Chronique local*
Société de runion libérale
Chronique politique.
peu pies In n^t-me Voilà donc encore un balloi
de I opposition 'cléricale crevé, en faisant' plus dé
bruit que de mal.
Si le pétilionoement pour la réforme électo
rale n'a pas eu tout le succès qu'on en espérait,
ce n'est pas toutefois que les trompettes cléri
cales ne sonnent assez de fanfares. On dirait',
entendre ce vacarme, que tous les électeurs de
la campagne sont prêts se lever comme un
seul homme tandis que la plupart comprennent
que le clergé veut, l'aide de celle manœuvre
les tenir encore plus sous le joug el les mener
par le liez plus carrément. Aussi quelques-uns
commencent se demander comment-il se fait
que pendant dix-sept ans. le clergé a trouvé le
vole au chef-lieu d'arrondissement très-conve
nable. et cela aussi longtemps qu'il avait la ma
jorité el comment il liouve maintenant que les
électeurs ne peuvent plus être dignement voi-
turés, depuis qu on ne laisse plus ce souci au
curé cLu village. Aussi ce pétilioimemenl res
semble assez aux bâtons flottants sur l'onde
de la fable. De loin, c'est quelque chose, de près
c'est le curé, c'est le bedeau, le bouclier, le bou
langer du curé et ceux qui vivent de l'églisej Le brasseur qui a été mis en coût
qui signent la requête la Chambre. Sous',au règlement de l'octroi est le sien
devons cependant excepter la ville de Pope-j ancien membre du congrès national et
ringhe Les Spartiates du camp clérical ont de la croix de fer. Le plus beau côté vj
signé, tour de bras, afin que leur cité soit le, fraude, cest qu'elle devait avoir poui;
siège de l'élection el que la consommation ex- léser les brasseurs, ses confrères, dont Te sieur
traordiuaire qui se fait en temps d'élection, Molle a toujours eu l'air d'épouser chaudement
puisse leur profiter. Ne riez pasce sont les les intérêts et pour cause.
mobiles que le clergé a exploité pour récolter «-■
Le temps que nous subissons maintenant,
IIS
Percuteur
fti-a\ bonne et
reïDue-ménage
'Rien de plus
clergé a perdu
mixtion abusive
journal ouvertement
essaie de pallier le déT
plus futiles, Jisons mém?
arguments.
Pour démontrer combien, dans1
clergé, toutes les notions du juste ell
sont brouillées, iion-seulemeut ses oïl
dent les circonstances atténuantes poui
des fraudés réelles, mais ils qualifient d^e^v^o3
leux des actes qui ne sont pas re-»e P déVij
aux yeux de la plus stricte légalil^wêv"6 j
ê're blâmés même par la plus
calesse.
t de
e p'Tce de Jomvil
Té qui témoigne une fol
timenls, de son ardent pa|
pour la France, qui a si
Ce généreux prince ne s'eu
plaignons pour lui.
Le gouvernement cantonnai du Tessit^sUjpy
longtemps entre les mains des radicaux, el ces mes-
des signatures el, ma foi, cela réussit cependant pouvons dire, dont nous jouissons, est sieurs ne se font faute de le prouver par leurs actes
ï"W des plus extraordinaires. Une grande quantité Dernièrement, .1 eu, vint a 1 idee de supprime.
de neire es. tombée ees jours derniers. Pendant deux semma.reset deux couvents de franciscains et
ae neige CSV louiuce j de capucins, et d expulser du territoire huit de ces
la nuit il gèle, pendant lajournee un sole deP,
printemps fait fondre la neiRe et la fflace. I en-1 J -
o B
près d'électeurs d'une certaine catégorie Somme ,K
toute, la meilleure preuve fournir que le pé- ''es P.'us exl,aordinaires. Une grande quantitéi Dernièrement, il leur vint a l'idée'de supprimer
t»tionnement n'a pas tout le succès désirable
ce sont les efforts faits par les journaux et les
agents du parti clérical. Le Journal de Bruxelles Pr'nlemPs fait fondre la neige et la gla
a beau faire le matamore, le pélitionnement l'anl la nuit du mercredi au jeudi, des rafales
avorté contre la loi sur l'enseignement, a tué ^pouvantables accompagnées de neige el de
iii J:OC,i
d'avance celui qu'on veut organiser pour obtenir 8rêlons ollt e,)COre »«8™e..lé la difficulté des
la réforme électorale communications et pendant celte même nuit
Depuis ce petit coup d'Etat la ^ressfTsufsse^Tta-
lienne, allemande el même Iramçaise, s'est livrée
une toute de suppositions suo ce que ferait l'Au
triche poui"**!®-raison jlu traitement infligé
ses nationaux. Ou en était arrivé dire, ces jours
g- *T-
un orage est venu éclater sur nos environs Desjpassés, que le cabinet de Vienne exigeait que le
Les pétitions pour la réforme électorale vont éclairs, comme en plein été, ont illuminé par canton de l'essin fit une pension viagère aux moines
leur train Palronées par les membres du clergé, moment le sol couvert de neige Ce contraste
et colportées par leurs adeptes au nom de la était frappant L orage doit avoir été assez fort,
- - I e i
expulsés, et que ce dernier ne voulait consentir
les pensionner que pendant trois ans.
Les tioubles de Milan viennent de donner, cette
relipiôn elles ne laissent pas que de faire de puis qu a Dixmude la foudre est tombée sur la
nombreuses dupes parmi les gens simples et tour el un commencement d incendie a eu heu. tournure imprévue, dont les lessinois
n n rl I ralaiine nui n'anercoivenl Heureusement on s'en est aperçu temps et le u au,°"t1. Pas d leurs gouvernants. Le
ignorants de la campagne, q i p iç sans uue les dégâts aient'comte Lllula>'' commandant militaire de la Lom-
aucunement le but que les adversaires du pou- a pu etre eteinl sans que les itegals aient bardj a l.endu uue ol.donnaiice iaque|le en
voir actuel veulent atteindre II n'est donc nul- ele considérables. S. I incendie n avait pu etje ésaiUes de ,a ion m J0 de
leme.it étonnant que les prévisions du journal m-ulr.sé, le désastre eut été effroyable, car i ndU.tiS de PolJeggio1 d'Ascona%t de i'expulsion
des Abbés, exprimées dans son n" de Dimanche I eglise et tout un pale de maison seraiedt des ,eljgieux des couvents de Mondrisio et de Lu-
dr, l'égard de Poperinghe, n'aient été ample-1 nécessairement devenus la proie des flammes.gaue, tous les Tessinois ont dû quitter la Lombardie
ment réalisées: car, s'il est une localité la e3.° (dans le» trois jours, pour les propriétaires et ceux
1 t tel» no* v\OT*c%tirt o x nnnoloo* n tnipo rtnvtto rfn 4n**«<
protession, et pour tous autres,
sous peine d'être arrêtés el Ira-
i conseil de guerre. Cet ordre élunl du
r 'l être exécuté en ce moment; il at-
i* Verschaeve-Ledure, négociant, 1 près. teint i ooo individus.
Nevejan, Louis, notaire, Messines. Quand ou est si facilement vulnérable, il faudrait
La seconde série s'ouvre le 17 Mars prochain, 'egaidei deux lois avant de poi 1er les premiers
appuyées
Mais, ce que nous n'avons pas prévu, tout en
appréciant sa juste valeur le succès obtenu
par le parti clérical dans son propre camp, c'est
que des personnes que nous avions cru être des
nôtres, se fussent jointes nos ennemis, el
eussent déserté sans honte ni pudeur, le drapeau
libéral Parmi celles-ci figure, dit-on, principa
lement un homme qui a eu longtemps la pré
tention de personnifier lui seul, l'opinion
libérale Popeiinghe, qui, lors de la défaite
du ministère De Theux-Malou aux élections de
1847salua l'avènement du libéralisme au
pouvoir par un banquet solennel, auquel il
convia presque toutes les sommités du parti
libéral de l'arrondissement d'Y près, el de crainte
peut-être que sa palinodie ne fût pas suffisam
ment remarquée dans ce pêle-mêle de noms
obscurs, il prit soin d'y apposer bravement sa
signature en grosses lettres. Ceci ne l'empêche
pas cependant de chanter bien haut son indé
pendance el d.î prêcher lui-même, tout
venant, la confiance que sa position présente
tant vantée, lui semble devoir inspirer au public
Poperinghois.
Quoiqu'il en soit de cc mirobolant succès
qu'obtient, suivant les journaux des évêques, le
pétilionoement contre la loi électorale, nous
sous la présidence de M. le conseiller Vuylsteke. j cwl,P* a,(lul. Peul vous lesn
- Les étudiants suisses qu
Nous 11e connaissons jusqu'ici que les six premières
affaires dont la cour d'assises s'occupera dans cette
session
i° Reine Braem, de S' Nicolas (Yprès), enfanlicide;
a* CharlesVan Nieuwenhuyzeet Ferdinand Scliauw-
broeck, de Tliiell, vol; 5° Pierre d'Heygers, de
flulste, vol; 4" Léopold Leslienne, S* Georges,
assassinai; 5" Louis Van Elslandere, a Mouscron,
vol; 6° Charles Maerlens, Rumbeke, vol.
DE L'ARRONDISSEMENT D'Y PRES.
Le Comité directeur a l'honneur d'informer MM. les
membres de l'Association, que la cinquième réunion
mensuelle est fixée au Mardi, Ie' Mars 1853, six heures
du soir, l'estaminet le Sultan Grand'Place.
POUR LE cohitZ:
le président,
le secrétaire, H.-F. C AKXOY.
ERN. UlERGHELYNCK.
U11 23 Février au 26 iuclus.
Les journaux de Londres publient une procla
mation de K-ossulh, datée du i5 février, adressée
ndre avec usure,
i suivaient les cours de
l'Université de Pavie oui été renvoyés également.
L'Université est iermée.
Selon la Gazelle de Pots, les envois de troupes
autrichiennes la (routière turque n'auraient rien
de commun avec les affaires d'Orient. Il s'agirait
uniquement d'une mesure de précaution, car la po
lice aurait découvert que les émigrés hongrois et
polonais faisant partie de l'année turque, auraient
formé le projet de susciter de nouvelles révoltes en
Hongrie. Des correspondances auraient été saisies
qui ne laisseraient pas de doutes cet égard.
P. S. Nous avons sous les yeux une lettre de
Vienne du 19, d'après laquelle la blessure de l'Em
pereur aurait plus de gravité qu'on ne ledit. La
lièvre s'est déclarée; et quoi qu'on n'ait pas d'inqui
étude sur le résultat, il paraît certain qu'on a cher
ché atténuer le mal. Sans le manteau que portait
l'Empereur, on aurai' peut-être déplorer sa mort.
Il paraît que l'assassin avait voulu le frapper par
devant, mais que l'Empereur, ayant vu d'instru
ment levé sur lui, a fait un mouvement du bras qui
a rejeté le coup en arrière.
La mutatiou dont il était question dans le cabinet
anglais s'est opérée lundi dernier. Lord John Russell
a cédé lord Clarendon le portefeuille des affaires