2 Chronique locale. Cast-rre, produit Wîllq jes exercices équestres Te 9 el 10 Retraite aux flambeaux. Illumination. l e soir, malgré un temps défavorable, la re traite aux flambeaux a été belle et brillante. Les musiques de la Garde civique et des Sapeurs- Pompiers. accompagnées d'un peloton de la milice citoyenne, de pompiers et de cavaliers de l'Ecole d'équilatiou, ont parcouru la ville sui vies d'une fouie innombrable. Devant les Halles des feux de Bengale illuminaient notre magni fique monument communal et une brillante illumination de toutes les façades des maisons produisait un effet magique. Rarement nous avons vu une illumination aussi générale. Te Deum. Le Dimanche, onze heures, a eu lieu le Te Deum en la collégiale de Sl-Marlin. La milice citoyenne devait y assister avec les Sapeurs- Pompiers et ensuite être passés en revue par M. le commandant de la place. La pluie a fait con- tremander la réunion de la Garde civique et des Pompiers, et on a fait derechef d'arc ères ré flexions sur l'espèce d'abandon dont nous sommes victimes par le fait du gouvernement. A l'exception de l'École d'équitation nous n'avons pas un soldat dans nos immenses caser nes et aucune revue-parade de troupes n'a eu lieu. Toutes les autorités civiles et militaires assis taient au Te Deum et rarement nous avons vu l'église aussi remplie de monde l'occasion d'une semblable cérémonie. Banquet de IWM. les officiers de la Garde civique et des Sapeurs-Pompiers. Un banquet avait'été organisé I Hôlel de la Tête d'Or, où une trentaine de convives, tous officiers de la Garde civique et des Sapeurs- Pompiers s'étaient réunis. Nous n'avons pas besoin de dire que ce dîner était exquis. Le propriétaire de l'hôtel de la Tête d'or du reste est coulumier du fait et toujours les banquets qui se donnent chez lui, satisfont les gourmets les plus raffinés. Un toast a été porté au Roi! par M. le major de la Garde civique, Vanden Bogaerde, el un second au Duc de Brabanl, par M. le capitaine des Sapeurs-Pompiers, Alph. Vanden Peereboom. La plus expansive cordia lité a régné pendant cette fêle et démontré une fois de plus que la plus parfaite entente règne parmi les officiers de la Garde civique et des Sapeurs-Pompiers. Des couplets l'occasion de cette fête natio nale ont été composés par M. Albert Denoyelle. professeur l École moyenne, et chantés par M, Auguste Brutifaul sous-lieulenanl des Pompiers. Ces strophes d'une bonue facture el respirant le plus pur patriotisme, ont été ap plaudies avec chaleur et quelques-unes ont été répétées. Nous reproduisons ici ce chant, qui n'est pas sans mérite comme poésie légère. Couplets pour célébrer la majorité politi que de S. A. B. le Duc de Brabaut. t. Pourquoi ces bruits, ces feux dissipant l'ombre, D'un peuple entier est-ce un cri de douleur Meurtri, sanglant, accablé par le nombre, Succombe-l-il sous le fer du vainqueur? Non, la Belgique, heureuse et bonne mère, Dit, en ouvrant ses bras pour nous unir Voilà mon fils, mon trésor, votre frère, u Qu'il soit pour vous l'espoir de l'avenir. 2. Prince chéri, notre amour l'environne; Le Belge libre el fidèle ses lois, Saura toujours défendre la couronne, El respecter le bandeau de ses rois. Peuples, partout, sur notre heureux rivage, Sol où revit la nationalité, Entendez-vous ee beau cri, sans servage: Vive le Roi, patrie et liberté 3. Dans les hameaux, sous le plus humble chaume, Brillent partout, la joie et le bonheur;. La charité répand son divin baume, Le même élan l'ait battre chaque cœur. Prince, nos fils, un jour, puissiez-vous rendre Bien chère aussi la jeune royauté, Et, comme nous, puissent-ils faire entendre Vive le Roi, patrie et liberté 4. Tiigt mis d'une ère si féconde, ÎÎKS tonnez, comme aux jours glorieux; Temples sacrés, que tout un peuple inonde, Laisse/, rnoni r nos hymnes vers les cieux. Pour coiisaci t celte fête civique, A ce banquet de la fraternité, Répétons fous le chant de la Belgique Vive le Roi, patrie et liberté! 5. La paix, dit-on, descendant sur la terre, Sème de l'or, des épis et des fleurs; Yphks, pour toi puisse un sort plus prospère Te faire aussi partager ses faveurs. Mais, en ce jour, bannissons nos alarmes; Belge avant tout, notre antique cité A pour devise inscrite sur ses armes Vive le Roi, patrie et liberté Bal de la Société de la Concorde. A huit heures du soir a eu lieu le bal de la Concordeen la Salle de spectacle. Depuis longtemps il n'y a pas eu Ypres de bal plus animé. L'entrée de la salle était décorée de verdure et de fleurs, et sur la scène, représen tant la place publique, se trouvait, en transpa rent, le chiffre du Duc de Brabant. Un bon orchestre a rendu le plaisir de la danse plus vif, et les polkas, valses et quartés se sont succédé jusque vers deux heures du matin. Toutes les autorités civiles el militaires avaient été invitées cette fête, qui semble avoir satisfait ceux qui y ont assisté. Banquet des membres de la Société philan thropique établie l'estaminet de S'André. Lundi soir, les membres de la Société phi lanthropique se sont réunis en un banquet- monstre de 1111 convives, sous la présidence de M. Van Hollebeke, vérificateur des poids et mesures. Des toasts ont été portés au Roi et a Son Altesse Royale le Duc i>e Brabant, et accla més avec une énergie extrême. Les couplets composés par M. Denoyelle ont été chantés par Monsieur Auguste Brunfaut avec beaucoup d'âme et un rare talent. Ils ont été applaudis outrance. La plus parfaite entente a régné entre les membrés de celte société, qui est vraiment fraternelle car elle compte dans son sein des représentants de toutes les classes de la bourgeoisie. Celte fête nationale a donc été célébrée avec animation et entrain, el si de temps autre, un nuage de tristesse venait faire ombre au tableau, on doit l'expliquer par la position exception nelle dans laquelle nous nous trouvons. Mena cés de la démolition de nos fortifications bien que n'ayant pas été désignés au nombre de celles qui doivent subir ce sort malheureux, privés, (momentanément, nous l'espérons), de toute garnison, il n'y a rien d'étonnant ce que nos concitoyens n'aient pu se livrer toute la joie que la Belgique doit ressentir vivement et qui fera époque dans nos annales. le cas qui nous occupe et #gus avènsfait con naître déjàque MV jeclteyiii Alph. Vanden Peereboom, dans la séance du 4 Avril, avait informé le qtie, pour contrebalancer autant que possible,ÎÇs conséquences de ces déficits sur les prévisioffl"de recettes, le collège avait cherché foire des économies sur I j' dépenses, el qtllf était-permis d'espérer qtïe. le compte de la ville'pour l'exercice 1B52, pourt rail te clore sans déficit ou avec un défié insignifiant. Et cependant le Propagateur affirme quel dans le compte de l'exercice 1852, un déficit' de fr. 11,459-58 est constaté. Est-cedesa part mauvaise foi Est-ce ignorance Qu'il réponde, l'ignorance surtout quand elle est fanfaronne ne mérite que la pitié, el la mauvaise foi le mépris. Que /e Propagateur choisisse i Depuis que nos adversaires attaquént sans cesse le collège communal et lécole moyenne, le public semble protester plus vivement que jamais contre ces attaques. On nous annonce, en effet, que depuis la rentrée des classes, après les petites vacances, une douzaine de nouveaux élèves et deux pensionnaires se sont fait in scrire. Nous reviendrons sur cet objet... Ypres, le 7 Avril 1853. A Monsieur l'éditeur du Progrès, Quelques doutés ayant été répandues dans le pu blic, sur l'emploi régulier des sommes recueillies pour l'achat et la confection des tuniques, etc., destinées aux élèves de l'Ecole communale de mu-A sique, les soussignés, membres de 11 cominissioiM^^ qui a été chargée de recevoir les fonds destinés cette œuvre, vous prient de vouloir bien insérer,dans le prochain u" de votre journal, le compte ci-joint. les membres de la commission, D'Hauw, Brunfaut-Bourgois, Thieraultv- Ferkicx, F. Van Hollebeke, J. De Codt, Papillon, fils, P. Boedt, Levasseur, Van Alleynnes-Schockeel. Il n estdit un proverbe, pire sourd que celui qui ne veut entendreel le Propagateur est pour ce motif un sourd incorrigible. Prenant dans nolrfe compte-rendu du dernier conseil, quelques chiffres indiqués dans le procès-ver bal de la vérification trimestrielle de la caisse communale, ce journal s'écrie avec joie un déficit de ra. 11,439-58 c. dans le compte de l'exercice 1852 a été constaté Déjà nous l'avons dit. le compte de l'exercice 1852 n'est pas encore fait, il ne peut el ne doit l'être qu'au mois d Août prochain, il est donc impossible de constateraujourd'hui, quel sera le résultat de ce conqpte. Ce qu'on a reconnu c'est qu'il y aura, par suite de la diminution de la garnison déficit sur les prévisions de recet tes portées au budget pour le casernement et l'octroi. Ce déficit sur les prévisions de deux arti cles dei ecelles, n'entraîne pas nécessairement un déficit au compte, puisque d'autres articles de receltes peuvent dépasser les prévisions du budget el que des économies peuvent d ailleurs avoir élé opérées sur des articles de dépenses c'est, du reste, paraît-il, ce qui est arrivé dans Dépenses faites pour la confection de l'uniforme des èl'eves de la musique des écoles communales d'Ypres. 54 tuniques. Payé M. Dehem, marchand Ypres, 104 aunes de drap. (N° 1.)fr. 725-00 Payé M. Stoffel, marchand Ypres, four niture drap jaune. (N° 2.) Payé M. Ignon, Ypres, pour drap jaune. (N° 3.) Payé Destobbelcir, sellier Ypres, cuir pour collets. (N° 4.) Payé De Gryse, marchand Ypres, dou blure, ouatte, etc. (N° 5.) Au même, coupe et soins pour la confec tion. (N* b.J. Au même, cordonnet pour garnir les épaules et les képis. (N° 6.) Au même, passepoils pour 21 pantalons. Idem, un restant de jaune. (N° 5.). Payé 13 tailleurs d'Ypres, pour la confec tion des tuniques, selon état ci-joint. (N° 7.) Ensemble. fr. 1,153-51 40 cols. Payé Jacques Lammens, tailleur Ypres, confection et fourniture de 40 cols. (N° 8.) 60 ceinturons. Payé M. Nolf, marchand Ypres, fourni ture 5 douzaines ceinturons, 10 francs la douzaine. (N° 9.) 54 répis. Payé M. Dekecrlecasqiietlier Ypres, pour façon de 54 képis, visières et doublure. (N* 10.) Total général. fr. 1,509-71 Il a été donné en outre quelques élèves, litre de récompense, 15 pantalons qui ont coûté fr. 149-50 savoir Payé M. Papillon, marchand Ypres, 13 aunes drap noir. (A)79-38 Idem De Gryse, fourniture de 9 aunes de drap pour 7 pantalons, et façons de 15 pan talons. (B)69-92 Total pour les pantalons. fr. 149-30 Cette dépense sera imputée sur le crédit adhoc au budget de l'école. Toutes les pièces justificatives du présent compte sont déposées au local de l'écoie, où tous Jes souscripteurs peuvent en prendre communication. 58-50 5-30 10-80 64-58 54-00 34-80 5-25 5-08 192-00 38-00 50-00 68-40

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 2