86 c l w - -= fc, e a 8 m s 2 fa fa •- .c 3 MM •teutement a été au corrlble quand on a vu le duc de Le Journal deDébats publie des nouvelles de Ô'rabanl se promener en vtllé avec le nouveau cos- Constat! tinople du i5 août, dans lesquelles il fait turpe. connaître les modifications demandées par la Tui - -* Voilà comment le Constitutionnel écrit l'histoire, quie la note de Vienne. Ces moi! ficaiious nous Nous remarqu^risjmie son uiticle n'est pas signé, paraissent plus importantes que le Moniteur Iran 11 n'y a paj.pl us de'trois ou quatre joiU's, une ci»'— cuis ri avait eu l'air de le dire, et la solution déhui culaire de*], de Per.aigoy rappelait tous les jour- live pourrait bien se taire al tendre encore, naux-l'obligation de la signature sous peine de l)ans son cJ« i'nier numéro, le Times, qui ne con- poursuiles. Nous verrons si le Constitutionnel seia misa.nl pas encore ces uiod licaiion», les jugeail ptu poursuivi. j? - rassurantes. Il «lisait: On prétend que les clian- Nous trouvons dans (es journaux français de nou- gertients demandés la note de Vienne, sont sans1 veaux détails sur le complot découvert Rome, et importance. Mais s'ils sont sans importance, c'était qui était, paraît-il,/tramé depuis longtemps. Un un motif de plus de ne pas insister, d'autant plus comité de salut public était constitué, uri ministère qu'une «nodtficaliuu nécessite une réunion nouvelle, formé, le dictateur nommé d'avance; des armes étaient réunies, et le j'our même où les arrestations ont élé opérées, on imprimait la proclamation in cendiaire qui devait annoncer au public de Roiue le changement de gouvernement. Ou aurait commencé par se saisir des personnes les plus influentes et les plus dévouées au Saint-Siège, des listes de proscrip tion étaient dressées. Tout ce qui précède ressort, dit-qn, des pièces saisies chez l'a vocal Petroni. On a pu s'emparer du plan de la nouvelle organisai ion gouvernementale et de la correspondance avec les complices des pro vinces et de l'étranger. Oii a eu connaissance du complot par>un nommé Calenacci, qui y trempait et qui en a fait la révé lation l'autorité. Les arrestations s'élèvent plus de cent. Outre celle de Pétroni, dont nous avons parlé, on cite celle d'un autre avocat nommé Preti, d'un négociant nommé (Jaslellaui, d'un uommé Lepri, mai chaud épicier, et d'un nommé Casciano, dont on ue dit pas la protessioii. Le gouvernement autrichien vient de donner une approbation très—significative la conduite de son consul Smyrne, M. Weckbecker, dans t'a Ha ire Costa, en lui décernant la décoration de l'ordre de S' Léopold. Les journaux italiens disent de leur côté qu'à la Spezziu (Piémont); les habitants ont fait une ovation au capitaine lngranamcommandant la corvette américaine le Saint-Louis. Une adresse de félicita tions lui a été présentée, laquelle il a répondu n'avoir fait que sou devoir en couvrant de la pro tection des Etala-Unis un homme qui, sans âvoir encore l'honneur d'être citoyen américain, avaii obtenu la protection d'un passeporl délivré par l'auloiilé américaine. Les journauxallemandsannoncent que le mariage de l'empereur d'Autriche ne sera célébré qu'au printemps prochain. La question des céréales excite eu ce moment, et non sans raison, un bien plus vil intérêt que la question d'Orient. La hausse se produit partout, et nous craignons bien que les espérances de baisse dont parlent plusieurs de nos confrères, ue se réa lisent pas de sitôt. On assure qu'en France, le déficit de la récolte du ffomeut est d'un quart environ. I,'Echo agricole de Paris, journal spécial bien in formé en ces matières, dit qu'à Odessa même, les demandes venues de Marseille et d'Italie, ont porté le prix des bons blés 16 et 17 tr. l'hectolitre. Le frêt étant doublé par suite des craintes de guerre, ces blés-là, qui en définitive valent 3 4 francs par hectolitre de moins que les nôtres, ne reviennent guère moins de «5 ,6 ir. l'hectolitre Marseille, li faut désirer d'autant plus que les difficultés VARIETES. Bibliographie nationale. La Société du Médecine de Gand imprime en ce mo ment un travail intéressant au point du vue scientifique et littéraire belge, cl qui ne peut manquer d'avoir du retentissement au dehors. Ce travail est intitulé Traité de Chirurgiepar maî tre Jean Ypermuns. Traduit et annoté eur un manuscrit flamand de 1331, par Al. le docteur J. Carolus, 4853, t'n-8°. Par son titre cet ouvrage ne parait intéresser que les hommes de l'art; cependant par le fond, il a aussi une grande portée historique, archéologique et philologique. L'auteur de ce traité, Jean Ypermane(dont aucun biographe n'a parlé jusqu'anjourd hui), florissait la tin du XII!* siècle, il était d'Ypres, et comme il le dit lui- même, il pratiquait la chirurgie eu sa ville natale et eu ses environs. Il fut élève du célèbre Laf'ranc de Milan, qui professait avec éclat Paris eu 1295. Il faut croire qu'il fut marié, car il nous apprend qu'il composa sun livre pour l'usage de son fils; cependant ses sorties continuelles contre les chirurgiens laïques, donnent croire, qu'il était clerc, quand il composa ce Traité. Il était aussi contemporain de Jacques Van Maerlant, le père de la poésie flamande et il pansa des blessés, la suite de ces terribles batailles que les Flamands et les Français se livrèrent en 1290 dans les plaines de Furnes, en 1302 la journée des Eperons d'Or, et eu 1304 Mons-en-Puclle. Ou reste, on ne possède pas d'autres détails biographi ques sur cé père de la chirurgie flamande et on ignore la date de sa mort. On a de cet auteur flamand 1 "Un Traité de chirurgie, dont la société de médecine de Gand imprime la traduc tion française annutee 2° Un Traité de médecine, dont la traduction annotée sera publiée plus tard; 3° 11 traduisit aussi eu flamand A. L'Herbier de Dioscoride; B. Un Traité des urines; C. Le livre de la médecine d'Avi- cenne; O. De la connaissance des Tempéraments, d'après Hippocrate et Galien; E. De la Physioynomo- nie humaine F. Quelques préceptes d'Hygiène d'après l'école de Saterne. Ces divers ouvrages se trouvent réunis avec quelques autres dans un Recueil manuscrit flamand de 1551, de format in-4*, dont l'eu M. J.-F. Witlems, littérateur belge, a donné la description bibliographique et littéraire et qu'il intitula Aloude belgische naluerkunde van den mensch in de XIIIet XIV' eeuw. Un mot sur ce vénérable manuscrit, qui repose au jourd'hui la Bibliothèque de Bourgogne Jusqu'en 1848, ce manuscrit avait échappé toutes les recherches de nos bibliographes; Vatère-André, Sandé- rus, Paquol, Verdussen, Nelisetc., n'en ont jamais soupçonné l'existence. Il est assez remarquable qu'un manuscrit belge de cette importance ait pu échapper aux infatigables recherches instituées par A. Sandérus, pour composer sa bibliotheca belyica manuscripta car, son époque, ce précieux manuscrit se trouvait en la possession d'un certain Godefroid Leonys, notaire et upotlticaire Malines. coin Ch. Van Hulthem avait essayé d'analyser ce manus crit; mais, n'y étant pas parvenu, il le remit cette lin feu M. Willems; on en trouve la description et l'analyse dans le: Cutaloyus bibliothecte Hultlieiniunœ, t. VI, p. 45 50. Willems n'examina ce manuscrit que sous les points de vue bibliographique et philoiogiijue; et, malgré l'éveil donné par ce digne littérateur, lu manuscrit n'attira pas l'attention des hommes de l'art, Aujourd'hui, grâce aux recherches puléographiques de M. le docteur Carolus, cette lacune va être comblée, et l'attention des médecins, des archéologues et des philologues est de rcclicf attirée sur ce précieux document. Le chirurgien y trouvera une ample moisson, croirait- on que maître Jeun Ypermuns ail décrit et employé une espèce d'uppureil amovible? Certes, cet appareil est bien éloigné de la perfection de l'admirable invention de M. le baron Seiitin mais vu l'époque où il fut employé, il ne laisse pas d'avoir son mérite. A l'aide de ce manuscrit on pourra fixer aujourd'hui l'âge de beaucoup de grandes découvertes chirurgicales. Ainsi, entre autres, on y voit que la ligature des artères était mise en pratique en Flandre, par Ypermans, 275 ans avant l'époque où Am- braise Paré, d'après les auteurs français, l'aurait pour la première fois appliquée pendant'le siège de Dnmvillicrs. L'archéologue a aussi glaner dans ce manuscrit, où il n'est pas seulement fait mention de plusieurs espèces d'armes et machines de guerre, mais aussi de beaucoup d'ustensiles et outils, ainsi que de plusieurs usages, dont nous ignorions jusqu'au nom. Le philologue flamand y trouvera le véritable code primitif de sa langue maternelle; et, on peut avancer que si Kilianus eût connu cc manuscrit, il eut pu enrichir son Etymologicum Teutonicœ linyuœ de plus de deux cents mots flamands aujourd'hui oubliés et dignes d'être ressuscités. Multa renascentur quœ jam cecidere... Hor. art. poct. Nous insérous ici une réclamation dont nous laissons toute la responsabilité son auteur, en faisant observer toutefois que la justice pour rait avoir s'occuper de cette affaire, si les faits sont exacts. Monsieur l'éditeur du Journal, D'après le Dictionnaire général de droit civil par Armand Dallozel Rolland de Villargues, conseiller la cour royale de Paris, je suis en droit de rn'op- poser ce qu'un individu se permette de porter' mon nom. Attendu qu'au nombre des élèves fréquentant le pensionnai des Dames de Rousbrugge, Ypres, je vois figurer Hurleuse Siuave, d'Ypres, je crois de mon devoir de l'aire connaître qu'elle est nommée ainsi abusivement. Sou nom est Clémence-Hortense Vermeulen, fille illégitime de Sophie-Calhérine- Joseph Vermeulen, fileuse, née Nieppe, près d'Ar- meutières (France) et demeurant Ypres, rue des Chiens, 11" 79. Ypres, le 39 Août i853. SINAVE, Désiré. Dix vit de. Marché aux grains du 29 Août 4853. entre ta Russie et la Porte soient enfin réglées défi- "J™ 'éprouve une inscription manuscrites la fin du feuillet nitivement. Si par malheur, la guerre était sortie de e couvel lm 1 ''e CL' 00 tx* lâ, les approvisionnements d'Odessa venant a man quer, la hausse 11'aurail pas comiu de limites. Notre gouvernement vient de prendre un arrêté qui déclare les céréales et tariues de toutes espèces, libres de tous droits d'entrée en Belgique. On ignore quand ce manuscrit est sorti du pays. Feu Ch. Van Hultliem le trouva en 1818 Londres en la possession de Richard Heber, hibliomane anglais, auquel il l'emprunta d'abord il l'acquit ensuite la vente de la bibliothèque de cet amateur. Le gouvernement belge l'acheta avec la bibliothèque de Van Hulthem. sorte NOMBRE prix DE GRAIN S. d'hectolitres PAR HECTOLITRE. FR. C. FR. C. 25 00 29 00 14 50 15 00 Orge d'hiver 12 23 44 66 7 62 9 00 levés. 18 00 18 50 Sarrasin 15 00 16 00 0) C) -a Z5 s îsi f* - - O O *0 o 10 U tm Js JS' 2 •5T 5 e cn ao c - S: a i S 5 g N f- - C 2-' «s __T C te J; o -© 33 E *T td c c 7 o o eu O Q j o - S - a: 1i i te U S H es "c s - R3-5 S 1 -r a© C s q as B P S "S"0 - c -3 cs si t- 2 - -SA CU C w c O o e. 60 O -T es ËS b] "S 2 S s s W t S s cfl Sî c I cz s- s c ifi o o.- 'Si 00 E -3 '5 S c CJ b 2 ts. «D C/2 o T c cz E w .S ^5 y .M C en s-o Ci cj -© s- 10 34 O ta -c c o K u V E B g e i 8 2 .j- ■8 J, S - - U e h S w ISl - M e 00 15 ï- t>o im u C; -û -= I i s s Q. s- C/D ■J a i i - a tr - iiDft M S t fc - es a s S s e u 5 m e r - 5 S B g .E L g 8 5 a X 4 M -a g 'C en P 1 cr Ci c S -5 - i sî s; s s S 5 s - «•"53 - - "5 2 S "S 8 s f s s a C 9 h t g v s W - s 3 t 8 S v l s S B 8 B id ■i e- -B0 I z 5 - s - 5 i a s s II S fa a 5 fa 2* X "S S S S 0 c» A 1 c u - S 2 S U g S m Js S E "™o "if** TA PD r- -u c a ?.S 2 a - K i- - u li B .E U s s S M c d «a -- o M B n 2 2 o "S se eo^ M M.; S I z-î ri Ja O en M il i g S H t S I B J - 2 7-ë a s-5 g»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3