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Nouvelles diverses.
Bibliographie.
publiéune sorte d'jfftiefide honorable. Cerevirement
peut avoir rassuré les spéculateurs,qu'avait pu alar
mer l'altitude cotilrèiyè.
Aprèsavoir.faif.une finile de conjectures sans
fondement, pçpposel.e ™1. de Nes>elrode fils, tous
les journaux finissent aujourd'hui par arriver la
vérité. Le Journal desfDébfifs lui-même publie les
es suivantes,-de tout, point conformes ce que
s avons dit nous-mêmes,-il y a trois jours
M. de Nesselrode*, fiJs d4tf Comte de Nesselrode,
unelierde l'Empire,^ ni sé^end Londres, avait
nt la mi?, si on du pt-ftfce Menscliikotf; il est
uestaininople avec Je prince et il en est
i niais tandis qùe M.de Menschikoff,
meut' Saint-Pétersbourg, en pas-
EMENTS YpiJ' Nerfswl'rô'de (dont une dépêche
TIONS: ANKONr!once l'arrivée Vienne) partait
passant par .Vienne et par Paris.
disions aussi, il y a trois jours, que dans
cas, on n'aurai* dû'supposer que M. de Nes
selrode fils aurait pu être appelé remplacer le
prince Menschikoff Constantinople, et nous ajou
tions qu'il n'avait pas-assez d'importance pour cela.
Aujourd'hui même un journal anglais, le Mor-
ning Adverliserdit en propres termes
Le comte de Nesselrode qui vient d'arriver de
Constantinople Trieste, est le fils de l'éminent
liomme d'Etat du même noin; mais c'est uti jeune
homme sans autre importance que celle que lui
donne le nom de son illustre père.
Nous relevons ces faits, Jrès-accessoires, nous le
reconnaissons, pour prouver nos lecteurs que
nous suivons les événements avec une attention sou
tenue, et que quand nous avançons un fait nous
avons quelque droit être crus.
Xes journaux suisses expliquent la démarche
auprès du Conseil fédéral, par le chargé d'affaires
de France. 11 ne s'agit ni de médiation, comme on
l'avait dit, ni de prendre parti pour le cabinet de
Vienne contre la Suisse, mais pourtant de conseils
bienveillants donnés celte dernière, afin qu'elle
fasse l'Autriche toutes les concessions possibles
l'effet d'arriver un arrangement.
Les journaux de Berlin annoncent que les traités
concernant le renouvellement et l'agrandissement
du Zollverein ont été ratifiés par toutes les parties
contractantes. Il y aura le mois prochain une réu
nion générale des délégués de l'association douanière,
auxquels U-gouvernement prussien- soumettra des
propositions dont les principales concernent la régu
larisation des péages sur les blés et une diminution
de tarif sur les fers.
Maintenant que toutes les élections en Danemarck
sont connues, on peut être assuré de l'adoption du
traité de Londres, qui règle l'ordre de successiou
au trône. Si la ville de Copenhague n'a réélu que
des adversaires du traité, les provinces ont écarté
au contraire tous les députés dont l'opposition avait
amené, pour la seconde fois, la dissolution de la
Diète, en sorte que le gouvernement parait assuré
de la majorité. La session de la Diète danoise doit
être ouverte le >3 de ce mois.
Le duc régnant deSaxer Allen bourg vient de con
fier, pour cause de maladie, la direction des affaires
gouvernementales et la signature des arrêtés, son
fils Ernest, prince héréditaire.
llestquf^lion d'un nouvel emprunt de l'Autriche
l'étranger. Deuxemployéssupérieurs du ministère
des finances seraient partis de Vienne pour Franc
fort, avec mission de préparer les voies. C'est du
moins ce qu'assure le Journal de Francfort.
On mande de Montevideo, le 15 avi il, que la cor
vette vapeur, le Câlinâtvenant de France, était
arrivée sur rade. La situation des affaires avait peu
changé dans la Plata. Le Sésostris devait partir pro
chainement pour une nouvelle mission dans le
Pavana.
Les élections présidentielles allaient avoir lieu
dans l'Uruguay. A Buenos-Ayres, la ville jouissait
toujours de l'armistice; Urquiza, qui se trouvait au
camp de San José, paraissait vouloir reprendre les
hostilités aussitôt que la trêve serait expirée.
Le Journal des Débats publie de nouveaux éclair
cissements aujourd'hui, sur la question d'Orient,
et nonobstant les attaques dont il a été l'objet, c'est
lui que nous devons tout ce qui est connu de
positifet de vrai sur les négociations du prince Men
schikoff.
L'empereur de Russie n'entend en aucune façon
avoir la nomination du patriarchedeCoustanlinopie,
ni s'arroger la suprématie sur l'église d'Orient. Ce
qu'il demande, c'est que la juridiction civile et ad
ministrative qu'exerçaient les paliiarches sur les
fidèles de leur communion, en vertu des anciennes
concessions des Sultans, leur soit rendue intacte. 11
paraît qu'elle a été trés-amoindrie par le Tanzimat.
3
Il nous parait de plus en plus évident qu'on finira
par s'entendre. Lc Journal de Francfort du 4 juin,
qui nous arrive l'instant, est aussi de cet avis. Il
contient un article où il dit que la Russie a obtenu
ce qu'elle voulait sur la question des Lieux-Saints;
que.ses autres demandes, quoique de premier ordre,
n'ont pas pour elie une importance décisive qu'elle
ne les poursuivait pas comme un droit, mais titre
d'obligeance, et qu'on ne fait pas la guerre une
nation parce qu'elle refusecequ'ellen'esl pas obligée
d'accorder.
Nous devons rappeler que les rares articles de
fond du Journal de Francfort sont toujours remar
qués, parce qu'ils émanent d'une source semi offi
cielle, et tout le monde sait l'influence que la Russie
exerce sur la rédaction de cette feuille.
La Méditerranée est un lac français. Cette
immense sottise fut dite un jour par Napoléon (le
Grand). Son neveu crut propos de la répéter
Marseille, lors de son voyage dans le midi de la
France. Or, voici les lignes que nous trouvons dans
le Journal de F Empire, aujourd'hui même
L'orgueil national est 1res—flatté, sans doute,
d'entendre répéter sans cesse que la Méditerranée
est un lac français. Malheureusement les traités de
i8i5 ont fait un rêve de ce mol d'un grand homme.
Sous l'empire de ces traités, la Méditerranée n'est
et ne peut être désormais qu'un lac européen et in
ternational.
Ces lignes sont signées par M. le comte Arthur de
La Guéronnière, député au Corps,Législatif. Aurait-
on jamais cru qu'un démenti aux paroles de deux
Napoléon, leur viendrait d'un ami aussi dévoué?
On lit dans l'Indépendance On a déjà rappelé
que l'archiduchesse Marie et son futur époux le duc
de Brabant descendent l'un et l'autre de Marie-
Thérèse; mais ce dont on ne àe rend peut-être pas
un compte exact, c'est le degré de cette descendance
beaucoup plus rapproché qu'on ne le suppose géné
ralement.
Marie-Thérèse est, en effet, la bisaïeulé/de la future
duchessedeBrabaiit,dont le père, l'archiduc Joseph,
était, par Léopold II, petit-fils de la grande iinpé-
l'a 11 1C6« 3 r"
L'empereur d'Autriche aptuel, Fr|n^Q|s-Joseph,
est donc descendant de celle dernière Uauipgi'é pl us
ëloigtié que la future duchesse de Br.fthant, car il
n'est que le petit-fils de l'empereur François i"
frère de l'archiduc Joseph. L'impératrice Marie-
Thérèse n'est, par conséquent, que sa trisaïeule.
Quant au duc de Brabant, il est descendant de
Marie-Thérèse absolument au même .degré que
l'empereur d'Autriche actuel seulement il'l'est par
les femmes, tandis que François-Josepli-:descend de
la ligne masculine. «L
En effet, la reine des Français, Marier Amélie,
grand'-mère du duc de Brabant, est filip de la reine
Marie-Caroline de Naples, fille elle-m^me de Ma
rie-Thérèse. ,-i
Le tableau suivant fera mieux comprendre ces
généalogies:
MARIE-THÉRÈSE.
Joseph II. Léopold IL Marie-Caroline.
£oit sans entants. François I". Archiduc Jean. Marie-Amélie.
Archiduc Charles. Archiduchesse Marie. Louise-Uarre.
François-Joseph. ;Çuc de Brabant.
Des lettres arrivées de Rome ne permettent plus
de conserver le moindreespoir de vpir le-PapeParis,
si le sacre a lieu. On dit même le Sacré-Collége assez
mal disposé en masse pour le gouvernement impé
rial. [Corresp. de FIndépendance.)
Peu d'associations ont pris en quelque temps un
développement aussi considérable que la Société
pour F Emancipation intellectuelle, fondée depuis
trois ans seulement et qui compte aujourd'hui près
de 5,ooo membres.
Ce succès s'explique par les efforts intelligents de
ses administrateurs qui ne négligent rieo pour jus
tifier les bienveillantes sympathies qu'ils ont ren
contrées dans tous les rangs de la société.
Ap rès la mention honorable obtenue l'Exposi
tion de Londres pour VHistoire de Belgiquela
Société vient d'obtenir un nouveau triomphe. Ce
sont deux de ses publications, l'Histoire de la littéra
ture française, par MNoke [Bibliothèque nationale
et le Manuel de rhétorique, par M. baron, [Encyclo
pédie populaire), qui ont remporté le prix quin
quennal de littérature française.
A peine les dernières Livraisons de VHistoire de
Belgique sont-elles publiées que la Société annonce
nm ri r
une nouvelle et importante publication la Biogra
phie nationaledont les premières livraisons paraî
tront dans quelques jours. Le prospectus que nous
avons sous les yeux indique comme collaborateurs
des hommes dont le nom seul est la meilleure
garantie du mérite de l'œuvre. Quant l'exécution
matérielle, il est impossible de ne point reconnaître
que VHistoire de Belgique est le plus beau livre qui
ait été publié jusqu'à ce jour en Belgique. La
Biographie nationale en sera sans doute un magni
fique complément.
Journal d'Horticulture pratique de la Bel
gique. Nous avons eu quelquefois l'occasion de
recommander nos lecteurs l'intéressant recueil qui se
publie sous ce titre.
Aujourd'hui que M. Galeotti, l'habile directeur du
Jardin botanique de Bruxelles, en a pris la direction, le
nombre d'abonnés au journal est peu près doublé.
Voici en quels termes le rédacteur en chef s'adresse
ses lecteurs, afin de leur faire connaître son prospectus
pour l'année qui a pris cours au mois de mars dernier
Développer le goût de la culture des plantes; introduire
dans la pratique l'habitude, devenue ni nécessaire de nos
jours, de se servir des termes précis de la botanique;
indiquer chaque mois les plantes nouvelles et méritantes
obtenues, soit par l'introduction directe, soit par la per
sévérance des semeurs, et en indiquer les meilleurs modes
de culture; signaler nos lecteurs les remarques impor
tantes communiquées par des praticiens émérites, telle est
la mission que nous avons entreprise, telle est la voie que
nous continuerons suivre, dans l'espoir d'amener une
diffusion plus générale des grands principes botaniques,
sans toutefois hérisser ce recueil de citations pédantesques;
car cette diffusion doit se faire insensiblement, sans que
le bonnet doctoral se fasse apercevoir.
La culture des fruits et le choix des meilleures espèces
propager sera aussi l'objet de notre attention pendant
l'année dans laquelle nous entrons.
Nous aurons également soin de tenir nos lecteurs au
courant de tous les perfectionnements dont la pratique
peut enrichir le domaine de la culture maraîchère; des
expériences tentées sur la naturalisation de légumes et
de fruits nouveaux, enfin, nous ne négligerons aucune
branche de l'horticulture générale.
Le Journal d'Horticulture pratique de la Belgique
entre dans la onzième année de sa fondation; et nous
osons dire qu'il n'a pas peu contribué répandre par les
saines doctrines qu'il professe le goût de la floriculture
en Europe, et faire progresser la culture en général;
nous continuerons marcher dans cette voie, non-seu
lement en généralisant des faits et des expériences con
sacrés par^a théorie et par la pratique, mais en abordant
les questions de détail. Nous donnerons dans une pro
chaine livraison une nomenclature raiionnée des termes
le plus habituellement employés dans les descriptions de
plantes, afin de faciliter les recherches aux personnes
qui désirent bien souvent- s'assurer de l'identité des
plantes qu'elles achètent. La Revue générale de la famille
des Orchidées occupera,, ainsi que nous l'avons promis,
chaque mois quelques pages de notre recueil; les orchi-
dophiles apprécieront ce travail traduction exacte de
l'ouvrage que publie actuellement le docteur Lindley sur
celte intéressante famille.
Nous croyons pouvoir dire sans charlatanisme comme 1
sans fausse modestie, que le Journal d'Horticulture
pratique de la Belgique offre ses lecteurs la revue
mensuelle de toutes les plantes nouvelles décrites en
Angleterre, en Allemagne et en France, et qu'aucun
journal ne présente aussi propos et.aussi rapidement
que le nôtre une nomenclature descriptive des diverses
nouveautés indigènes et étrangèresqui surgissent pen
dant l'espace d'un mois
Nos soins sont dirigés aussi vers l'amélioration des
planches coloriées que nous offrons nos lecteurs
plusieurs ont été copiées sur la nature même; les autres
ont été tirées d'ouvrages sur l'exactitude desquels nous
pouvions compter.
Notre publication se répand chaque jour davantage
l'étranger, et notamment en France, en Allemagne et en
Italie, ce qui nous permettra de faire connaître dans ces
contrées nos richesses horticullurnles, et d'être utile ainsi
l'une des plus intéressantes industries du pays.
Enfin, je remercie en mon propre nom les abonnés au
journal du bon accueil qu'ils ont fait mon nom d'hor
ticulteur, et pour les encouragements qu'un très-grand
nombre d'entre eux ont bien voulu m'adresser; je m'ef
forcerai de mériter de plus en plus leur confiance et leurs
témoignages d'intérêt.
H. Galeotti.
Dixhvde. Marché aux grains du 6 Juin 1853.
SORTE
DE GBAIKS.
NOMBRE 1
d'hectolitres
PRIX
PAR HECTOLITRE.
Orge d'hiver
Sarrasin
VR. C.
19 50
14 00
13 62
6 26
14 75
16 00
PR. c.
21 00
15 00
14 22
9 25
15 00
17 00