JOfiPAL DYPI1ES ET i)E L'A 11110 A ÈMSS ÊlEiYT. Vires acquint eunde. AVIS. Chronique locale. ABONNEMENTS: Ypres (franco), par trimesti-.*, 5 francs 50 c. INSERTIONS: Annonces, la ligne 15 centimes. Réclames, la 1 PnoviNCES, 4 francs, ligne 50 centimes. Le Progrès parait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé 1 éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. L'administration communale désiran même de faire, dans an bref délai, £t èn évitant tout donble emploi, la répartition des sommes souscrites par les' baHItants de la »illr, ëir favénr^v ouvriers dont les ontiis'ont été détruits pai^Tiiicendie dn 11 de ce mois, a rhonnear'de p ier les per sonnes qui auraient encore Ci» remettre qaelqaes listes de souscription on sommes destinées cette bonne œuvre, de vouloir bien en faire la remise, sans retard, an aeerétariat de la ville. L'administration a l'honneur en outre de prévenir les personnes qui ont signé les listes rentrées l'Hôtel de ville, que dans le courant de la semaine, an agent de l'admi nistration se présentera au domicile des sonscriptenrs, pour toucher le montant des souscriptions. le collège des bourgmestre et échevins, B. VANDERST1CHELE. Par ordonnance le secrétaire, JT. De Cobt. Ypr»le 13 Mars 1855. l'influence cléricale et de ressaisir la haute di rection des destinées de la Belgique, pour ia réduire I état de province romaine. Depuis quelque temps, la Pairie, organe de l'évéché de Bruges, daigne s'occuper de nous ave trop de complaisance, vraiment. Cette estimable feuille cléricale remplit le rôle d accu sateur public du chapitre diocésain, avec trop de zèle, et dépasse, pour un organe religieux, les bornes de la charité chrétienne. Nous ne croyons pas le moment venu d'entamer une polémique avec la senline épiscopale, mais elle ne perdra rien pour attendre. Nous lui poserons, en temps opportun, quelques ques tions. qui rabattront son caquet et démontre ront au public, que ces vertueux carrés de papier u'écbappenl souvent des poursuites en calomnie, que par la tolérance des person nes quelles altaqueut aussi méchamment qu odieusement. Ypbes, 19 IMars. Nous avons démontré plus d'une fois, que le Propagateur donnait des preuves de la mau vaise foi la plus insigne où de l'ignorance la plus superlative, chaque fois que, quittant soit les nuages des déclamations banales, soit le Il est un caractère propre toutes les feuilles bourbier où il ramasse ses injures, celte feuille soidisant religieuses, la propension de se poser se place sur le terrain des faits et surtout des en victimes, elles et leurs patrons. Ne pouvant faits administratifs. Eu voici une preuve nou- discuter avec convenance, n'ayant aucun bon-telle argument àalléguer, la polémiquedesjournaux Dans son dernier n", le Propagateur pose sôudoyés par le clergé est un mélange de men-! cette question Le budget de 11151} nétant songe et de perfidie, qui est toujours de la dif-î» pas approuvé et n'existant pas, comment la famation s'il ne frise la calomnie. Après j r gence a-t-elle pu permettre de faire distri- avoir attisé le feu et soufflé, tour tour, le froid buer les rôles des contributions pot tantau et le chaud, quand les patrons voient l opioion publique se déchaîner contre les souteneurs de cette ignoble exploitation, ils se ravisent, profit de la communeune aggravation de charges de 10 centimes p. additionnels? Puis il demande, si les contribuables sont tenus commencent pousser des soupirs, gémir, d'acquitter I augmentation de cote, avant 1 ap- «e plaindre d'être victimes et feignent de verser probalion du budgel'par la députation. des larmes de crocodile sur leur malheureux j Si. au lieu de critiquer, de blâmer, d'injurier sort, eux, tout confits de mansuétude et de tort et travers, le Propagateur s'était donné bonnes intentions, remplissant avec douleur [la peine de parcourir la loi communale du 30 qu'il a été reconnu qu'elles pouvaient très-difficile ou communaux, qui se seront rendus cou- pables du crime de concussion, en ordonnant de percevoir ou en exigeant ou recevant ce qu'ils savaient n'être pas duseront pu- n nis. les fonctionnaires, de la peine de la ré- clusion, leurs préposés d'un emprisonnement de deux ans au moins et de cinq ans au plus. Nous croyons que le Propagateur ferait bieo de ne pas perdre de vue ces dispositions pé nales, ainsi que les articles 4 et 5 du décret du 20 Juillet 1831. En insinuant que la régence faisait illégale ment percevoii un impôt, il tombait sous l'ap plication de l'art. 174 du Code péoal, le Pro pagateur était-il de mauvaise foi ou ignorait-il les règles administratives les plus simples? Qu'il réponde, qu'il rectifie l'assertion calomnieuse dirigée contre le conseil communal. Nous n'osons toutefois l'espérer, car le Propagateur est un journal soidisant religieux. On nous adresse la lettre qui suit. On y voit que nosTartufes,si chatouilleux sur le chapitre de la calomnie, ne s'en font guère faute. Ce 17 Mars 1855. Monsieur Véditeur du Progrès, Le Propagateur, dans son dernier numéro, con tient un article injurieux pour le conseil communal et la milice citoyenne; l'auteur de cet article affirme (avec la précaution toutefois d'un jésuitique il paraît; qu'une partie des sommes payées par le» familles aisées, n'ayant pas de membre* dans la garde civique (sic), est employée couvrir les dé penses communales. C'est là, Monsieur, une affir mation entièrement erronée pour ne pas dire plus. Les sommes payées par les familles dont il est parlé ci-dessus, sont portées au budget communal en recettes, il est vrai, mais elles y sont aussi portées eu dépenses, et versées la caisse du quartier-maî tre de la garde. La somme globale payer varie peu tous les ans, mais il peut y avoir quelque changement dans la classification des familles.C'est ainsi que celte année quelques familles de ia 4" classe ont été portées la 5*, et de la 3* la seconde. Mais, par contre, 70 80 familles de la 4* classe ont été rayées, parce une mission pieuse, qui leur est imposée par j Mars 1836, il aurait vu que l'art 141 exige, il leur piété. C'est ainsi qu'ils essaient de conjurer est vrai, que les budgets communaux soient l'indignation de l'opinion publique et de la dévoyer. N'est-ce pas le jeu du BAZILE. nanti soumis I approbation de la députation perma nente, mais il aurait vu aussi que cette appro- des arguments irrésistibles, duTARTUFE, pris'bation n'est nullement suffisante pour établir en flagrant délit de subornation de la femme de son bienfaiteur. Démasqués, ne se font-ils pas humbles, n'abaissent-ils pas leur front dans la poussière pour revenir la charge, la tète haute et l'injure la bouche, quand leurs mé faits commencent être oubliés En somme, comme les voleurs la tire, pour cacher leurs exercices, ils crient plus haut que les personnes qu ils diffament, et leur indignation est surtout bruyante, quand ils se sentent eux et leurs intrigues, percées jour. M. Lebeau membre de la Chambre des re présentants, a fait paraître sa'3e lettre aux électeurs Relges, sur diverses questions qui sont l'ordre du jour. Nous^on lierons, dans notre prochain u°, quelques extraits de celte brochure qui traite assez longuement de la réforme électorale, réclamée cor et cris pat te «lergé politique, dans .le but d'affermir de nouveaux impôts au profit des communes, et que art. 76. 5°, veut que les délibéraiious du conseil, relatives rétablissement d imposi tions communales, soient approuvées par ie Roi. Le conseil communal a suivi la marche indi quée par l'art. 76 de la loi. La délibération relative l'établissement de centimes xddilion- nels a été soumise lavis de la députation: cet avis a été favorable, et le Roi. par un arrêté que nous croyons être du mois de Décembre 1852, a approuvé la délibération du conseil. Que veut donc le Propagateur Mats, nous le demandons tout homme de bonne foi, est-il possible de supposer qu une administration oserait, comme l'insinue le ment payer. Est-ce donc un si grand crime de faire payer quelque peu ceux qui le peuvent, pour ex empter ceux qui payent avec tant de peine Comme le fait affirmé par le méchant journal de la sacristie était de nature faire croire que le conseil communal volait certaines familles de la ville, et que la garde civique qui, après loula quel que contrôle exercer sur les fonds qui lui sont destinés, se fait son complaisant compère ou son coupable complice, j'ai cru devoir infliger au Pro pagateur, ses rédacteurs, ses éditeurs et ses souteneurs, un démeuti public et formel. Ag réez, etc. un* officier de la garde civique. Tous les habitants de la ville, dans la mesure de leurs moyens, se sont empressés d'apporter leur offrande pour indemniser les ouvriers de M. Vamien Bi oele, de la perte qu'ils ont essuyée de leurs outils Les uns ont signé la liste portée domicile, par des ouvriers victimes du sinistre, Propagateurfaire percevoir un impôt sans y d autres ont dépose leur don dans le plateau être légalement autorisé D ailleurs, il existe] placé la porte de la maison incendiée, dans le Code pénal, un art. 174, quipoite:. Les membres du clergé ne sont pas restés en Tous fonctionnaires, percepteurs des droits, j arrière; tous ou presque tous ont contribué n taxe», çoulribulion», denier», revenus publics lia bonne .«euvre et nous ne pouvons que les en

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 1