D'YPHES. V J a. 33 g S 3 S La Le gouvernenient ^espagnol a cru devoir revenir en partie sur quelques-Unes des dispositions de ce décret, qui avàit affranchi d'un seul trait 456 arti cles, et, par uifautre décret en date du 3 de ce mois, il en a de tiouvéau remis quelques-uns sous des *oits protecteurs du iteslè iorl modérés. Les nouvelles dedaPlâla Sont du caractère le plus .eheux. Le siège de Buei'fos-Ayres continuait au t vai, mais avait plutôt JouYiié en une sorte de guerre e guérillas dans,les_çjp virons de la place. Les lorces 'énéral Urquiza 'flr'élfaiêM pas assez nombreuses qu'il pût tenter Hifassaut avec quelque succès. :'le de Buenos-Ayres a été défaite près des iii-Gtaèe, le',«8 avril. A la suite de cette Ile, Urquizay-a établi un blocus sévè- BON?JY,*r Buènos-Àyres. Des négociations en- onées pour arriver à^u^i^traité de paix n'ont pas aouti. A Bahia, ay moment du départ du paquebot (19 .ai), on annonçait nne.prtse d'armes et un soulève ment général des nègres du pays. Les autorités avaient convoqué toutes les troupes sous les armes. Nous n'avons pas d'autres détails. 11 n'y a de nouvelles intéressantes d'aucun autre pays, aujourd'hui. La Bourse de Paris du i4 a été indécise. La baisse ni la hausse n'ont été prononcées. Cela s'explique p;,r la forte hausse de la veille, mais aussi par des nouvelles moins pacifiques qui ont circulé. On a remarqué le soiu avec lequel le Constitution- el précise le seul cas où le traité de Balta-Liman ulorisi-rait la Russie rentrer dans les provinces danubiennes. C'est celui où il y aurait des troubles S les provinces mêmes, et cela arrivant, l'oc cupation serait simultanée, c'est-à-dire, que la Russie et la Turquie pourraient y envoyer chacune 35,ooo hommes. Hors de là, point de piétexte l'occupation. Si les traités sont tels, et nous avouons n'avoir pas une connaissance assez précise de la question, pour l'affirmer ou le contredire, il nous parait très- douteux que la Russie passe le Pruth. Le bruit cependant en a couru Vienne avant-hier, et y a produit d'abord un effet défavorable sur la Bourse, la lin de laquelle, du reste, il a été révoqué en doute. Notre correspondant particulier de Paris, très- pac.ifique.ie i3, nous mande sous la date du i4,que Louis-Napoléon aurait déclaré eu conseil des minis tres, qu'il considérerait comme un» cas de guerre l'entrée des Russes dans les provinces danubiennes. Le Globede Londres, annonce que le taux de ï'assilrance sur risques de guerre, pour navires se rendant dans les ports du continent septentrional, a monté 2 et 3 p. c. CKi demande même 4 p. c. pour assurance de navires sous pavillons neutres venant du Danube. Le roi des Pays-Bas a fait avant-hier en personne l'ouverture de la session. Son discours roule tout entier sur l'établissement de la hiérarchie catho lique. La session elle-même sera consacrée exclusi vement cette question; le discours royal l'annonce implicitement, en disant que le gouvernement 11e soumettra aux délibérations des Etats-Généraux, en fait d'autres projets de loi, que ceux concernant des questions qui exigent une prompte solution. Le discours royal ne nous apprend pas ce que le gouvernement se propose de faire pour aplanir les difficultés dans lesquelles il s'est engagé lui- même, en se mêlant de ce qui ne le regardait pas. 11 dit seulement qu'il a provoqué des éclaircisse ments Rome, et qu'il a d'ailleurs la conviction que beaucoup de difficultés 11e peuvent être réglées que par une loi. Le roi proteste de son intention de soutenir avec énergie, le principe de la tolérance religieuse. A notre avis, pour arriver ce but, il a fait fausse route, et c'est bien l'intolérance qu'est due la si tuation qu'il espère dénouer par une loi. La hié rarchie existe la loi sera impuissante la renver ser si le gouvernement néerlandais respecte sa propre Constitution; s'il la renverse, ideiiinlent ni devra lui être inleidit de parler u tolérance. Le roi de Bavière esl arrivé de Triesle Vienne Je 1 1 de ce mois. Ori sait qu'il a passé la plus grande partie de l'hiver en Italie-, qu'il a fait un long séjour en Sicile, visité Naples, Rome plusieurs fois, el en dernier lieu Florence. La Bourse de Paris du 16 a été inquiétée pai des bruits, qui ont amené une réaction en baisse. D'après l'article du Journal de Francfortle pas sage du Pruth n'aurait lieu que dans le cas où un navire de guerre franchirait les Dardanelles, en vio lation de la convention de 1841. La Russie veut donc respecter les traités. Telle a toujours été notre opinion. 11 est de mode au camp de Satory, de faire exécu ter par les troupes, le simulacre de quelque grande bataille de l'empire. C'était hier la. bataille des Pyra mides, que le Maréchal Magnat! se donnait le plaisir de commander; demain ce sera la bataille d'Auster- lilz, un autre jour celle d'Iena, etc. Comme pour faire la critique dece chauvinisme, le gouvernement anglais fait publier ceci par les journaux de Londres; a Nous sommes priés d'annoncer qu'aucune des manœuvres qui pourront avoir lieu au camp de Chobham le 18 de ce mois, ou tout autre jour, n'est destinée présenter le moindre rapport avec la bataille de Waterloo ou toute autre victoire. Il parait en définiliveque la Presse deVienne avait raison contre tous les autres juurnaux de France, d'Angleterre et d'Allemagne. Il est positif, aujour d'hui, que le prince .Menschikoff ne s'est pas rendu d'Odessa Saint-Pétersbourg, el qu'il est resté sur les bords de la mer Noire. Du journal autrichien démentaussi formellement la nouvelle donnée il y a quelques jours par une feuille allemande d'après laquelle l'Autriche se disposait négocier Francfort un emprunt de 80 millions de fiorins. D'après les dernières nouvelles de Florence, le procès Guerrazzi, commencé le t> avril 1802, touche sa fin. 11 est temps. On suppose que l'arrêt sera rendu le 1" juillet. La Gazette de Madrid du 10 juin, publie une or donnance royale qui nomme M, de Olavariéta, pré sident du tribunal suprême de justice, eu rempla cement de M. Arrazola, destitué l'occasion du vote qu'il donna dans le Sénat sur la réclamation du maréchal Narvaez. Cette nomination prouve que le cabinet Lersutidi ne lient pas se concilier les bon nes grâces du parti constitutionnel. M. Arrazola occupait un poste inamovible. Le cabinet Roncaii est un antre commerce qui semble apparle- sque exclusivement au département de la c'est celui des rosiers tiges non fleuris expédiés par nos horticulteurs dans toute la France et même l'étranger. On l'estime i,5«o,ooo fr. annuellement. ¥8 LLi L'atliniuistration consmnnale Informe le public que le Lcadi, 20 courant, Il sera pro cédé rilôtél-dc-ville, la LOCATION DE DEUX MAISONNETTES faisant partie de la caserne dite de l'An X, et situées en face de la station dn chemin de fer. N. B. Ces maisonnettes peuvent servir I'csage de cabaret. Pour les conditions, s'adresser l'Hôtel-dc-ville. État-civil n'ïi'iirs, du 5 Juin au 18 inclus. Naissances. Sexe masculin, 10; idem féminin, 14; total, 24. Un mort-né du sexe masculin. Mariages.VolboutPierre-François, 42 ans, garçon brasseur, et De PeserMarie-Thérèse, 57 ans, bouti quier. DelmotteGuillaume-Joseph, 31 ans, caporal- armurier au G" régiment d'infanterieet Joestens Mélanie, 52 ans, tailleuse. De HollanderFlorimond- Liévin, 27 ans, cordonnier, et De Crient, Justine-Sophie, 23 ans, couturière. Libbreclit, Joseph-Jean-Louis, 25 ans, serrurier, et GhyselenCaroline-Amélie, 2G ans, dentellière. Décès. De SmedtFrançois, 55 ans, boutiquier, veuf de Barbe-Thérèse Pinet, époux de Rosalie-Victoire Pinet, rue de Lille. De RilleFrançois, 42 ans, décédé Samarang (Indes Orientales) le 15 Juin 1847. Van- nesteSidonie, 20 ans, dentellière, célibataire, rue de Kauwekind. Van Dooren, Liévin-Constanlin, Cl ans, journalier, époux de Sophie-Caroline Comeyn, rue de Menin. CàdecMarie-Louise, 79 ans, veuve d'Em manuel Mecuws, rue de Menin. Ferrand, Calhérinc- Thérèse, 58 ans, dentellière, épouse de Jean-Jacques De ltulle, rue de Menin. Doolaeglie, Charles-Louis, 10ans, rue d'Elverdinghe. Rotier, Julienne-Joséphine, G8 ans, dentellière, célibataire, Marché-aux-fiétcs. DucalToussaiul-Picrre-Napoléon-Stanislas, 46 ans, médecin-adjoint attaché l'hôpital militaire de cette ville, époux de Sophie-Julie-Françoise Becquaert, rue de Lille. Vermeesch, Cléinent-Joseph-François, 42 ans, ébéniste, époux du Virginic-Nalalie Poot, rue de Menin. Schoonlieere, Sylvestre, 53 ans, journalier, époux de Thérèse Carette, rue Basse. Vanneste, Aimé-Charlcs- Oésiré, 40 ans, ex-instituteur, époux de Rosalie-Sophie Dtiyck, rue deTourhout. DeZutterMarie-Antoinette, 70 ans, sans profession, célibataire, rue de Dixmude. n avait pas le droit de l'arracher de son siège; le ottoit, PaUlii.e-Stéphanie,37ans,dentellière, célibataire, rue Basse.—Iloflack, Léonie-Octavie, 12 ans, dentellière. nouveau ministère se serait honoré en le lui ren dant. Il faut conclure de ce fait que les influences anli-constitutiounelles ont encoreconservé Madrid une grande puissauce. Nouvelles diverses. C'est le 9 juin que le R. P. Ravignan et d'autres membres émiiieuls de la compagnie de Jésus, tant de France que de Belgique, se sont embarqués Marseille. Ces révérends pères se rendent Rome, afin de prendre part l'élection du général des jésuites. Le chef-lieu des trois provinces de la compagnie de Jésus eu Frauce, est Paris, Avignon et Toulouse. D'apr ès la statistique du commerce des fleurs dans Paris, on n'évalue pas moins de 80,000 fr. j Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 6; idem féminin, 4; total, 10. Marché d'Tprès, du 18 Juin 1853. Les prix du froment sont restés peu près les mêmes qu'au marché précédent; 408 hectolitres ont été vendus de fr. 19-80 22-60; en moyenne 21-20 l'hectolitre. Il n'y a eu aucun changement dans les prix du seigle; 44 hectolitres ont été vendus de 14 fr. 15-20; en moyenne fr. 14-G0 l'hectolitre. Une baisse de 12 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix de l'avoine; 18 hectolitres ont été vendus de fr. 8-50 9-50; en moyenne 9 fr. l'hectolitre. Les prix des fèves sont montés de 60 centimes par hectolitre; 50 hectolitres ont été vendus en moyenne par semaine le produit des ventes faites sur tous les f 7-60 i liectolilic. marchés seulement, sans compter le commerce des fleuristes en magasin. La vente des roses fleuries et coupées, est estimée de 7 800,000 fr. cliaqueanuée. Aucun changement n'est survenu dans les prix des pommes de terre; 2,100 kilogrammes ont été vendus raison de 12 fr. les 100 kilogrammes. H M Z feS h Ps O M O kS 0 lô g Z H ua CD sa 1 w fc© CD .-a cn 'n aS f- Kl i. a 2 0 a 3 J W «S S B» 22 3 SîJ i- cm OO 0 Saî s as s s i *-• to 4* w - O U u o-Q'3 TJ 3 cj "g a S. a M §5 s»-* C3 Ï2 a C3 Çy 2" 00 2 c S N o S -a c M 2 a 0 w - t: g H .2 0 o *9 0 X» b ^--2 5- J 5 c 5 _o o a r-a c -a -js w O G C a_ o Q N o C3 fc/3 0 es c O U H h te s -s o <u c a.-- O B>* a O o - fi - T3 ►J S 5 CO r0 2 g-li 1*1 s cy o s c S 0 ,E 5^ 53 *5 fr N c o o ■r a tc- w au tu a: -o [W] m M M M [h1 DaO Bofl rw] a E© 5 5 t>a ce M a ea S u H a as W B Si S K -> g if e N m a a ea -01 c 1 se -s s i 'i 3 1 o tci 5 sT a a -c 3 B 5 5~° 3 a o so si u - S Pt g 60 - w - -a Pj 3 a c; t c N c3 c c o es O OO Il "r S -, ÏO O -3 S Nî aT O J2 '-n -- 'Si r- >00 CJ 23 IO r. O <55 ►■s 1- s: a a o o N t "g !S S g SS a SJ u S -a t-S •g '-3 - o H S t■-> o S 0 "3 C se g S 3 g -S e - .2 o a o m »ïfi w r. «1 c a 0 e ÎJ 5 "3 E C5 en h» t- «-* 65 S -a o t-- S -si 1 a w 0 0 53 45 s- c ià ^3 fr. C C3 G o 3 u u -3 SBt/5 k y 3 u U M g g en u u s u es H - H H 5 'Si zi m -P 3 X U ,UJ S rfs en m =5 H w u J OO 5 M CD i- U ©S tsJ O csz 3 2 cfi S -g. 2 Ê3 u t-S h CD g -as fui - O Z cc a. o s H PS c- 10 ko 20 crj S a ~c~* ta Q co CD SCO o o -C o 7^ o y o u c u =3 O cï c. rs C "©-DO. a- cj'O 2; o-c s CD cc3 "S -S S S H 22 z m S Peh i co C c© —0 ^2 53 co C. s co c-« fini a SE co fi «-m .s 3 e -s co -crî C_^

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3