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ni ne publient d'ailleurs rien de nouveau sur la
uestion d'Orient.
Le Journal deDébat* constater un fait qâi n'a
jamais été douteux poupnous Wj'est que malgré les
efforts de la Turquie, ses préparatifs de guerre ne
semblent pas répondre aux besoins du montent.
Ainsi que nous l'avions prévu, d'après ce qui s'é-
ait passé la Chambre des lords, M. Layard, dans
a Chambre des communes, a consenti ajourner
sa motion sur la queitfon d'Orient. Seulement, et
tandis que la injption -A .la première Chambre est
ajournée indéfiniment, celle de M. Layard ne l'avait
que jusqu'à demain, lundi. Mais dans la séance
vant-iiier au soir^lord Palmerston est revenu
charge et a prié M. Layard de retirer sa motion
définitivement. Il a déclaré que les gouvernements
de France et d'Angleterre étaient dans un complet
accord pour suivre dans cette affaire, la même
marche politique} qu'ils étaient animés d'une par
faite confiance mutuelle, et qu'une discussion pu
blique serait en ce moment préjudiciable l'intérêt
général.
Après un léger débat, M. Layard a consenti re
tirer sa «notion.
Une dépêche de Londres, adressée VIndépen
dance, dit que le cabinet anglais est toujours divisé
ur la questiou turque. Lord Palmerston continue
plaider la caused'une altitude vigoureuse et active
Lord Aberdeen est pour les moyens de conciliation
Cependant, le conseil des ministres a définitive
ment décidé que l'invasion des principautés ne
serait pas considérée comme un catus bclli. Ou
^attendra les prochaines dépêches de Turquie.
Jusque là, la flotte restera en dehors des Darda
nelles, moins que la protection du Sultan ne re
quière spécialement son secours. Dans ce cas
l'ambassadeur anglais serait autorisé donner
l'amiral Dundas les ordres que les circonstances
réclameraient.
Lu gouvernement français est en parfait accord
avec ces décisions.
Le Journal de Francfort qui nous avait assuré que
l'empereur de Russie ne ferait rien pour provoquer
la guerre, publie un long article sur l'entrée des
troupes russes en Moldavie. Cet article est très-
enlorlillé parce qu'il veut donner raison tout le
monde. L'auteur y pose cette question La Russie
avait-elle le droit d'occuper les principautés Et
voici là réponse qu'il sé fait lui-même Nous
acceptons la déclaration de l'Empereur qu'il ne veut
pas la guerre et que la démarche en question ne doit
pas inquiéter l'Europe.
Tout le reste de l'article est de la même force,
•auf la fin cependant, où le Journal de Francfort
pousse l'audace jusqu'à faire l'éloge de la Turquie.
D'après une dépêche reçue de Vienne parle Time
l'occupation russe des principautés ne devrait pas,
quant présent, dépasser un effectif de a5 mille
hommes.
Les dernières nouvelles des Etats-Unis réduisent
peu près néant le prétendu complut noir de la
Nouvelle-Orléans.
La principale nouvelle du jour, et dont il était
question hier déjà, dans plusieurs journaux de Paris,
est une nouvelle fausse, notre avis. On prétend que
M. de Bruck, envoyé d'Autriche Constanlinople,
aurait débuté pardemander la Porte une indemnité
de cinq millions de piastres et la remise des poi ls de
Cleck et de Saterino, dans l'Adriatique.
Nous sommes de l'avis de ceux qui trouveraient
le moment mal choisi pour une telle demande, et il
n'en faudrait pas faire compliment au cabinet de
Vienne.
Le vapeur Y Aigle de Prutte arrivé Stettin de
S1 Pétersbourg, le 5 juillet dans la soirée, apporte la
nouvelle, dit la Gazette de la Baltiqueque le peuple
de S1 Pélersbnurg a fait éclater un euthousiasme
sans égal quand il a entendu la lecture de l'ordre du'
Czar qui enjoint aux troupes russes de traverser le
Pruth. Le peuple s'est précipité en masse dans les
rues, qui avaient été spécialement illuminées. Le
Czar fut accueilli par de bruyantes acclamations, et
tique prudente et modérée qui faisait son honneur
dans le passé, et qui inspirait une grande confiance
dans l'avenir au parti de la conservation et de la
'paix dans toute l'Europe. Et pourquoi Pour une
dès qu'il se montrait, le peuple tombait genoux question qui a sans doute ses yeux une grande im-
pour rendre un hommage fanatique au défenseur de
la foi orthodoxe et de f'Iionneur russe.
Il faut se défier un peu de ce qu'impriment les
journaux allemands. Nombre d'entre eux ne se
piquent pas d'une rigoureuse véracité.
M. le commodoreStriiigliam et les officiers de son
état-major ont été reçus, le i5, par le Sultan, au
palais de Tchérugan, accompagnés de M. Ltrown,
chargé d'affaires des Etats-Unis d'Amérique. Le
commodore a adressé S. H. un discours daus lequel
il assure ce souverain qu'il n'a gagné dans aucun
autre pays, un degré plus éminenl, le respect du
gouvernement et les meilleurs vœux du peuple, que
dans les Etats-Unis d'Amérique. Je prie Votre
Majesté de ci-oire que j'exprime les sentiments du
président et du peuple américain, a dit le commo
dore, lorsque j'offre les assurances respectueuses
de leurs sympathies pi'ofoudes en tout ce qui se rap
porte au bonheur personnel de Votre Majesté, la
prospérité et l'indépendance de votre gouverne
ment sage et loyal.
C'est ce discours qui a fait dire un journal al
lemand que les Etats-Unis avaient offert leur flotte
pour défendre contre la Russie la Turquie attaquée.
Ce journal n'a fait que tirer la conséquence natu
relle d'un fait qui a bien son importance le» Etats-
Unis, pris d'une belle passion pour le Sultan, et
offrant le secours de leurs armes pour défendre une
puissance serai-européenne, entreraient donc aussi
dans cette grosse question d'Orient, qui finira par
intéresser les Chinois même.
Le Journal de S1 Pélerebourg publie une nouvelle
note de M. de Nesselrode du 20 juin, qui a pour but
de prouver encore une fois, le-bien londé des exi
gences de la Russie vis-à-vis de la Porte, et une
proclamation du général prince Gortschakoff aux
habitants de la Moldavie et de la Valachie.
En Espagne, l'interminable question du maréchal
Narvaez semble devoir amener une nouvelle crise
ministérielle, M. Moyano, le nouveau ministre des
finances, insistant pour le rappel immédiat, et les
autres ministres demandant que la fameuse mission
donnée au maréchal reçoive au moins un commen
cement d'exécution.
Une dépêche privée,datéede Rayonne, le 7 juillet,
annonce le passage de la reine Christine, se reudant
Paris.
Les journaux français sont d'une stérilité com
plète aujourd'hui, et les nouvelles politiques de
France sont nulles.
Notre propre correspondance est vide au point
que nous pouvons nous dispenser de la reproduire.
File n'affirme qu'un fait c'est que les arrestations
de ces jours passés sont si nombreuses, que la prison
Mazas s'est trouvée trop petite, et qu'il a fallu
transporter un certain nombre de prévenus S"
Pélagie.
La note de M. Nesselrode mérite une attention
toute particulière. M. de Nesselrode y est fort net,
et plus vif qu'il ne serait désirable pour l'aplanisse-
ment des difficultés qui mettent en grand péril la
paix du monde. Il dit en propres termes, que la
Russie veut obtenir absolumentce qu'elle a demandé
la Porte} que la France et l'Angleterre ont été in
vitées ne pas encourager la résistance de la Tur
quie, et qu'aujourd'hui, par l'envoi des deux flottes
aux Dardanelles, elles ont rendu toute concession
impossible. La note prévoit même le cas où en per
sistant dans son refus, la Turquie forcera l'armée
russe marcher sur Constanlinople.
Par cette note, la Russie vient de dévier, notre
avis et notre grand regret, de cette ligne de poli—
portance, mais q li est déjà résolue par la Turquie
dans un sensahsolument conformeà ses prétentions.
La note de M. de Nesselrode l'avoue: la Russie ne
veut que ce qui est} seulement, elle exige des garan
ties pour l'avenir.
La Turquie finira par les lui donner. Voici pour
quoi nous le pensons l'islamisme n'inspire l'Eu
rope aucun intérêt par lui-même} si l'on prend
souci de la souveraineté du Sultan et de son indé
pendance, c'est uniquement parce qu'on ne veut pas
que la Russie prenne sa place Constantinople.
Autrement, il serait agréable tout le monde, de
voir les Turcs reprendre pour toujours le chemin de
l'Asie. Avec cette disposition des esprits, une chose
nous semble probable c'est qu'on n'aidera le Sul
tan que tout juste autant qu'il faudra pour le main
tenir sur le trône, et qu'on s'inquiétera peu du plus
ou moins de dignité qu'il y conservera. L'Autriche
lui a déjà conseillé de céder} la France et l'Angle
terre finiront par faire de même. En vérité, nous ne
voyons plus que dans ces conseils, la garantie du
maintien de la paix} car, au fond la Russie fera ce
qu'elle voudra. Il n'est plus permis personne d'eu
douter.
Certainement, disait le Time*, il y a deux jours,
nous avons pour nous l'argent et les vaisseaux, la
mer et beaucoup plus encore} mais tout l'argent,
tous les vaisseaux, toutes les mers du monde ne sau
raient empêcher la Russie de faire ce qu'elle fait
maintenant, c'est-à-dire d'occuper militairement
les provinces danubiennes. Si nous commençons
maintenant les hostilités, ce doit être pour arrêter
le cours des choses, et nous pourrions tout aussi
bien essayer d'arrêter le vent du Nord sur son pas
sage de la Russie dans la Méditerranée.
11 paraît constaté aujourd'hui que M. d'Ozeroff
n'est pas allé Constantinople, mais tout bonne
ment au quartier-général du prince Gortschakoff.
La reine Marie-Christine qui se rend Paris, a
quitté Madrid, assure-t-on, parce que le ministère
l'a exigé, redoutant son influence sur la marche
des affaires publiques.
La reine d'Espagne est entrée dans le cinquième
mois de sa grossesse. Le fait doit être annoncé
officiellement d'ici peu de jours.
Élection de denx Sénateurs.
L'élection de deux sénateurs en remplacement de
M. le comte de Maruix et de M» le vicomte Vaa
Leempoel a eu lieu hier matin Bruxelles.
Nombre des votants,404
MM. le notaire Coppyn «,34« voix.
Le docteur Seutini,3«8
Dindal41
Powis de Tembossche1
Le lieutenant-colonel Goelhals. 1
Vandenberghe de Binckum2
Bulletins nuls17
En conséquence, MM. Coppyn et Seutin ont été
proclamés sénateurs,
Dixmede. Marché aux grains du il Juillet 1835.
SORTE
NOMBRE
PRIX
DE G RA 1XS
d'hectolitres
PAR HECTOLITRE.
FR. C.
FR. C.
21 50
24 00
15 00
15 50
Orge d'hiver
10 55
13 95
6 80
9 52
16 00
17 00
15 00
16 00
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