EEN HUIS m STAD Îf cc'^1 tout au ^'us s'cc ^wur Z1EILAND TE WYTSCHAETE. Nouvelles diverses. ANNONCES. VERKOOPING TE YPEREN, Nous aurions pu demander d'où et comment on avait }3u recevoir une telle information.,L'empereur de Russie n'ayant pu apprendre le fait que dans son voyage de Var sovie S' Pétersbourg, il n'est pas supposer qu'il se soit empressé de faire connaître ses dispositions et pour des ïuvêlles directes de>sa capitale, on n'en pouvait avoir jâ'y notre correspondance confirme le fait, ^r-;ais, le Pays, en le confirmant aussi, 3^ juoi il est impossible maintenant que _'?is lieu, ni l'une ni l'autre des parties en H Va rit fSre un pas en arrière. js loin encore il est d'avis que la diplo- rrvenir utilement désormais, qu'après ille. 1 1uys ne sont pas des oracles, heureu- ABONNEMENTS :y attachons qu'une confiance très- INSERTIONS :cn qu'aux affirmations du correspondant mam. ùiit de conjectures, nous aimons celles des autres, a'ris a continué avant-hier son mouve- Un Jjjyer ,.j*e n est Pas surprenant après l'article du r 4?*C» alirnenlQporiaance autrichienne assure que la diminti- vion de l'armée autrichienne s'élèvera plus de 100 mille hommes, et que si la guerre éclate, il est positif que l'Autriche restera neutre. En ceci également, nous nous en tenons notre propre opiuion. Il viendrait un moment, si la guerre éclatait, où il seraitinipossibleà l'Autriche de maintenir sa neutralité, y Uue ordonnance royale, insérée dans la Gazette de Mtidrid, garantit aux journaux la propriété des articles qu'ils publient et en défend la reproduction- sans autori sation. Une autre ordonnance dispose qu'à l'avenir, dans les condamnations pour délits correctionnels, la moitié de la détention préventive sera défalquée de la durée de la peine. Cette ordonnance est malheureusement affaiblie par d'assez nombreuses exceptions, mais il n'en faut pas moins applaudir au principe qui l'a inspirée. Le paquebot le Tay, arrivé du Brésil, a apporté la nouvelle d'un changement complet de ministère. Ce n'est pas un changement de politique, car les nouveaux mi nistres appartiennent tous au parti conservateur. Voici les noms des nouveaux ministres Président du conseil et ministre des finances, M. le vicomte de Paraua; ministre des affaires étrangères M. Simpo de Abrco; ministre de l'empire, M. Pcdreira, ministre de la justice, M. Nabuco; ministre de la guerre; M. Bellegardc; ministre de la marine, M. Paranhos. Le manifeste du Sultan a mis tous les journaux de Paris en veine d'inventions, et chacun publie ou reproduit une foule de faits de guerre, au milieu desquels il est fort difficile de se reconnaître. Ce sont des mouvements de troupes et de flottes n'en plus finir. Celui-ci prétend savoir toutes les dispositions militaires prises par la Rus sie; celui-là n'ignore rien de ce que fait la Turquie pour se défendre; c'est un feu croisé d'assertions absurdes, invraisemblables ou contradictoires faire tourner la tête, et nos lecteurs doivent nous savoir gré de la peine que nous prenons de lire tout cela avec soin pour leur en faire grâce. Un journal prétend que le général Gortschakoff a dû recevoir le 10, la sommation d'évacuer les principautés, et que par conséquent les hostilités pourraient commencer le 25. Une lettre de Bucharest citée par la Presse, dit qu'il fait en Valachie le plus beau temps et le plus sec, et que si Orner-Pacha voulait passer le Danube, la saison ne l'en empêcherait pas. Les fonds se sont encore faits en baisse la Bourse de Paris d'avant-hier. On s'y préoccupait des arrestations politiques qui ont eu lieu non-seulement Paris, mais aussi Tours et Nantes. Celle de M. Dclescluze, un des organisateurs de Risquons-Tout, révoquée en doute hier, est confirmée. L'empereur de Russie est arrivé le 45 S'Pétersbourg, de retour de son voyage Berlin. Nous avons révoqué en doute, dès le jour où le fait fut annoncé, la remise du réfugié Costa l'envoyé des États- Unis Smyrne. Nous nous fondions sur ce que, par cette remise, l'Autriche aurait en quelque sorte passé condam nation et reconnu le droit du gouvernement des Étals- Unis prendre ce réfugié sous sa protection. Depuis et de divers côtés, on a affirmé que la remise avait eu lieu; les journaux de Vienne en ont parlé cummc d'un fait accompli, et les journaux anglais ont signalé le passage de Costa Malte. Force nous a bien été de croire nos doutes mal fondés. Il y a deux jours cependant, la Gazette de Trieste a assuré que Costa est toujours Smyrne, et que M. Pichon, consul de France, a refusé de le livrer, parce que le consul américain prétend qu'il soit mis en liberté purement et simplement, demeurant libre de se rendre où il voudra, tandis que l'Autriche exige qu'il'soit transporté directement en Amérique. Nous ne saurions dire où est la vérité dans ces asser tions contradictoires. Nous ferons observer seulement qu'à la date du 44 septembre dernier, M. de Bruck, ministre d'Autriche Constantinopleavait adressé une note M. Marsh, ministre résident des États-Unis, où il lui déclarait, que sans rien abandonner des prétentions de l'Autriche dans cette affaire et en attendant l'issue des négociations pendantes, il consentirall.au départ de Costa, condition qu'il serait conduit directement aux États- Unis. M. de Bruck se réservait cependant de procéder contre ledit individu, conformément aux droits de l'Au triche, s'il était surpris une autre fois sur ,1e territoire ottoman. Par une note en date du lendemain, M. Marsch accep tait la proposition de M. de Bruek- et ajoutait Les conditions contenues dans la note de V, Ex. seront con sciencieusement observées par les autorités des Étals- Unis. Si malgré cela, Costa est encore Smyrne, c'est que depuis l'échange de ces notes, de nouvelles difficultés se seront élevées. D'après ce qu'on mande de Florence un journal pié- montais, le Parlamenlo, M11" Cuningbam a fait des façons pour sortir de prison. Elle prétendait recouvrer sa liberté titre de droit et non comme une grâce. Elle a exigé de l'huissier chargé de la faire sortir de prison, un certificat en due forme constatant qu'elle en avait été chassée de force. Une dépêche télégraphique privée datée de Turin, d'avant-hier matin, mercredi 4 9, annonce que la veille au soir, un léger tumulte, motivé par la cherté des grains, a éclaté Turin. Quelques arrestations ont été faites. L'ordre a été promptement rétabli. Il vient de sortir desélablissemeuts de M. le baron Alp. de Rosée, lez-Dinant, quinze cloches pour la troisième fonte de cette année. Trois destinées pour Wytschaete, prèsd'Ypres, pèsent 1,191,91s et 633 kil., soit 2,548, i,g58et 1,354- livres, et donnent ton d'orchestre ré, mi, fa, tierce majeure. Triple crime commis Provins. Horribles détails. Arrestation de l'assassin. La ville de Provins (Seine-et-Marne) vient d'être épou vantée parla per pétration d'un triple forfait, horrible dans ses cir constances sans exemple dans lésa unales criminelles. En voici les détails ainsi qu'ils résultent de l'in formation la quelle a procédé la justice. Un banquier, M. Moreau, se trouvait avant-hier, Vers huit heures du soir, dans sa salle manger, près de lui était sa femme. Ils venaient de dîner. Dans une pièce voisine était leur fils âgé de six ans, qu'on venait de coucher. La domestique, Claudette B., âgée de vingt ans, était dans la cuisine occupée ranger la vaisselle. Tout coup retentit la sonnette de la porte d'en trée. M. Rloreau se lève et va ouvrir. Un homme entre, referme la porte sur lui, s'arme d'une hache, qu'il avait tenue cachée dans ses vêtements, en assène un coup sur la tête du banquier, lui brise le crâne, et l'étend laide mort sur le parquet. Aussitôt il s'élance sur Mm* lMoreau, la saisit, la terrasse, et d'un coup de sa hache il lui sépare presqu'entière- ment la tête du corps. A ce moment apparaît Claudette attirée par le bruit, l'assassin s'élance vers elle déjà il la tient la gorge et va la frapper lorsque, se ravisant, il lui dit Si tu veux avoir la vie sauve, conduis-moi partout et indique-moi ouest caché l'argent. La pauvre domestique dût obéir; l'assassin fouille les apparleinens, les meubles, s'empare ds toutes les valeurs tant en billets de banque qu'en argent puis, toujours accompagné de Claudette, il arrive dans la chambre où est assis sur son lit l'enfant de ses victimes dont les cadavres sont gisans dans la pièce, voisine, il les aperçoit, car la porte en est ouverte. Là il consomme sur la malheureuse'servante le plus odieux attentat. Ensuite, avec des mouchoirs et des serviettes, il attache Claudette au pied du lit de l'enfant en em portant le produit du vol qu'il a commis. Alors qu'il se trouvait dans la salle manger.il avait bu même une bouteille d'eau-de-vie. Soit par effet de cette boisson, soit par suite de réflexions tardives sur l'horreur de ses crimes, toujours est-il que l'assassin, en arrivant dans l'anti-chambi e, sentit sa tête s'allourdir, ses jambes rester immobi les. ll s'affaissa sur lui-même et resta inanimé sous l'empire d'un sommeil léthargique. Profilant de cette circonstance providentielle, Claudette défait ses liens et court préveuir la gen darmerie. Quelques instants a près l'autorité judiciaire, assis tée de la gendarmerie, constatait les faits que tious venons de rapporter et faisait arrêter l'assassin qu'on eut beaucoup de peine réveiller. 11 tenait encore la main la hache sanglante dont il s'était servi. Interrogé par les magistrats il a d'abord cherché nier son identité mais ensuite il a raconté avec un épouvantable cynisme toutes les circonstances de ses crimes. C'est un jeune homme de a3 ans, nommé Louis Bony, originaire du département de l'Aube et de- meur V" ..et il exerçait la pro fession ai géomètre. On a constaté qu'il était débiteur de M. Moreau pour une somme assez importante.il avait eu la précaution d'arracher du grand livre du banquier Je feuillet mentionnant celle dette. M. Moreau, homme généralement estimé dans le pay.4; était âgé de quarante-six ans. Sa femme avait trente-six ans. Louis Bony a été écroué (^maison d'arrêt comme inculpé d'assassinat, de viol et de vol. La justice s'est transportée dans la commune de Bourgnouriac (Tarn), où un empoisonnement a eu lieu par le phosphore. Des prunes étaient disposées sur des corbeilles et déposées au soleil, première préparation que l'on fait subir ce fruit pour le sécher avant de le pré senter au four.Une femme J qui ces prunes apparte naient, en mangea quatre ou cinq et fut subitement prise de coliques ou vomissements qui heureusement lui firent rejeter le poison. On s'est livré l'examen des prunes qui restaient dans les corbeilles, et l'on a reconnu sur plusieurs de ces fruits une large incision, travers laquelle aurait été introduit du phosphore. Ou se perd en conjectures sur la main et la pensée qui ont amené cet acte sauvage. La justice instruit. État-civil d'Vpbes, du 46 Octobre au 22 inclus. Naissances. Sexe masculin, 5; idem féminin, 8; total, 41. Mariages. Moens, Jean-Baptiste, 52 ans, écrivain, et De Backer, Olimpie-Carolinc-Adelaïde, 27 ans, den tellière. Kestelyn, Servais-Xavier, 25 ans, cultivateur, et D'Hondt, Sidonie-Sophie, 20 ans. sans profession. Décès. Leyssue, Barbe-Joséphine, 55 ans, dentel lière, épouse de Jacques-François Cilor, rue des Trèfles. De Hollander, Rosalie-Barbe, 45 ans, dentellière, épouse de Pierre-Antoine Gouy rue du Lion-Rouge. De Ceuninck, Jeannette, 66 ans, journalière, célibataire, Cloître S' Martin. Van NieuivenhuyseGrégoirè- Fidèle-Corneille, 45 ans, conducteur de diligences, époux de Marie-Thérèse Lemabieu, rue de Lille. Beke Marie-Jeannette, 84 ans, propriétaire, veuve de Louis Bertram et de Joseph-Régis-Marie Beke, rue au Beurre. DeKoninck, François-Xavier-Dominique, 61 ans, em ployé de l'octroi, pensionné, veuf de Marie-Thérèse Lefe- ver,époux de Jeannette-Brigitte VanEgroo,ruc des Plats. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 1; idem féminin, 4; total, 2. Marché d'Yprrk, du 22 Octobre 1855. Les prix du froment sont restés peu près les mêmes qu'au marché précédent; la vente s'est opérée très-lente ment. 4,504 hectolitres se sont vendus de fr. 28-20 54-40; en moyenne fr. 51-50 l'hectolitre. 11 y a eu hausse d'environ 1 fr. par hectolitre sur les prix du seigle; 46 hectolitres se sont vendus de fr. 20-40 21-60; en moyenne 21 fr. l'hectolitre. Aucun changement n'est survenu dans les prix de l'avoine; 26 hectolitres ont été vendus aux prix de fr. 7-75 fr. 8-75; en moyenne fr. 8-25 l'hectolitre. Les prix des fèves ont monté de 20 centimes l'hecto litre; 159 hectolitres ont été vendus fr. 15-20 l'hecto litre. Aucun changement n'est survenu dans les prix des pommes de terre; 4,700 kilogrammes ont été vendus fr. 40-25 les 400 kilogrammes. VAN EN Op Zaterdag, 5" November 4855 voor den INSTEL, en Zaterdag, 19° November daerna voor den OVERSLAG, teikens om 2 uren nainiddag, ter herberg S1 Andries, op de Botermarkt, te Yperen,zalden Notaris VA.\ EECKE, te Yperen, te koop veilen YPEREN. Kloosterpoort. Een HUIS en ERVE, Kloosterpoort, nr 12, hebbende vryen uitweg met kamer daerboven, palcnde oost h et huis M. Vandcn Broele, en west de magazynen M. Bouckenaerc, alsnu onbewoond; om seffens in gebruik te koinen. WYTSCHAETE. 56 aren 50 c. MEERSCII en BOSCH, n" 557 en 558, sectie E, palende oost den mcersch De Rycke, zuid 't land Houck, west 't gene van Phinaut en Gillebaert, en noord den meersch van denzelven Gillebaert; gebruikt door de w™ Pieler Leynaert, zonder pacbt, mits 50 fr. 's jacrs boven de lasten. 1nstelpennine te winnen.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3