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Chronique politique.
struclion île la roule il pries Ba^HBWFla
commune (le Lucre. Lè conseil a u^a décidé
antérieurementrjue la ville interviendra pour
ui« sixième dans les dépenses réelles faites pour
travaux exécutés. Le département des travaux
publics s'est moulié satisfait de celle assurance
et il est probable qu'une sectiou delà roule sera
bientôt mise eu adjudication.
Une pétition d'un marchand de bois, M.
Geloen est adressée au conseil il demande
pouvoir jouir de la restitution du droit d'octroi
sur les bois de construction l'exportation de
la ville, sur une quantité d un demi-mètre cube
au moins. L'assemblée renvoie celte requête
la commission qui s est occupée du remaniement
du tarif de l'octroi elle fera sou rapport dans
une prochaine séance.
Le budget de la Garde civique, pour l'exercice
1854, est communiqué au couseil. Mais comme
il était déjà dressé avant que l'art; 76 de la loi;
sur la Garde civique ne fut rapporté, l'assena-
biée, sur la proposition du collège, décide que|
celle pièce sera soumise de nouveau 1 examen
du chef de la Garde, afin qu i! y fasse tels
changements qu'il jugera convenir.
Le couseil s occupe du plan des constructions;
élever en face de la station et décide en priu-
cipequ aucun empiétement sur la voie publique j
ne peut être toléré. Ainsi, il ne sera plus permis 1
d avoir des entrées de cave sur l'alignement des
trottoirs, ni des escaliers, qui font saillie, plus
même de gratte-pieds. Les maisons nouvelles
devront avoir deux étages et un rez-de-chaussée
et (administration communale fera dresser, par
plusieurs architectes, des plans de façades avec
devis, qui seront mis la disposition des per
sonnes désirant bâtir aux abords de la sta
tion.
Un acte de radiation d'uue inscription hypo
thécaire est approuvé, sous la condition que la
commission des Hospices ajoute aux pièces uue
quiltauce notariée, saris laquelle la radialiou
n e.>l pas admise par l'administration provinciale.
Le conseil épuise son ordre du jour, eu arrê
tant la liste des enfants pauvres qui jouissent
gratuitement de l'instruction primaire, comme
suit: l'école du jour 303 élèves, l'école du
soir, '227et l'école dominicale 15 adultes.
Visite officielle (le in. le Gouverneur au
bourg de Couiiucs et la ville de Wervicq.
Monsieur le Gouverneur qui est arrivé Yprès,
Mardi dernier, s'est rendu Mercredi Couiiues et
VVervicq, eu tournée ollicielle. Voici les renseigne
ments qui nous sont fournis de ces deux endroits
Ou nous écrit de Couiiues
Vers onze heures, M. le gouverneur est arrivé
Comines. Toute la population était sur pied et le
bout g avait un air de fêle, les rues étaient ornées de
Verdure et pavoisées. Près du cabaret de S1" Aune,
M. le Gouverneur a élé reçu par les autorités civiles
et ecclésiastiques. M. le bourgmestre Deniade a pro
noncé uu discours auquel M. le Gouverneur a ré
pondu; M. le curé sou tour a adressé uu compli
ment au chef de la province et immédiatement le
col lège s'est formé et l'on s'est rendu, précédé par
l'excellente musiqiiedeCoiniues(Francect Belgique),
premièrement la demeure de M. le bourgmestre
Demade et ensuite la maison commune.
M. le Gouverneur, après avoir reçu quelques per-
sonues qui auraient désiré obtenir uue audience, a
été conduit la deiueuie de M. Auguste Vau Lis-
lande, éclieviu de Cuuiiues et conseiller provincial,
où uu brillant déjeuiier-dîualoire était préparé.
Parmi les convives, au nombre de vingt-cinq envi-
rou, on comptait M. le notaire Lambin, maile de
Coinilies rauce), MM. les curés et vicaires du Co
nnues et du hameau de Ten Brielle, le conseil
communal, le lieutenant de la douane, enfin toutes
les personnes uolables de la commune.
Pendant le banquet, l'excellente musique de Co-
mines s'est fait entendre et nous pouvons toujours
dire, qu'elles conservé ce talent d'exécutioiCel cel
ensemble qui lui oui valu sa brillante réputation.
Plusieurs toasts ont élé portés. Le premier au Roi
et a la Famille royale, par M. le bourgineslre
Demade, et le second, au gouverneur, M. le Baron
De Vrière, par Al. Auguste Van Llslaude. Le chef
de la province a répondu par quelques paroles
sympathiques qui ont élé acclamées par tous les
assisiauis.
près le banquet, M. le gouverneur a été visiter,j
conduit par M. le bourgmestre et le couseil cuiu-
mima!
tuuuale,
de A1. D'Lnnetières. Vers trois heures M. le gou-attribue ce suicide un dérangement de ses
i de^g-inois, la nomniée ^atbe Allerpgijl,'.
I, l'école méridienne gratuite, l'école com-Upouse Ryckçbu^cb, aubergisteNieucappéjie,
le, l'église, l'hospice et la fabrique de rubanss'est pendue dans le greniçr de,sa demeure. On
verneur a quille Connues, où il reçu des témoi
gnages unauimes d'affectionpour se rendre
VVervicq.
On nous écrit de Wervicq
M. le Gouverneur est arrivé dans notre petite cité
vers quatre heures de relevée. Des apprêts magnifi
ques avaieul été laits pour recevoir le digne chef de
la province, La ville était pavoisèe et ornée comme
jamais ou ne l'avait vu. Toutes les rues étaient plan
tées de sapins reliés par des guirlandes en étoffe
bleue et bianche. Des portes de triomphe se ren
contraient chaque détour de rue. Sur la place se
trouvait élevé uue estrade destinée être occupée
par les musiques el sociétés de chœurs.
Tel était l'aspect général de la ville, quand le
canon a annoncé l'arrivée de M. le Baron De Vrière.
Sur les limites de l'aggloméré de la ville se trou
vaient les autorités civiles et ecclésiastiques, M.
Forrest, bourgmestre de Wervicq, s'est adressé b
A1. le Gouverneur, et dans une allocution sympa
thique a exposé toute la satisfaction que ressentait
la population Wervicquoise de posséder le premier
magistral de la province daus son sein. M. le curé,
sou tour, a présenté les iélicilations du clergé.
Ap rès ces préliminaires, le cortège s'est mis eti
marche. Il élait composé des sociétés des Frères
d'armes de l'Empire, de deux sociétés de chœurs, de
deux musiques, et des coutréries de S1 Sébastien et
de S1 Georges. M. le Gouverneur, conduit par M. le
bouigmesireet accompagné de M. Vrambout,mem
bre de la députation permanente et du commissaire
d'arrondissement, était suivi par le conseil com
munal de la ville de Wervicq, le receveur et le
lieutenant de la douane.
Arrivé b la demeure du bourgmestre, M. le Gou
verneur, après s'être reposé quelques instants, s'est
rendu l'église, au Geesthuis, l'école gratuite des
filles, au couvent des sœurs grises, l'école commu
nale des garçons et ensuite l'hôpital.
Daus une des salles spacieuses de cette antique
construction, une table de quarante cinq couverts
élail dressée. Nous n'avons pas besoin de faire l'éloge
du menu du baiiquet, ni de l'ordre du service; qu'il
nous suffise de dire que l'ordounateurétait M. Dec-
ker-Cruyt, propriétaire de l'hôtel de Flandre,
facultés mentales.
tj-
Jeudi, 4 Août, vers les quatre heures de relevée,
uu garçon âgé d'environ onze at»s^ gçtftifiis du
nommé Laçante, scieur, se noyait dans Un fo.s.é de
la ville près de la porte du Temple. A la troisième
fois qu'il reparut sur l'eau, il eut le bonheur d'èire
aperçu par le sieur Tafïin, charpentier, qui parvint,
après des efforts, le sauver d'une mort certaine.
Comme cette belle action a eu des témoins nom
breux, il est espérer qu'elle sera signalée el qu'elle
ne restera pas sans récompense.
g B lî-O «3~T-
Diinanche, t4 Août, si le temps le permet, la
musique du corps des Sapeurs-Pompieis se fera
entendre, midi, au Parc, et b cinq heures el demie,
au Jardin de la Société de la Concorde.
Bruges.
A six heures, M. le gouverneur a été invité u™ ua',,.cs "j
rade uuaud les deux lregalcs autrichiennes
s asseoir au banquet qui a été aussi brillant que par|é, y arrivèrent pour soutenir le brick le
finement apprêté.
M. le bourgmestre a porté le toast au Roi et en
suite le M. Gouverneur quia répondu avec effusion
aux témoignages universels de bienveillance el du
sympathie que les autorités et la population lui
prodiguaient.
Pendant le repas, les deux musiques et les depx
sociétés de chœurs se sont fait entendre.
Après le banquet, uu feu d'artifice a été tiré et
ensuite l'honorable magistrat a élé invité b se con
vaincre par lui-même, combien sou arrivée Wer
vicq avait été bien accueillis par des apprêts d'em
bellissement qu'on s'était hàié d'exécuter.
Après celte promenade, M. le Gouverneur s'est
rendu i'Iiôtel—de—ville el un concert a eu lieu au
militu de la Grand'Place. i.a soirée a été terminée
par l'exécution du Bouquet (le Strauss, par la grande
harmonie de la ville.
Jamais ou n'a vu pareille foule Wervicq, mais
aussi aucune fêle n'a présenté cet entrain, celle
animation dont la population faisait preuve. Les
fêtes ne se sont terminées que vers uue heure du
mai in.
M. le Gouverneur et M. Vrambout sont restés
logés VVervicq chez VI. Forrest el M. Delva. Ils
sont [partis pour Bruges par le chemin de 1er,
Jeudi matin.
Nous faisons suivre ici les noms des joueurs qui
ont élé assez favorisés de la fortune pour obtenir les
prix au concours du jeu de cartes institué au Zael-
liof. Nous avons dit qu'il y avait io5 peloions de
deux joueurs chacun, mais nous avions omis d'a
jouter que ces concurrents étaient membres de dix-
huit sociétés différentes.
i' Prix M sert eu el Provoost, de la société orga
nisée au cabaret la Branche de Laurier.
•2' Prix Talon, père et De Junghe, de la société
de V Joseph.
3* Prix VVoets et Leroy, de la Société de la Petite
Esplanade.
4* Prix Hollebeke et Didier, de la société du
Petit Lille.
Du 11 font nu 13 inclus.
Des explications de lord John Russcli, la Chambre
des communes, résulte très-clairement qu'il n'a pùy avoir
d'arrangement venu de Constantinoplc par le Caradoc
car l'Autriche avait refusé tout coucert entre les puis
sances, avant l'entrée de l'armée russe dans les princi
pautés, et c'est elle qui a convoque une conférence des
plénipotcntiairesà Vienne,après que lePrutli a été passé.
Lord John Russelt a ajouté que la Russie n'a pas en
voyé de représentant la conférence de Vienne, et que le
projet d'arrangement parti dimanche dernier pour S'
Pétersbourgémane primitivement de la France, et que
l'Autriche a fait sien, a été approuvé aussi bien par cette
puissance que par la Prusse, la France et l'Angleterre.
La Bourse de Paris d'avant-liier s'est émue de ces
explications, et tous tes fonds s'y sont faits eu forte baisse.
il y avait quelque chose de réel dans le bruit d'après
lequel le prince de Joinville aurait élé informé d'un at
tentat projeté contre la vie de Louis-Napoléon. L'auteur
des lettres écrites au prince, a comparu mardi, devant le
tribunal de Bow-Street, Londres, et l'aiTairc a été
ajournée; mais elle nous paraît devoir se réduire de
très-minces proportions.
D'après les nouvelles de Smyrne du 22 juillet, Costa
était toujours détenu l'hôpital français, et il doit y res
ter, dit-ou, jusqu'à ce que son affaire ait été arrangée
Washington el Vienne.
La Gazette d'Augsbourg a reçu sur cette affaire des
détails d'après lesquels le Saint-Louis était encore en
dont il a élé
le Hussard, au
besoin. Le lieutenant de ta corvette américaine se rendit
bord de l'une des frégates, pour saluer le colonel Bour
guignon, au nom de son capitaine, excusant l'absence de
ce dernier en disant qu'il était indisposé et gardait le lit.
Le commandant autrichien en exprima ses regrets, et eu
même temps son vif désir de lui parier. Mais in réponse
fut évusive et peine le lieutenant fut-il de retour son
bord, que le Saint-Louis mit la voile et disparut.
La Gazette d'Augsbourg ajoute qu'au moment du con
flit entre Je Saint-Louis et le Hussard, le capitaine
Schwarlz, qui commandait bord de ce dernier, répondit
aux menaces de l'Américainqu'au premier coup de feu
il ferait fusiller Costa, et les gardiens do ce dernier
avaient déjà reçu des ordres dans ce but.
La nouvelle de la destitution du consul général d'Au
triche Smyrne, donnée dernièrement par la Gazette
d'Augsbourg, est démentie par la Presse de Vienne. AI.
de Wj'ckbecker n'a pas quitté son poste un seul instant,
el l'annonce de son arrivée Athènes était fausse.
Le journal officiel de Rome publie une ordonnance
défendant l'exportation des céréales dans toule l'étendue
des Étals-Romains.
La reine de Grèce est arrivée en bonne santé, le 17
juillet, dans le Pirée, bord du vapeur de guerre Othon
d'où le soir même elle s'est rendue Athènes.
La baisse des fonds publics el de toutes les valeurs a
continué la Bourse de Paris du 4, non qu'on y ait apprii
d'autres nouvelles que celles de la veille, mais parce que
lu manière dont la Russie traite les affaires dans les prin
cipautés, fait craindre aux spéculateurs le rejet par l'em
pereur Nicolas, de l'arrangement arrêté par la conférence
de Vienne.
Les journaux de Marseille avaient élé très-aflirmalifs
dans l'affaire du Caradoc. L'un d'eux, le Sémaphore, ne
l'est plus autant. En annonçant l'arrivée du Cliuptal
Toulon, il rapporte un on-dit d'après lequel ce vapeur
apporterait la confirmation des nouvelles reçues par le
vapeur anglais; niais il ajoute
Quelles sont ces nouvelles En somme elles sont la
paix mais il reste un doute quand ce qui est de l'ap
probation donnée par le Tsar la transaction proposée
par l'internoiicc d'Autriche, dont nous avons parié ces
jours derniers, lors de l'arrivée du Caradoc, d'après des
renseignements dignes de foi.
Le Times a publié de son côté, il y a (Jeux jours, un
article débutant par cette affirmation: