localité, une foire au bétail, le premier Samedi de chaque mois. »7* Rapport concernant des modifications ap porter aux règlements organiques du concours de bestiaux, établis dans les villes de Bruges, Courtrai et Furnes. 18° Demande du conseil communal d'HoOglede, tendante obtenir l'autorisation d'établir, en celte localité, un marché d'objets de consommation, le Jeudi de chaque semaine. 190 Rapport et communication des pièces, relati vement au projet d'établir une foire aux laines dans cette province. 20" Rapport sur la question de savoir s'il y a lieu d'organiser des concours périodiques dans le but d'encourager la stabulation du bétail, en cette pro vince. 21° Rapport d'après lequel il n'y a pas d'opportu nité faire l'acquisition de reproducteurs de la race bovine de Simmenthal et renseignements sur les mesures prises dans l'intérêt de l'amélioration de nos races. 3m* commission. u" Discussion du budget provincial de s854* ap~ puyé des rapports nécessaires. a3a Comptes provinciaux. 4""' COMMISSION. 24° Rapport et proposition concernant les tra vaux ordinaires et extraordinaires, exécuter pen dant i854, aux frais de la province. 25° Rapport concernant la carie provinciale, dont la confection a été confiée au sieur Popp, ancien contrôleur du cadastre, a Bruges. 26" Rapport concernant la transaction faite avec le Gouvernement au sujet de la quote-part payer par la province, dans les frais d'entretien de l'arrière- port d'Ostende, pour les années antérieures a 1849- 270 Rapport concernant la route projetée du villa ge de Gouckelaere, la chaussée de Leke Moere. 28° Rapport concernant l'approfondissement du caual du Moerdyk, 290 Rapport concernant l'Yser. 3o° Rapport concernant un projet de route de Stavele la chaussée d'Hoogstade Rousbrugghe. 3i° Rapport sur la demande de quelques labri- catils d'huile pour qu'il ne soit pas lait de planta tions le long des routes, proximité de leurs mou lins. ^2° Rapport concernant le procès intenté la province, par suite de l'exécution d'office de divers travaux dans l'intérêt de l'écoulement des eaux, par le Gaverbeke, dans l'arrondissement de Courtrai. 33° Projet de roule de Courtrai au hameau S'- Anne. 34» Projet de route de Moorseele Ledeghem, afin de compléter la voie de grande communication vicinale pavée conduisant de Courtrai par Heule, Gulleghem, Moorseele et Ledeghem, la route pro vinciale de Bruges Menin. 35° Demande de la commune de Mariakerke ten dante obtenir un subside pour l'établissement d'un pavé conduisant la route d'Ostende Nieuport. 36* Demande de la commune de Ghistelles ten dante obtenir un subside pour le pavage d'une par tie de chemin destiné joindre la route de Bruges Nieuport, l'extrémité du canal de Ghistelles. iV. B. Cette note a été rédigée le 20 Juin 1853 d'autres affaires encore devront probablement être soumises au Conseil. La clique cléricale fait de l'ornithologie l'ob jet de ses investigations, et dans le dernier n" du journal du clergé, l'occasion du Progrès nous lisons une intéressante étude des mœurs, des instincts et des habitudes du dindon. Cet estimable volatile est en grande odeur de sainteté parmi la gent clèricâtrepour parler le langage clérical, et jouit de leur sympathie par suite de sa bonhomie et de son intelligence peu développée, tel point qu'on a coutume de comparer les adhérents politiques du clergé un troupeau de ces oisons, comme dirait M. De Mérode. Mais tout en se livrant cette innocente récréatioo, le journal moral et religieux ne s'aperçoit pas qu'il persévère dans le mensonge qu'il a débité dans un de ses numéros précé dents. Il avait publié dans la feuille du 15 Juin que si, en 1846, moment où notre cavalerie nous fut enlevéenous nous sommes montrés tout au moins satisfaits de la mesure quon venait de prendre, c'est qu'en compensation du retrait de notre cavaleriedeux bataillons et dftni de troupes d'infanterie et /'École d'équita- Ttpa nous furent donnés en garnison. Nous nous sommes permis de rectifier l'er reur dans lequel versait le journal épiscopal. Nous avons cru devoiF qualifier de mensonge son allégation concernant l'École d'équitation, création du général Chazal, qui ne date que de 1848. Pour une feuille morale, honnête et re ligieuse, ces fausses assertions ne sont pas seu lement déloyales, mais méprisables. Toutefois nous avions l'espoir qu'une rectification se trou verait insérée dans la feuille du clergé, attrapée en flagrant délit de mensonge. Il paraît que nous avons eu trop bonne opinion de l'honnê teté de l'organe du parti moral et religieux, car voici ce que nous lisons dans son numéro du 22 Juin 1853 il est vrai qu'en 1846 la cava lerie nous fut enlevéecomme nous l'avons fait remarqueren compensation de ce retrait nous eûmes une garnison d'infanterie fort considérable et en sus une batterie d'artillerie (fait que le Progrès a signalé) avec l'Ecole d'équitation. Croit-on que l'impudence des mercenaires du jésuitisme va tellement loin qu'ils ajoutent: voilà des faits clairement établis que le Peocbès cul pu détruires'il avait été son pouvoir. Or, le fait concernant l'École d'équitation est un mensonge tellement avéré, tellement public, que la langue française n'offre pas de termes hoonêles, pour qualifier une aussi insigne mau vaise foi. Un journal sous le patronage du clergé, soutenu par l'épiscopat, cultivant le men songe et en faisant la base de sa polémique, est une énormité que jusqu'ici on n'avait pas encore aperçu même dans les rangs des feuilles, qui par antithèse, se disent morales et religieuses. Quant aux jérémiades de la feuille cléricale de ce que nous la qualifions comme elle mérite de l'être, nous devons ajouter que nous ne pouvons trouver des termes assez énergiques pour exprimer le mépris qu'elle inspire tous les hommes qui ne subissent pas le joug poli tique du clergé. L'allusion faite la poursuite intentée au Progrèsn'est qu'une infamie de plus, car l'organe du clergé ne peut disconvenir que si le prêtre qui s'est prêté être l'instru ment de cet acte de persécution, n'avaiteu deux poids et deux mesures,il eut dûdéposer aussi une plainte contre le Propagateur. Si le Progrès a annoncé le fait de fraude imputé tort au curé de Locre, le Propagateur a eu l'air de confirmer implicitement la nouvelle, en excusant le fait. La justification du journal se termine par une magnifique invocation aux 10 cenlimesaddilioa- nels qu'il exploite avec un zèle digne d'un meilleur succès. Seulement il faut mettre celte belle philippique en rapport avec les sommes payées par la ville aux victimes des pillages de 1831. Alors il a été dépensé environ 170 mille francs pour dégâts qu'on a laissé commettre, et il n'est pas bien certain que ceux qui critiquent aujourd'hui les centimes additionnelsn'aient pas, l'époque des pillages, applaudi cette infâme dévastation. Pour la moralité de celte polémique, il est seulement nécessaire de se reporter aux faits et gestes des individus qui, l'époque des pil lages, étaient les agents du cléricalisme IHôtel-de-ville, afin de se renseigner sur le mérite des déclamations de la feuille cléricale. Il ne nous reste d'ailleurs, en présence de cette intrépidité dans le mensongequ'à ré pondre comme Pascal, aux fourbes de son époque Mentiris impudentissime. y Un incendie, causé par le mauvais état de la cheminée, a réduit en cendres, le 16 de ce mois, la maisonnette et une grande partie du mobi lier du nommé Charles Odajournalier, Langhemarcq. Rien n'était assuré. L'événement capital du jour se résume dans une note-circulaire envoyée par M. de Nessel- rode, ambassadeur de Russieaux grandes cours d'Europe. Celte note a paru dans le Jour nal de 1S1 Pétersbourg du 12 juin nous la re produisons plus loin, malgré son étendue, dans le plus important de sotàr contenu. 11 en résulte qu^le gouvernement russe pro teste énergiquenaept contre toute pensée d'en vahissement de l'empire ottoman il ne veut porter aucune atteinte la souveraineté d'Ab- dul-Medjid, il ne s'agit que de la question d Lieux-Saints. La Russie demande un protectorat que d traités antérieurs luireconnaissent, elle exi en outre des garanties pour l'avenir elle re proche au gouverneqjènl lurc-d'avoir accordé des firmans contradictoires en faveur des Grecs et des Latins. La note contient une menace formelle, pour le cas où la Porte rejetterait l'ultimatum elle dit catégoriquement que dans ce cas la Russie devra prendre contre l'empire dttoman les me sures rigoureuses que son droit et son honneu exigent, et elle fait rejaillir sur le sultan la re_, ponsabililé de toutes les conséquences fat que celte résistance pourrait amener pou paix du monde. Maintenant quelle sera la décision de la Porte Accepteca-l elle ou rejettera-t-elie l'ultimatum El dans le cas du rejet est-ce un casus-belli La guerre, malgré cette note, nous paraît encor improbable. Quoiqu'il en soit, nous marcbo une solution prochaine. Une véritable expédition musicale pour l'A mérique et qui se prépare sous la direction de M. Julien, entrepreneur de concerts, va enlever momentanément la Belgique quelques-uns de ses meilleurs artistes-musiciens. On cite, entre autres, comme devant faire partie de cette lointaine pérégrination, MM. Reichert, le flû tiste hors ligne, de Prins, Wuille, Schruers et Alphonse Stenebruggen. Un affreux accident est arrivé, samedi, dans la soirée, Courtrai. Par suite des fortes cha leurs, de nombreux enfants s'amusaient se baigner dans la Lys, proximité des ateliers de teinturerie et d'apprêt de M.F. Den'y, quand le boulanger Saverys, accompagné d'uu énor me chien, sur les bords de la rivière. L'un des gamins, qui connaissait sans doute ce chien pour un bon rapporteur, se met lui crier: apporte! apporte! en indiquant l'en droit où nageaient quelques petits garçons. Le chien saule l'eau, avise le nageur le plus éloigné du bord, un garçon de quinze ans peine, l'atteint et lui plante sa mâchoire dans le crâne. Le pauvre enfant jette un cri de détresse et le chien lui arrache une partie de cuir chevelu et l'oreille. L'enfant perd connaissance, dispa raît sous l'eau, puis revient la surface. Le chien le ressaisit l'épaule, lui mord le bras, le cou, et lui déchire de nouveau le cuir chevelu. A cet horrible spectacle, le nommé Claer- hout, ne consultant que le sentiment de l'hu manité, s'élança an secours de l'infortuné qui alla se noyer. Une minute s'est passée, Claer- hout a gagné la berge et l'enfant est sauvé. ■aagpm» On lit dans le Broedermin Pour toute réponse, le Conservateur fait, dans son numéro d'hier, une humble génu flexion, devant la police, comme s'il voulait supplier celle-ci de ne pas recourir des me sures qui mettraient M. Johannet dans l'impos sibilité de lui continuer sa précieuse collabo ration. Il proteste que M. Johannet n'a jamais écrit le plus petit mol contre la police. Soit, mais cela importe fort peu et ce n'est pas de cela que se préoccupe l'opinion publique. Ce dont elle se préoccupe c'est de savoir si M. Jo hannet, rédacteur du Conservateur, est, oui ou non, l'homme dont nous avons exhibé les titres judiciaires et fait connaître les singulières rela tions. Or, sur ce point le Conservateur reste muet, et nous prenons acte de son silence. C'est un dégré d'avilissement de plus.

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 2