Nouvelles diverses. 4 h. 30 m. du malin. 7 heures du matin. 10 heures du matin. I 3 i 3 ys? fall du\ cstl pie, ses! se clii-nl e appâil ti, el lui' ^ux sérieux, qui réfléchis- soutite mol, et nous en "attendions lllcuis; elle n'est pas venue. M.iin- !es Débats publie une lettre de Varso- ■après laquelle le prince Paskiéwilscb, de 70 ans, est parti accompagné de sa rnotieé, en prenant congé des généraux qu'il se rendrait sa terre déHomel, tissie blanche, près de Mobilef. Celle aulrefois au comte de Hoiuanzow Zadu- it été donnée par Catherine II, après sa !ipagne de Turquie, en 1774, terminé par le traite de nardji. Le prince Paskiéwilscb l'a reçue en récoin- se des services rendus la Russie dans la dernière npagne contre la Pologne. Le journaliste qui avait annoncé sa nomination en renl acement du. prince Gortschakoff, avait donc inventé I.te nouvelle. Celle de la destitution des bospodars el de ir remplacement par le prince Mensehikoff est démen aussi par la Correspondance autrichienne D'après le Parlamentojournal piémontais, les désor dres de Turin ont eu plus de gravité que ne semblait le dire la dépêche télégraphique. Ce journal raconte qu'une poignée d'hommes qui, par leurs babils, paraissent appar tenir aux classes ouvrières, suivis de beaucoup de curieux, s'est rendue, vers neuf heures du soir, l'habitation du comte de Cavour, proférant des cris injurieux pour lui. Quelques vilres ont été brisées; quelques hommes, forçant la porte du palais, qui était fermée, sont entrés, et ils montaient déjà l'escalier, lorsque des carabiniers survenant, les ont arrêlés. Plusieurs hommes étaient armés de bâtons; l'un d'eux tenait un couteau la main. La force publique, avec modératiou et avec le zèle le plus louable, a dissipé en peu de temps les altroupements, arrêtant quiconque n'obtempérait pas aux injonctions et sommations légales. La cherté des vivres a été la cause première de ce tu multe; mais il parait que les partis extrêmes ont voulu en profiter pour organiser une espèce de démonstration diri gée contre le gouvernement et spécialement contre M. le comte de Cavour, président du conseil des ministres. Du reste, l'émeute a complètement échoué dans son but; elle a au contraire provoqué une manifestation éclatante de la part de la population tout entière, qui s'est levée spontanément pour la réprimer et témoigner de la confiance que lui inspire le gouvernement du roi; la garde nationale, l'armée, les carabiniers, les autorités ont rivalisé de zèle, et l'ordre a été promptement et légalement rétabli. Cette tentative a produit cependant une assez vira sensation Turin, qui depuis bien longtemps n'avait pas été troublée par de semblables désordres, pas même dans les journées les plus critiques des années "1848 et 1849. LesParisiensattcndent toujours le manifeste de la Rus sie, mais ils commencent croire qu'il n'arrivera pas. Cependant le Moniteur vient de leur apprendre les noms de toutes les personnes conviées aux fêtes de Com- piègne, et notre correspondance particulière fait observer que sur la liste ne figdrent ni le ministre d'Autriche ni le ministre de Russie. Est-ce pour que l'on y remarquât l'absence de leurs noms, que le gouvernement a fait publier cette longue liste On pourrait le supposer d'autant mieux que chaque jour les journaux enregistrant les noms des allants et des venants, le public savait autant que cela pouvait l'intéresser, quels étaient les conviés de Louis-Napoléon. Quoiqu'il en soit, la publication de celte liste et les attaques persistantes de la Patrie contre l'Autriche, ont J une signification que nous ne voulons jkis exagérer, mais qui peut valoir la peine d'être signalée. naît aujourd'hui l'identité du malheureux Le gouvernement français- vient d'élever enêore une jeillie |lomme q„i dernièrement s'est donné volon- fois le taux de 1 intérêt des bons du réé-or. i_ -, tairemenl la moi t en se précipitant sous les roues Le correspondant de Pans du Mornuw-Post lui mande ,i> i t i d un convoi de marchandises du chemin de fer qu on avait reçu une dépêche télégraphique de Lonsla iJS i i i- i i d Orléans a lu hau t tinople du I o octobre, et qu a celle date, les nulles coin- 1 binées n'étaient pas enlrécs dans les Dardanelles, mais on les attendait d'un moment l'autre. Les hululants riches de Constanlinuplc avaient loué, liai tes les peliles embarcations disponibles pour aller fau détruit jouir du spectacle de l'entrée des flottes. Les journaux allemands ah milieu d'une foule de nou velles hasardées ou insignifiantes, s'accordent sur un point essentiel la possibilité du passage du Danube, par suite de la sécheresse qui règne dans ces contrées. Ils publient des Versions divergentes sur la réponse du prince Gorts chakoff la sommation d'Oiner-Pacba, ce qui permet de supposer, cominenous l'avons fait remarquer l'autre jour, que celle qui a été publiée est de pure invention. La Gazette de Breslau qui s'est fait une spécialité en fait de fausses nouvelles prétend que le général russe aurait écrit au général ottoman, qu'il l'attendrait avec plaisir sur le territoire valaque, et qu'au besoin il lui ferait jeter un pont sur le,Danube. Un autre journal dit que des préparatifs se font dans les deux camps, ce qui est facile croire; il ajoute et ceci est plus douteux, qu'un officier du génie russe qui avait poussé ses sondages trop avant, a été tué par l'artillerie turque. On dit que la flotte russe de la Baltique n'hivernera pas f.ronstadt, où elle se trouverait emprisonnée par les glaces et hors d'état d'agir si besoin eu était, et qu'elle va se rendre au port de Revcl. Le ministre de France Turin avait porté plainte con tre un journal piémontais, la Voce délia Liberia, pour un article intitulé les Deux Bonaparte. Le tribunal de Turin a condamné l'éditeur du journal l'amende et la prison. Nous ne connaissons pas l'article incriminé, et nous ne savons de la peine infligée que les termes généraux qui précèdent. P. S. Des nouvelles du bas Danube disent que l'eau s'est élevée dans la passe de Sulina (comment cela s'ac- corde-t-il avec la sécheresse signalée par la presse allemande el YEcho agricole en conclut qu'il y a espoir de voir beaucoup de navires chargés de grains, franchir bientôt la barre du Danube. Dimanche au soir, pendant la représentation de Robert le Diable... dans une cave de la rue des Chats, Bruxelles, transformée depuis longtemps en une salle de spectacle de marioueltes, le feu s'est déclaré tont i coup sur la scène et est venu inter rompre la pièce son endroit le plus intéressant. Le public, peu près exclusivement composé de gamins du quartier, a dû se résoudre évacuer la salle, mais non sans faire entendre de lamentables doléances sur son plaisir évanoui et ses trois centi mes d'entrée perdus. Grâce aux prompts secours apportés par la police et les pompiers, on a pu préserver de l'incendie les maisons avoisinantes. Quant l'intérieur du théâ tre, il a été dévasté de fond en comble: décors, banquettes, costumes et jusqu'aux personnages eux-mêmes, tout est devenu la proie des flammes. eur de Choisy-le-Roi. Il se nom me Oscar X..., et était fils d'un notaire de dépar tement. Oscar X... avait été envoyé par ses parents Pari» pour y étudier le droit, el il habitait un hôtel du quartier Latin. Son père devait lui servir une pen sion poursubvenir ses besoins. Mais depuis quelque temps l'argent qu'il attendait n'arrivait pas. Forcé de s'endetter, ce malheureux jeune homme se trou vait chaque jour en bulle des réclamations aux quelles il ne pouvait satisfaire, et qui froissaient cruellement sou amour-propre. Je crois que ines parents m'abandonnent, disait-il un camarade, et je ne peux plus vivre comme cela. Celui qui recevait cette confidence ne pouvait s'imaginer qu'elle cachait une résolution funeste qu'il aurait cherché prévenir, et c'est en effet le lendemainque, cédant tout fait au découragement, l'infortuné jeune homme mettait fin ses jours d'une façon si cruelle. L'Alinanach de Gotha compte 46 souverains ré gnants en liarope; le prince de Lippe-Schaumbourg est celui qui règne depuis le plus longtemps et le grand duc de Saxe-Weimar depuis le moins long temps, le premier étant monté sur le trône en 1787 et le dernier le 8 juillet »853 a3 de ces souverains sont parvenus an trône depuis »84o. Le plus âgé de ces princes régnants est le grand-duc de Mecklem- buurg-Stréliiz, né le 1 a août 1779 le plus jeune, le prince de Waldeck, né le »4 janvier i83i. L'ex-roi Jérôme a été très-gravement indisposé. La Patrie annonce qu'il va beaucoup mieux au jourd'hui. Sous le litre de SouvenirM. Villemain va pu blier ses Mémoires. Le livre est sous presse et paraîtra dans les premiers jours de novembre. Par arrêté royal du 1* juillet »853, un concours a étéouvert entre les artistes belges pour l'exécution d'une médaille commémorative du mariage de S. A. le duc de Brabaul. Dixmdue. Marché aux grains du 24 Octobre 1833. SORTE NOMBRE PRIX DE GRAINS. d'hectolitres PAR HECTOLITRE. PR. C. PR. C. 31 00 36 00 22 00 22 50 Orge d'hiver 15 17 19 40 6 94 8 70 13 50 14 00 14 00 14 25 TAIlilâU DES DEPECHES Formées par le Bureau des Postes d'If près la date du 3 fl Octobre 1 §53. HEURES DE DEPART. DESIGNATION DES DEPECHES ET MODE DE TRANSPORT PAR LE CHEMIN DE FER. Ambulant de Mouscron. Bruges. Courtrai. Menin. Tournay. Wervicq. Furncs. Oostvleleren. Poperinghe. Dixmude. Poperinghe. Ambulant de l'ouest. Courtrai. Gand. Menin. Dixmude. Warnêton. Poperinghe. .1 Furnes. 3 h. oO m. du soir. 0oslvletercn. Ambulant de l'ouest. 6 heures du matin. 10 h. 25 m. du matin. 3 heures du soir. 3 h. 15 m. du soir. 4 heures du soir. Courtrai. Deynze. Gand. Menin. Wervicq. Bruges. Pour les endroits au-delà de Courtrai vers Gand et au-delà, en coïncidence avec le convoi partant de Courtrai 7 h. 20 du m Ostende, par le convoi partant de Wervicq pour Bruges 6 heures 50 minutes du matin. Même convoi. Même convoi. Le Hainaut et la France, par le convoi partant de Courtrai 7 h. 10 m. du matin. Pour les endroits au-delà de Gand, par le convoi partant de Gand pour Bruxelles 2 h. 35 m. de relevée. Par le convoi partant de Wervicq 12 h. 25 m. du midi. Par le convoi partant de Courtrai 1 h. de relevée. Par le convoi partant de Wervicq 12 h. 25 m. du midi. Pour les endroits au-delà de Gand, par le convoi partant de Gand pour Bruxelles 8 h. 10 m. du soir. Par le convoi partant de Wervicq 6 h. 05 m. du soir. Par le convoi partant de Courtrai 6 h. 35 m. du soir, avec coïncidence Deynze des malles-postes pour ThieltAude- naerde et Renaix. Même convoi. Par le convoi partant de Wervicq 6 h. 05 du soir. Ostende, Plasschendaelc par le convoi partant de Wervicq 6 h. 05 m. du soir. Nota. La dernière levée de la boîte principale se fait une demi heure avant l'heure fixée pour le départ, excepté pour les dépêches partant 4 h. 30 m. du matin, qui sont formées la veille 10 heures du soir.

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 3