Raes, Pierre, 42 en remplacement de Boudry, Pierre. BAS-WARNÊTON. Électeurs inscrits, 32. Vo tants, 28. Les conseillers sortants MM. Lepoutrc, Charles, 27 Halluin, Ignace, 22 M. Laumosnier, Louis, 22; en remplacement de M. Becquaerl, Charles. BECELAERE. Électeurs inscrits. 91.—Votanls, 47. Les conseillers sortants MM. Delfortric, Ivon, 42; Leroux, Jean-Baptiste, 38 Woslyn, Ignace, 39. M. Lesrauhier, Pierre, 25; en remplacement de M. Vandc Puttc, Joseph. BIXSCHOTE. Électeurs inscrits, 79.Votants, 31. Les conseillers sortants MM. Ghysclen, Jean, 31 Louwagie, Philippe, 51; Therry, Pierre, 23. ELVERD1NGHÈ. Électeurs inscrits, 95. Vo tants, 45. Les conseillers sortants MM. De Cat, Ange, 39 Vermeulen, Jean, 41 Verceckc, François, 42 et De Vloo, Pierre, 38. JURY DE I,A FLANDRE OCCIDENTALE. Tirage ait tort pour le trimestre i85i, fait dant l'audience du tribunal de i" intlancedu 3 Novembre. (arrondissement d'ypres.) 1. Rycx-Priem, négociant, Ypres. 2. Vecf, Aimé, chirurgien, Poperinghe. 3. Feys, Pierre-Norbert, notaire, Haringhe. 4. Vanden Pecrebooin, Charles-Auguste, propriétaire, Ypres. On lit daus la partie non officielle du Moni teur Le refus de concours du clergé dans les établisse ments d'instruction publique fondés par la loi est un l'ait très-regrettabh: et qui engage gravement, suivant nous, la responsabilité des cvèques. Le refus de célébrer une messe a l'occasion de la réouverture des cours, est un lait non moins regrettable et qui ne fait qu'aggraver fortement un premier tort. A toutes les époques, sous tous les régimes, l'usage constant a été d'ouvrir l'année scolaire de nos établisse ments d'enseignement par une messe du S'-Esprit. Aujourd'hui, pour la première fois, il a été enjoint aux prêtres de nos paroisses de refuser leur concours cette solennité traditionnelle. L émotion que celle conduite a excitée dans le pays a fait comprendre M. l'archevêque la nécessité de don ner des explications. Tel est le but de.la lettre que I ho norable prélat vient d'adresser au Journal de Bruxelles. Mal mes, le 24 Octobre 1851. Monsieur le directeur du Jour nul de Bruxelles, J'éiais bien décidé ne pas répondre aux attaques injustes et passionnées dont le clergés été l'objet de la part linéiques journaux, l'occasion du refus de la messe du S1 Esprit pour la rentrée des elasses dans les établisse nt ni s d'instruction publique. De pareilles attaques n ont rien de nouveau pour nous nous y sommes habitués. D'ullleurs, dans celle occas ou cumule dans beaucoup d'autres, votre journal a victorieusement défendu la cause de la religion et de la vérité. Mais depuis que le Moniteur a reproduit un discours prononcé par un fonctionnaire publicà l'installation d'un athénée de l'Élut, dans lequel cet acte de l'autorité spirituelle est hautement blâmé, j'ai cru que le silence ne m'était plus permis. Je viens donc vous prier de vouloir bien accueillir dans vos colonnes quelques explications sur la mesure qui a été prise rela tivement lu messe du S1 Esprit. Tous les ans, la rentrée des classes, plusieurs établissements d instruction s'adressent au curé de leur paroisse pour obtenir une inesse spéciale du S' Esprit. Parmi ces établissements il s'en trouvait dont l'organisa tion et la direction laissaient désirer sous le rapport religieux, et ces prières publiques de l'Eglise étaient parlois réclamées plutôt pour donner l'établissement l'apparence d'une piété qui n'y régnait pus, et obtenir ainsi la confiance des parents peu éclairés, que par un véritable esprit de religion. Dans ces circonstances, les curés étaient souvent dans le doute sur lu conduite qu'ils avaient tenir, et la discipline ecclésiastique me faisait un devoir de leur tracer cet égard une règle précise. Par ma circulaire du 23 Septembredernier, j'ui donc établi que la faveur d'une messe spéciale du S1 Esprit ne pouvait être accordée qu'aux écoles et aux collèges, dans lesquels on donnait l'instruction et l'éducation reli gieuses les soins nécessaires, sous mon autorité et ma direction, ou sous celle de la paroisse. Cette règle est en parfaite conformité avec les prin cipes de l'Église catholique et si, elle n'avait été appliquée qu'à des écoles privées, on ne se serait sans doute pas attaché la combattre mais, comme l'application eu a été faite aux athénées qui viennent d'être organisés en vertu de la loi du Ie* Juin 1850, on a cru devoir l'attaquer avec violence. Cependant le clergé ne pouvait agir autrement sans manquer ses devoirs. 11 est vrai que les années pré cédentes on a célébié des messes spéciales l'ouverture des cours des athénées, quoique dans quelques localités ils laissent désirer sous le rapport religieux. Le clergé a donne par là une nouvelle preuve de la modération dont il sait toujours user lorsque ses devoirs le permet tent. Mais après !a correspondance de M. le ministre de l'intérieur avec I episcopal, une pareille condescendance était devenue impossible. Cette publication a rendu les vices du nouveau système d'enseignement public si pa tents, qu'un concours quelconque de la part du clergé eut été l'inconséquence la plus évidente. ÈUe a appris la Belgiqueentièie que ce système n'offre aucune garantie réelle sous le rapport des principes religieux, et que, d'après les explications de M. le ministre, les nouveaux athénées sont constitulionnelleinent et légalement lies éta blissements mixtes, et qu'ainsi ils ne peuvent être catho liques. Dès lors comment le clergé pouvait-il donner son approbation ces établissements, leur prêter son appui, en contribuant leur installation par une incssc du S' Esprit? Cette solennité religieuse n'eût pas été une simple condescendance, elle eut passé avec raison, aux yeux du public, pour l'approbation la plus formelle et la plus écla tante que le clergé pût donner au système qu'on s'attache faire prévaloir dans l'enseignement public, et comre lequel le clergé est forcé de réclamer. Le refus de célébrer la messe du S' Esprit est donc une conséquence si néces saire et si légitime de ce système, que tout homme réfléchi et éclairé devait s'attendre celte mesure. D'ailleurs, elle ne renferme rien d'insolite, puisque très-souvent des messes spéciales sont refusées des associations contre les actes desquelles le clergé est obligé de protester. Ce n'est pas la première fois que le clergé belge se trouve dans la nécessité de devoir refuser son concours des établissements d'instruction publique; et l'on n'a pas encore oublié ce qui s'est passé fous le gouvernement des Pays-Bas. Lorsque le eollége philosophique fut érigé pour l'instruction des jeunes clercs, contrairement aux prin cipes catholiques; le Saint-Siège ordonna au clergé de se tenir pussif, c'est-à-dire de ne poser aucun acte qu'on aurait pu regarder comme une approbation de cet éta blissement. Or, c'est précisément la règle que le clergé a suivie et qu'il devait suivre, en refusant la messe du S1 Esprit daus les circonstances présentes. Dans un pays comme le nôtre, où la liberté des cultes est établie, y a- t-il rien de plus injuste que de lui en faire un grief? Lorsqu'il s'agissait d'obtenir le concours du clergé pour l'exécution de la loi, on ne cessait d'exalter de s'abstenir. qu'il possède. Le refus de la messe du S1 Esprit est-il autre chose qu'un acte d'abstention?Ce refus est donc légal et constitutionnel. Il n'a d'ailleurs été accompagné d'aucune circonstance blessante ni pour les établissements qui en étaient l'objet, ni pour l'autorité civile. Il ne pouvait donc y avoir, aux yeux de tout homme impartial, aucune raison plausible pour le critiquer. Je ne m'arrêterai pas au reproche qu'on a fait au clergé d'avoir refusé les prières de l'église demandées pour des enfants. Le clergé se fait un devoir de prier pour toutes les classes de la société, et la jeunesse sur tout est l'objet de sa pieuse sollicitude. Mais autre chose est de prier pour les jeunes gens, autre chose est de poser un acte public et solennel, qui impliquerait l'approbation d'un système nuisible la jeunesse. L'iiiléréi bien en tendu de celte portion chérie de notre troupeau exige que nous fassions l'un, et que nous nous abstenions absolument de l'autre. Fuis le Moniteur ajoute Nous avons peine croire que les explications don nées par M. l'archevêque paraissent satisfaisantes. Quel •■st le motif principal qui aurait déterminé les évèques refuser la messe du S'-Espril aux élèves de nos athénées? C'est qu'il résulte de lu correspondance de M. le ministre de l'intérieur avec MM. les évéques, que ces établissements sont constitutionuellciuenl et légale ment des établissemènts mixtes. Nos athénées,en passant de la direction des com munes la direction de l'État, n'ont aucunement changé de nature au point de vue religieux. Us sont ce qu'ils ont toujours été. On y reçoit celle année, comme les précé dentes, comme toujours, les enfants des contribuables sans distinction de culte et de croyances. Mais est-ce la un motif pour refuser aux élèves catholiques qui les fréquentent la célébration d'une uiesse qui ne se refuse d'urdinaircà personne? Permis aux établissements du clergé d'être exclusive ment ouverts aux élèves catholiques. Nos établissements fondés par la loi, entretenus par le trésor public sont ouverts tout le monde, et si, ce titre, on dit qu'ils sont mixtes, la constitution ne permet pas qu'ils soient autre chose. a Que si dans ces établissements il se présente un assez'grand nombre d'élèves appartenant des eulles différents, les uns et les autres auront également droit l'enseignement religieux, sauf prendre les mesures nécessaires pour que cet enseignement puisse être donné et reçu la convenance réciproque des ministres des cultes et des parents. (La suile au prochain N°.) Nous nous empressons de reproduire le Discours du Roi, prononcé la séance d ouver ture de la session législative de 1831-52. Messieurs, En me retrouvant, après deux années, au milieu de vous, Je me plais constater de nouveau la siluatiun prospère et tranquille du pa\s. Celle situation, qui atteste la fois la solidité de ses institutions et l'excellent esprit de ses habitants, recommande la Belgique l'es time des autres nations. Nos rapports avec les Puissances étrangères en ressentent les heureux effets et mon Gouvernement continue d'eutrelenir avec Elles les rela tions les plus bienveillantes. Plusieurs lois d'un haut intérêt ont été votées dans vos deux dernières session.-,. Nous pouvons rappeler, parmi les plus importantes, la loi sur les denrées alimentaires, celles qui instituent la Banque Nationale, le service du caissier de l'État, la caisse générale de retraite, les sociétés de secours mutuels; les lois qui règlent l'ensei gnement supérieur et l'enseignement moyen, enfin la nouvelle législation qui réforme le régime des faillites, et le système hypothécaire. Un ensemble de lois vous avait été proposé, durant la dernière s- ssion, dans 1" double but de rétablir l'équili bre de nus finances et de procurer au pavs dés travaux publics dont l'exécution, élément de sécurité, importe surtout sa prospérité matérielle. Un dissentiment par tiel et, J'aime le croire, passager, n'a pas permis de donner suite ces mesures d'une incontestable, utilité. Je fais des vœux ardents pour que cette difficulté puisse se résoudre bicmôt dans un sage esprit de modération et conformément l'intérêt du pays. Les circonstances actuelles, Messieurs, rendent plus que jamais désirable l'harmonie entre les pouvoirs de l'Etat, et la Belgique qui, depuis quatre années, s'est maintenue dans une situation paisible et forte, n'aura pas subir, je l'cj-père, d embarras iàcheux dans la gestion de ses affaires. Indépendamment des lois nouvelles qui leur seront présentées, les Chambres auront s'occuper de projets dont l'examen ou le vote a été suspendu dans la dernière session. Vous placerez sans doute parmi vos premiers travaux la législation sur la juridiction consulaire, la législation forestière, les projets relatifs la détention préventive, et l'expropriai mi forcée; enfin la réforme du Code pénal et la nouvelle loi de la contribution per sonnelle, destinée asseoir l'impôt sur des bases plus équitables. La loi sur la bienfaisance publique sera prochainement soumise vos délibérations. L'étal des recolles est satisfaisant. Elles assurent toutes les classes de la population le bienfait d'une nour riture abondante, tout en laissant nos cultivateurs une rémunération plus considérable que dans beaucoup d'au tres contrées. L'industrie agricole ne cesse de se développer et de se perfectionner. Tous les efforts du Gouvernement tendent vers ce but. Les travaux d'amélioration de la voirie vici nale ont pris, dans ces dernières années, une grande extension Les avantages que le bon état de communica tions procurent l'agriculture sont mieux appréciés chaque jour, et les communes secondent efficacement l'action du Gouvernement et des provinces. L'étal sanitaire du pays est généralement satisfaisant. Sous l'impulsion du Gouvernement, les autorités lacales rivalisent de zèle pour améliorer les conditions hygiéni ques des classes laborieuses. L industrie et le commerce se maintiennent dans une voie prospère. Notre commerce extérieur, qui avait at teint, en 1849, un degré de développement auquel il n'était point encore arrivé, n'a pas perdu de son essor en 185U, et tout nous promet pour l'année courante, des résubals non moins favorables. Mon Gouvernement a ouvert avec différents États de l'Europe des négociations commerciales. Un traité de commerce et de navigation a été récemment coneln avec le gouvernement Néerlandais. Les négociations avec la Grande-Bretagne viennent d'arriver leur terme. La taxe onéreuse et exceptionnelle qui, depuis vingt-cinq années, frappait notre pavillon dans les ports d'Angle terre, va cesser de peser sur notre commerce. L'Exposition universelle de Londres a procuré l'in dustrie belge une nouvelle occasion de témoigner de sou activité et de son esprit de progrès. A l'éloge de nos in dustriels, Je suis heureux d'associer celui de nos artistes qui ont dignement soutenu la réputation de l'École belge, aussi bien l'Exposition de Londres, que dans le concours général que mon Gouvernement avait ouvert aux Beaux-Arts. Notre garde civique continue de donner des preuves de zèle et de dévouement patriotique, et le pays peut compter sur elle comme sur sa brave armée, dont Je ne saurais trop louer le bon esprit, l'instruction et lu disci pline. L'examen de toutes les questions qui concernent no tre établissement militaire, vient d'être confié aux lumiè res d'une commission, dont le travail sera ultérieure ment communiqué aux Chambres. Je ne doute pas que cet examen impartial, suivi des débats parlementaires, n'ait pour résultat d'asseoir l'institution nationale de l'armée sur des bases fortes, stables et définitives. C'est avec confiance, Messieurs, que mon Gouvernemcut fait un loyal appèl votre concours. En restant fidèle ment et fermement unis, nous triompherons des difficultés que l'avenir peut nous réserver. ai L ou i Uixuide. Marché aux grains du 5 Novembre 1851. SORTE NOMBRE PRIX DE CtltAlMS. d'hectshties FAX UBCTOL1TBK »B. C. FR Froment (nouveau) 152 16 50 20 00 Seigle 17 il 50 12 00 Orge d'hiver (nouvelle) 124 9 65 11 90 Avoiue 162 a 71 7 21 Fèves. 14 12 50 15 00 6 11 50 14 00

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3