CHEMIN DE FER DE BRAINE-LE-COMTE A GRAMMONT, CD PH pP W H CD P U CDU PP m iUïïHâ&iïz AVEC EMBRANCHEMENT SUR TUBISE, PASSANT PAR ENGHIEN (quarante-trois kilomètres), Capital 5,500,000 francs, divisé en 11,000 actions an porteur de 500 francs chacune. K s a a s ta 4 "On peut railger parmi les spéculalions el I<^ conjec tures mises cm avant pour exetler la cqisiusité du public el cif imposer la eéeduhté de ia' place, ce qu'on a dit, savoir que ItfS termes littn aecurU luit été réglés Con- stàntinople, <|u il hou s> laire un échange de notés e ire la cour de Si'iiit-l'étersbourg et la.Porte, que l'adhésion de l'empereur «le. Russie ii ces lerinus, avait été d'abord obtenue, et d-autres.particularités du même .genre. On a pu lOTuarquer il uis le discours du comte Clarrn- doii, une-phrase où il disait que la nouvelle relative aux hospudarS'avait. CLc apprise par ie eaboiet wilu llie utmost dismuif (avec le plus grand découragement, épou vante, consternation., désarroi; dismuy a toutes ces signi- hcatious). OtUK phrase se trouvait en effet, dans le ceinpte-rèndu du Sun. Aucun des autres journaux de honores ne rapporte ces expressions, ei le Tunes, dont les sténographes sont les plus exacts, les ont passées sous silence. Il est donc plus que probable qu'elles n'ont pas clc prononcées. Les journaux de Saint-Pétersbourg dunuent de curieux détails sur ie passage du Prutli par l'armée russe. A les en croireies Moldaves et les Valaques auraient été enchantés de l'cnvahiss'uncnt de leur pays, et iiucha- rcsl, un évèque assiste de son clergé, aurait aspergé les troupes d'eau bénite. La crise ministérielle existait bien en Espagne, comme on l'avait dit. Elle avait semblé d abord devoir se résoudre contre tous ies ministres au proiil de M. Moyano, opposé comme 011 sait, aux concessions des chemins de fer qui ont été faites illégalement suivant le parti libéral; mais aujourd'huic'est tout l'opposé qui arrive. Tous ies ministres restent et H. Moyano seul se retire. Il est rem placé aux travaux publies par M. Collantes. La Diète germanique doit entrer eu vacances, le 11 août pour deux mois. On suit que le gouvernement badois a renoncé pour suivre le procès qu'il avait fait intenter au professeur Gervinus, pour son livre intitulé Introduction l'histoire duXIXsiècle, lorsque déjà le tribunal de Manheini avait 'condamné l'auteur a quelques mois de prison. Un arrêté ministériel vient de retirer M. Gervinus le droit de donner des cours l'université de Ileidelberg. Nous parlions, il y a deux jours, d'un différend survenu entre le Saint-Siège et le Portugal. L'Univers nous en fait connaître un autre entre le Suint-Siégc et le Piémont. Il s'agit d'une protestation du Pape contre l'omission l'aile depuis trois ans pur ie roi de Sardaigne, d'acquitter un tribut dû au Saint-Siège. On a annoncé, puis démenti le fait concernant la grâce que Sa Sainteté- aurait accordée au colonel Calandrelli qui fut ministre de la guerre Roine en 1848. Un journal ai.kmiand. annonce .que M,. Calandrelli est en effet sorti dernièrement de prison, qu'il est arrivé ces jours passes lier lin el qu'il s'est empressé de faire parvenir au roi de Prusse ses vils remerciements pour son intercession auprès du Pape en sa faveur. La Bourse de Paris s'est uu peu raffermie avant-hier, uniquement parce qu'on y croyait un peu plus que la veille, l'acceptation de la Russie. Nous ne savons si l'article de M. de La Guéronnière y a contribué. C'est fort possible. Les spéculateurs s'éineu- -3- vent ou se rassurent si peu de frais! Au fond, cet article n'apprend rien de nouveau. Il se borne glorifier le système paciiiquc adopte par la France et l'Angleterre, qui n'y ont pas un grand mérite assurément, biles ont tout perdre la guerre, et rien y gagner. Poui nui la désireraient-cllés M. de Lu Gucroniiière veut qu'on admire Louis-.Vajiô- j léon pour l liabileté qu'il a montrée en celte affaire, et dont le résultat est l'isolement de In Russie; car il faut savoir que lu rédacteur en clicf du Pays considère la con- féri nce de Vienne comme une coalition européenne pour négocier d'abord, cl pour résister ensuite dans un intérêt commun. Ou AI. de La Guéronnière ne croit pas un mot de ce qu'il dit (et tel est notre sentiment), ou il se l'ait une étrange illusion. Nous tenons pour Certain, nous, que si par malheur la Russie rejetait les propositions émanées de Vienne, le lendemain la Prusse et l'Autriche se déta cheraient de la France, et l'Angleterre aussi peut-être. En veut-on une preuve quant l'Autriche Aujourd'hui même, la Correspondance autrichienne qui a, comme nous l'avons dit plusieurs fois, un caracière semi-officiel, prend soin de déclarer, contrairement une assertion du Morniny Post, que la note envoyée Saint-Pétersbourg par les quatre puissances, n'a ni le nom, ni le caracière d'un ultimatum. Pourquoi cette rectification C'est parce qu'à la suite d'un ultimatum rejeté, il n'y a qu'une chose, la guerre; or, l'Autriche ne veut pas qu'on la croie engagée celte extrémité. Ainsi, ne parlez pas de coalition européenne: cette coalition n'existe pas. S'il s'en fait une un jour, ce sera contre vous, et non pas votre profit. Soyez plus vrai el plus modeste la politique pacifique a été dictée Louis- Napoléon par son propre inlérêl, et par la certitude, s'il avait voulu la guerre, qu'il lui aurait fallu la faire tout seul. Chose singulière Dans l'article même qui nous inspire çes réflexions, AI. de La Guerronnière nous fournit la preuve de leur justesse. 11 dit en combattant la politique belliqueuse Que proposait-on De passer les Dardanelles comme revanche du passage du Pruth Et après?... L'An- gleterre ne nous aurait pas suivis. Ah l'Angleterre ne vous aurait pas suivis Votre situation était don* forcée Le beau mérite vraiment d'avoir obéi la nécessité Eh bien on peut être assuré d'une chose c'est qu'après le refus de la Russie (Dieu veuille qu'il n'arrive pas si vous faites la guerre, vous la ferez seul, ou tout au plus avec l'Angleterre; mais ni la Prusse ni l'Autriche ne vous suivront. Ces réflexions sont purement spéculatives, car au fond, nous espérons et nous croyons que la Russie acceptera les propositions de la conférence, faous les avons pré sentées néanmoins pour prouver une fois de plus, que les écrivains du pouvoir en Franee, ne parviennent faire un peu de bruit avec des phrases creuses, que parce que le silence est imposé toute contradiction. Nous revenons une dernière fois sur le sujet qui a causé un dissentiment entre l'Indépendance cl l'Étoile belge, pour signaler un nouvel article du Timesoù i' est dit Qu®ucs-ims dé mos'journaex^çt la plupart do ceux di^P^ontinent (ce n'est paSrl'Utuile) ont été induits en erreiV par l'importance attachée aux négociations qui se puursS1 st'u. Cutistanliiiopli-, et la nouvelle qu'ont apjmrléjAie Turquie, le Carutloc el le Chaptal. Eo réa- ihé, li ne s'est i ieu fait Loiisiauliuuple. 11 résulte d'une lettre adressée uo Paris l'Indépen dance, que les arrestations continuent el que la surveil lance et les précautions sont excessives, Notre propre eori-espouuanee lions donne des nouvelles de la fusion sur lesquelles nous appelons l'attention de nos lecteurs. Contrairement aux appréhensions de la Bourse de Londres, ies directeurs de la Banque d'Angleterre n'ont pas haussé, dans leur dernière réunion, le taux de l'escompte. La Reine passera en revue jeudi prochain, la grande flotte réunie Spithcad, et que l'on dit destinée opérer dans ia Baltique, dans ie cas où la guerre éclaterait. Le gouvernement porlugaisa adressé une note au nonce du Pape, pour désavouer ce qui avait été dit au sein des Chambres, propos du patronat de Goa. L'affaire se trouve ainsi arrangée. On écrit de Courtrai, 31 juillet Hier, un des garçons du relieur Seys, concierge de l'Académie, était allé, le malin, faire l ecole buissonnière dans les prairies hors la porte de Lille. Trouvaul l'herbe tendre, et fatigué de courir après ies papillons, il s'endormit d'un profond sommeil. A peine le dieu Alorphéc avait ii pris possession de l'innocent chérubin, que des faucheurs arrivèrent qui se mirent bravement faucher l'herbe. L'un deux n'aper çut pas l'enfant endormi, tant l'herbe était épaisse et longue, et il continua île faucher. L'enfant aurait pu être tué. Alais Dieu veillait sur lui. La faux, en passant près de lui, lui enleva sa casquette et le cuir chevelu du som met de ia tête. A la vue du sang, de la casquette qui volait en l'air, et de cet enfant qui jetait des cris lamentables, le faucheur resta comme frappé de la foudre. Toutefois il reprit sa présence d'esprit et se mit panser l'enfant, qu'il recon duisit chez ses parents. La blessure qu'il a reçue n est que fort légère, une égratignure peine. Il s'en fallait cepen dant de bien peu que la blessure uc lut mortelle. Le célèbre coureur norvégien Alcnsen a trouvé un rival dans miss Rate lrvine, native des États-Unis, qui vient de marcher 8U0 milles en autant d'heures consécutives, moyennant 500 livres sterl. (12,500 fr.) qui lui ont été payées par des parieurs. Miss lrvine est âgée de trente ans, assez jolie et d'une taille svclle elle porte le costume des bloomeristes, c'est- à-dire un chapeau de paille, une jaquette noire d'étoffe légère boulons d'acier, uu gilet blanc, un jupon rouge, uu pantalon blanc et des bottines en coulii. Elle a com mencé sa marche ShcffLId, six heures du soir, et elle a exécuté chaque mille en 12 ou 13 minutes, el qui est très-exlraordinaire pour une femme. Près de 300 per sonnes assistaient au départ de la jeune Américaine aux pieds légers. CONCÉDÉ PAR LE GOUVERNEMENT BELGE, POUR 90 ANNÉES, LE 20 JUIN 1850. LES ACTIONS DONNENT DROIT A UN INTÉRÊT ANNUEL DE 5 P. °/0 ET AU "PARTAGE DES DIVIDENDES. On souscrit S'arïx. citez Jhft. A. POIT'I'EVIl et C'% banquiers16, rue Mtrouot. PREMIER VERSEMENT 100 FR PAR ACTION. - LES ACTIONS ET LES CERTIFICATS D'ACTIONS SONT AU PORTEUR. MM. COPPENS, (François), ingénieur en chef de l'État, administrateur des hauts-four- noaux de Monceaux el inspecteur-général des constructions des chemins de fer belges, président ZAMAN, (Josfph-E*.), directeur-général des carrières de Quénasl; MULLER, (Joseph), notaire royal, Bruxelles banquiers de la société ©®K)!H8L H'ASMieiOlOTIRAiriON. MM. Comte MANUEL DE VALDOUER, ancien directeur-général de la Sécurité com merciale A. P01TTEVIN, banquier, Paris; Th. COULOMB1ER, ancien receveur des finances, Paris. A Bruxelles, BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE; A Paris, A. P01TTEVIN et C% rue Drouot, Ici. imin de fer de Braine-le-Comte Grammont forme la ligne directe de Charleroy Gand, et relie la ligne de Paris Bruxelles celle d'Ath l'Escaut. Placé tout près des entres houillicrs et métallurgiques, son trafic sera considérable. Les travaux sont enlreprisà forfait moyennant 127,900 fr. seulement par kil., acquisition de terrains iel compris, et ce prix les produits nets, établis par I ingénieur, ne seront pas moindres de 12 15 p. °/0 du capital par an. Les concessionnaires ont souscrit pour Le client grands centres et matér deux millions de francs d'actions. Cn r- O5 M H H S H GoO r* -r i- C; '75 c— 3 ,33 3 tn V -sî ces eu, E— w M -etf BaO es m S*1 s S S s - e" s M5S.2aigK.iS. C5 5 T3 d M 5 S d w 5-,g 3 .,j aï a. •- •g.tû a -ï 8-- M a =T^:=.S-= J-o «S 'S ~a a h a fc- a. - -c 3 s £3 o trg O -ï es £.5.5 - ®*- CD n s g S "g S K - s o CC o c r-j O r. H g O. m 2 A3 5; w <31 s çi> 5 eC 5W) g 3 ka 5 H o g s c; S *2 z S- r- Ï-A CO O 00 •- O c O (S 1K =- •- a. g »--§ Sas|«sSël-2 1 "O o I .10 i «i iO 0 cd v. .2 .2 3 J S o O 3 w -j A. CQ co "O cr^ CP C-*- CD C 2 J -2 S Q qj A, w a- ~z o> /C* -- fi s w s t Cu h «s O c 6- -S 55 an sz <a - g s Q. S.-2 00 t- u S ■- - S O u <e - 3 a Ot s -ï «o - g S i -M e t «.r* M= £.-^3} e. "C a, H 2» a a O a ■~k<!~5-2 "O m - -aj s h c 0 i2 - t- i- UJ w -Ô 2 F- z. 2 S-13 u sa c 6 M O aj Jx -- ,S2 aj 9 - ^2--^ cj 3 T3 cr-r Wî 2T W -o I 1 B r- r z, 1 -n. s «38 s 60 T IO Cf) 2. B i s* a 1 «B r-A S"sss3 215; a S^îS-s-i g ai - aj Jr -a 2 S si a 2 a S 2 B tr; s|£g|!i 1 m W B-H ej 3 K 3 O B i -O a i "fc/i .i:Ô— j 3 1 "B u 3 a -1 rr C 'OJ as 2 es ?- o u E OS 3 S. O Ci M) N o o •- S S? c c s w PS -o j? û- s S S 0 «««»-S~Aw a m w u s a III i y f a 85 c b3 es es a» S a. js O O c 3 a o e m u 9 9 a Ci c o p O SD SB r~ O 3 E 3 S. - Ki "3 S V 3 J5 S 5 9 - S>a 2 °T g --. - u t S B s *r ci a 2. 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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3