1 2 s O sO PQ i s s 1 i -2 ni OUVERTURE DE EA SECTION D'ÏPRES. s n a S> S a e fa - s S CHEMINS DE FER Haïti, difficultés telles qu'elles ont amené une rupture avec l'empereur Fauslin i", et le départ de Mgr Spaccapietra. Le Freeman des Etats-Unis don ne quelques détails curieux sur cette affaire. Il s'agissait de la conclusion d'un concordat. L'emoereur d'Haili s'y montrait d'abord bien dis posé, et il avait fait l'envoyé de Sa Sainteté mi excellent accueil. L'opposition est venue du clergé lui-même. Il ne faut pas croire qu'il s'agisse de prêtres indigènes, il n'y en a pas, et quant aux au tres, voici ce qu'ils sont, selon le témoignage de M. Gustave d'Alaux, écrivain fort indépendant de ca ractère: A part quatre ou cinq exceptions, les plus honorables parmi les quarante-huit ou cin- quantedesservants haïtiens, sont des prêtres frart- çais, savoyards ou espagnols, expulsés de leurs diocèses eu Europe, et qui viennent chercher for- tune dans un pays où l'absence du lien hiérar- chique soustrait leur passé toute enquête et leur conduite présente tout contrôle; d'autres ne sont prêtres que de leur façon, en vertu de faux certificats, et on en a vu qui, n'ayant pas eu le têinps ou la prévoyance d'apprendre leur nou- i> veau-rôle, ne savaient même pas officier. (Re vue des Deux-Mondes du i5 avril 1851On com prend, ajoute le Freeman, que ces curés s'accommo dent de fomenter la mauvaise intelligence avec la cour de Rome. Toute surveillance épiscopale les offusque, et leur habileté consiste effrayer l'Empe reur et sou gouvernement, en leur inspirant de l'ombrage pour toute intervention du Pape. Quoiqu'il en soit, Mgr Spaccapietra est parti de l'île, après quatre mois de séjour Port-au-Prince, et après avoir retiré tous ses pouvoirs au chef ec- clésiastique d'Haïti. Le ministère de l'empereur a tenu cette dernière circonstance cachée, afin de ne pas inquiéter la population qui est catholique par habitude et par instinct, dit toujours le Freeman. L'Infante dont la reine Isabelle était accouchée le 5 de ce mois, est morte le 8 midi. Le fait important du jour est la lettre écrite par Louis-Napoléon M. Ducos, ministre de la marine. Cette manière insolite de motiver une promotion dans la Légion-d'Honneur, prouve que l'empereur des Français a voulu parler indirectement l'Eu rope,et lui apprendre qu'au besoin la France pourra doubler et même tripler ses forces navales. Pour commencer, les journaux de Brest annon cent que l'ordre d'armer immédiatement douze vaisseaux de ligne, vient d'être donné. Un autrefail important est la mort de M. Armand Bertin, rédacteur en chef du Journal des Débals Celte mort regretiableet tout fait inattendue, peut avoir des conséquences politiques. Hier, la Bourse de Vienne, le bruitétail répandn que l'empereur d'Autriche allait partir pour Sairit- Pétersbourg. Ce voyage, dans cette saison, serait molivé sans aucun doute, par le désir du jeune empereur, d'amener le Tzar des sentiments plus pacifiques. Le Times publie une dépêche télégraphique de Vienne, i i janvier, annonçant que tous les vaisseaux de guerre russes dans la Mer-Noire, ont des oidres pour retourner Séhastopol. Quatre-vingt suit as exilés de Constant inople, étaient arrivés Candie le i'] décembre. Il semblait résulter des dires d'un journal de Stockholm, que la déclaration de neutralité de la Suède avait été concertée avec l'Angleterre la France, l'Autriche et la Prusse. Le Constitutionnel rectifie ce fait en des termes qui méritent d'être remarqués. La simple vérité est, dit-il, qu'étant d'accord avec le cabinet de Copenhague sur la posi tion neutre qui lui convient, la Suède s'est concertée avec ce cabinet, et uniquement avec lui, sur les ter mes identiques de la communication simultanée faite par les représentants des deux pays aux cabi nets euiopéens et ceux des principaux Etats américains. Les événements de 1848 ont encore de fâcheux retentissements dans certaines petites principautés de l'Allemagne. C'est ainsi que le 6 de ce mois, Cassel, le général de Lepel a été conduit la forte resse de Spangenberg, où il subira une détention de quatre années, pour avoir en 1848, négligé ses de voirs de commandant de la ville de Cassel. M. de Lepel, qui est âgé de 72 ans. avait demandé subir sa peine dans la citadelle de Cassel, ce qui lui a été refusé. M. de Lepel n'a pas fait son devoir en 1848, c'est possible; mais il y en a eu bien d'autres dans le même cas, et peut-être parmi ceux qui l'ont con damné. Ne serait-il pas temps pour les princesd'Al- lemagne de jeter un voile sur ce passé? 11 ne fut pas brillant pour la plupart d'entre eux, et ils devraient se garder de tout ce qui tend en évoquer le sou venir. La Diète suisse a repris sa session le 9 de ce mois. Le conseil national, dans sa séance du 10, a voté la majorité de 3g voix contre 27, une proposition de M. Fogliardi, député du Tessin, tendante exiger du conseil fédéral, un rapport sur l'état des négo ciations avec l'Autriche et sur l'usage qu'il a fait des pleins pouvoirs qu'il avait reçus pour venir en aide la population du Tessin. La minorité, qui combattait la proposition, voulait borner les choses une simple interpellation. La majorité s'est décidée pour un rapport écrit. nouvelles diverses. Nous lisons dans la Gazette médicalesons les dates 26 novembre et 3 décembre, un rapport par le docteur Fiévet, sur la nature toxique et le danger de l'emploi des préparations de plonîb et plus par ticulièrement de celles connues sous Je nom de blanc ©lOî© g al z. - m H a O 20 CO M 5 c s I O c C/3 ce ea c o -g G. c 00 o V -c co o -a fcc c— - tn w -g h g 2 ce C Q G SU - r, O s- Q c N o 5 fcG N X c T. C3 J <Z) fiS .22 ^'5 - O a u 2 S S W S NJ zj c a c -2 ^3 O -3 r£ «T C- g oj g C O o OJ -G I 5» Cl se a, 1 s 1 En c S E <0 N G o j) o o ./Z- 2* 22 _T -o o 5 - S. «5 '5 i l §4" r «S g s a s: o S c w O CD "O G o o s fel 32 C —4 S o zj o -o (W] ïs- |W] «S5 J fr- 1- ti rs - a g a S o -1 «s a s Z 2 K 1 S «V m C te C c« s 02 a de fard, cosmétiques dont le blanc de plomb et le bismuth sont la base. M. Fiévet a rendu en cette circonstance un éminent service l'humanité, car les al tistes et le monde élégant ont été trop souvent victimes de ce (notée malfaisant; aussi sommes- nous convaincus de la liante importance qu'on doit accorder .'i une piéparatitiu qui ne recèle aucune substance métallique. 11 est de notre devoir de recommander tout particulièrement i'AsPASINK rêine végeio-.iniuial)cosmétique, inventé par Mignulparfumeur, 19, rue Vivientie,à Parts; il est le seul que nous connaissions exempt de tout élé ment nuisible la peau et dont on puisse désormais faire usage en toute sécurité. Entrepôt général pour la vente en gros chez M bhulê 23, rue de l'Hôpital, Bruxelles, et pour le détail chez tous les parfumeurs et coiffeurs de Bel gique. Etat-civil d'Tprks, du 15 Janvier au 21 indus. Naissances. Sexe masculin 7 idem féminin 6, total 13. Un mort-né du sexe masculin. Mariages. Brunfaut, Denis-Henri-Albéric-Joscplt 35 ans, professeur au Collège communal, et Van Alleyn- nesCçlinie-Marie-Julic-Sophîe, 23 ans, sans profession. DidierJean, 30 ans, charpentier, et Buseyne, Virginie-Marie, 49 ans, sans profession. Décès. Sclioutéten, Marie, 50 ans, sans profession, célibataire, Petite Place. Baes, Dorothée, 72 ans, propriétaire, veuve de Jean Terrier, rue au Beurre. LapiereVirginie, 35 ans, dentellière, épouse de Pierre Ilesscl, rue des Veaux. Mouliez, Amélie, 25 ans, sans profession, célibataire, rue du Verger. Bouckaert, Louise, 80 ans, dentellière, célibataire, rue de ITIôpitaI— S'-Jean. Vermersch, Marie, 87 ans, rentière, céliba taire, Marché-au-Bois. PolelPierre, 77 ans, jour nalier, époux de Catherine Derdaelc, rue de Menin. Belamy, Ursule, 34 ans, sans profession, épouse d'Augustin Blanekaert, rue de Dixmude. Castryck, Caroline, 45 ans, sans profession, épouse de Jacques Wallaert, rue au Beurre. PlanckeAlexandrine- Joséphinc, 82 ans, dentellière, veuve de Ferdinand Kes- teman, rue de l'Hôpital-S'-Jean. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 3, idem féminin 2, total 5. Marché d'Apres, du 21 Janvier 1854. Les prix du froment sont restés peu près les mêmes qu'au marché précédent; 214 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 34-88 38-20; en moyenne fr. 56-54 l'hectolitre. Une baisse de 40 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix du seigle; 30 hectolitres ont été vendus de fr. 25-60 26-40; en moyenne 26 fr. l'hectolHre. Il y a eu 23 centimes de hausse sur les prix de l'avoine; 30 hectolitres se sont vendus de 10 11 fr.; en moyenne fr. 10-50 l'hectolitre. Une baisse de 20 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix des fèves; 114 hectolitres se sont vendus raison de fr. 17-80 l'hectolitre. Les prix des pommes de terre sont restes les mêmes; 2,900 kilogrammes ont été vendus 12 fr. Ic3 100 kilogrammes. td i* g S s» a S *r fij N a t. S X f a 1 M Z fa b fa S "S ses ao 8 id L O X «s O (O (Si bl K S a - 2 ta u a g: Z 111 e* U m m m M tX s -3 -s S Sr> es os H -se td _l td td ca se-a C* cn o 9 o .H a o o a là S 3 9 ils s a 3 a a a I 0 5 "S «r PG S. O -G O a IO a G* .G r bo 2 a G -a c o 2 z !2 2. S 2 «5 <S> c r jj£. -G E g es m J c s W- - H 5 cn •- Ue C O W c? tD w O O o C3 Si G. g tu çj l"H "G Qi JZ, O 25 - g 2 C3 W - g s t-3 G N «p- C/3 S S G O s o s O Zà "G ec 3 «3 2» CD o s CD G* "G G\ Tî o -H "S g S - S- G -O m «5 S S z 00 u o g O -G G c G. O o 5^ 1 S m 5 B - 6 r s 3? pS a c» O S .2 H Ss te u iS -P- K ©lu s i S s P S G O S 5 Départs des convois. 23 Janvier 1854. CORRESPOND \XCESr correspondance avec le chemin de fer du nord. correspondances. COIHTKAI. Arrivées de Touriiay, Lille. Monscron et dé part des mêmes convois pour Gand, Bruxelles, Anvers, etc. l e matin 7 h. 20 m., le soir 3 ti. 15 m. et 6 h. 35 m. BRGGF.S. Arrivées d'Ostende et départ des mémos con vois pour (.:aiul, Biuxclles, Anvers, etc. Le matin C h. 55 m., 7 h. 40 m. ^le classe,, le soir 3 h. 40 m. et C h. 35 ni. THOLROIT A DIXMUDE. 1 h. 45 m. du soir. ROUI-ERS A l'IXMUOB 9 h. 30 du matin. 2 h. du soir. lKGELMUKSTEil A THIELT. 10 h. du matin. 7 h. 50 m. du soir. DIXMUDE A THOUROtJT. 6 h. 15 in. du matin. D1XMUDB A ROULER*. 5 h. 50 m. du matin. 4 h. du soir. TH1PLT A IRGELMCNSTBR. 6 h. du matin. 5 h. 30 m.du soir. Correspondances arec le chemin de fer du Nord. D'OSTEÎXDE. A 7 k- 13 du matin, pour arriver Paris a 11 li. (tu soir. A 5 heures du foir. pour arrivera Paris 5 II. 50 du matin. DE PARIS. A 7 b. 30 du soir, pour arriver A Ostemle midi. A 7 heures du malin, pour artiver Ostende 9 h. 15 du soir. De Bruges. «Thourout. Lichtervelde roulers u Isegliem Ingclmunst Ârr.à Courtrai D*'de Courtrai Menin. Wervicq. Courtines Arr. Ypres 7 h. 7 h. 8 h. 8 h. 9 h. 8 h. 8 h. I 9 h. 9 h. 1 9 h. lOh. 10 h. 40 M h. 50 11 h. 00 11 h. 10 11 h. 00 12 h. Ih. I li. 001 h 30 2 li 50'2h 00 2 h 3 h 00 6h.,00j .25 611.20 .35 6h.30 .00 6h. 30 .20 7h. 20 .50 7 h. 50 .20'8h.05 8 h. 15 8 h. 23 8 h5 5 8h. 45 9h.55! D'Y PRES De Comines. Wervicq Menin 6h.00!n h. 6h. 50' 11 h. 6h.40 H h. 6h.50 11 h. Arr.h Courtrai 7 h.20 l)1 de Courtrai 7 h.50 ulngrlmunst. 7 li.50 Isegliem 8h.00 Roulers .8 h. 15 u Lichtervelde 8 h. 40 «Thourout. .8 h. 50 Arr. Bruges. 9Ii.50 12 h. 1 U. 1 h. 1 h.40 2 h. 00 2 li.23 2 h. 33 3 h.20.8 h. départs. départs. a ypres. soir.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3