Chronique politique. 2 Deux csrndim^^H^va mais on m d nnsiatT troupe la condifïTiW|iic cette 60,000 fr. pour approprier 1 a9«îiïliJslratiori foiniimnale a pensé qu'elle ne pouvait, sans déroger aux règles de la prudence la plus vulgaire, co'>tinuer mar cher dans une voie où elle a trouvé de si no nbreux mé comptes. 4 En résumé, la ville d'Ypres, la sollicitation du dépar tement de la guerre, a dépensé plus de 500,000 fr. Ces sacrifices sont aujourd'hui sans résultat utile. On a promis une double compensation sans condition aucune. Aujourd'hui, on voudrait que la ville d'Ypres payât chèrement l'une des compensations promises. fprès, d'usage, après quoi le Sénat ne se trouvant pas ms de en nombre, s'est ajourné indéfiniment. I e 50 - - - Hier le Sénat a validé leleclion de MM. Seu- fin et Connyn, élus par l'arrondissement de Bntlelies. Le débat sur celte élection a occupé toute la séance. La Chambre des représentants a été informée dès le début de sa séance, de la démission don née par M. Peers, l'un de ses membres Ou lit dans 1 Impartial de Bruges: Le gouvernement a cru devoir donner, pur une note insérée au Moniteur du 11 de ce mois, quelques explica tions sur les faits qui ont motivé la démission des mem bres du collège et du conseil communalde la ville d'Ypres. Nous ne voulons pas discuter l'cxactitudcde celte note, nous nous contentons de déclarer que des membres de la 'oligteuse dans les établissements de iLtnt. sut députation du conseil communal de la ville d'Ypres qui les négociations commerciales avec KqPiance et se rendit Bruxelles au mois de juillet dernier, nous; avec l'Allemagne, et enfin sur le projet de loi assurent qu'à celte époque on promit la ville d'Ypres mhitif la charité Hier la Chambre des représentants a voté l'adresse eu réponse au discours du trône, l'unanimité moins une abstention. II n'y a pas eu de discussion proprement dite, mais des explications données par le ministère la demande de M. Verhaegen sur l'instruction époque on promit a la ville ti t près et l'école îles enfants ite troupe et une garnison de cava lerie, et que cette promesse fut faite purement, simplement et sans conditions. C'était là, après tout, une compensation assez incom plète, car la ville d'Ypres a fait de très-grands sacrifices pour bâtir des casernes, des manèges et autres établisse ments militaires elle a de plus traité avee le gouverne ment pour la fourniture des literies militaires et aujour d'hui plus de 1,200 lits sont inoccupés et se détériorent dans les magasins, tandis que dans un grand nombre de garnisons nos soldats se couchent sur la paille, et cepen dant d'après une clause du contrat conclu entre le département de la guerre et l'administration de la ville d'Ypres, 700 lits au moins doivent constamment être occupés et assurer ainsi, la caisse communale, un revenu en minialun de treize mille francs environ par an. Il nous semble que tous ces faits doivent être pris en sérieuse considération par le gouvernement. Une ville expropriée pour cause d'utilité nationale a autant de droits une indemnité que le particulier exproprié pour cause d'utilité publique, et celle indemnité serait une véritable dérision si elle consistait imposer la ville d'Ypres de nouveaux et bien lourds sacrifices. Nos adversaires politiques voient, avec la plus grande satisfactinn, ce qui se passe Ypres ils espèrent que la retraite des membres anciens du collège et du conseil communal, qui sont tous franchement dévoués au parti libérai, permettra aux catholiques d'entrer l'hôtel de ville, de renverser les institutions créées par l'adminis tration actuelle et surtout de supprimer l'école moyenne de l'État et le collège communal, le seul qui existe dans les deux Flandres Cependant nous ne pouvons, nous, qu'approuver l'énergique détermination prise par la régence de la ville d'Ypres. Trop souvent nos Flandres sont sacrifiées. Les réclamations les plus justes, les plus fondées ne sont pas écoutées. Aujourd'hui, d'après le nouveau système de défense, les Flandres ont la perspective d'être en cas de guerre, abondonnées par l'armée nationale et d'être, en temps de paix privées de garnison et par conséquent des bénéfices que le séjour des troupes procure. La cause des villes d'Ypres et de Menin n'est donc pas simplement une cause d'intérêt local, c'est une cause pour ainsi dire flamande, et nous pensons qu'il est du de voir de toutes nos autorités de prêter, en cette occurence, aux villes sacrifices, le concours le plus énergique et le plus dévoué. Avant-hier au Sénat, en prenant possession du fauteuil de la présidence, Monsieur le prince de Ligne a adressé ses collègues, une courte allocution renfermant les remerciemenls d'offense, et je m'estime d'ailleurs toujours très-heureux lorsqu'on me fournil l'occasion de concourir au bonheur d'autrui comptez donc sur moi, monsieur Beautreillis. Quant votre faute militaire, je lui trouve une excuse bien légitime, acheva-l-il, en se tournant de nouveau vers Marie. Le lansquenet, touché jusqu'aux larmes de cette géné rosité laquelle s'alliait tant de grandeur, reprit d'un ton où respirait celle fois une grande fermeté Pour moi, sire, je n'excuserai cette méprise que lorsqu'il me sera donné de mériter mon pardon par une action d éclat dont la Providence, toujours généreuse dans ses desseins, me fournira, je l'espère, bientôt l'occasion. Ce fut le tour de Marie fléchir un genou devant le roi. Debout debout mademoiselle, fit Henri; si je suis roi par le sang, vous êtes certainement reine par la beauté traitons, je vous prie, sinon d'égal égal, du moins de puissance puissance. Sire, dit Marie avec d'inexprimables difficultés de parole, je regrette que M. le duc mon père, ne soit pas là pour rendre son hommage Voire Majesté. Je vous assure, mademoiselle, ré pondit avec empressement le roi, que le nom de La Vrillère est de ceux qu'un Bourbon n'oublie pas. Il rap pelle une de nos plus vieilles gloires, et j'aimerais mieux, Le 3Ioniteur français annonce que le gou vernemenl a reçu les informations suivantes, I sur la rencontre du 4, entre les Turcs et les Russes Ollemiza C'est dans le triangle formé par l'Argisle' Danube et le village d'IJIlenitza, qu a eu lieu le combat meurtrier du 4 novembre. Les Turcs ne comptaient pas plus de 9,000 hommes. Ils occupaieul le bâlimeut de la quarantaine, situé dans la plaine, près du Danube et du village. Ce bâlimeut et une vieille redoute furent for tifiés avec des matériaux transportés de Tour- lukai. Les Turcs se sont servis avec un grand succès des batteries de celle forteresse. Ils lan çaient travers le Danube, large en cet endroit de 260 toises environ, des boulets et des bom-j bes qui atteignaient les Russes jtisqu au pied du village situé sur une élévation. Le général Danuetiberg, qui dirigeait les opérations, élail une petite distance du village avec son élal- mayor. La perle des Russes est évaluée 1,200 hommes tués ou blessés. Presque tous les chefs de bataillon ont été blessés; ainsi que plusieurs colonels; la plupart des blessures étaient faites avec des balles coniques. Le pu nce Gorlscbakoffest parti pour Olte- nitza. Il est question d attaquer les Turcs avec 24,000 hommes, aujourd'hui ou demain. wiiai fi rfr y -m,~ n Le convoi de Paris, parti avant-hier 8 heures du soir, n'est arrivé hier Bruxelles que ver» midi et demi. Ce retard a eu pour cause un accident très- grave arrivésur le parcours de France. Le convoi des voyageurs était sorti de la gare d Amiens, vingt minutes après un convoi de marchandises qu'il ne devait pas atteindre, mais qui a été relardé dans sa marche, sa locomotive ne fonc tionnant pas avec l'énergie qu'il aurait fallu. Le brouillard était très-épais; le machiniste du convoi des voyageurs ue vit pas les fauaux du je l'avoue, compter les étoiles du ciel que les hauts faits attachés ce nom, un des plus brillants du royaume. Puisse tournant vers Magdebourg Mon cher doc teur, lui dit-il, vous venez, par l'habileté de vos soins, d'acquérir aussi des droits ma reconnaissance car, depuis un moment, je ne souffre plus. Magdebourg, auquel une longue expérience de la vie donnait une assu rance qui n'excluait pourtant pas le respect, répon lit au roi avec un de ces accents de belle humeur que leur franchise fait pardonner Sire, cette cure-là, quoique la moins merveilleuse de toutes celles que j'ai eu le bon heur d'opérer, sera pourtant celle qui me laissera le meil leur souvenir. Cinq minutes environ après cette scène, la voiture du comte Mornay touchait au perron de l'hôtel de M. de Vie, gouverneur de Saint-Denis. Beautreillis, ivre de joie et bercé par l'espérance, rentrait au cainp sans se presser, parce que chaque bond de Djinn l'éloignait de celle qu'il aimait avec une sainte adoration. Le vieil intendant, lui, se dirigea sans bruit vers les écuries, choisit le cheval qui convenait le mieux son âge, et se mit discrètement la suite du lansquenet, en mesurant son pas sur le sien. La suite au prochain n\) ■I convoi de marchandises; il n'entendit pas noig plus les sigiinyx émanés de ce convoi, en sorte qu'il viol se jéier 'sur lui grande vitesse. Il en résultai un choc terrible. La locomolive, le waggon des bagages et la première voilure des voyageurs moulèrent sur le trairij de marchan dises, et^co fut, eu un instant, un désordre 1 déplorable. Le machiniste a eu deux côtes enfoncées et un grand nombre de meurtrissures; il a fallu le transporter l'hôpital de Douaiain(liqu'un voyageur qui a eu la figure abîmée. Deux employés de la poste ont été blessés 4^ un I épaule, l'aulre la têle Plusieurs autres voyageurs ont reçu, des contusions, mais tous cependant ont pu continuer leur route. Trois waggons de marchandises ont été in cendiés, deux sont brisés; la voilure-poste qui suivait le convoi des bâgages est fortement endommagée ainsi que la locomotive-el le lea der. 11 a fallu un temps Irtès-Long pour déblayer la roule des débris qui la cquvraient et pour réorganiser le convoi. Tout eu déplorant cet accident, il faut se féliciter de ce qu'il n'a pas amené de plus graves malheurs. VEmancipation annonce que M. le prince de Chimay et sa femme, invités par Louis-© Napoléou aller passer neuf jours au château de Fontainebleau, sont partis avaul-hier pour celle résidence, et qu'avant son départ, le prince a été reçu par le Koi. Du 13 Novembre au 16 iuclus. D'après les dépêches publiées simultanément par les journaux anglais, français et a'icmands, les Turcs au raient passé le Danube sur plusieurs points, et Omer- Pacha manifesterait l'intention d'occuper toute la petite Valuehie. L'armée du prince Gortschakoff ne serait pas assez forte, dit-on, pour contenir l'armée ottomane, et le corps d'armée du général Luders resté en Bessarabie et en Moldavie, s'avançait pour se réunir au général en chef, Bucliarest. Tel est le résumé des nouvelles très-jncertaincs encore du théâtre de la guerre. Nous persistons croire pen vraisemblable qu'Omer-Pacha s'expose aller se faire battre hors de sa ligne du Danube, et qu'il puisse nourrir 1 espoir de chasser les Busses de la Valacbie. 11 a été dit bien des fois que les hospodars de Moldavie et de Valacbie avaient été déchargés de leurs fonctions ou s en étaient démis.. La nouvelle se confirme dans ce dernier sens, quant au prince Stirbcy. On assure qu'il est parti de Bucliarest pour Vienne et qu'il était arrivé !e 2 Hcr-uanstadl, avec son fils. Toutefois, il parait que le prince a pris inopinément la résolution de s'éloigner. Le 27 octobre, en passant en revue la milice valaque, il n'avait iiutieuiént fait connaître son projet de reiraite. 11 avait seulement déclaré aux officiers que le prince Gorts chakoff avait exprimé le désir de voir la milice se joindre aux troupes russes et marcher avec elles contre les Turcs. Le prince Stirbcy aurrit répondu, l'approbation générale des officiers de la milice, que le devoir des Valaqucs était de faire le service d'ordre l'intérieur, et non de prendre part aux opérations de la guerre. C'est sans doute après cette revue et sous t'influence des événe ments des derniers jours d'octobre, que le prince s'est décidé quitter Bucbarcst. Une dépêche privée de Madrid du 3 novembre, nou, informe que la Reine a nommé, pour la prochaine session, président du sénat, M. le marquis de Viluma, et vice- présidents, MM. le duc d'Ahuineda, Alavarrietta, Bayona et Sauta-Cruz. Le ministère espagnol a enfin résolu la question des chemins de fer, et un décret de la Reine, que publie la feuille officielle du t' novembre, ordonne qu'une nou velle adjudication de la ligne du Nord aura lieu, par sections, de Madrid Villadolid, de Valladolid Burgos, de Burgos Bilbao, et de Bilbao Irun. La Gazette de Madrid contient, en outre, des résolu tions relatives aux lignes de Mar Santandcr, de Graoà Jaliva, et de Malaga Almadovar. Des hostilités, des négociations, nous en sommes au jourd'hui au même point qu'hier. On ne sait rien des premières, on espère toujours dans le succès des secondes. La paix, dit le Journal des Débats, reste l'ordre du jour, la Bourse de Paris comme celle de Londres. Elle est même au bout des mauvaises nouvelles, puisque les spéculateurs la hausse croient que les Russes seraient plus traitables après une bataille gagnée qu'après une bataille perdue. C'est, comme on voit, un singulier intérêt qu'inspire la Turquie. On reconnaît bien que tous les torts sont du côté de son ennemi; on voudrait cependant que celui-ci fût vainqueur, parce que sa victoire amènerait plut sûrement et plus promptement une solution pacifique.

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Le Progrès (1841-1914) | 1853 | | pagina 2