CONTRIBUABLES.
j'A It It0i\ DIvSSEHEiVT.
58,000
26,000
8,000
6,000
10,000
3,000
Total. fr.
HjM Total. fr. 111,000
incite. 97 Février
Vires acquirit eundo.
s et yt, èurs contre le Conseil communal, pareeque les
£ut>s travaux de raccordement de la ville la station
iséquent 10 centimes additionnels pour le payement
le subside fourni pour la construction de la route
fr. 38,00©
aux^tiépenses extraordinaires, l'époque de la
fr. 20.000
Oepuis, un subside a été voté pour la route d'Ypres Bailleul fr.
Un idem pour la route de Luzerne Oostvleteren par iteninghe
Un idem pour la route de Cruys-Eecke Wervicq
Un idem pour la route de .tlessines la frontière de France par Ploegsteert.fr.
pparticibside a été alloué pour 1© gravier eu construction de Cominesà près.
Voilà donc soixante trois mille francs de subsides votés. Ajoutons-y cinquante mille francs pour travaux aux abords
de la station et on aura un total de 163,000 fr. de travaux extraordinaires.
On pourrait dire pourquoi ces routes? Les communications faciles attirent les populations des communes qui viennent
y vendre leurs denrées et s'approvisionner de ce qu'ils ont besoin.
Et c'est au nom du parti clérical que'le Conseil se trouve injurié par une gazette qui est patronée par le clergé
Contribuables Apprenez que le Conseil vote généreusement, ceux qui ameutent les intérêts contre lui, deux mille
deex cents francs tous lés ans, comme subsides extraordinaires aux vicaires et curés, et les centimes additionnels eussent
pu être moindres, si le clergé ne profitait pas de cette générosité si singulièrement récompensée.
Contribuables! Le torchon clérical n'a garde de vous instruire des subsides votés aux églises S4 Martin, S1 Pierre, S1 Jac
ques et surtout S* INicolas. Ils s'élèvent depuis dix ans plus de cinquante mille francs! C'est de l'argent qui ne produit
rien des routes au moins vous amèneront des consommateurs. Les hommes-liges du clergé savent-ils administrer sans
percevoir des impôts? Vous ne l'avez pas oublié, quand ils quittent une administration, on y trouve un gouffre de dettes.
Charlatans de religion, tartufes de charité, ils sont des egents d'anarchie et en semant la discorde, ILS RÉCOLTE
RONT LE MÉPRIS.
avis.
13.
4 francs, j Le Progiiès parait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit
.centimes. être adressé 1 éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies.
y
A dater d'an jonrd'bni, quelques améliora
tions seront opérées dans le choix des nou
velles publiées par le journal Le Progrès.
Une Chronique politique complète, sncciucte
et anssi étendne qnc le permettra le format
de la feuille, sera donnée, de façon ce que
l'ensemble des articles présente, la fin de
l'année, un tableau complet des événements
qui auront eu lieu pendant cet espace de
temps.
Nos lecteurs s'aperçevront qu'une divi
sion plus rationnelle des matières a été
Introduite dans la composition du journal.
ïpres, 26 Février.
Autrefois on disait en guise de proverbe
mentir comme un arracheur de dent*. Aujour
d'hui on peut dire aussi mentir comme un
journal religieuxet on ne pourra pas encore
exprimer le charlatanisme impudent des gazettes
épiscopales poussé la dixième puissance. Le
journal des Abbés s'élève contre les impôts créés
par le défunt ministère libéral et prétend qu'il
a gaspillé les fonds de l'état. Mais il a dû com
mencer par combler le déficit de QUARANTE
MILLIONS DE FRANCS délaissé, en guise d'hé
ritage, pai le ministère catholique, sous la raison
De Theux, Malou et C". Or, si l'on trouve mau
vais que de nouvelles charges aient dû être
créées, il faut s'en prendre non pas celui qui
solde une dette, mais celui qui a ouvert
l'abîme du déficit.
Aujourd'hui, le déficit n'existe pas, quoiqu'en
disent les feuilles cléricales, et la meilleure
preuve c'est qu il n y a pas dix millions de bous
du trésor en émission et que l'état a. la ban
que. un encaisse de plus de 17 millions. Où est
doncce déficit, dont font tant de bruit les feuilles
cléricales? Elles mentent sciemment pour agiter
le pays et susciter partout des germes d'anar
chie C'est le rôle que jouent ces conservateurs
de nouvelle fabrique; ils sont tellement pas
sionnés. qu'ils verraient l'abîme entr'ouvert de
vant eux sans reculer, espérant dans un nau
frage pouvoir seuls surnager.dussent-ils plonger
toute la nation dans une détresse profonde.
Le parti clérical s'acharne contre l'adminis
tration des chemins de fer. 11 est furieux de
voir cet immense levier de la prospérilé d'une
nation, entre les mains du gouvernement qui
I exploite dans un intérêt général. Comme lui ne
veut que la domination intellectuelle et morale,
il est tout disposé abandonner les intérêts
matériels des compères qui exploiteraient la
Belgique financièrement, comme le clergé vou
drait l'exploiter moralement. De là ces attaques
continuelles, persistantes, acharnées contre l'ad
ministration du chemin de fer, qui n'est pas
irréprochable, mais l'exploitation, par des com
pagnies, présentera encore moins de garanties et
les exemples ne seraient pas difficiles citer.
Ce M. Deman ce Don Quichotte cléricalen a
fourni des preuves lui-même la Chambre,
probablement pour se démentir lui-même.
Le chemin de fer a produit dix-sept millions
de francs. Son exploitation et son entretien coû
tent huit millions. Il reste donc neuf millions
pour payer les intérêts d'un capital de fr.
225,000,000, somme laquelle est évalué le
coût du réseau des chemins de fer Belges. Il
produit donc environ quatre pour cent et si l'on
compare ce revenu celui des chemins de fer
anglais, on verra que la recette du nôtre est