Vires acquint eundo. tj i,m - 17 Mars liSI. Ta ch JOlili.ML D'YPKES ET l)E L UIIIOVIHSSEMEYT. ABONNEMENTS Ypres (franco), par trimestre, 5 francs 50 c. INSERTIONS ÉMMMi t PnoviNces, 4 francs, f Le Progrèsparaît le Jeudi et le Dimanche. Tout ee qui concerne le journal doit Annonces, la ligne 15 intimes. Réclanes, la ligne: 50 centimes. être adressé a 1 éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. itinople, a de forces contre lesquelles nous devons Porte a, ij rage de la Pruss II y a des personnes qfe de Prusse a toute discussion importi scussion d'un t raient pas mieux qued^hiens nobles l'i>£r_ •ilencedulombeau,elïerAJP,es jusqu^ji.JLe principe V par sou ineptie politiqueaura mis la écrasant - une pareil!e®^is contenait jtque sens dessus dessous, lui, cierge, n aura draiï fort pour autant. perdumais nous autres, habitants de ce souffrent pas personnellemWlfep^u t,,s* soum!s a ce* expériences cléricales. nous que la soif de domination rend aveugles sur les conséquences des menées jésuitiques dont ils font mouvoir les fils. que ces prohibitions ne soient pas leu. s>. et que, eux qui veulent bien jouir, mais nulle ment prendre fait et cause pour la conservation des droits de tous, puissent garantir leur indi vidualité de la compression générale. Ce sont le» égoïstes indifférents en matière politique. A quoi bon, disent-ils, s'escarmou- cher contre le fantôme clérical, son règne est passé. Ils préfèrent nier le danger, que le com battre. La théocratie est un songe-creux inven té par ces libéraux qu'ils qualifient d'exagérés, .et mesure que les faits soul plus patents, mesure que les intrigues cléricales étreignent davantage les populations, ces insouciants proclament t'inanilé de la pression du clergé, qui marche l'assaut du pouvoir politique avec une frénétique violence. Le Journal Des Abbés continue ses études économiques sur la situation financière de la ville et trouve qu'il serait facile de faire des économies, et sur le traitement du secrétaire et sur une foule d'autres articles, qu'il trouve bon de ne pas même indiquer. Mais si cela est possi ble maintenant qu'il y a une somme de 161,00,0 francs pour travaux solder, cela devait être possible en 1632, quand les fameux patriotes de la feuille cléricale se trouvaient !'hôtel-de-ville. Un événement mémorable per pétuera le souvenir des hommes importants qui Mais si, par malheur, ceque les hommes pré-1avaient alors la direction des affaires de la ville, voyants ont prédit depuis longtemps, arrivait, ^*es pillages firent, la caisse communale, une si le cléricalisme louchait la domination et brèche de 164,000 francs, et comment croit-on étendait un réseau d intrigues sur la Belgique entière, alors la scène changerait; ces indiffé rents, si placides aujourd'hui, se voyant leurrés. que cette somme ait été soldée? Si elle avait eu les lumières de la feuille jésuitique sa disposition, l'autorité communale souffrant de celte tyrannie qui abrutit tout le [d'alors eut fait des économies certainement monde, confesseraient leur erreur, ils se la-1comme on Ienseigne maintenant. Mais, cette menteraient, gémiraient, mais il serait trop époque, on emprunta et on éleva le tarif de tard, leur insouciance aurait aidé river ces l'octroi, c'est même pour I amortissement de fers que la réaction aurait forgés, et pour les briser, on devrait attendre des temps meilleurs Telle est l'histoire de ces peuples qui, tout en jouissant de la liberté, n'ont pas su veiller son maintien avecassezde jalousie et de prévoyance, et nous pouvons, avec fruit, méditer la page historique qui nous fournit ces exemplescar il est temps de nous réveiller et de repousser énergiquement les tentatives révolutionnaires du cléricalisme, si nous ne voulons pas être dupés par la réaction, qui dispose d'un ensem- L'INFANTE. I. (tous.) Son altesse ne voudrait pas vous faire attendre, cavallero; elle est préie partir. Le vieux courtisan s'inclina avec cette politesse grave qu'il avait apprise la cour de Charles-Quintet répéta en s'adressant la princesse Madame, je suis vos ordres. Celte affectation de ne point lui doriner le titre d'al tesse, elle, la duehessc de Beja, infante de Portugal, la blessait profondément c'était la première fois qu'on lui parlait ainsi, et elle comprenait que cette violation de l'étiquette avait quelque motif politique. Mon Dieu, pcnsa-t-elle, on veut donc nous mettre si bas qu'il ne nous reste pas même les honneurs dus notre nom Don Sancho alla au-devant du capitaine Rodriguez, et tous deux cherchèrent s'orienter avant de poursuivre leur route; ils n'avançaient qu'avec crainte dans ce pays soumis par la force, mais prêt la révulle, et où ils ne pouvaient rencontrer que des ennemis. Don Sancho re garda le fleuve qui, resserré entre les rochers, s'écoulait «n nappejrapide et profonde. cet emprunt, qu'on créa l'impôt sur les vidan ges, contre lequel les journaux cléricaux s'ex clament maintenant et qui a été une création cléricale cependant Tant il est vrai que ce sont des avocats sans honneur, blamanl et louant, d'après le temps et les circonstances, sans la moindre vergogne Ainsi donc l'autorité communale emprunta alors 164,000 francs, el après avoir dépenses, la ville n'eut que l'avantage d'avoir désintéressé quelques citoyens, qui avaient été les victimes des passions populaires excitées par des coquins qui sont restés dans l'ombre. Aujourd'hui, une dépensede 161,000 francs doit se faire, et la même feuille qui avait loué I administration cléricale pour son emprunt, blâme I administration libérale parce qu'elle suit, mais pour un autre genre de dépenses, les errements de sa devancière. Il était impossible de faire des épargnes avant 1836, mais depuis la ville a toujours eu. d'après les financiers de sacristie, de (argent de trop, que l'autorité communale a gaspillé. Il est ignoble pour un journal patenté par le clergé, rédigé par des hommes qui revendiquent le monopole des vertus publiques et privées, d'être entaché d'une aussi insigne mauvaise foi. Il n'y a que la mauvaise queue des pillards de 1831 qui ose débiter des contre-vérités aussi hyperboliques, el I on doit s en consoler, en songeant que le Journal des BAZILES n'est que l'organe de I envie et de la rancune des étais vermoulus de la politique du moyen-âge. Les agitateurs religieux qui poussent au pétitionnement pour la réforme électorale, auront fort faire, car voici que des pétitions pour demander le maintien de la loi électorale commencent arriver la Chambre. On a attendu pour voir jusqu'à quel point, le clergé auraiteu I effronterie de monter sa vieille comédie du pétitionnement général.Mais cette manœuvre des anarchistes religieux n'aura point un succès facile. Toutefois, comme ces pieux intriguants égarent un grand nombre de personnes, le Moniteur doit donner le nom de tous les péti tionnaires, afin qu'on puisse connaître quels sont ces individus qui se laissent endoctriner par le premier Tartufe venu, jusqu'au point de signer toutes les pétitions incendiaires colpor tées, souvent sans les lire et toujours sans en comprendre la portée. signe pour Les électeurs libéraux qui ont donner M, Verhaegen un témoignage de sympathie et de gratitude, recevront, sous peu fait ces j de jours,un exemplaire en bronze de la médaille frappée en 1 honneur de ce ferme champion du Nous devons être aux environs de Jurniegna, dit-il, le Guadiana est sur la frontière, et l'autre rive, c'est la terre d'Espagne; par le Saint-Suaire j'avancerais plus volontiers de ce côté-là que de celui-ci. Ne pourrait-on pas passer Le capitaine Rodriguez hocha la tête et répondit tran quillement Oui, s'il y avait un pont. Plus haut, peut-être, nous trouverons un gué Je ne le crois pas. Votre seigneurie n'entrera en Espagne que devant Badajoz. Vous estimez que nous avons encore pour trois ou quatre heures de chemin, capitaine Rodriguez Ainsi soit-il je n'ai répondu de rien votre sei gneurie. J'ai hâte de sortir de ces délités où quelques hommes arrêteraient une armée. Par Noire-Daine de Guadalupc il ne faudrait qu'une mauvaise rencontre là-bas, sous ce vieux fort; nous n'irons pas plus avant. Le pâtre qu'a interrogé hier votre seigneurie n'avait pas mentionné ce passage. Don Sancho Se tourna soucieux, et regardant un mo ment Vatalaya dont les murs démantelés se découpaient nettement sur le limpide azur d'un beau ciel. Il n'y a que des hibous ià-haut, dit-il capitaine libéralisme. assurer notre marche; puis, la grâce de Dieu et en avant Comme il achevait ces mots, deux soldats remontèrent le chemin eu menant devant eux un jeune homme vêtu d'une saye de berger et armé seulement d'un gros bâton noueux; il s'avançait d'un pas résolu, comme quelqu'un qui va sans se faire prier. Par Santiago s'écria le capitaine Rodriguez, c'est le manant qu'a interrogé hier votre seigneurie. Il mèno paitre ses chèvres un peu loin, ce me semble. Holà dit don Sancho en faisant signe qu'on amenât cet homme devant lui; je ne m'attendais pas te trouver deux fois sur notre chemin, mon compagnon. Ça, dis où nous sommes Tu t'es vanté hier de conuaitre le pays si lu t'es trompé et que nous nous soyons fourvoyésje te ferai pendre au premier carrefour pour servir de guide ceux qui viendront après nous. Le pâtre s'inclina sans paraitd?ému de cette menace, el répondit en langue portugaise Votre seigneurie fera de moi selon son bon plaisir; je ne me suis guère trompé, en tout cas; Mousaras est bien loin derrière nous, el de là-bas on doit voir les clo chers du Junuegiia. La nuit cependant j'aurais pu prendre un endroit pour l'autre. Et maintenant, tu reconnais ton chemin. Rodriguez,"envoyez quelques-uns de vos hommes a lai Nous sommes sur la frontière, quatre heures de découverte, prenez toutes les précautions qui peuvent marche de Radajoz. (Lu suite an prochain n'). Cv

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 1