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INTÉRIEUR.
qui na pu concourt. parce
premier prix au concours de
ensuite celles de la Ve Baertd
et de Jean De Smyttere, de Z'Ilebeke, sont
venus prouver que la perfection peut se ren
contrer encore dans notre ancienne race fla
mande.
Deux verrats Derby figuraient avec honneu
mmm
ex Vive la maison communale, le cortège s'ar- et qui doit être la fidèle imag#ae ce tambo&r-
IJ >\l s'quvnjJponr laisser passer M. le bourg- majoç célèbre, quifdans un moment de dé;
ftesîre et II itîérentes autorités. A trois heures secria'v^je déposé ma canne, je donne-mai d
le nouveau magistrat prit place un superbej mission,<|e gouvernefnent s'arrangera com, 11-
bauquel, qui lui était offert, la maison com-, pourra. Monsieur îjpartaoûs je vous fais m
muuaie, par MM. les membres de l'administra- compliment bien sincère r vous êtes un crà
tion locale, du clergé, et par un grand nombre jacteur Je ne parle pas de Fléur-des-Ppis,
d'habitants de la commune La joie la plutf
au concours et donnaient la preuve île la'supé- franche régna durant ce festin et les divers
riorilé de cette race sur la race indigène
Un fait, du reste, qui mérite d'être signalé
Dos cultivateurs, c'est que plusieurs amateurs
sont venus assister au concours de celte année
et qu'ils ont offert des prix liès-élevés pour la
plupart des animaux primés. Si nous sommes
bien informés, la vache du sieur De Wulf a été
payée 420 francs, et le prix de 400 francs a été
offert pour plusieurs des autres animaux primés.
Mons signalons celte circonstance parce
qu'elle est un nou7el élément de succès pour
notre concours agricole.
Association agricole de l'arrondissement
d'Ypres.
Prix donnés par la Société, l'occasion du con
cours annuel quiaeulieu Yprès, Mercredi,
23 Mars.
POUR LES BÊTES PLEINES.
I" Concours. Vaches pleines, élevées dans l'arron
dissement.
t" Prix Baert, veuve Ernest, Neuve-Église, une
médaille en argent et une prime de 60 fr. 2* Prix
De Smyttere, Jean, Zillebekc, une médaille en argent
et une prime de 50 fr.
2* Concours. Génisses pleines, comptant quatre dents
et élevées dans l'arrondissement.
i" Prix Van Raes, François, Zillebekc, une mé
daille en argent et une. prime de 60 fr. 2e Prix
Ryckewaert, Pierre, Rcninghclst, une médaille en ar
gent et une prime de 50 fr.
3* Concours. Génisses pleines, ne comptant pas quatre
dents et élevées dans l'arrondissement.
D'Prix :Verhelst, Pierre,àDickebusch, une médaille en
argent et une prime de 60 fr. 2' Prix Duriez, Charles,
flollebeke, une médaille en argent et une prime de
30 fr.
4" Concours.Verrats de la race Derby.
Prix Barbez, Voonuezeele, une médaille en argent
«t une prime de 20 fr.
Lundi dernier, 21 de ce mois, a eu lieu
Langemarck, l'installation de M. Comyn comme
bourgmestre; cette fête a été splendide, un
temps passablement beau la favorisait et tout
le monde y prenait part. Les cloches et le
canon annoncèrent la fête dès la veille, et di
saient aux habitants qu'un jour, qui ferait
époque dans les annales de la commune, s'a
vançait. A deux heures de l'après-midi, le
nouveau bourgmestre a été reçu, près de l'Hos
pice des vieillard^, par les autorités civiles et
religieuses, par les différentes sociétés, les ou
vriers de l'atelier d apprentissage, les élèves des
diverses écoles et la musique. Il a reçu là les
félicitations sincères de tous ceux qui pouvaient
l'approcher. Des discours ont été prononcés
par M. Delavie, échevinau nom du conseil
communal, par M. le curé au nom du clergé.
Van Biesbrouck au nom de la société
toasts, au Roi, M. le bourgmestre, M. De
lavie. M Eileboudl et M. le secrétaire
Liebaei t furent tous chaleureusement applau
dis. Celle belle société a prouvé que chez elle
la générosité et la vertu ne se réduisent pas
de vagues paroles, car elle y a ajouté des faits
sur la proposition du respectable conseiller M.
Elleboudt, une souscription a été ouverte pour
faire une distribution de pain aux pauvres. La
liste s'est immédiatement couverte de signatures
et Ion a recueilli assez pour faire plusieurs
distributions. Presque tout le monde, dans la
mesure de ses ressources, a voulu coopérer
cette œuvre louable, qui perpétuera Lange
marck le souvenir de celle belle fête- Le soir,
une brillante illumination répandait des flots
de lumière dans les rues de la commune.
et par M.
de S' Sébastien; tous respiraient un véritable 4U ll" fourrier put ainsi dissimuler son sexe et
Soirée théâtrale au bénéfice des pauvres.
Encore une soirée charmante et une bonne
action C'est MM. les sous-officiers du 2e ba
taillon du 11e régiment de ligue que l'on doit
l'une et l'autre; parmi les nombreuses qualités
qui brillent chez t entant de Mars, il faut placer
au premier rang la philanthropie. Si le troupier
aime I odeur de la poudre et la sémillante gri-
selle, si le bruit du canon et le gazouillement
amoureux le charment et le transportent, la
vue de la misère l'émeut profondément. Le
troupier est avant tout courageux et bon cœur.
Un public nombreux avait répondu a I appel
de nos bravés sous-officiers, nous avons re
marqué surtout un grand nombre de minois
charmants et pourquoi pas? Mars et Vénus
soul faits pour s entendre, tant pis pour les
Vulcains passés, présents et futurs.
La pièce Le Mariage au tambour était parfai
tement choisie. C'est une pièce toute militaire,
ornée «le marches et de contre-marches, de
cantinières et de grenadiers, et quels grena
diers Des vrais grenadiersma foi que l'on
reconnaît leur mâle démarche, leur pas
cadencé, leur flouflou chicard, des grenadiers
comme ou 11 en voit pas au théâtre eufiu car
souvent au théâtre les grenadiers du 1er acte,
sont bergers 'au second, et marquis au troi
sième. 1 r r!
La pièce a été parfaitement rendue. Le vi
comte dObernay, la tournure.aristo, sentait
son ci-deoant d'une lieue Lambert, tantôt
troupier, tantôt noble colonel, passait d'une
position l'autre de la façon la plus simple do
inonde. Ce que nous disons de Lambert, di
sons-le de Valcnliii, tel maître, tel valet. Mais
que dire de la modeste et langoureuse Louise,
I eusse-lu cru, s écria mon voisin en la voyant.
ne le puis eu conscience, car je me liens encô
les côtes, rien qu'en pensant lui ll est i
possible d'être' plus naturellement bête et p!
bêtement naturel;" M Fleur-des-Pois a tr
d'esprit pour se formaliser de cette apprécî
lion, pour être bêle comme lui. il faut ne I et
pas du tout, il faut même être très-spirituel.
Bref, le Mariage au tambour, depuis le
gue jusqu âïi tableau final, a été pari
joué; n'oublions pas de dire que
chansc^onettes la déclaration anglaise
glais, rnalade ont été très-bien d
<Ca musique, des Pompiers to
seconder l'exécution d une bd
pi été a MM. lestons-officiers son lo^
et a élé'chrileureusemer*applaudie.
Eu résumé', soirée charmante, bonne action
digne déloges. MM. les sous-officiers ont re
mercié lés souscripteurs au nom des pauvres
au nom des pauvres, notre tour, nous remer
cions Messieurs les sous-officièra.
et sincère désir de paix et de bonne entente, et
la réponse de M. Comyn prouvait que ses in
tentions concordaient parfaitement avec celles
des honorables interlocuteurs. Des cris enthou
siastes de Yivb M. le Bouhgmestre accueillirent
les différents discours. Alors le vin d'honneur
fut présenté au nouveau fonctionnaire, et après,
le nombreux cortège se remit en mouvement. Un
piquet de gendarmes cheval ouvrait la mar
che; alors suivaient les élèves des différentes
écoles, sous la conduite de leurs professeurs et
les Ouvriers de l atelier, sous la conduite de leur
contré-maître; puis venaient la belle société de
musique de Merckem, les sociétés de S1 Sébas
tien et de S1 Georges avec leurs enseignes, leurs
étendards et leurs armoiries, les autorités civi
les et religieuses suivaient avec le nouveau
bourgmestre, et le commissaire de police et les
gardes-champétres fermaient le cortège. Une
foule immense se pressait dans les rues plan
tées de jeunes sapins et d'arcs de triomphe
que celle voix qui cria souvent portez armes.
put articuler ainsi des sons harmonieux d'un
amour féminin; avoue que les fourriers sont
capables de tout aussi le rôle de Gervaise
avait-il été confié un autre sujet du même
grade, et M. le régisseur avait bien fait, car la
bonne Gervaise s'est parfaitement tiré d'affaire
et a joué, on ne peut mieux, son rôle impor
tant. Aussi je sollicite de l'avancement pour elle
je demande quelle passe cantiniére-major dans
un régiment de cuirassiers, elle est assez latte
pour cela. N oublions pas Maithe; si plusieurs
printemps ont détérioré son physique, si elle
a obtenu de nombreux chevrons sur les champs
de bataille de l'amourelle remplit très-bien
son emploi de vieilleet ce n'est pas facile, car
les jeunes font bien plus facilement.... ran plan
plan plan plan. Quel est donc ce grand flam-
bard au geste majestueux, la démarche
dandinée? G est M. Spartacus, tambour-maître
de I* 24* Eu voilà un tambour-maître modèle
Le 24 Mars, la nommée Aune-Thérèse De
Tellieu, âgée de 40 ans, demeurant Bove-
kerke, a mis le feu sa demeure située.
l'endroit dit iNieuwmarkt Elle a été arrêtée et
mise la disposition de M.{le procui eur/lu roi
Fumes
Le 27 Mais, vers trois heures de relevée, un
incendie a éclaté au hameau de Pilckem, com
mune de Boesinghe. Une maison trois demeu
res a été réduite en cendies, appartenante au
sieur Jacques Mestdag, meunier, et habitée par
DackWillems et Grimmonprezouvriers.
Tout le mobilier a été détruit et lien n'était
assuré. Ou attribue ce sinistre l'imprudence
et les perles sont évaluées 900 fr. pour
l'immeuble, et 520 fr. pour les meubles.
Le 28 Mars, un incendie a réduit en cendres
la maison et une partie du mobilier, des usten
siles et des instruments aratoires du nommé
Pierre-Jacques Maseure, âgé de 40 ans, horlo
ger et cultivateur Maden. Cet accideut e*t
attribué 1 imprudence et la perte est évaluée
450 francs. Rien u était assuré.
On annonce qu'on a requis la justice Locre,
pour constater un nouvel infanticide; nous
manquons de détails.
Cour d'assises de la ilnndre-occ(dentale.
1" Trimestre. 2" Série.
(Présidence de M. Vuvisteke.)
Audience du 23 mars. Les nommés Euphéraie Wal-
grave, fille de J.-B., âgée de 26 ans, servante, née
Aloen et domiciliée Bossuyt, et Ursule Verries't, épouse
de J.-B. Walgrave, âgée de 32 ans, fileuse, née Mocn
et domiciliée Bossuytaccusées d'avoir commis un vol
avec circonstances aggravantes d'une somme de 5,000
francs au préjudice des frères Spriens, Avelghem',*.ont
été condamnées la première huit années de réclusion
et la seconde six années de la même peine,et l'expo
sition. Le co-accusé J.-B. Walgrave a été acquitté*,.
Audience du 24. Le nommé Benoît Becckman fils
de Pierre, âgé de 63 ans, abbé, rédacteur éditêôr du
journal liet Brugsche Vrye, né Terftionde eJt dçrÀicilié
Bruges, prévenu de calomnie par la voie de la presse a
été déclaré non coupable par le jury; mais la couc^sur les
conclusions de la partie civile, le sieur A. Yerslraete-
Yserbyt, qui demandait 3,00t) fr. n'a condamné ledit
Benoit Becckman pour tous dommages-intérêts qu'aux
frais du procès.
Audience du 25. Le nommé François-Bernard
Buyse, fils de Bernard, âgé de 26 ans, domestique, né
Adcghem et domicilié a Sysseele, convaincu d'avoir volé
une somme d'environ 500 fr., alors qu'il était domestique
gage chez le distillateur Verslraete-Lycke Sysâcele,
au préjudice de Pierre Blanckaert également domestique
chez ledit Verstraete, a été condamné dix années de
réclusion, l'exposition et dix années do suryeflj^jrçe.