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malin l'école jjndieftne
<■50 Haines. M. J a ruine, com
ment, l a présidée en sa
LA FOLLE D'ORLEANS.
s domaines Cout'lW'
de son grade. 1'/
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<j/ot'e, avec menace
tii' 'e^'les n'auront pas
et cependant, ces
■-.une insti-
ît le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit
On ne reçoit que les lettres affranchies.
les élèves de de droit et de raison. Cette justification de votre part
de fera calmer les esprits agités, taire les mauvais pro-
Le Proches parait
être adressé l'éditeur, Marché au Beurre.
pour
quête est' rédigek
e les députés des
Fa le dire. Pour un
degré de méchanceté
uituel la gent cléricale,
Tsqu il s est exprimé avec beaucoup
xle modérationet si I on veut ea avoir la cou-
viction, on n'a qu comparer le style de cette
personne ruinée par un abus monstrueux de
I influence religieuse avec celui des journaux
pfjffoÎKUji soudoyés par le tronc des pauvres
les quêtes pour l'achat des petits C.hinois
s feuilles d&lfi charitém^y{a modération et
de la vonciliatiàn fou', triplé Hvd^e' dé la
diffamation et dV' la caloHmie et ce sont les
premières critiquer la forme d'une plainte,
adressée la Chambre, Dît un instituteur per
sécuté; preuve nouvelle que les carrés de papier
sous le patronage épiscopal croient pouvoir se
moquer impunément de la bonne foi publique.
Voici cette pétition:
A Messieurs les membres de la Chambre de*
représentants'.
Messieurs les représentants,
Le soussigné T.-J. Maiuiroid, instituteur privé
depuis treize ans, et établi Gosselies depuis sept,
s'adresse la haute sagesse du pays pour résoudre la
difficulté grave suscitée entre lui et le curé-doyen
de Gosselies, pour refus de l'admission de ses élèves
du sexe féminin la première communion.
Personne ne peut violer la Constitution tout
Belge doit regarder sa sanction comme sacrée, et le
mépris des lois mérite châtiment.
Cependant le dit curé-doyen l'enfreint depuis
cinq ans l'égard du soussigné, malgré des réclama
tions souvent réitérées; il porte ainsi atteinte la
liberté de l'enseignement.
ij sau Irr il VTi —"".une h13"
(dans cet jvern°'e monopole anonn
politirn, a.ffonjjjffiour avantager le couvent des
faisait S0"' P°'nt d'p'ômées et dont il
jÉHk). Cet acte arbitraire ruine jour jour
îe^fiÉriljHPnnalgré les effort* sans nombre et les
saci mc^^écuuiaires qu'il fait pour se maintenir
la hauteur de se* fonctions d'instituteur privé, ne
jouissant d'aucun subside.
11 s'est adressé maintes fois l'autorité supérieure,
mais ledit curé-doyeu ne relâche rien de sa cruelle
ténacité, de sorte que le réclamant n'a jamais su si
cet ecclésiastique a réellement le droit de refuser la
première communion ses élèves, parce qu'elles ne
tiéquentaieut pas les classes du couvent.
Victime de cette contrainte illégale, le soussigné
se voit chaque année abandonné de ses élèves, et
pour mieux nuire ses intérêts, M. le curé les in
scrit deux ans avant de faire leurs pâques; ap.ès
cette inscription, elles sont obligées d'entrer deux
ans au «stuvent.
./Si vou'u joutez que ce monopole existe, MM. les
représentants, M. le gouverneur, M. l'inspecteur
provincial et l'administration, locale pourront vous
en assurer. -1"
L'instituteur privé est délaisqjé pai* le gouverne
ment; il doit souvent lutter contré un instituteur
primaire de l'État.
Cet abandon le rend assez malheureux, et quand
il est en outre vexé par le clergé, dans ses pénibles
fonctions, il est juste que vous le couvi iez de votre
Messieurs, de cio 1
Irès-agréablement discréditer le sieur Main-
froid et trouve que cet instituteur doit être bien
détestable pour avoir écrit cette requête. Cet
honnête diffamateur patenté par l'évéchéa
bien mauvaise grâce de blâmer une rédaction
quelque mauvaise qu'elle puisse être, car elle
ne saurait être plus lourde ni plus incorrecte
que le style béni de la Patrie et du charabia»
charitable qu'on adresse au public l'occasion
du Carême. Mais, que voulez-vous, ces puristes
si difficiles contenter, paraissent infatués de
leur propre savoir, défaut grave de la part de
gens qui se proposent comme modèle au genre
humain.
Du restel'affaire du sieur Mainfroid n'est
pas la seule qtii ail eu lieu, nous pouvons le dire
cet ordre de peraéeulion cléricale; le
ni fsiiAn«»l 1 -
da
ns
7
rapport triennal de l'instruction primaire nous
fait connaître des faits qui se sont passés dans le
diocèse de Namuret M. le ministre de l'inté
rieur a adressé l'évêque la lettre suivante
M. l'évêque,
Plusieurs faits récents qui on* eu lieu dans la
province de Luxembourg me signalent une mésin
telligence lâcheuse entre quelques curés et l'admi
nistration communale de leur résidence. 11 paraît
égide tutélaire. Si le clergé a le droit de violer la li-jqueces ecclésiastiques ont quelquefois manqué do
berté de l'enseignement, il ruinera indubitablement prudence et de modération, usant de la chaire de
- vérité pour entretenir leurs paroissiens de ces dé
bats. C'est souvent l'école et l'instituteur qui sont
l'objet de ces attaques
tous les instituteurs privés et amènera dans le pays
l'ignorance. Or, il est impossible, Messieurs, que là
Constitution belge lui donne ce droit; un tel aveu
glement et une semblable tyrannie deviendraient
1 funestes la nation.
Comme tous les rapports qui ont été adressés
l'autorité supérieure par suite des nombreuses re
quêtes du réclamant, et de cell.es de plusieurs pères
de famille, n'ont eu aucun résultat, il ose espérer,
Messieurs, que vous lui rendrez justice en ce qui est
111.
ca&ita.
[suite.]
Le duc de Chartres vous devait cet argent, reprit
le roi, ou bien était-ce un emprunt Le duc de
Chartres est plus généreux que tous les beaux-frères de
France; c'est lui qui me nourrit depuis six semaines:
sans lui, je serais crevé l'hôpital sans lui, je n'aurais
pu dégager ma parole Sire, vous voyez que M. d'Au-
bigné n'a pas le jugement sain dit Dubois encouragé
par un coup d'oeil de madame de Mainlenon. Sire,
ordonnez plutôt que mon indigne frère se retire ajouta
madame de Maintenait; il est encore tout plein de vin et
de luxure Eminènerai-je M. le comte d'Aubigné
demanda Pontchartrain. Je suis un ivrogne, je suis un
fou, je suis un indigne s'écria d'Aubignc. Jour de Dieu
mes bons ainis de cour, vous aurez beau faire et beau
dire, Dubois n'en sera pas moins un fripon, ut M. le duc
de Chartres le plus grand des princes du sang Je
balance user de rigueur l'égard de cet homme ivre, I
dit le roi on prétend que la .vérité est dans le vin, je le
pousserai peut-être faire un aveu. Monsieur d'Aubigné,
n'est-ce pas l'abbé Dubois qui vous aida dans l'enlève
ment de sœur Louise
Encore, sire repartit d'Aubigné: jour de Dieu je
suis un brave gentilhomme qui ne souffre pas un démenti
sans dégainer, et je vous jure que je n'ai pas enlevé
d'Hélène avec le secours de ce faux visage d'abbé
Est-il vrai, Monsieur l'abbé, répliqua le roi, que le duc
de Chartres servait de sa bourse le comte d'Aubigné
Ce serait certes une honte pour lui que des aumônes de
cette espèce s'écria madame de Maintcnon; mon frère,
en ses plus pressants besoins, ne se fût pas déshonoré
jusqu'à tendre la main au fils de Madame
Qu'appelez-vous tendre la main, ma sœur, répliqua
d'Aubigné avec exaspération; moi, vieux gênerai illustré
par cent victoires, vivre d'aumônes j'emprunte seule
ment sans intérêts ce cher et magnanime duc de
Chartres, qui ne se ferait pas fesser pour un quart d'éeu,
comme des gens que je sais. C'était vous, nia sœur, qui
étiez la charité de la paroisse Saint-Eustachc après la
mort du pauvre cul-de-jattc c'était vous, ma sœur, qui
déshonoriez le nom des d'Aubigné... Emmenez cet
insolent ivrogne s'écria Louis XIV transporté de fureur;
jetez-le dans une prison jusqu'à ce que je le fasse juger
comme il le mérite
M. de Pontchartrain ne donna pas d'Aubigné le temps
de se justifier ou de continuer sa boutade injurieuse
madame de Maintcnon il le tira dehors et le confia aux
gardes de la porte, qui le conduisirent dans une chambre
écartée où il put cuver son vin et sa colère.
J'ai hàlc que ces scandales finissent, dit le roi au
a La loi de 1842 a été faite surtout dans le but de
mettre un terme ces conflits locaux et de réserver
fia décision intervenir, dans de telles circonstances,
des autorités placées dans une sphère plus élevée,
et par là même moins accessihlesaux passions. C'est
aux ministres et aux évêqties qu'il appartient ré
soudre entre eux les difficultés qui surviennent il
sous-gouverneur du duc de Chartres; parlez, Monsieur,
disculpez-vous s'est-on joué de moi par des contes? Je
plaindrais quiconque oserait se jouer de moi Que faut-il
croire de cet enlèvement et de cet urgent prêté par le duc
de Chartres Sire, reprit Dubois qui les regards de
madame de Maintcnon dictaient sa réponse, il n'en faut
rien croire jamais Son Altesse Royale n'a pu vous
offenser au point d'offrir sa bourse une personne que
vous comblez de biens et qui puise sans cesse dans vos
bontés; jamais je n'ai donné les mains un rapt que dé
fendent les lois du royaume et celles de l'Église; enfin je
ne vis jamais M. d'Aubigné avant cette confrontation qui
ne laissera certainement Votre Majesté aucun doute sur
mon innocence. Il suffit, Monsieur, dit le roi, je suis
satisfait de votre justification; vous pouvez vous retirer.
Dès que Dubois fut sorti, madame de Maintcnon ne
laissa pus revenir les préoccupations de LouisXIV au sujet
de Louise, et s'empressa de remettre sur le tapis le
mariage de mademoiselle de Blois avec le due de Chartres.
Le roi et le pcrc étaient également Battes de celte alliance
que Madame seule pouvait contredire, sinon empêcher.
Sire, dit madame de Maintcnon en tirant une lettre de
sa toilette, voici ce que j'ai écrit au Saint-Père pour lui
apprendre les fiançailles de votre fille avec votre neveu,
et pour réclamer sa bénédiction en même temps que les
dispenses nécessaires cause de la parenté des époux.
Pendant que Louis XIV lisait des yeux cette longue