INTÉRIEUR. Vamleriloncklel longeant la voie ferrée l'angle île la section du pavé île Vlamerlinghe.par le clieiiiin de fer avant d'arriver la station, pour le irix de quatre cent vingt francs 2° de trois maisons appartenant M. Beharelle, pour la somme de 5,650 francs. M. Louis Vanden Peereboom, comme colla- teui de la fondatiou Vandermeersch, s'adresse au Conseil pour obtenir l'autorisation de faire admettre, par l'administration des Hospices, une fondation de veuve, la nommée Thérèse Lemahieu, veuve Billet, habitant la ville depuis son enfance, mais née dans une autre localité. Cette requête est renvoyée cette administra tion pour avoir son avis. Le Conseildans une précédente séance a cru que le bureau administratif de lEcole moyenne se renouvelait par moitié, et n'avait présenté que quatre candidats au choix du {gou vernement. Mais les membres du bureau doivent recevoir tous un nouveau mandat. En consé quence le Conseil présente, dans le sein du conseil, pour premiers candidats: MM. Mer- ghelynck et Boedtet comme seconds candi-, dats .MM. Vanden Bogaerile et Vantle Brouke J élève aujoui d lmikà 3o, dont en dehors du conseil, comme premiers candi-f e sa ulie es ouv,'elsy va,|e dats: MM. De Sluers et Vandermeersch, et comme seconds candidats MM. Deterive el Auguste Maieur. L'assemblée émet un avis favorable l'accep- taliou du legs fait par M. François De Codt, juge au tribunal de première instance et prési dent du Bureau de bienfaisance, de vingt cinq actions de mille francs chacune de la banque de Belgique, première émission, avec jouissance dater du lr Janvier 1854, au profit de l'admi nistration dont il avait fait partie pendant trente-un ans el qu'il avait présidé depuis 1835 Expédition des pièces sera faite l'autorité supé rieure, afin d'obtenir l'autorisation royale né cessaire pour pouvoir accepter. Enfin le Conseil finit son ordre du jour public en remettant solennellement, au nom du gou vernement, la médaille d encouragement el le diplôme Mlle Justine Griffon, récompense qui lui a été décernée la suite de l'exposition organisée par la société pour le perfectionne meut des arts industriels. indigents, ilout près de.8oo trouvaient jadis dans l'industrie linièredes moyens d'existence pour eux el pour leur famille. La décadence de celle industrie, jointe aux années calamileuses, lit celte commune une position laquelle il importait d'apporter un remède efficace. Dès l'année 1^44* l'autorité communale avait créé dans ce but un comité linier; cette commission procura en effet quelque travail aux indigents, mais elle ne s'attacha pas introduire les nouveaux pro cédés de fabrication ni diversifier le travail. Aussi au bout de quatre années d'existence, le comité se trouva avoir absorbé cinquante mille francs sans aucun résultat pour l'avenir. Du pareil étal de choses devait attirer l'attention sérieuso de l'autorité; aussi le conseil communal sollicita lui-même l'érection d'un atelier d'appren tissage, et sa demande fut accueillie par arrêté royal en date du a(5 février t85o. Cet établissement fut organisé vers le mois d'oc tobre suivant, sur les mêmes bases que celui de P.issclieiidaele des le principe, on y confectionna, pour compte de plusieurs fabricants de Roulers el d'Ypres, des toiles, des molletons, des étoffes pour essuie-mains, des colonelles, des siamoises, des Or léans, etc., etc. Le i|oinbie des métiers en activité deux la Jacquard, y varie de 4° c. i fr. io c. par jour, d'après le degré d'aptitude el d'application du tisserand. Quelques jeunes gens qui ont terminé leur apprentissage travaillent domicile,el trouvent dans leur occupation des moyens d'existence. Le local qui sert d'atelier esl vaste, bien aéré et pourrait au besoin contenir soixante métiers. Les demandts d'admission dépassent de beaucoup' ce chiffre, mais l'expérience a prouvé qu'un seul con tre-maître serait insuffisant pour diriger uu pareil nombre de métiers. Cet établissement a rendu das services éminents l'industrie el la classe ouvrière de la localité, ut tout concourt a démontrer que, si l'administration communale continue prêter sou appui aux efforts persévérants de la commission diieclrice, l'atelier ne tardera pas répandre une aisance relative dans uu grand nombre de ménages qui participent encore aux secours de l'administration charitable. joignit bientôt celle des tapis; pour le premier article ou occupe quelques fileuses et un certain nombre de tisserands. L'autre fabrication a lieu dans uu hospice. Des démarches ont été faites pour organiser cet atelier d'une manière légulière el d'après les prin cipes établis, et pour y faire introduire les perfec tionnements obtenus dans la manière de tisser; malheureusement les efforts tentés n'ont pas eu de résultat aussi le il intervient pas d'une manière permanente dans les dépenses de cet établissement, il s'est borné accorder, une lois, un subside de a,ooo fr., dont la commission directrice aura i rendre compte. Les tapis que l'on y fabrique ne sont pas sans mérite, aussi la vente s'en opère facilement. Le zèleet lesefforts de la commission mériteraient d'être appliqués ft une entreprise établie dans de meilleures conditions. Nous avons le plaisir d'annoncer nos lec- leurs, que M. De Wulf, notre habile pianiste, donnera avec le concours de quelques artistes d cette ville, un brillant concert vocal et instru mental, le Dimanche, 29 Janvier prochain. Dans sa séance huis-clos, le Conseil a nommé membres du Bureau de bienfaisance MM. Charles Becuwe, en remplacement de M. De Codt, el Polydore Boedt, en remplacement de M. Clément, qui a demandé être déchargé de ses fonctions. i Nous reproduisons ci-dessous un extrait du rapport général de M. Renier inspecteur des ateliers, concernant les ateliers de notre arron dissement; cette pièce fait très-bien ressortir les avantages énormes de cette création que l'on ne houspille en définitive que parce qu elle est due i l'initiative de l'honorable M. Rogier. Atelier communal de Langhemarek. I.a commune de Laughemarck, compte une popu lation de 5,716 habitants, parmi lesquels 1,600 Atelier cantonal de Hecelaere. Cette commune se trouvait dans une position tout aussi précaire que Laughemarck; sur une population de 1,340 habitants, 5oo étaient réduits Ja misère, par suite de la perte de l'industrie 1 imère. Un atelier y lut décrété le 3o janvier i85o, et mis eu activité vers la fin delà même année; organisé sur les mêmes bases, il obtint les mêmes résultats qu'à Passclieudaele el Laughemarck. Le nombre de métiers en activité esl de 19, et si l'on n'a pu donner jusqu'ici a cet atelier une plus grande extension, c'est que l'exiguïté et le peu de solidité du local y mettaient obstacle. L'administra tion communale vient de construire un bâtiment tout fait convenable pouvant contenir 5o métiers. Tout permet donc d'espérer que cet établissement ne tardera pas recevoir une nouvelle impulsion et u'il produira des résultats eu rapport avec sou importance. Comité industriel de Poperlnghe. En 18*6, uii comité industriel fut érigé Pope- ritighe; il entreprit, pour propre compte, comme cela se pratiquait-alors, la fabrication des toiles et y Dans sa séance du 7, l'Académie des sciences a reçu plusieurs communications relatives aux grands froids du mois dernier. M. Montigny professeur de physique l'Alhenée de Namur, a écrit que le 26 décembre, le thermomètre cen tigrade est descendu 19"*, 4; M. Muas, profes seur au collège de la Paix, a constaté l'inté rieur de Namur 22*. M. Crahay, le même jour, Louvain, a constaté 23°,2 par uu vent de N.-N.-E. M. Quetelet a dit que celle température était la plus basse qu'il ait constatée pour notre pays depuis qu'on y observe. Les trois plus forts minima qu il ail recueillis dans son ouvrage sur le climat de la Belgique sont 2l°,l pour Bruxelles eu 1776; 22°,9 pour Maeslricht en 1823, el 20",9 pour Louvain en 1838. On trouve bien 24°,4 pour Matines en 1823, mais les ob servations faites dans cette ville méritent peu de confiance. s'adresser In vieille Gertrude ils trouveront chez elle, mieux que dans leur imagination, de quoi défrayer les romans de toute dimension. Je la vois encore, la bonne femme, l'oreille tendue, mais inquiète. A peine avait-elle pris le temps de passer une jupe et de cacher ses attraits (il faisait nuit alors vous lie l'oubliez pas, je l'ai dit dans la première partie) aussi bien M™ Gertrude, comme on l'appelait dans le quartier, se rccula-t-elle vivement mon aspect, mue par un instinct de pudeur que je me plais reconnaître Mauvais sujet interrompit Gustave, se fût-elle cachée de la sorte si elle n'avait connu ton humeur libertine Je vous ai déjà fait remarquer, monsieur Gustave continua Ernest, qu'à mon arrivée Paris, je n'avais pas j sur la conscience la moindre peccadille. J'aimais d'ailleurs ma gentille voisine Rose et je lui avais jure une éternelle fidélité. Je la vois encore, cette bonne Rose, avec ses joues qui étaient comme son nom et ses lèvres fraîches de jeunesse el de chasteté. Permets, mon cher Ernest, interrompit Frédéric, il me semble que tu t'éloignes du sujet bien plus que les lois actuelles du roman ne t'y autorisent. Nous avons pu et passer l'incident Gertrude propos de l'épisode du cri et de la chute de l'inconoue, dans l'espuir que la voisine L'Indépendance assure qu'il n'y a rien d'ex act dans la nouvelle du voyage du duc et de la duchesse de Brabant en Angleterre, au prin temps prochain, non plus que dans la prochaine arrivée Bruxelles, du prince Albert, qu'elle même avait annoncée dans son numéro de mercredi dernier. M. Armand Berlinpropriétaire et rédacteur en chef des Débatsest mort la nuit dernière, d'une angine couenneuse- Je n'ai pas besoin de rappeler quel a été le rôle important de M. Berlin sous la restauration, sous le gouverne ment de juillet el dans la presse actuelle. Il a été l'ami de tous les écrivains distingués qui se sont fait un nom politique depuis 30 ans. depuis M. de Chateaubriand jtisqu M. S1 Mare Girar- din. Celte perle va créer une situation délicate nous ramènerait au fond de l'histoire, mais la digression relative Rose et ses joues idem, passe toutes les limites. Encore, dit Gustave, si l'aimable Rose était ici, nous ferions grâce au principal raison d'un si attrayant incident. Je conviens que je me suis quelque peu écarte du sujet, dit Ernest mais c'est une si douce chose que le souvenir D'ailleurs, quelle idée vous feriez-vous de mon imagination, si je. n'incidcntais quelque peu A quelle fâcheuse comparaison ne m'exposerais-je point si Vous alliez songer, en présence d'un simple et rapide récit, aux proportions que prend déjà et qu'alticndra bientôt le roman. Nous promettons de le tenir pour sublime et bien supérieur aux romanciers présents, passés en venir. Quelle douloureuse ironie dit Ernest; n'importe, je me résigne et reprends mon histoire. J'en étais... A une chute, dit gravement Gustave. Je ne prendrai pas ce mot pour une citation, reprit Ernest, et je ne la compléterai point. Toute la maison était en émoi, on se perdait en conjectures; mais l'hôtesse se fit si longtemps aitcndrc qu'on dut en rester là. Cha cun se relira, cl le lendemain madame Grinchard, inter rogée, répondit évasivement, comme une femmo qui entendait les intérêts de sa nrfaison qu'en effet, la jeune dame qui était venue coucher celle nuit dans l'hôtel s'était trouvée mal la suite des l'alignes «l'un long voyage qui ne louchait pas sa fin, puisqu'elle était repartie dès le matin avec l'homme qui l'accompagnait, et qui était sans doute son mari. La mère Gertrude ne se tint pas pour satisfaite, et par elle la fruitière, l'cpicière, la boulangère et la charbon nière apprirent le jour même qu'une jeune fille de bonne maison, une marquise espagnole, avait déserté la maison paternelle avec un jeune homme qu'elle décrivaii, dépei gnait exactement, bien qu'elle ne l'eût point vu, ajoutant que le couple amoureux s'élait dirigé cette nuit même vers l'Angleterre pour s'unir Graine-à-Graine, connue elle appelait, par un effort d'imagination, la ville dh forgeron; cl, sur ce, toutes les bonnes femmes dé déplo rer le malheur des parents de la jeune fille. Mais bientôt le souvenir de cette nuit mémorable s'affaiblit dans la maison et dans le quartier. Madame Gertrude passa d'autres préoccupations, toujours dans sa sollicitude pour le prochain, et tout rentra bientôt dans celle indifférence égoïste qui est le propre de là grande ville, comme un empressement non moins égoïste caractérise la province et la campagne. (La suite au prochain

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 2