'AUROYDISSEJIEiVr. Yires acquint eund». LA FOLLE D'ORLEANS. m. Chronique locale. Le Progrès parait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit etre adressé 1 éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. Te pu nque ce facçOTti pf iTou se le tienne pour d plan de campagne du [854, qui, tout pf y représentant, que^a ville libérale puissent avouer, îevons-nous défendre M. Vanden Peereboom des imputations outrageantes du journal cléri cal.'' Nous ne le croyons pas, car toutes les accusations qu'on lui lance, ou ne sont que des mensonges ignobles cent fois réfutés, ou des actes qui, au point de vue de l'opinion libérale ^Map^ylie.Jjppartient M. Vanden Peereboom, sont entièrement loùàbles et approuvés par tous les hommes qui onlf conservé leur indépen dance et ne veulent pfc* fléchir le gecOLî-dsr*»'. l ignoble despotisme clérical. D'ailleurs, ce même homme qu'on injurie aussi grossièrement, était en 1848, adulé par le clergé et les hauts-bonnets du cléricalisme. On le vi sitait, ou le sollicitait, on lui demandait son appui et sa protection. A. celte époque, ils se I communal eut refusé de voter les subsides, autres localités se fussent empressées d'inter- enir, et alors la feuille cléricale se serait hâtée de tonner contre l'incurie et l'administration ^mciunale, qui aurait laissé entourer la ville aVlijt voûtes qui déplacent et amoindrissent ses |h-'iions commerciales avec l'arrondissement, if^aise au JOURNAL DES BAZILES, se» i la Chambre, de M. Vanden Peere- sont devenus si repréhensibles que ue le clergé mitonne l'idée de le dépos- on siège la représentation nationale. Cet hoirie qu'on adulait, il y a quelque temps, et qu'on décrié aujourd'hui, peut très-bien et très-avantageusement soutenir la comparaison avec M. Van Reninghe, représentant du banc épiscopal. Et si nous devons émettre un avis sur la valeur respective des élus de par la grâce de l'épiscopat et du choix de l'opinion libérale, ce n'est pas celle-ci qui aurait rougir d'avoir fabriqué des législateurs, avec des individus comme les Boulez, les Clep, les Rodenbach, les De Ruddere, les Vanderdonckl et autres génies incompris. La réputation d ignorance et d incapacité de ces illustrations clé'icales est hors d'usage qui pourraient décorer cette bou tique de brocanteur religieuxon pourrait placer un ex-commissaire d'arrondissement, maintenant sénateur. En outre, le sieur Julea Malou et son père, le sénateur, ne seraient pas déplacés dans les rangs des magots de la Chine. Au nombre des fossileson pourrait même ranger un représentant de Poperingbe. Si maintenant nous voulions classer les som mités du parti clérical comme dans une méoa- g^rie. nous pourrions assigner chacun une place qui serait en rapport avec ses goûts, ses appétits et sa rapacité. Au nombre des animaux rares et curieux se distingue le sieur Vandeb- snuyf, orateur patibulaire, et le rat musqué qui se trouve décélé là où il se trouve, par ses émanations pestilentielles. La température continue toujours être anormale. Après quelques jours de gelée, la neige tombe de nouveau gros flocons et le thermomètre est remonté au-dessus de zéro. Il faut croire que vers ces derniers temps, l'air était fortement chargé d'électricité, puisque nous avons eu jeudi dernier, un orage très- sures de tous les roquets de la presse morale gardaient bien de trouver l idole vermoulue, mais je^ |-e|jgjeuse, et une prime honnête est décernée ils se réservaient, après en avoir tiré paiti, de ce|uj qUj s'acquitte le mieux du métier de notoirement établie, tandis que les De Breyne, Sur une étendue de huit lieues carrées, les Liefmai.s, les Van Cleemputte, etc., ne sont ^-foudre est tombée en quatre endroits divers calomniés indignement par les feuilles épisco- pales, que parce qu'ils ne veulent pas subir le joug de l'épiscopat. Règle générale tout représentant qui refuse d'endosser la livrée cléricale, est livré aux rnor- l'abaltre quand ils seraienlen position de le faire En outre la plupart des allégations concer nant la position financière de la ville sont er ronées et ne prouvent que l'ignorance slupide du gratte-papier ou son infâme mauvaise foi. Il blâme les subsides votés pour les roules et les prétend seulement favorablesaux communes qu'elles relient la ville d'Ypres. Mais dans la plupart des cas, il s'agissait de savoir si Ion |erie pour le"pulvériser voulait que la tracé des routes fut favorable ou contraire aux inlérêtsde la ville. On n'a pas oublié que les chefs du parti clérical favorisaient la con struction des routes qui devaient détourner les relations de la ville et les faciliter avec des chefs-lieux d'autres arrondissements. Si le con- qui s acquitte diffamateur religieusement patenté. M. Vanden Peereboom n'a pu échapper celte nécessité de position, et le journal des Abbés, ce nous semble, a eu tort de se mettre tellement en frais pour démonétiser M. Vanden Peereboom, car il donne volontairement croire que cette idole n'est pas si vermoulue qu il veut le faire croire, puisqu'il braque sur lut sa grosse arlil- [suite et fie.] CONCLUSION. Une lugubre cérémonie avait lieu dans l'église du cou vent de Muret en présence de l'abbcsse, des religieuses, de mesdames de Maintenon et de Montchevrcuil, Louise venait de prendre l'habit de bénédictine; le père Lachaise, qui avait reçu ses vœux, achevait de prononcer un dis cours sur la vanité des grandeurs humaines, texte mys térieux rempli d'allusions la préteudue naissance de Louise, que l'éloquente allocution du confesseur du roi avait laissée froide et sans larmes; elle pleura seulement quand elle fut couveete du drap noir, image effrayante du renonccmeul su moude, et quand elle entendit' les prières des trépassés qu'ou psalmodiait pour elle. Tout coup le murmure monotone des psaumes fut interrompu par un grand bruit qui se faisait en dehors de l'église et du couvent, car toutes les portes étaient fer mées on heurtait violemment ces portes, et les coups redoublé? se mêlaiept des vociférations de menaces et de prières. Madame de Maintenon sortit de son banc pour Puisque le journal des Abbés est en train de former un musée de fétiches et d'objets de haute curiosité il nous parait que parmi les objets se consulter bas avec le père Lachaise la communauté attendait dans la stupeur, et l'abbcsse eût voulu se blottir sous le drap funèbre, qui tremblait par moments et d'où s'exhalait une sourde et confuse rumeur de soupirs et de sanglots. C'est le duc de Chartres dit madame de Maintenon au jésuite; que faire? il est capable de se porter quel que excès. Je sais qui vient ainsi, dit tout haut Louise sans sortir de son tombeau mon père, ordonnez qu'on ouvre, je vous prie c'est pour un dernier adieu On obéit i l'ordre du père Lachaise, qui eut cette déférence pour la volonté suprême de Louise le due de Chartres entra hors de lui, le visage décomposé, sa per ruque et ses habits dans un desordre complet; il serrait les poings et froissait souvent la garde de son épée il s'avança dans la nef, sans voir personne, parce qu'il cherchait des yeux quelqu'un qu'il n'apercevait pas parmi les assistants; il ne donna aucun signe qui montrât du respect pour un lieu saint: son chapeau reslaitsur sa tête. Où est-elle? cria—t-il, où est Louise?... Me voici, répondit Louise en levant le drap des morts et en paraissant vêtue de l'habit de l'ordre de Saint-Benoit. C'est toi reprit le prince; je viens te délivrer I je Dixmude, Roulers et Slavele, sur les tour* des églises, et Passchendaele sur un arbre, non loin du bourg. Heureusement que les suites n'ont pas été désastreuses et que les dé gâts sont insignifiants. Par suite du temps rigoureux qui sévit de puis trois semaines, la foire d'Ypres est entiè rement manquée. Les commerçants qui ont déballé font peu d'affaires et peu de personnes se rendent en ville pour faire les achats, qu'elles avaient coutume de faire aux époques de la foire. ERRATUM. Dans notre premier article du dernier n", intitulé Avis aux contribuables, deux erreurs de chiffres se sont glissées, que nous nous empressons de rectifier. Nous disions qu'il y a eu soixante trois mille francs de subsides votés; il faut lire cinquante trois mille francs. Il est dit ensuite: et on aura un total de 163,000 francs de travaux extraordinairesil faut lire: 161,000 francs. viens t'enlcvcr pour la seconde fois Ce fut trop de la première, Monseigneur; je ne m'appartiens plus désormais ma vie est Dieu Elle est moi, ton amant Viens, sortons de cette caverne J'ai là une épée pour nous ouvrir un passage. Non, Philippe, Adieu retirez-vous Suivons chacun notre destinée la mienne consacrée la pénitence, la vôtre la gloire moi, reli gieuse, et vous, prince du ssng. Eh quoi tu ne ■n'aimes donc plus, Louise Approchez-vous, dit-elle sur le point de défaillir, et un mot de ma bouche vous apprendra si je vous aimais. Philippe, ajouta-t-cllc voix basse lorsqu'il fut près d'elle, je t'aime et t'aimerai toujours; mais que pouvait-il y avoir de commun ici bas entre le duc de Chartres et la fille de la Folle d'Orléans? En achevant ces mots, elle tomba sans mouvement sur les dalles en s'enveloppant du drap mortuaire. Le 18 février 1692, le cardinal de Bouillon maris 1* duc de Chartres avec Mademoiselle de Blois. Comme on disait la mariée, par indiscrétion ou par méelunceté, que le prince aimait encore sa religieuse, Mademoiselle de Blois répondit avec son ton de lendore Je ne me soucie pas qu'il m'aime, je me soucie qu'il m'épouse i Bibliophile JACOB.

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 5