TABLEAU DES DÉPÊCHÉS
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Chronique locale.
ïoimées par le bureau des postes d'Ypres.
La cj>:
Chronique politique.
Yvues, le 11 Mars 185.'
Monsieur l'éditeur,
La lettre d'un conseiller communal que vous avez insé
rée dans votre avant-dcruicr n°, a produit le meilleur
effet sur le public, elle a dissipe bien des préventions.
Tout le inonde comprend aujourd'hui que le Propagateur
u'o eu d'autre but que d'ameuter, l'occasion des 10
centimes additionnels, toute notre bourgeoisie contre la
régence, et que, pour y parvenir, il a été obligé d'avoir
recours ses armes ordinaires, LE MENSONGE. Mais la
lettre du conseiller a fait crouler cet échafaudage d'er
reurs calculées, et tout le monde comprend que pour faire
face a des dépenses extraordinaires pour construction de
routes et établissement d'une bonne station, il faut avoir
recours des recettes extraordinaires aussi, sans que
cela n'entraverait l'administration et que l'on détruirait
l'équilibre des dépenses et recettes ordinaires.
Le dernier article du Propagateur prouve bien que
celui-ci comprend que la Lettre du conseille» a fait son
effet. Cet article est plein de mots et de gros mots, mais,
en résumé, il ne dit rien ou plutôt ne dit que des bêtises,
dès qu'il arrive au positif, et propose des remèdes admi
nistratifs pratiques.
Le Propagateuren clfet, dit qu'il est facile d'écono
miser 20,000 fr. par an sur le budget supprimez, dit-il,
le collège, la musique des Pompiers et réduisez le trai
tement du secrétaire l'ancien chiffre. J'ai pris des
renseignements sur cette proposition et j'ai appris que
l'esprit de partid'un côté, l'esprit devengeancede l'autre,
l'avait dictée. La musique des Pompiers ne coûte que 6
ou 700 francs par an la ville, sa suppression serait une
faible économie, mais aussi une perte, car celle musique
embellit toutes nos fêtes civiles et religieuses, et aujour
d'hui surtout, que la ville ne possède plus de musique de
régiment, la musique des Pompiers rend de grands
services. D'ailleurs, toutes les villes ont des musiques
communales,celle des Pompiers, meilleure, que beaucoup
d'autres, coûte moins qu'elles, mains même que l'ancien
ne harmonie de notre ville.
Le Propagateur et l'Yperling ont dit si souvent que le
traitement du secrétaire a été augmenté que je le croyais;
eh bien j'ai appris que C'EST UN MENSONGE. On m'a
assuré, et je le crois, que les traitements des bourg
mestre, échevins, secrétaire et trésorier sont aujourd'hui
ce qu'ils étaient avant la révolution de 1850. Après les
pillages, ces traitements avaient été réduits d'un cin
quième, mais depuis 1845, le conseil les a reportés au
taux normal,donc depuis 1845 letraitement du secrétaire
n'a pas plus été augmenté que celui des nuLrcs membres
l'n J.nl.vi'olainlinn ITi> innnnnl mu ri I iln iionnilloc an
2
de respectable mémoire, consentit'1
andidature, qui l'attaqua? Le prupa-
La ville çle Bruxelles vient d'acheter les ter
rains de «l'établissement du Renardd'une
fut proposé comme candidat soit la' contenance de 176 mille pied», l fr
de l'administration. Un journal qui dit de pareilles er
reurs, prouve qu'il ne sait ce qu'il dit, ou qu'il se plait
mentir.
Quant la suppression du collège et de l'école moyenne,
ce serait une économie puisque, dit-on, dans les 19,000
et des francs que coûtent ces établissements, 9 10,000
francs sont charge de la ville; mais ce serait une mau
vaise économie; le collège a fait beaucoup de bons élèves,
beaucoup d'hommes distingués. Et d'ailleurs si les curés
parvenaient faire supprimer le collège communal, ils ne
tarderaient pas réclamer comme partout, pour le col
lège épiscopal, le subside, contre lequel ils crient main
tenant, et la seule différence qu'il y aurait alors, c'est que
la ville payerait pour n'avoir rien dire, rien contrôler.
Le Propagateur demande pourquoi quatre conseillers
mettent leurs enfants dans un autre collège, si celui de la
ville est bon Je crois qu'un de ces conseillers a peu
se féliciter d'avoir fait donner une éducation cléricale
ses fils, le principal rédacteur du Propagateur doit le
savoir, puisqu'il est leur conseil; deux autres désirant
mettre leurs enfants dans une école spéciale de commerce,
les ont placés dans une école laïqueBruxelles, une
époque où la section industrielle n'était pas encore créée
au collégecommunal d'Ypres. Enfin, un échevin a désiré,
parait-il, mettre ses enfants en France. Mais, après tout,
les pères de famille doivent-ils compte des motifs qui les
déterminent donner leurs enfants telle éducation
plutôt que telle autre, les catholiques le prétendent; les
libéraux, nu contraire, laissent, sous ce rapport, liberté
entière. Il n'en est pas ainsi chez les cléricaux, un
organiste, un sacristain ou tout autre employé de l'église
aérait bien vite rappelé l'ordre et chassé, si son fils
fréquentait le collège communal, tandis que bien des
pères de famille, dépendant de la ville, envoyent leurs
enfants au collège de l'évêque. La ville ne les moleste
pas et elle fait bien. Et savez-vous, Monsieur, pourquoi
les catholiques crient tant contre le collège communal,
c'est parceque,depuissa réorganisation, cetétablisscinent
marche bien et a gagné de 30 40 élèves; cela les vexe
et voilà tout.
Le Propagateur parait aussi très-faché de ce que le
conseiller communal ait envoyé sa lettre au Progrès;
pouvait-il l'adresser au Propagateur Est-il un honnête
homme en ville qui voudrait avoir le moindre rapport
avec une feuille qui a insulté et insulte tous les hommes
honorables d'Ypres, dès qu'ils ont refusé ou refusent de
secourbersous le joug clérical. Sans parler des personnes
qui sont aujourd'hui le point de mire des grossières
injures quotidiennes du Propagateuron n'a pas oublié
que les personnes les plus respectables ontélécombattues,
attaquées ou insultées par cette feuille.
Quand M. Ch. De Patin, si considéré en ville, se mit
sur les rangs pour être membre de la Chambre, qui le
combattit Le Propagateur.
Quand M. Boe
Chambre, soit au Sénat, qui lui jeta de la bouc Le
Propagateur.
Qui chercha verset* du ridicule sur l'honorable éche
vin, coupable de surveiller, avec sollicitude, un travail
qui procurait du pain notre population, dans un mpiuent
difficile? Le Propagateur.
Qui injuria l'avocat Carpentier qui osait avouer ses
sympathies pour un candidat libéral la représentation
nationale? Le Propagateurs
Et, il y a peu de jours, qui chercha se moquer de M.
le conseiller Becuwe, qui avait bien voulu, dans l'intérêt
des agriculteurs, indiquer le moyen de connaître les
falsifications du guano Encore et toujours Le Propa
gateur.
Quimais ce serait n'en pas finir.
Eh bien quand un journal a depuis dix douzelans
attaqué, insulte, injurié tout ce qu'il y a d'honnête,
d'honorable, de respectable en ville, je dis que iput
homme d'honneur fait bien d'éviter tout rapport avec
pareil journal. Le conseiller communal a donc bien fait
1 et je l'imite en vous priant d'insérer celte lettre.
Excusez-moi si elle est un peu longue, mais je sors
beaucoup, je vois beaucoup de monde et j'ai voulu me
1 faire l'écho de ce qu'on dit presque partout.
Agréez, etc. UN YPROIS DE BONNE FOI.
On nous annonce pour le lundi de Pâques.
211 Mars 1653, une représentation sceniqtteâjui
nous en sommes convaincus, sera goûtée par
nos concitoyens. MM. les sous-officiers du ba
taillon du 11° de limiteen garnison en notre
ville, se préparent nous donner une soirée
dramatique avec prologues et exécution de
chœurs. La pièce qui sera représentée est
intitulée Le mariage du tambour.
Une souscription a été ouverte pour indem
niser les ouvriers de M. Vandeu Broele, de la
perte qu'ils ont essuyée dans le sinistre de ven
dredi, de tous leurs outils. L'administration
communale a pris la direction de celte œuvre
philanthropique, afin de pouvoir concentrer
les intentions charitables de chacun et d'euipé-
cher qu'il n'y ad des abus. Ou uous assuie que
le» sommes souscrites soul considérables et que
les ouvriers, plu» heureux que leur patron,
pourront être indemnisés de la totalité de la
perte subie par eux.
Depuis quelques jours les courriers de
Bruxelles uous arrivent très-irrégulièrement. Il
y a deux ou trois jours, 1 Observateur au lieu
d'être remis huit heures du malin, n'a été
distribué qu midi. L Indépendance l'Étoile
l Echo, édition du matin, au lieu d être trans
mis par le convoi de midi, n'arrivent qu a six
heures du soir, trois heures plus lard qu avant
I exploitation du chemin de fer de Courlrai
Wervicq Nous ne savons comment cela se fait,
nous n accusons aucune administration mais
nous signalons ces irrégularités, parce qu'elles
sont désagréables et jettent la perturbation
dans les relations.
CA
ui quiconcer^ jntrcst en bypotheek.
EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE
A la date du 10 février 1835.
tableur
On nous prie d'insérer la lettre suivante
Yphes, 15 Mars 1833.
Monsieur l'éditeur
Un affreux sinistre est venu me frapper. Il pou
vait avoir des conséquences plus graves et pour moi
et pour noire cité. Un quartier tout entier était
menacé et ce n'est que grâce des efforts surhumains,
qu'il a été sauvé.
Dans ces douloureux moments, une chose m'a
touché: ce sont'les preuves d'affection et de dé
vouement que m'ont donné les autorités civiles et
militaires et un grand nombre de mes concitoyens,
qui,au risque de compromettre leur existence, ont
secondé les efforts intelligens et courageux de notre
idmirable et vaillant corps de pompiers.
Les actes de dévouement et de courage ont été
nombreux pompiers, militaires, ecclésiastiques et
bourgeois, tous ont déployé tant de zèle que je me
vois dans l'impossibilité de leur adresser des remer-
ciineuts individuels.
Je vous prie donc, Monsieur l'éditeur, de vouloir
être mon interprète auprès de tous ceux qui sont
venus mou secours et de leur exprimer ma vive
reconnaissance et mes sincères remerciments.
Vous obligerez celui qui vous prie d'agréer l'ex
pression de sa parfaite considération.
VANDEN BROELE-RAMOEN.
«Samedi, le Sénat a adopté par 25 voix contre,
2, le projet de loi concernait les primes pot
construction de navires, et l'unanimité,*
projet de loi qui alloue un crédit de 95 mij
francs au département des affaires étrà
poj^f l'armement du navire le Duc de B*
celui qui alloue un crédit de 111 .OC
département des travaux publics pou^DAn9
niser les personnes qui éprouvent de™, gesta-
ou des perles sur le chemin de f<tiejnc lapitale
enfin celui
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f jers die
zigtigen,
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ma tu lit
Le
lundi/*
relatif,-au crédiï
pour des divtnbuliou^
dans le Luxembourg
M. le ministre de l inlérieur et M. Rogier
ont fortement insisté pour que la Chambre re
vint sur sou vote qui a réduit le crédit 45
mille francs. Au moment du vote, 1 assemblée,
ne s'est plus trouvée en nombre.
Lundi le Sénat n'a tenu qu'une courte séance.
Il a eulendu le rapport de M. Spitaels sur le
budget des travaux publics, et reçu commuai^
cation d'un ptojel de lot voté par là Cbâmlarft
des représentants et allouant un crédit provi
soire de cinq millions au département de la
guerre.
Lundi la Chambre des représentants a voté
un crédit provisoire de cmq millions de francs
au département de la guerre.
Elle est revenue sur son premier vote en ce
qui concerne le projet de loi relatif la distri
bution de la chaux a prix réduit, et a volé les
75,000 fr. que le gouveruemenlavait demandés.
La Chambre a décidé qu'elle s'ajournerait le
19 de ce mots jusqu au 5 avril
Du 13 Mars» au 16 iucliis».
Le correspondant de l'Observateur lui adresse des
détails qu'il dit émanés du H. P. Lacordaire lui-
même, sur la manière dont il aurait été amené
prononcer le sermon du i a février. 11 ajoute qu'a
près le sermon, le prédicateur fut arrêté et conduit
la prison de \lazas, où il ne lut détenu néanmoins
que pendant deux heures.
Nous publierons demain la lettre où ces détails se
trouvent.
La dépèche télégraphique de Madrid avait dit
tort que le vole du bénal espagnol, favorable au ca
binet et dont nous avons parié hier, avait porté sur
l'affaire du maréchal Narvaez. C'est sur la proposi
tion de M. Calderon Collantes, relative au décret
contre la presse, que le ministère a obtenu une ma
jorité de 12 voix, t>4 contre 5a. 11 faut ajouter que
les 45 nouveaux sénateurs n'ont pas pris part au
vote. Ou pense avec raison que ceux-ci admis, le
cabinet aura au Sénat une majorité de 5o voix au
moins.
La seconde Chambre de Prusse a voté, dans sa
séance du 10, par 14 1 voix contre 70, le projet de loi
déjà adopté par la première Chambre, qui contère
au roi seul la nomination des membres de la pairie.
11 y aura des pairs vie et des pairs héréditaires.
L'empereur d'Autriche a reçu le 8 mars le con
seil municipal de Vienne, qui est venu le féliciter
sur son rétablissement. L'empereur doit sortir au
jourd'hui samedi pour la première fois, et assister
au Te Deum qui sera chanté la cathédrale de S'
Etienne.
Aussitôt que le général Uraga et la garnison de
Mexico se furent prononcés pour le retour de Santa-
Anna, des commissaires partirent de Vera-Cruz
pour la Havane» sur un vapeur anglais, afin de prea-