GOEDEREN, ECOLE MOYENNE D'YPRES. 3 Nouvelles diverses. Bibliographie L'ILLUSTRATION BELGE. GELEGEN TE WESTVLETEREN, AVIS IMPORTANT. plaisanterie Que deb^nde la Porte? Un change- menfdans quejquesexj^essi'onadela notedeVienne, qufn'e compromette pas tout fait sa dignité. Ce désir èst tout naturel. Eh bien non, il faut que son humilialiou^soit complète, autrement la Russie se iverait vis-à-vjs.d'elle dans une position d'infé- Voiîa, lé''rai^"onneinent de M. de Nesselrode. n'est pas sérieux. En tout cas, ce .ut qp^Kut après ne l'est pas davan- modifreâtions peuvent être importantes j'rquie et ne "l'être pas pour la Russie. Or, 'sèment ce cjui arrive. Le Sultan demande la .ose capitale popr lui, en ce que, aux yeux de et propres sujets, il n'àvalerait pas jusqu'à la lie, le "jalice qu'on lui présente. Quel préjudice éprouve- rail la Russie de la concession qu'on lui demande? Aucun. C'est donc raisonner faux que de poser la question comme on le fait. En définitive, M. de Nesselrode ne voit qu'uu moyen de sortir de là c'est que la conférence de Vienne déclare franchement et énergiquement la Porte, qu'elle doit accepter la note ou rester aban donnée elle-même. Moyennant ce, et c'est là la conclusion de M. de Nesselrode, l'évacuation des principautés sera or donnée aussitôt qu'un ambassadeur turc sera arrivé Saint-Pétersbourg apportant la note autrichienne sans changement. 11 y a, c'est remarquer, le mot autrichiennequi cou li r m ce qu'on avait dit dès l'origine, que la Rus sie n'avait pas voulu entendre aux propositions de la France et de l'Angleterre, et qu'elle n'avait voulu de médiateur que le cabinet de Vienne. Le gouvernement français n'aime pas la vérité, mêmequand elle lui est dite avec modération et dans un but d'utilité publique. Il vient d'en donner une preuve nouvelle en infligeant un avertissement l'Écho agricole. Nos lecteurs connaissent les articles où ce journal a établi par des chiffres incontestés et incontestables, que la mesure relative la taxe du pain pourrait grever je budget de la ville de Paris d'une somme quatre fois plus considérable (34 mil lions au lieu de g)-que celle qui fut dépensée en 1826-1817. Le gouybrnement impérial qui est un gouvernement parfait, le prototype des gouverne ments sur la terre, ne peut pas souffrir qu'on puisse soupçonner seulement qu'il peut se tromper il a châtié V Écho agricole. Le prétexte est que les articles de ce journal ont une portée alarmante et peuvent produire une hausse factice. Chose singulière nous avions tiré de ces articles une conclusion entière ment opposée. Le nouveau ministère luxembourgeois est consti tué. M. Simon est nommé président du conseil avec le portefeuille des affaires étrangères et commer ciales; M. Juriou, ministre de l'intérieur; M. Servais, des finances; M. Wurth-Paquet, de la justice et des cultes; M. Wellestein, de la guerre et des travaux publics. On doute que ce ministère obtienne la majorité dans la Chambre. Ce doute est légitimé par ce fait que M. Metz, membre de l'administration révoquée, a été élu, le 20, membre de la Chambre, par la ville même de Luxembourg, la majorité de 626 voix sur 63g votants. Les nouveaux ministres onf; prêté serment le même jour, entre les mains du prince Henri, lieu tenant du Roi. Pendant toute la nuit du dimanche au lundi et la matinée de ce dernier jour, un ouragan très-intense a pégné sur Bruxelles et ses environs. Ddns endroits, des arbres ont été de nouveau déracinés. Le Parc est demeuré fermé toute née du lundi 26, dernier jour des fêtes. 1 IuSiWifl allées de cette promenade-étaient jonchées de bran ches brisées par le vent. On écrit de Mons, le 26 Depuis hier, un ouragan violent règne sur notre ville; le vent fait voler les ardoises des toitures, et la nuit entière n'a étéqu'une immense raffale. Par intervalle, la pluie vient com pliquer le mauvais temps, ce qui a refroidi singu lièrement l'atmosphère depuis deux jours. On écrit de Liège, le 26: Pendant la journée d'hier et surtout la nuit, une violente tempête, accompa gnée de coups de tonnerre et d'éclairs, a régné sur notre ville; des arbres out été déracinés, des che minées renversées, les toits fort endommagés. Mais ce qui a surtout souffert ce sont nos vergers; la quantité de fruits abattus est considérable. Il paraît que le mauvais temps a plané sur tout le pays pendant les derniers jours. Voici ce qu'on écrit de Bruges, le 26 Une violente tempête règne ici depuis hier au soir, et cause un dégât incalculabledans nus jardins et nos campagnes. Les pommiers surtout,qui promettaient tant, auront beaucoup souffrir, et la perte sera incalculable. Ou craint des malheurs sur mer. On nous rapporte que cette nuit plus de 200 arbres out été renversés Sainte-Croix. A côté de l'église toute une rangée de peupliers a été renversée sur une propriété de M. le baron de Tilleghem. Le long du quai plusieurs gros arbres ont égale ment été déracinés. On lit dans le Journal d'Ànvert du 26 Depuis hier après-midi il règne sur notre ville et aux envi- rousun violent vent d'ouest accompagné d'une pluie continue; heureusement tous les navires qui se trouvent en rade ainsi que dans nos bassins et ca- □aux ont bien tenu. Ce matin nous avons eu une marée extraordinajrement liaute. On a craint un instant que les marchandises qui se trouvaient sur le quai ne fussent entraînés par l'eau dans la rivière. Le bateau vapeur Baron 0*y, aw lieu d'arriver ce matin, vers 7 1/2 heures comme l'ordinaire, n'est arrivé que vers 11 1/2 heures, il avait bord 75 pas sagers. Eu voulant s'amarrer au quai, les roues de ce steamer ont donné assez fortement contre les pilotis de l'embarcadère, et plusieurs de ces derniers ainsi que sa chaloupe ont été littéralement mis en morceaux. La librairie moderne a créé un genre d'ouvrages que nos ancêtres ne connaissaient pas et qui, exploité d'une manière intelligente, peut contribuer puissamment répandre l'instruction dans toutes les classes delà société, dans celles, surtout, qui n'ont ni beaucoup d'argent ni beau coup de temps consacrer leur éducation. Nous voulons parler des Illustrationsde ces ouvrages ornés de gravu res, qui reproduisent avec une célérité inouïe les faits curieux dont le monde est aujourd'hui le théâtre. Mais les Illustrations françaiseanglaise et allemande sont plutôt des ouvrages de luxe que des ouvrages réellement utiles. Tout y est sacrifié au plaisir des yeux, et les jolies gravures y tiennent trop souvent la place d'un texte in téressant et instructif. Deux hommes intelligents, MM. Louis Huart et B. (M. B. garde l'anonyme), l'un artiste plein d'imagination et n modeste, viennent de réaliser, un projet qui obtient déjà cl qui rnir par la suite 1111 très-grand inlaire c'est de répandre la con- e de la Belgique, de son roi et de eTnarquables jusque dans les classe- les de la société, et cela d'une manière prompte et réellement attractive. MM. L. Iluart et B. ont profité de deux occasionssolennclles, le mariage du duc de Brabant et l'anniversaire des journées de septembre, pour composer deux magnifiques Illustrationsles seules qu'ils publieront et qui résument, d'un seul coup, toute l'histoire de notre pays. Ces deux Illustrations ne sont pas, comme quelques personnes le croient encore, un ouvrage dé circonstance. La pensée qui a présidé cette publication est plus sérieuse, plus féconde, comme nous venons de le dire, et si le pouvoir comprenait bien sa mission, il profiterait de l'occasion,d'une occasion unique peut-être, pour remplacer une œuvre bien conçue, bien exécutée, tous ces livres indigestes qui n'apprennent rien personne et qui n'ont jamais rempli qu'imparfaitement leliut que l'on devrait toutefois se proposer en publiant un livre populaire celui de le rendre attrayant. Ce que nous venons de dire suffit pour donner une idée de l'Illustration belge, et cette idée sera comprise de tous. Le texte de cette Histoire de la Belgique, et de tous les hommes, guerriers, hauts fonctionnaires, magistrats, savants, écrivains, artistes, qui s'y sont fait remarquer par l'éclat de leurs services ou de leurs talents, est écrit avec simplicité et correction. Toutes les grandes familles du pays sont citées dans ce modeste mais véridique Pan théon. L'autcura voulu faire quelque chose d'utilepour le pays, et il y est parvenu. Ce travail l'honore, car, com plètement inconnu, il ne demande qu'un simple témoi gnage de satisfaction ses compatriotes qui ignorent même son nom. Quant aux gravures, les dessins en sont splendidcs et l'exécution est la hauteur des dessins. Elles sont au nombre de près de cinquante, et quelques-unes, la Grande Cavalcade, entre autres, ont été reproduites par les Illustrations de Paris, de Londres et de Leipsick. Cette honorable distinction suffit leur auteur, M. Louis Huart, qui a dessiné tous les éléments de cette magnifi que cavalcade que les étrangers et les nationaux ont admirée aux fêtes du mariage, et qu'ils admireront encore aux fêtes de septembre. Deux livraisons, comme nous l'avons dit, composent l'ouvrage auquel nous consacrons quelques lignes. Cha cune d'elles renferme les sujets les plus variés. Les six portraits des membres de la famille royale valent, seuls, le prix auquel se vend tout l'ouvrage. La Grande Caval cade, la Cérémonie religieuse, la Cérémonie civile, la Retraite aux flambeaux, la Distribution royale des ré compenses, telle qu'elle a eu lieu le 25 septembre au temple des Augustiris, sont de délicieuses estampes. Et il en a près de 50 dans les deux livraisons Comme ou vrage de circonstance, l'Illustration belge est une publica tion charmante, comme ouvrage sérieux, elle restera, et nous ne saurions trop le recommander nos lecteurs. Nous ajouterons qu'elle a été imprimée avec un soin tout particulier et qui fait honneur M. Vanderauwera, de Bruxelles, chaque livraison coûte 50 centimes, 1 fr. sur vélin. Voir aux annonces). Dixmcde. - Marché aux grains du 26 Septembre 1855. sorte ne GRiivs. NOMBRE d'hectolitres prix PAR HECTOLITRE. fe. c. FR. c, 29 25 54 50 20 00 21 00 Orge d'hiver 15 10 17 24 5 71 10 61 16 50 17 00 12 25 15 00 SCHOONE PATRIMONIEELE TE KOOPEN aa ©©aasy&aaaaa», Den Notaris DE BOO, ter verblyfplaets van Oostvleteren, zal procedercn tôt den OVERSLAG, op Donderdag6" October 1853, ter herberg den belgischen Leeuw, gehouden door Pieter Deramoudt, tôt Oost vleteren, om 5 uren namiddag,dervolgende Gocderen GEMEENTE WESTVLETEREN. lu Koop. Ecnc partie ZAEILAND, Ilovenicrhof en Grond van huis, welk huis toebehoord aen P.-J. Blaecke, groot inge- volge kadaster sectic E, n* 11*, 12 en 14', eeu hectare 02 a. 90 c., gelegen te West- vlcteren, op het gchucht den Eik gebruikt door Pieter Cornette, te Westvleteren, met regt van pacht tôt 1° October 1854, aen 80 fr. by jarc, boven de lnsten. 2" Koop. Ecne partie BOSCIILAND met de Taillie, Plantsoenen en verder Hout- gewas dacrop staende, groot volgcns kadas ter, scctie C, nr 595, 57 a. 60 c., gelegen te Westvleteren. De verkooping zal gcschieden met den bystand van den Hecr Vrederegter van het 2e kanton Ypcren, eu krachtens octrooi verleend door de Itegtbank van écrsten acnlcg van Yperen, den 3" Augustus 1855. En onder de voorwaerden berustende ten kantoore van voornocmden Notaris DE BOO, bezitter der eigcndoms-bcwyzcn. La rentrée des classes aura lien Lundi prochain, 3 Octobre. Les exauiens de passage et d'admission des élèves aux années d'études commenceront le 30 eonrant. M. DE VLOO, est breveté de S. M. le Roi des Belges, pour l'invention d'un blanchiment des murs qui détrnlt les Punaises sans retour il eu répond. S'adresser chez M. Verheesch, cabaretier, an Post-boom, route de Ylamertlnghe. By den Agent van aifaireus IHédard DE GEESTtôt Roussclaerc, zyn gesta- dig te bckoraen groote en kleinc kapitale sommeil, op leegcn intrest en hypotheek

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3