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cupalion des principautés, et ensuite par l'entrée des
flottes dans le Bosphore.
Do reste, en fait de nouvelles aujourd'hui, il n'y en a
qu'une; un peu suspecte il est vrai, donnée par le Siècle.
Suivant ce journak le gouvernement anglais et le gouver
nement français Mraientexpédié l'ordre formel aux deux
flottes d'entrer dans jes Dardanelles, et mettant de côté
toute feinte,*au JiçtÇdc dire comme pour les quatre fré
gates, qu'elles y allàjcnt pour protéger leurs nationaux,
on déclarerait qu'elles ont pour mission de protéger le
Sultan contre'la Ro'ssic.
Une lettre de Malte du 23, adressée au Morning-Chro-
nicle, annonce au contraire que les frégates envoyées le
13 la Corne-d'Or, en ont été rappelées et seraient re
parties pour Besika le 18.
Une autreflotle attire l'attention, c'est la flotte anglaise
de l'amiral Corry, dont une partie, dit-on, aurait appa
rcillé jeudi dernier pour la Méditerranée.
Tandis que notre correspondance particulière de Paris
signalait le prétendu projet conçu par Louis-Napoléon,
de reconstituer Je royaume des Pays-Bas (projet insensé
auquel, pour notre part, nous refusons de croire), VÈcho
de La Hayepar une coïncidence singulière, publiait
d'assez longues réflexions ayant un certain rapport avec
'sujet. Ces réflexions étaient provoquées par deux faits
simultanés qui ont produit une certaine sensation chez
nos voisins du Nord. Ces deux faits sont la décoration du
Lion-Néerlandais décernée M Drouyn de Lhuys, mi
nistre des affaires étrangères de France, et le départ de
M. de Gerieke, de Bruxelles pour La Haye, au moment de
la célébration des fêles de Septembre.
Dans cc double fait, VÈcho de La Haye voit une pro
pension du gouvernement se rapprocher de 'a France et
s éloigner de la Belgique. Il blâme celte tendance, sou
tient que la Hollande a pour premier besoin de resserrer
son alliance avec la Belgique, et démontre que si la Bel
gique était menacée ou envahie, la Hollande elle-même
serait bientôt en grand péril.
Si, demain, dit-il, la- France parvient tuer la liberté
de la presse en Belgique, après-demain ello en réclamera
la suppression en Nécrlande. Chaque prérogative que la
Belgique perdrait sous la pression d'une armée française,
serait menacée dans les Pays-Bas par un contre-coup na
turel. La Belgique doit, pouvoir conserver son indépen
dance dans toute son intégrité; elle doit pouvoir repousser
au besoin par la force, des exigences incompatibles avec
sa loi fondamentale et sa dignité. Et, ce que la Belgique
fera dans ces conditions, elle ne le fera pas seulement
pour elle-même, elle le fera aussi pour nous et pour tou
tes les petites nationalités. De là, découle pour nous
l'obligation morale de ne pas laisser isoler la Belgique, de
la soutenir de toutes nos forces, de nous unir intimement
avec elle poursoulenir ensemble, dans un moment donné,
la lutte de là liberté conslilutionnelleconlre l'absolutisme
qui étend aujourd'hui de nouveau son bras de fer sur une
partie si considérable de l'Europe a
Un journal de Maeslricht assure que le gouvernement
hollandais est entré ces jours passés eu correspondance
officielle avec les évéques, et qu'il leur a donné les litres
par lesquels ils sont désignés dans le bref papal. C'était
là un point important de lu hiérarchie catholique. On se
demandera bientôt si la loi sur la surveillance des cultes
n'a été rendue fout bonnement que pour donner prétexte
au nouveau ministère de vivre.
L'élection du nouveau lord-maire de Londres a eu lieu
le 21) septembre. Le choix des aldermcn s'est porté sur
le plus ancien d'entre eux, l'aldermcn Sydney. On sait
que les fonctions du lord-maire sont annuelles.
D'après la Correspondance particulière de Berlin du 28
septembre, les faits prouveront bientôt que les confé
rences d'Ollmutz ont établi une parfaite entente dans la
question d'Orient, entre la Prusse, l'Autriche et la Russie.
A propos d'Ollmutz, la véridique Patrie de Paris donne
des détails sur la grande revue du 26. Elle raconte que
l'empereur d'Autriche a déûlé d'abord la tète de ses
troupes devant l'empereur de Russie; que celui-ci a défilé
son tour devant l'empereur d'Autriche, et qu'ensuite
les deux Empereurs se sont embrassés. Or, il se trouve
qu'il n'y a pas eu de revue le 26, cause de la pluie.
On sait qu'à la suite du séquestre mis par l'Autriche
sur les biens des réfugiés lombardo-vénitiens, le cabinet
de Turin réclama contre cette mesure, en laveur de ceux
de ces réfugiés qui, sur la foi des traités et des actes
émanés du gouvernement autrichien lui-même, s'étaient
meurées sans effet, M. le comte de Revel, ministre du
Piémont Vienne, prit unicongé illimité qui fut cjjisidéré
comme une quasi-rupture des relations diplomatiques.
Cette quasi-rupture vient de faire un pas rfe^'lus par le
départ en congé illimité aussi, de M. le comte l'Appony
ministre d'Autriche Turin. Ce départ était annonce
depuis quelques semaines. Une 'dépêche télégraphique
nous apprend qu'il a eu lieu le 50 septembre.
On annonce que le nouveau ministère espagnol est
décidé rentrer dans les voies constitutionnelles, et que
les Cortès se réuniront le 13 novembre.
Une correspondance de Washington, venue par VAt
lantic, annonce que dans une visite qu'il a faite M.
Marcy, secrétaire d'État du président, le ministre de
Russie a déclaré que son gouvernement désapprouvait la
conduite de celui des États-Unis dans l'affaire Costa.
La nouvelle importante du jour se trouve dans l'ds-
semblée nationale. Cette feuille annonce que la confé
rence de Vienne est rétablie, que les quatre puissances
médiatrices sont d'accord et qu'une solution prompte et
heureuse est probable.
Cette assertion de VAssemblée nationale est fortifiée
par la Correspondance autrichienned'après laquelle un
nouvel arrangement aurait été arrêté Ollmutz, pour
être offert la Porte.
Plusieurs meetings ont été tenus en Angleterre, ces
jours derniers, contre la politique russe. Des discours
d'une extrême violence y ont été prononcés. Dans le
premier de tous,Schcflield, que présidait le lord-maire,
a été adoptée une motion tendant demander au gouver
nement qu'il prit des mesures énergiques pour amener
l'évacuation immédiate des principautés. Le procès-verbal
du meeting ayant été envoyé au ministre des affaires
étrangères, ce dernier a répondu par une lettre que
publie le Morning Chronicle, et qui contient la décla
ration suivante
Comme le gouvernement de S. M. continue être
d'avis que le maintien de l'indépendance de la Turquie
est une chose essentielle, non-seulement aux intérêts de
l'Angleterre, mais aussi aux intérêts généraux de l'Eu
rope, les pétitionnaires peuvent être convaincus que le
gouvernement de S. M. ne négligera aucune mesure qu'il
croira propre assurer un aussi important résultat.
L'empereur de Russie ne s'est pas rendu Berlin, et le
roi de Prusse n'est pas allé Ollmutz. On s'était em
pressé d'en conclure que ces deux souverains étaient en
dissentiment. Cette conjecture n'avait aucun fondement,
et la preuve c'est que le roi de Prusse est parti de Berlin
pour se rendre Varsovie, où l'empereur d'Autriche ira
gaiement passer deux jours.
M. /e^ré#«'</^®^n'avez-vous dire, Robert
Hubert. Moi '/.!xle ne dis rien.
tM. le président. Vous avez bu
Robert. Le gendarme n'a pas dit ça.
M. le président. Il vous a vu vous essuyer la
bouche.
Hubert, je m'essuyais les lèvres, c'est vrai, mais
par siwiple propreté, parce que je mâche du tabac et
que ça me noircit les lèvres.
M. le président. Et vous ('arpentier?
Curpenlier. Moi, mon piésideul, je mâchais du
jus de réglisse, comme étant très-enrhumé; c'est ça
que le gendarme a cru que c'était du vin que j'avais
aux lèvres, mais que ça n'était que du simple
réglisse, auquel c'e6l pour ça qui se fait que je m'es
suyais la bouche.
M. U président. El vous, Roullex
Rouîféx. Moi, je saignais des dents... Alors...
M. le président. Voilà trois mensonges bien gros
siers. Quant vous, Destrées, vous avez été pris eu
flagrant délit
Destrées. C'est vrai, j'ai bu, je l'avoue franchement
et sans chercher de détours, comme mes camarades,
qui ont très-bien bu leur petit coup.
Les trois autres prévenus font un geste de déné
gation.
Destrées. Allons, allons, vous avez bu votre petit
coup.
M. le président. Eh bien puisque vous êtes plus
franc que les autres, pourquoi avez-vous bu? C'est
un vol.
Destrées. Mon président, je n'étais dans le métier
que depuis trois jours, en sorte que n'étant pas au
courant...
M. le président. Vous étiez, au contraire, fort au
courant des usages des charretiers, puisque vous
buviez le vin que vous étiez chargé de transporter.
Destrées. Je ne savais pas du tout que c'était
défendu.
M. le président. Eh bien, vous l'apprendrez vos
dépens.
Le tribunal a condamné les quatre charretiers
chacun quinze jours de prison.
(Gazette des Tribunaux.)
nouvelles diverses.
Un individu dont les vêlements n'annonçaient
pas l'opulence, entrait chez un des principaux res
taurateurs de Passy. S'aitablant dans le salon, il se
fit apporter la carte et commanda uu confortable
dîner bordeaux pour ordinaire et qhampague au
dessert. Eu considérant l'extérieur de cet homme,
le garçon hésita un instant, mais il se décida lui
servir ce qu'il lui avait demandé.
Lorsqu'il eut tout dévoré, l'individu fit appeler le
patron et lui dit Je vous avoue mon embarras; j'ai
fort bien dîné, tout était excellentmais je n'ai pas
u'argent pour payer la carte. Vous pouvez être assez
généreux pour me laisser partir; mais franchement,
j'aime autant que vous me fassiez arrêter, car je n'ai
pas d'asile. La force publique fut requise, et cet
individu, qui n'élait autre qu'un repris de justice
en état de rupture de ban, a été mis la disposition
de l'autorité. (Patrie.)
Quatre charretiers ont encore été surpris buvant
le vin qu'ils étaient chargés de conduire; le gen
darme, témoin du fait, déclare n'avoir vu en train
de boire que Destrées; quant Robert, Carpentier et
Roullex, dit le gendarme, ils faisaient comme ça
État-civil u'Vphks. du 2 Octobre au 8 inclus.
Naissances. Sexe masculin, 2.
Maiuages. Burggraeve, François-Louis, 28 ans,
tailleur, et Albrecht, Léonie-Géneviève-Marceline24
ans, dentellière. lté g hein, Èusèbe-Dominique, 53 ans,
journalier, et De RuylerThérèse-Eugénic-Jeannette,
27 ans, dentellière.
Décès. ViaeneMarie-Thérèse, 11 ans, rue de la
Bouche. Verlioye, Jean, 33 ans,journalier, célibataire,
rue de Menin. ÇarpentierJulie-Augustine72 ans,
religieuse au couvent des Dames de Rousbrugghe, rue
au Beurre. Goethals, Virginie, 47 ans, couturière,
épouse de Corneille Van Lede, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe féminin, 3.
Marché d'Ypres, du 8 Octobre 1833.
Le froment s'est vendu avec environ 1 fr. de hausse
par hectolitre; 656 hectolitres ont été vendus; les prix
ont varié entre 26-40 32; en moyenne fr. 29-20
l'hectolitre.
Une hausse de 70 centimes l'hectolitre s'est produite
sur les prix du seigle; 8b hectolitres ont été enlevés aux
prix de fr. 19-60 21-20 en moyenne fr. 20-40 l'hec
tolitre.
Il y a eu baisse de 13 centimes l'hectolitre sur les
prix de l'avoine; 52 hectolitres se sont écoulés aux prix
de fr. 8-30 9-23; en moyenne fr. 8-87 l'hectolitre.
Les prix des fèves sont montés de 1 fr. par hectolitre;
d. /I I JL.es (.H"!A. UCS ICVCS SUUt UJUUtca UC I U. uai utoiuimu.
je suis arrive (le gendarme passe sa manche h£ctolitres ont été vendus en moyeKnne 16 fr.
l'hectolitre.
sur ses moustaches). Je me. suis dit En voilà un
qui boit, il ne peut pas nier; quant aux autres, ils
viennent de boire, puisqu'ils s'essuient la bouche et
fait naturaliser Piémontais. Ces réclamations étant de- qu'ils ont encore les lèvres tachées.
Une hausse de 73 centimes par 100 kilogrammes s'est
produite sur les prix des pommes de terre; 4,300 kilo
grammes ont été vendus 10 fr. les 100 kilogrammes.
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