M 4 3 État—civil d'Ypbes, du 15 Mai au 21 inclus. S 1 i| 5 y S H s p ■no Si SI t I i 6 EN VENTE CHEZ GUEUSE, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, FAUBOURG DE SCHAERBEEK, A BRUXELLES, Dictionnaire complet Dictionnaire (nouYeau) Dictionnaire (nouveau) portatif -Le Moniteun ftptrçâi».publie sur ly question d'O rient un article qui Jpéut se résumer ainsi^', Lesiiouvtdles'i*j<yres deCoustanlinop^ equlate du 7 mai, pei nieUeuLiFafliriner que le maintien di* statu guo JérusâiÇjravtcbiiné par le prinéi; Meyr- schikoff, n'impliqiiq.iSSii^'j'éiai et le#possessions des - Latins, aucune nrèdili&Lkiôtt&lFtTtaul l'arrangement jjjn'ervenu entre la Porte.et M. lié La Valette; ce qui t;>st- le point essentiel pour la'Pt artre, et ne pourrait J'.itre, de sa partjJ'objfai d'aucrlne transaction. Quant aux anciens trîités' existants entre la France et la Turquie, nul acte diplomatique, nulle résolution de la Porte ne 'saurait les invalider sans le consentement du gouvernement Irançais. Si le prince Menschikbff demande la conclusion d'un traité plaçant sous' la garantie de la Russie, l'Eglise, le clergé et le rite grecs, c'est là une ques tion qui diffère complètement de celle des Lieux- Saints et qui concerne les intérêts turcs. Si cette demande du diplomate russe amenait des complications, elle prendrait le caractère d'une question européenne engageant au même titre toutes les puissances signataires du traité de 1841. Un paquebot arrivé^ Trieste, mardi soir, y a apportédes nouvel tes de'CoustantinopIe du 9, d'après lesquelles le prince Menschikoff aurait accordé un délai de liuit jours pour la décision prendre par la Porte au sujet de son ultimatum. Le Divan aurait de son côté demandé l'avis des représentants de l'Angleterre et de la France, qui avaient immédiatement expédié chacun un courrier leur gouvernement. On écrit de Boulogne-sur-mer, le i5 U11 événement tragique vient de se passer dans notre ville une bonne d'enfant, âgée de cinquante- cinq ans, servait chez une famille anglaise demeu rant rue de l'Ecu, 22. Vendredi dernier elle sortit avec la petite fil le de la maison, enfant de trois ans, pour allerchercher une place, car elle devait quitter la maison sous peu de jours. Ne les voyant pas ren trer vers le soir, la mère commença s'inquiéter on fit des recliei-ches actives durant la nuit 4 le len demain malin six heures, on a retrouvé dans les eaux de la Liane, les corps iuaniinés de la bonne et de l'enfant qu'on recherchait. Cette femme avait attaché son bras, l'aide d'une corde, l'enfant qui lui élait confié et s'était jetée l'eau. Un convoi dan» un précipice. Le convoi qui part chaque jour 2 heures de Philadelphie pour New-York, par la lignede Camden, n'a échappé, ces jours derniers, que par une espèce de miracle un accident où tous les voyageurs auraient pu trouver une mort épouvantable. 11 y avait une demi-heure peine que le train roulait, lorsqu'il arriva au lieu connu sous le nom de Rancocas Creek. A cet endroit le chemin traverse la rivière sur un pont mobile, qui s'ouvre pour le passage des bateaux. A ce moment précis, il venait d'être ouvert, mais par une incroyable négligence, on n'avait pas fait en temps utile le signal d'arrêt. La locomotive arriva donc toute vapeur sur le bord du précipicetet alla s'y engouffrer; entraînant avec elle le wagon qui contient la malle et toutes les voitures bagages. Par bonheu: la violence de la secousse rouipit les atlâches du Cuii voi, el toutes les voitures de passagers échappèrent ainsi au désastre. Les deux pieds. Depuis l'invention des armées permanentes, les nations européennes, grandes et petites, marchent toujours sur deux pieds. Le pied de paix et le pied de guerre. Quand les nations sont eu guerre, elles ne mar chent pas sur le pied de paix, quand elles marchent sur le pied de paix, c'est qu'elles ne sont pas en guerre. La guerre n'est donc pas la paix et la paix n'est pas la guerre. Cet axiome est d'un homme dont l'opinion fait loi en matière de droit public el international. Tout le monde a nommé M. Capeligue. Vrai et théorique, cet axiome souffre néanmoins quelques exceptions dans la pratique. C'est là, du reste, le sort de la plupart des.axiomes. U peut arriver parfois qu'on soit en guerre sur le pied de paix et en paix sur le pied de guerre. Quand par exemple, après avoir augmenté l'effec tif de sa flotte el de son armée, l'Angleterre décide que tous les Anglais valides apprendront faire l'exercice en douze temps et passeront chaque année un mois dans un camp de manœuvres, elle se met sur le pied de paix. De même pour la Belgique. Ce petit pays ainsi que nous l'avons bien souvent rappelé nos lecteurs, est encore plongé dans les ténèbres du parlementarisme, cet état d'enfance des gouvernements. Le roi y règne mais ne gouverne pas, c'est une chambre des représentants qui fait toute la besogne. Cette chambre des représentants vient de consa crer une douzaine de séances (tout marche avec une lenteur ridicule dans ces gouvernements représen tatifs) décider si on mettrait oui ou non l'armée sur le pied de paix. Après une foulede discours (quelsbavards que ces représentants les partisans du pied de paix l'ont emporté. Ce pied de paix consiste mettra l'armée sur le pied de guerre. On augmente les troupes belges de vingt mille hommes, on fortifie les places des frontières, on commande des fusils et des canons. N'allez-pas prendre l'alarme, c'est le pied de paix. A peu près toutes les puissances imitent en ce moment l'exemple donné par la Grande-Bretaguo et par la Belgique. La Confédération germanique se met sur le pied de paix et décrète dans ses dernières séances une augmentation du contingent fédéral. La Prusse maintient sa landwehr sous les dra peaux. Pied de paix. L'Autriche garnit ses frontières de troupes, ren force sesgarnisous, tient au grand complet les cadres de ses régiments. Pied de paix. Le pied de guerre consistera donc renvoyer les soldats dans leurs foyers, désarmer les vaisseaux, arrêter la fabrication de la poudre, des fusils, des canons, des boulets, etc. On disait l'autre jour devant nous au publicisle Tarlempion Esr-il vrai que la Russie fasse avancer ses troupes en Crimée Certainement. Que sa flotte soit prête mettre la voile Sébastopol Sans aucun doute. Alors nous allons avoir la guerre Pas le moins du monde. Le but de la Russie est tout simplenfent d'exercer ses soldats et ses matelots marcher sur le pied de paix. Vive donc le pied de paix qui est la guerre et le pied de guerre qui est la paix 11 n'y a rien de tel que de s'entendre sur les mots et de savoir sur quel pied on danse. CharivariTaxile Delord. Naissances. Sexe masculin, 8; idem féminin, 4; total, 12. Un mort-né du sexe masculin. Mariages. De Brauwere, Désirc-Pierre-François, 30 ans, notaire Nieuport, et CardinaelAmclie-Ange- line-Antoinette27 ans, particulière. Verniest, Charles, 28 ans, journalier, et Rumskindt, Julienne- Jeannette, 26 ans, dentellière. Vande Steene, Fidèle— Frédéric, 55 ans, tailleur, et Sarlez, Rosalie, 53 ans, domestique. De RusschereIves, 42 ans, maçon, et DecleerApolonie, 32 ans, journalière. Décès. De Caestecker, Rosalic-Natalie, 51 ans, sans profession, épouse de Désiré-Louis Desramault, rue de Lille. Syx, Marie-Jeannette, 85 ans, journalière, veuve de François Hugebaert, S1 Nicolas-lez-Ypres. Laurie, Marie-Jeannette-Anne, 86 ans, dentellière, veuve d'André Rits, rue du Lapin-d'or.RobbeEmma-Alvina, 9 ans, Marehé-aux-bêtes. JullienPauline-Sophie- Virginie, 26 ans, propriétaire, épouse d'Émilc-Édouard- Henri-Ghislain Durutte, rue de la Bouche. Debye Amélie-Joséphine, 80 ans, sans profession, veuve de Jacques-Joseph Vanderheyde, Place du palais de justice. Vanlerberghe, André-Joseph, 79 ans, veuf d'Isabelle- Claire Lermyte, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 3 idem féminin, 5; total, 6. H1.abché d'Ypbes, du 21 Mai 1853. Les prix du froment sont montés de 50 centimes par hectolitre 284 hectolitres se sont vendus de 20 fr. 22-20 en moyenne fr. 21-10 l'hectolitre. Il y a eu 20 centimes de baisse sur les prix du seigle 48 hectolitres ont été vendus de fr. 14-40 15-60 en moyenne 15 fr. l'hectolitre. Une baisse de 85 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix de l'avoine 18 hectolitres se sont vendus de fr. 7-50 9-50; en moyenne fr. 8-50 l'hectolitre. Les prix des fèves sont montés de 80 centimes l'hec tolitre 49 hectolitres ont été exposés en vente le prix moyen a été de fr. 17-20 l'hectolitre. Les prix des pommes de terre n'ont point changé 3,200 kilogrammes ont été vendus raison de 11 fr. les 100 kilogrammes. 3 *3 CD G 3 en u -3 cd C o o U4 S =5 en <0 G o c/2 r/) *3 *3 en es -a C w -3 C G 20 b 00 -o G "3 -o 55 S O O -u en H I C/5 U-. C "3 N C O -a te 3 ir» S -isS C o S. £3 CS C- g 5 "G r .2 c. <yi _r b es h N N tD .5 Z lc s- r 45 x cc CD te- H c/3 US es Z US c .3 -c JZ c S G-S 3 en 35 £h c O 1> g."0"' G s en o .E CQ -3 s- O w -o M 2 •-> -es se sj 2 —v -s SFÎ S .3 O e o •88 I es c c.i"0 g o r •S-s E O tc-3 es -a c y W3C -3-0 O O 1 r* c o c b o 45 o b C es ta 9 9 9. t- o - g o S -o c te c 3 .E JG O «N c 03 c a; C o tD- -3 .E C 9'5 c w u o 00 o en "3 3 G t en 3 M)' g J3 C G C c S C -s: e G5 S 0 .S 0 c 3 ZJ "3 Cï Si O 3 o a ta t -3 o S 1 C en G s- ta -Q C -Q =5 O C3 "-s a mi S sa &3 e - H 6 M H. 5 fis «F e fi p p k P P H es S 3 3 a C -Sa 2 Si"' o J5 S H -S W -g 2 X S g v S es c i* g <2 ^3 s- o P us 'e Q g S w 2 3 es X a S 0 P. 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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3