DÉPÔT A YPKES tribunaux Jes 'it de Milan. Lu pour l'a venir, demandes jusles, u'après les rap- erivoyé dans le saire. drid dit que le général au Sénat, dont il fait partie, uue ^conçue dans des termes très énergi- me gouvernement qui lui a refusé l'au- Bn d'aller piendre part aux travaux de cette mblée. Un journal de Madrid, la Nacion, assure que le inislère a renoncé aux projets de réforme consti- utiounelle préparées par M. B.ravo-Murillo. Il se ^ornera proposer aux Chambres un projet de loi éorganisaîion du Sénat, un nouveau règlement a Chainbre des députés, et uu projet de loi aie, J aT i maison qu'un,de ces rritq listése, du reste, ne renCon- fad versa ire, alors qu'il s'agira yo-iié, au bien-être et la bulletin qui suit la bourse de ïiiïc du iB^ju'à Vienne aussi la question d'Orient inspire de l'inquiétude. Un journal allemand rappelleque l'infâme atten tat dont le jeune monarque autrichien vient d'être l'objet n'est pas un fait entièrement isolé dans l'his toire de la maison de Hapsbourg. Indépendamment h^^mpereur Albert ior, assassiné au teints de la l'aPpelle que du vivant de I empe reur François, uncoup^ye teu fut tiré par un officier hongi ois qui avait espétâun secours plus considéra ble que celui qu'on l3La.ccordajt,.sur l'empereur Ferdinand qui, cette époque, était déjà couronné roi de Hongrie. Une fontaine érigée Budeprès Vienne, rappelie le lieu où le crime fut commis. Toutes les provinces du Mexique s'étaient soule vées contre le gouvernement. Le gouvernement s'est mis l'unisson de ce mouvemeùt, et le nouveau président, M. Cevallos, a donné raison aux révoltés, en dispersant le Congrès par la force, et en convo quant pour le 15 juin, une convention nationale qui sera chargée de réviser la Constitution. Les membres du Congrès ont voulu protester, élire un autre président et mettre eu accusation Cevallos, mais cette tentative de résistance a com plètement avorté. P. S. L'Indépendance publie une dépêche «été- graphique de Vienne, datée de dimanche matin, annonçant une nouvelle assez inattendue. C'est que le comte de Leiningen, envoyé en mission Con- stantinople, serait déjà de retour Triesle, la Porte ayant souscrit toutes les réclamations de l'Autriche. Le Corps-Législatif de France a tenu avanthier une séance publique, dans laquelle M. lecomteWer- ner de Méiode a donné sa démission, molivée sur des chagrins personnels, et aussi, dit-on, sur le maintien des décrets de confiscation des biens de la famille d'Orléans. M. JBouhier de l'Ecluse, dans cette même séance, a volé plusieurs fois, quoiqu'il n'ait pas prêté ser ment, mais le président a déclaré nul son bulletin une première fois, et l'a ensuite passé sous silence. La nouvelle de l'adhésion du gouvernement turc aux exigences de l'Autriche, est la nouvelle impor tante du jour. El le a fait hausser les fonds i la Bourse de Paris d'avanlhier. On sait que l'Autriche demandait le protectorat sur leschrélieus de Bosnie, l'abandon dedeux points contestés sur le littoral dalmate et l'internement des réfugiés hongrois servant dans l'armée turque. Toutes ces concessions ont-elles été accordées? Le fait noussembledouteux pour la première qui serait une immixtion directe dans les affaires intérieures de l'empire ottoman. Quoiqu'il en soit, la dépêche implique que l'Autriche est satisfaite, et c'est là l'essentiel. On ayait annoncé i tort que toutes les personnes arrêtées Paris, pour l'affaire des correspondances étrangères) avaient été mises en liberté. 11 reste eu- iouvellcs diverses. dans la Gazette de Mon* Voici un rare ide sagacité dont 011 nous garantit l'aulheu Il y a^ouelques jours, un étranger la ville demandait un commissionnaire qui se trouvait près du pont des Kécollets (rue de Uerlaiinunl) le domicile de M. l'avocat Goffiul. Ne pouvant répondre d'une manière satisfaisante cette question, le commissionnaire se retourne vers un groupe de ses collègues qui stationuait quelques pas et repèle haute voix la demande qui lui était faite. L'un d'eux, le nommé Larivière s'avance et ré pond Je le connais, moi, monsieur, voulez-vous que je vous y conduise Volontiers. On se met en marche et tous deux arrivent dans la rue du Mont-de-Piété où le commissionnaire s'arreîe-é?dil son compagnon Nous voici en face de deux grandes portes; l'une des deux sert d'entrée a la maison de M. Goffiut, c'est celle qui est percée jour et faite avec ornements en ferde fonte.Veuillez voir. Comment, veuillez voir? mais, si vous con naissez si bien cette grande porte, pourquoi ne la (jésignez-vous pas? Je ne le puis, monsieur, je suis aveugle. L'étonuementde l'étrangerfut des plus grands. Il s'assura de la véracité du lait et ne quitta son in telligent conducteur qu'après l'avoir récompensé. L'Empereur vient de décider qu'une somme d'un million serait annuellement prélevée sur sa dota tion, pour être répartie entre les membres qui com posent sa famille civile. On lit dans l'Écho de FOise, de Compiègne Un assassinat a été commis samedi dernier, onze heures du soir, sur la demoiselle Henriette Divet, âgée de seize ans, fille du sieur Divet, restau rateur, rue du Pont-Neuf, Compiègne. Voici les déiails authentiques que nous avons recueillis sur ce triste événement. Un je une homme d'Atlichy (Oise), nommé Émile Dupont, avait été pendant un an environ clerc de notaire Compiègne, et il avait pris assez longtemps ses repas chez le sieur Divet. Au mois de février i85î, le père d'Emile Dupont, qui avait appris avec inquiétude la passion de son fils pour Henriette Divet, dont la beauté était remarquable, l'éloigua de Compiègne et le plaça chez un notaire de. environs de Paris; mais ce jeune homme ne resta pas longtemps chez son nouveau patron, et, dans ses changements successifs de rési dence, il trouva le moyen, vers le mois de juin, de faire un assez long séjour dans notre ville. On le croyait enfin fixé a Deuil, lorsqu'il revint jeudi dernier Compiègne, et alla de nouveau manger son ancienne pension. Samedi, pendant qu'il dinait, la famille Divet remarqua son air sombre et son exaltation, mais rien cependant ne lui taisait soup çonner l'horrible drame qui allait s'accomplir. A dix heures du soir, Émile Dupont reparut au restaurant, et entrant dans une petite pièce, droite d« la boutique, où la dame Divet travaillait fu- IO- le lenoe— àiti, wmrlirai I Empereur. Le useria e^^P^MJepuis qtfrdqnç, IV-nips et la dame vet vçnaitxJe Mionler l'étagV supéi leur, lorsque ile Dupont, tirant un pisiolet de sa poche, la déchargea sur la tête d'Henriette Divet, qui s'affaissa et tomba baignée dans son sang. La malheureuse jeune fille était morte. Au même instant, Emile Dupont se tira un coup de pistolet dans la bouche et tomba son tour. Le témoin de cette lugubre scène, éperdue, croyant que le second conp de pistolet avait été dirigé contra elle s'enfuit en criant au secours; pendant ce temps, Emile Dupont, dont la inachoire était seulement tracassée, réprit ses sens, se releva et s'élança dans la rue alors déserie; il gagna le cour, qui longe la rivière d'Oise et il alla rouler au pied d'un tas d'ar doise, sur la porte au vin, ou on le retrouva le len demain matiu dans un état désespéré. Transporta l'Hôtel-Dieu il a été mis en état de dépôt sur les réquisitions du ministère public. M. le procureur impérial et M. le juge d'in struction se sont rendus prèsd'Émile Dupont, mais ils n'ont pu en tirer aucune réponse. Le malade paraît décidé ne pas survivre sa tentative de sui cide, et on ignore jusqu'à présent le véritable motif de la catastrophe du 29 janvier. On sait seulement qu'Émile Dupont avait pour Henriette Divet une passion folle qu'il avait inutilement tenté d'oublier Paris dans les excès d'une vie dissipée; on sait qu'il s'était procuré des pistolets chez un arquebusier de Sentis, en revenant dernièrement Compiègne; mais là s'arrêtent nos renseignements, et le reste d'ailleurs de cette triste affaire appartient la jus- lice, qui contenue ses informations, s Lundi dernier est mort i Dijon (France), l'élé phant de la ménagerie de M. Huguet de Massilia. Il paraît qu'il a succombé une fièvre aiguë, causée par le froid, l'humidité et surtout les souffrances qu'avait amenées la gêne laquelle son caractère fougueux et irritable l'avait condamné. Cet animal a coûté 12,000 francs M. Huguet. Outre cet éléphant dont le squelette a été, dit-on, vendu 1,000 francs la ville pour le cabinet d'his toire naturelle, M. Huguet a encore perdu, pendant sou séjour Dijon, deux singes, un chacal et un lama; On lit dans l'Écho du Luxembourg Deux difficultés ont empêché jusqu'à présent le commencement des travaux du chemin de fer entre Namur et Arlori l'une était relative aux ouvrages construire par la compagnie pour que le chemin de fer ne nuise pas la défense de la place de Namur, l'autre avait rapport au tracé suivre depuis un point au-delà de Ciuey jusqu'à Haversing. Nous apprenons que ces difficultés sont la veille d'être aplanies. Les plans seraient approuvés par M. le ministre des travaux publics depuis Namur jusqu'à i5 kilo mètres vers Ciney, et de Haversing Rocogne. La compagnie mettrait immédiatement la main l'œu vre sur ces parties. Un nouveau plan serait en même temps étudié pour ce qui concerne le chemin de fer vers Ciney, et la préférence serait ultérieurement donnée au plan qui uffirira l'avantage d'une moindre distance, d'une moindre dépense et des pentes et rampes les moins fortes. 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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 7