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•teutement a été au corrlble quand on a vu le duc de Le Journal deDébats publie des nouvelles de
Ô'rabanl se promener en vtllé avec le nouveau cos- Constat! tinople du i5 août, dans lesquelles il fait
turpe. connaître les modifications demandées par la Tui -
-* Voilà comment le Constitutionnel écrit l'histoire, quie la note de Vienne. Ces moi! ficaiious nous
Nous remarqu^risjmie son uiticle n'est pas signé, paraissent plus importantes que le Moniteur Iran
11 n'y a paj.pl us de'trois ou quatre joiU's, une ci»'— cuis ri avait eu l'air de le dire, et la solution déhui
culaire de*], de Per.aigoy rappelait tous les jour- live pourrait bien se taire al tendre encore,
naux-l'obligation de la signature sous peine de l)ans son cJ« i'nier numéro, le Times, qui ne con-
poursuiles. Nous verrons si le Constitutionnel seia misa.nl pas encore ces uiod licaiion», les jugeail ptu
poursuivi. j? - rassurantes. Il «lisait: On prétend que les clian-
Nous trouvons dans (es journaux français de nou- gertients demandés la note de Vienne, sont sans1
veaux détails sur le complot découvert Rome, et importance. Mais s'ils sont sans importance, c'était
qui était, paraît-il,/tramé depuis longtemps. Un un motif de plus de ne pas insister, d'autant plus
comité de salut public était constitué, uri ministère qu'une «nodtficaliuu nécessite une réunion nouvelle,
formé, le dictateur nommé d'avance; des armes
étaient réunies, et le j'our même où les arrestations
ont élé opérées, on imprimait la proclamation in
cendiaire qui devait annoncer au public de Roiue le
changement de gouvernement. Ou aurait commencé
par se saisir des personnes les plus influentes et les
plus dévouées au Saint-Siège, des listes de proscrip
tion étaient dressées.
Tout ce qui précède ressort, dit-qn, des pièces
saisies chez l'a vocal Petroni. On a pu s'emparer du
plan de la nouvelle organisai ion gouvernementale
et de la correspondance avec les complices des pro
vinces et de l'étranger.
Oii a eu connaissance du complot par>un nommé
Calenacci, qui y trempait et qui en a fait la révé
lation l'autorité.
Les arrestations s'élèvent plus de cent. Outre
celle de Pétroni, dont nous avons parlé, on cite celle
d'un autre avocat nommé Preti, d'un négociant
nommé (Jaslellaui, d'un uommé Lepri, mai chaud
épicier, et d'un nommé Casciano, dont on ue dit pas
la protessioii.
Le gouvernement autrichien vient de donner une
approbation très—significative la conduite de son
consul Smyrne, M. Weckbecker, dans t'a Ha ire
Costa, en lui décernant la décoration de l'ordre de
S' Léopold.
Les journaux italiens disent de leur côté qu'à la
Spezziu (Piémont); les habitants ont fait une ovation
au capitaine lngranamcommandant la corvette
américaine le Saint-Louis. Une adresse de félicita
tions lui a été présentée, laquelle il a répondu
n'avoir fait que sou devoir en couvrant de la pro
tection des Etala-Unis un homme qui, sans âvoir
encore l'honneur d'être citoyen américain, avaii
obtenu la protection d'un passeporl délivré par
l'auloiilé américaine.
Les journauxallemandsannoncent que le mariage
de l'empereur d'Autriche ne sera célébré qu'au
printemps prochain.
La question des céréales excite eu ce moment, et
non sans raison, un bien plus vil intérêt que la
question d'Orient. La hausse se produit partout, et
nous craignons bien que les espérances de baisse
dont parlent plusieurs de nos confrères, ue se réa
lisent pas de sitôt.
On assure qu'en France, le déficit de la récolte du
ffomeut est d'un quart environ.
I,'Echo agricole de Paris, journal spécial bien in
formé en ces matières, dit qu'à Odessa même, les
demandes venues de Marseille et d'Italie, ont porté
le prix des bons blés 16 et 17 tr. l'hectolitre. Le
frêt étant doublé par suite des craintes de guerre,
ces blés-là, qui en définitive valent 3 4 francs par
hectolitre de moins que les nôtres, ne reviennent
guère moins de «5 ,6 ir. l'hectolitre Marseille,
li faut désirer d'autant plus que les difficultés
VARIETES.
Bibliographie nationale.
La Société du Médecine de Gand imprime en ce mo
ment un travail intéressant au point du vue scientifique
et littéraire belge, cl qui ne peut manquer d'avoir du
retentissement au dehors.
Ce travail est intitulé Traité de Chirurgiepar maî
tre Jean Ypermuns. Traduit et annoté eur un manuscrit
flamand de 1331, par Al. le docteur J. Carolus, 4853,
t'n-8°.
Par son titre cet ouvrage ne parait intéresser que les
hommes de l'art; cependant par le fond, il a aussi une
grande portée historique, archéologique et philologique.
L'auteur de ce traité, Jean Ypermane(dont aucun
biographe n'a parlé jusqu'anjourd hui), florissait la tin
du XII!* siècle, il était d'Ypres, et comme il le dit lui-
même, il pratiquait la chirurgie eu sa ville natale et eu
ses environs. Il fut élève du célèbre Laf'ranc de Milan,
qui professait avec éclat Paris eu 1295.
Il faut croire qu'il fut marié, car il nous apprend qu'il
composa sun livre pour l'usage de son fils; cependant ses
sorties continuelles contre les chirurgiens laïques, donnent
croire, qu'il était clerc, quand il composa ce Traité.
Il était aussi contemporain de Jacques Van Maerlant,
le père de la poésie flamande et il pansa des blessés,
la suite de ces terribles batailles que les Flamands et les
Français se livrèrent en 1290 dans les plaines de Furnes,
en 1302 la journée des Eperons d'Or, et eu 1304
Mons-en-Puclle.
Ou reste, on ne possède pas d'autres détails biographi
ques sur cé père de la chirurgie flamande et on ignore la
date de sa mort.
On a de cet auteur flamand 1 "Un Traité de chirurgie,
dont la société de médecine de Gand imprime la traduc
tion française annutee 2° Un Traité de médecine, dont la
traduction annotée sera publiée plus tard; 3° 11 traduisit
aussi eu flamand A. L'Herbier de Dioscoride; B. Un
Traité des urines; C. Le livre de la médecine d'Avi-
cenne; O. De la connaissance des Tempéraments,
d'après Hippocrate et Galien; E. De la Physioynomo-
nie humaine F. Quelques préceptes d'Hygiène
d'après l'école de Saterne.
Ces divers ouvrages se trouvent réunis avec quelques
autres dans un Recueil manuscrit flamand de 1551, de
format in-4*, dont l'eu M. J.-F. Witlems, littérateur
belge, a donné la description bibliographique et littéraire
et qu'il intitula Aloude belgische naluerkunde van den
mensch in de XIIIet XIV' eeuw.
Un mot sur ce vénérable manuscrit, qui repose au
jourd'hui la Bibliothèque de Bourgogne
Jusqu'en 1848, ce manuscrit avait échappé toutes les
recherches de nos bibliographes; Vatère-André, Sandé-
rus, Paquol, Verdussen, Nelisetc., n'en ont jamais
soupçonné l'existence.
Il est assez remarquable qu'un manuscrit belge de cette
importance ait pu échapper aux infatigables recherches
instituées par A. Sandérus, pour composer sa bibliotheca
belyica manuscripta car, son époque, ce précieux
manuscrit se trouvait en la possession d'un certain
Godefroid Leonys, notaire et upotlticaire Malines. coin
Ch. Van Hulthem avait essayé d'analyser ce manus
crit; mais, n'y étant pas parvenu, il le remit cette lin
feu M. Willems; on en trouve la description et l'analyse
dans le: Cutaloyus bibliothecte Hultlieiniunœ, t. VI, p.
45 50.
Willems n'examina ce manuscrit que sous les points de
vue bibliographique et philoiogiijue; et, malgré l'éveil
donné par ce digne littérateur, lu manuscrit n'attira pas
l'attention des hommes de l'art,
Aujourd'hui, grâce aux recherches puléographiques
de M. le docteur Carolus, cette lacune va être comblée,
et l'attention des médecins, des archéologues et des
philologues est de rcclicf attirée sur ce précieux document.
Le chirurgien y trouvera une ample moisson, croirait-
on que maître Jeun Ypermuns ail décrit et employé une
espèce d'uppureil amovible? Certes, cet appareil est bien
éloigné de la perfection de l'admirable invention de M.
le baron Seiitin mais vu l'époque où il fut employé, il
ne laisse pas d'avoir son mérite. A l'aide de ce manuscrit
on pourra fixer aujourd'hui l'âge de beaucoup de grandes
découvertes chirurgicales. Ainsi, entre autres, on y voit
que la ligature des artères était mise en pratique en
Flandre, par Ypermans, 275 ans avant l'époque où Am-
braise Paré, d'après les auteurs français, l'aurait pour la
première fois appliquée pendant'le siège de Dnmvillicrs.
L'archéologue a aussi glaner dans ce manuscrit, où il
n'est pas seulement fait mention de plusieurs espèces
d'armes et machines de guerre, mais aussi de beaucoup
d'ustensiles et outils, ainsi que de plusieurs usages, dont
nous ignorions jusqu'au nom.
Le philologue flamand y trouvera le véritable code
primitif de sa langue maternelle; et, on peut avancer que
si Kilianus eût connu cc manuscrit, il eut pu enrichir
son Etymologicum Teutonicœ linyuœ de plus de deux
cents mots flamands aujourd'hui oubliés et dignes d'être
ressuscités.
Multa renascentur quœ jam cecidere...
Hor. art. poct.
Nous insérous ici une réclamation dont nous
laissons toute la responsabilité son auteur, en
faisant observer toutefois que la justice pour
rait avoir s'occuper de cette affaire, si les
faits sont exacts.
Monsieur l'éditeur du Journal,
D'après le Dictionnaire général de droit civil par
Armand Dallozel Rolland de Villargues, conseiller
la cour royale de Paris, je suis en droit de rn'op-
poser ce qu'un individu se permette de porter'
mon nom.
Attendu qu'au nombre des élèves fréquentant le
pensionnai des Dames de Rousbrugge, Ypres, je
vois figurer Hurleuse Siuave, d'Ypres, je crois de
mon devoir de l'aire connaître qu'elle est nommée
ainsi abusivement. Sou nom est Clémence-Hortense
Vermeulen, fille illégitime de Sophie-Calhérine-
Joseph Vermeulen, fileuse, née Nieppe, près d'Ar-
meutières (France) et demeurant Ypres, rue des
Chiens, 11" 79.
Ypres, le 39 Août i853.
SINAVE, Désiré.
Dix vit de. Marché aux grains du 29 Août 4853.
entre ta Russie et la Porte soient enfin réglées défi- "J™ 'éprouve une inscription manuscrites la fin du feuillet
nitivement. Si par malheur, la guerre était sortie de e couvel lm 1 ''e CL' 00 tx*
lâ, les approvisionnements d'Odessa venant a man
quer, la hausse 11'aurail pas comiu de limites.
Notre gouvernement vient de prendre un arrêté
qui déclare les céréales et tariues de toutes espèces,
libres de tous droits d'entrée en Belgique.
On ignore quand ce manuscrit est sorti du pays. Feu
Ch. Van Hultliem le trouva en 1818 Londres en la
possession de Richard Heber, hibliomane anglais, auquel
il l'emprunta d'abord il l'acquit ensuite la vente de la
bibliothèque de cet amateur. Le gouvernement belge
l'acheta avec la bibliothèque de Van Hulthem.
sorte
NOMBRE
prix
DE GRAIN S.
d'hectolitres
PAR HECTOLITRE.
FR. C.
FR. C.
25 00
29 00
14 50
15 00
Orge d'hiver
12 23
44 66
7 62
9 00
levés.
18 00
18 50
Sarrasin
15 00
16 00
0)
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