mitONDISSEMENT.
Vires acquirit eundo.
LA FOLLE D'ORLEANS.
ocnÈs paraît le Jeudi eUc Dimanehe. Tout ce qui concerne le journal doit
tassé l'éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies.
ation
VINS,
LE.
22 Ja îvicr.
'perfidie dn PROPAGATEUR.
n noire h® du 16 Janvier, nous avons fait
cpi»t>ieft étaient mérités (es reproches
adressés au clergé Belge par Monseigneur
d'Annecy, évêque Spvoyaid, sur spn peu de
patriotisme, et son médiocre attachement la
nationalité et la royauté fîelge; nous avons
rappelé la conduite tenue, par la presse cléricale,
en s'associent aux Layuerronnière et aux
Grnniar de Cassaynncpour nuire nos rela
tions internationales avec la France.
lJar des extraits tirés de toutes les feuilles
publiées par des acolytes dû parti clérical même,-
nous avons démontré surabondamment que le
vénérable prélat Savoyard, plus perspicace et
plus pénétrant en cela, que nous et mieux au
fait, est plus capable de lire dans la pensée de
notre clergé pour savoir ce qu'il fait, ce qu'il
trâme, ce qu'il ourdit, et apprécier, sa juste
valeur, l'amour et l'affection qu'il affiche, en ce
moment, pour not/'e Roiet nos institutions. En
indiquant la source où nous puisions tous ces
renseignements, il suffisait d'un peu de bonne
volonté de la part du Propayalcur pour se
convaincre de leur scrupuleuse exactitude.
Nous avons demandé quels étaient les pro
cédés du haut clergé l'égard de l'auguste
souverain qui conduit les destinées de la Bel-
U—i i
Idence que de sagesse,
où est et'que devient le
sque la nation recou
res Te Deu/n en 1 hon-
a famille royaleet si le primat
s beaucoup «l'empressement
présence pour officier
ns demandé où sont et que devien-
ues le 16 Juillet, le 16 Décembre
afin le 1' Janvier, jours anniversaires fêtés
ec enthousiasme, par toutes les classes de la
société, par tous ceux qui professent le respect
dû au monarque, par tous ceux qui aiment leur
pays et leur indépendance.
Vous croyez que le Prepayhteur répond caté
goriquement victorieusement toutes ces
questions, toutes ces allégations, et qu'il
démontre d'une manière péiemptoire que les
actions, les tendances et le but du clergé ne
consistent pas renverser les principes de notre
Constitution, exploiter, sou profit, toutes
les libertés qu'elle renferme, réaliser les thé—
jjt-ies de M. de Robiano, afin de mettre le trône
Vylessus de l'autel et de: faire, du Pape, le
cbb^ijiporel de tous les peuples catholiques
comihî^ijçri est le chef spirituel.
Délrompez-.\ous "Ce Propagateur ne trou
ve rien redire des fàils aussi fidèlement
exposés que justement -prouvés, mais, par
contre, il se cramponne de nouveau une
plpjase, un fragment de notre.article, laissant
planer le doute sur l'ensemble, ou plutôt le
mettant en suspicion.
C'est fort adroit pour ceux qui ontThabilu-
de d'accepter pour vérité, ce que le Propaya-
teur tronque et dénature* avec sa perfidie
habituelle.
Voici la question
On attribuait la Patriejournal de l'évêque
Malou, d'avoir publié que la Belgique formait
une tache rouye au milieu de la carte de
iEuropeet qu'il importait de la faire dispa-j
raitre.
Or, la Patrieet le Propayalcur est du
même avis, nie le fait de la manière suivante.
Elle prétend que le 3 Octobre, après le vole
de la chambre qui avait renversé la fois et
M. Rogier et M. Verhaegëu, un de ses corres
pondants de Bruxelles lui écrivait:
rcsponilanccs avec madame de Maintenon, il assure que
la grandeur de ma famille fait sa plus chcrc envie.
Sire, savez-vous ce que décidera Madame Elle con
sentira, Monsieur, elle consentira, répliqua le roi; je l'ai
fait mander pour cela, quoique je m'en eusse pu dispenser;
car je suis le roi et votre Futcur naturel; car Monsieur
cousent.
Mais le mécontentement du roi fut tout coup distrait
par des cris perçants et le bruit d'une lutte furieuse dans
la cour de Marbre. Louis XIV pâlit l'idcc de quelque
complot contre sa vie. Le duc de Chartres seul ne parais
sait pas entendre les coups et les voix; le coude appuyé
sur le bord du billard, il pensait échapper au mariage
et surtout celui dont on voulait le flétrir. Que se
passe-t-il donc demanda Louis XIV sans s'approcher
du balcon, quoique les clameurs n'eussent pas cessé et
Le temps nécessaire pour faire arriver de Itomc les S que les rires des spectateurs se joignissent elles.
ispenscs du pape Gar vous êtes un peu cousins ger- Venez voir celte plaisante scène, répondit le duc d'Or-
ins, Mademoiselle de Blois et vous. Sire, après mon i léaus en riant de plus fort en plus fort; Poqueliu n'a rien
imaginé de plus comique Hébert, ma folle, est aux
ises avec l'abbé Dubois.
m.
XX CABINET DE BILLARD.
[suite.]
Eh bien messieurs, quel sujet vous échauffe si
fort? demanda Louis XIV en rentrant avec un sourire
de satisfaction sur les lèvres. Mes pauvres chiens cou
chants m'ont fait fête; ils ne se pouvaient rassasier. Je
représentais Monsieur que je serais désolé de déplaire
votre Majesté, dit le duc de Chartres, qui balançait
encore prononcer un refus formel. Vous avez raison,
Monsieur mon neveu, reprit lcroi,qui venait d'apprendre
àinadamcde Maintenon l'acceptation du duc de Chartres,
et je vous iouc de votre soumission mes ordres. Je
désirerais que vous m'accordassiez le loisir d'attendre
uiaiiiOf tuaut/iunioi'iiv vtv a»i«io vmo. y vo
retour de ma campagne de Savoie, où je puis être tué. i imaj
X- C'est la chance de la guerre j'ai de même couru i pris
c Félicitons-nous du vole de la chatift.re des
représentants, la Belgique était une tâche rouge
n sur la carte de l'Europe. Cette tâche VA dUparai-
tre. La Belgique libre, indépendante, mais sêrieu-
sement neutre, va s'attacher renouer les liens
rompus par l'insoletit orgueil et la folie do quèl-
ques hommes, notre pays reprendra son rang,
sa place, et acqsorrra la sécurité pour les intérêts
politiques et matériels.
Eh bien, selon nous, ce passage {renferme II1
condamnation de la Patrieet de son satellite,
le Propagateurcar d'après la prôfession de foi
du ministère Debrouckere-Piercot, d'après le
drapeau libéral arboié, d'après tous les acte»
qu'il a posés jusqu'à ce jour, en fait d'ensei
gnement, de chanté, d'administration, d'après
toutes les discussions qui ont eu lieu, d'après
toutes les explications données, dans les Cham
bres comme dans la presse rien, absolument
rien ira été modifié au programme inauguré'
par le ministère du 12 Août.
Donc la Patrie et le Propayateur ont beau
contester, protester, au point de vue de leur
opinion politique aussi longtemps que les
cléricaux ne seront pas au pouvoir, la Belgique
sera une. tâche rouye et devra disparaître de la
carte de l'Europe.
VILLE D'ÏPRES. Coyseil rouSc\AL.
Séance publique du Vendredi, 21 Janvier 1853.
Présents MM. le baron Vandersliohele de
Maubus bourgmestre présideut Alphonse
Vanden Peereboom, échevin; ThéodoreVanden
Bogaerde. Pierre Beke, Charles Vande Brouke,-
Boedt-Lucien, Lpgraverand, Martin Smaelen,
Edouard Cardinael, Ernest Mergbelynck. Pierre-
Léopold Boedt, Charles Becuwe, conseillers.
M. le secrétaire, l'ouverture de la séance,
donne lecture du procès-verbal de la réunion
du Conseil du 19 Décembre 1652; la rédaction
e«-.cst approuvée.
M. le président communique l'assemblée
une dépêche de M. le Gouverneur, concernant
la composition illégale du conseil de fabrique
de l'église S1 Pierre. Il prie l'autorité commu
nale d'engager ce collège rentrer dans la léga
lité, sans qu il soit nécessaire dç faire intervenir
le pouvoir royal, pour obtenird'exécution de la
loi.
risque de la vie au passage du Rhin. Mais les dispenses
ne tarderont pas tant, car le pape Innocent Xll s'est mis
m* dévotion lors de son avènement; et, dans ses cor-
En effet, la Folle d'Orléans, par un soupçon machinal,
s'élait attachée aux pas de Dubois, l'avait suivi jusqu'à la
porte de la chambre de madame de Maintenon, avait
attendu qu'il en sortit, et ne s'était pas rebutée lui
demander vainement l'exhibition de 6a maiu; puis s'élan-
çant sur lui l'improvisleau moment où il considérait
les croisées de l'appartement du roielle avait touché et
reconnu la cicatrice qui trahissait une morsure récente
aussitôt, cet indice, la raison lui était presque revenue
avec la mémoire.
- C'est lui criait—clic avec toute l'énergie de ses
poumons, c'est le comte d'Aubigné c'est lui qui a enlevé
Louise Rends-moi ma fille, misérable
Dubois n'avait garde de répondre cette sommation,
que la Folle réitérait plus grands éclats de voix, et il se
débattait en rugissant pour se soustraire aux nombreux
témoins, gardes, valets de chambre, portiers, qui accou
raient cl qui formaient un ccicle épais au milieu duquel
il se voyait prisonnier; ce n'était pas tant la gaieté de
l'assistance qu'il redoutait, que la crainte d'avoir se
justifier des inculpations de Hébert: aussi rcdoublait-il
de jurons et de coups pour se débarrasser de cette naine
tenace qui cramponnée la main peine cicatrisée,
était comme insensible aux brutalités de Dubois, et res
tait suspendue ce brus engourdi et las de la secouer en
tout sens. La fureur de l'abbé croissait chaque instant
et avec elle l'inquiétude exprimée par les regards iueer-