un événement aussi étrange que lugubre et inattendu. Voici les renseignements que nous avons recueillis sur place. Une jeune orpheline recueillie, il y a quelque vingt ans, par la lettime Jacques Liber!, de Warichels, sous Perwez, 'étant mariée depuis peu, hahiiait aveu son mari la maison occupée par la bienfaitrice Dans les pi entiers tem ps la plus doucecordi <lité régna entre les deux ménages, mais cette parfaite entente ne fut pas de longue durée; elle s'évanouit peu peu et finit par se rompre entièrement. La femme Libert, que les habitants du lieu désignaient comme une leiniue haineuse, méchante et acariâtre, parût nourrir un profond ressentiment contre le mari de sa fille adoplive, qui fut dès lors eu butte toutes sortes de mauvais traitements et de vexations de sa part. Les choses eu étaient là et l ien cependant ne faisait présager un fatal dénouement, lorsque mardi a 4 dans l'après-midiline violente altercation s'éleva, paraît-il. entre la femme Libert et Léopold Regnier sou beau-fils. Comme cela arrivait assez fréquem ment, les voisins n'y prirent pas garde; seulement ou remarqua qu'au plus vit de la querelle le bruit avait cessé lout-à-coup et fait place au plus profond silence. Ce qui s'est passé alors entre les deux per sonnes, nul ne peut le dire... Lorsque plus lard ou pénétra dans la maison, un afireux spectacle s'offrit la vue. Le malheureux Regnier, étendu au milieu de la chambre, la gorge coupée jusqu'à la nuque, flottait dans une mare de sang La nuaiti roidie du cadavre tenait un rasoir sanglant; et plus loin une fou rehe brisée par le milieu et des débris de vaisselle jonchant le plancher, attestaient une lutte acharnée. Jugez du désespoir de la pauvre jeune femme lors que, eu rentrant, le premier objet qui Irappa ses regards fut le cadavre inutile de son mari Les premières paroles qui purent se faire jour a travers les sanglots déchirants de cette infortunée, fu relit celles-ci adressées la femme Libert: y/A/ nia mèrecouacez tué mon mari La nouvelle de cet adi eux événement se répandit comme un éclair dans la commune, et les autorités civiles, judiciaires et militaires se rendirent en hâte sur les lieux. Dans son premier interrogatoire, la femme Libert, qui elle-même e-t couverte de contusions, a déclaré qu'au milieu de la querelle, sou beau-fils lui ayant asséné un violent coup de fourche, il l'avait crue morte,etqu'alors pour échapper u la justice il s était suicidé. Quelque in vraisemblable que soit cette décla ration, nous nous garderons bien d'émettre une opinion quelconque cet égard, laissant la justice le soin de découvrir la vérité. Après la visite du médecin, c'est-à-dire le len- demain vers 7 heures du soir, le corps du malheu reux Régnier a été porté sans pompe jusqu'au cime tière de Perwez, et déposé dans un endroit réservé aux personnes qui meurent sans confession, aux suicidés, etc. Lola Montés, a Mons. La fameuse ballerine, qui est en même temps quelque peu comtesse doit nous donner dimanche une représentation. S'il en est de Mons comme des villes que Lola vient de visiter, le théâtre de Mons ne sera pas assez grand pour contenir la foule. A Boulogne et Valeucien- nes. les couloirs même étaient inabordables. Lola doit nous donner ses pas les plus crânes e\ les plus originaux, que l'on se hâte donc, car l'illustre danseuse est attendue Bruxelles, Cologne, Ber lin, Vienne, Munich et eufin en Amérique. En 1790 l'Union des États-Unis consistait dans quatorze étals avec une population de 4,9.17,827 et +5i,424 milles carrés de territoire, ou neuf per sonnes par mille carré. En 1800 le nombre des états s'était monté vingt, la population 5,.3o5,o3o et le territoire 572,021 milles carrés, ou huit per sonnes par mille carré. Eu 1810, il y avait vingt quatre états, une population de 7,259,41+ et un territoire de 782,544 milles carrés, ou neuf person nes par milles. Eu 1820, les étals étaient au nombre de vingt-sept, la population se montait 8,788,191 et la superficie territoriale 849.814 milles carrés, ou dix personnes par mille. En i83 le nombre des états était resté le même, mais la population s'était montée a 12,866,020 et le territoire a 949,3 14, s°it treize habitants par mille. En 18+0, il y avait vingt- neufs étals, une population de 1 7,068,666 et une superficie de 1,170,344 mille carrés, on quatorze habitants par mille. Enfin aujourd'hui, il y a 3i états, une population de 2 1,687,000 et un territoire de 1,913,12b milles carrés soit douze personnes par mille carré. On écrit d'Oporto Quant la fièvre jaune, il paraît qu'il y en a eu plusieurs cas, mais seulement d'une tornie modifiée et que les médecins disent n'être pas d'une nature contagieuse et je 11e sache pas qu'il existe maintenant un seul cas Oporto. Il est regardé comme ceilain que cette malade était a bord du navire portugais le Tentadora, arrivé dernièrement du Brésil. Plusieurs personnes sont mortes dans la traversée et l'on dit que l'un d'eux manquait complètement et que lorsqu'on a déchargé le navire, on a trouvé sou corps dans nn état complet de putréfaction au milieu du lest. Le corps a été enlevé, et le lest a été enlevé du bâtiment et jeté sur le rivage ou l'on pense qu'il a apporté l'épidémie. Ce qu'il y a de certain, c'est que tous ceux qui ont été malades appartenaient au voi sinage de l'endroit où le navire avait débarqué. Les ouvriers employés badigeonner l'intérieur de la cathédrale de Sainl-Flour, viennent de décou vrir, en avant de la principale porte, sous le buffet de l'orgue, des peintures murales bien conservées et quelques inscriptions légendaires. On remarque dans le haut de l'encadrement, droite de la porte, un prêtre l'autel, revêtu d'uuechasuble du quinzième siècle, et au-dessous le purgatoire, etc. Cette pré cieuse découverte, ainsi que quelques indices qu'on avait trouvés précédemment uaus les chapelles laté rales, prouvent que l'intérieur de celte église était dans le principe, peint fresque. I uivuide.Marché aux grains du 29 Septembre 1851. SORTE de grains. I NOMBRE d'hectolitres PRIX PAS HECTOLITRE. Froment Seigle Orge d'hiver Avoine Fèves Sarrasin 1 FR. c. FR C. 119 16 00 10 25 21 12 00 12 50 252 9 14 y 83 154 c 55 7 48 25 13 00 14 00 G L. 00 8 00

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3