CHARTES ET DOCUMENTS PLUS D'OPÉRATION aux YEUX. Nouvelles diverses. I.-L.-A. DIEGERICK, L'EAU CELESTE du docteur Ilonsscau, [tour la guérison radicale des maux d'yeux, cataractes, taies, inflammations, etc., fortifie les vues faibles, enlève la goutte sereine et les douleurs les plus vives. Des personnes aveugles qui aperçoivent des effets d'ombre et de lumière sont assurées de recouvrer la vue en 8 et 15 jours. Prix dn flacon 10 fr. A/francliirA Ptnix, Boulevard des Italiens, n° 4. PAS DE DÉPÔT EN BELGIQUE, cause des nombreuses contrefaçons qui ont été faites d'un remède connu dans toute l'Europe par son efficacité. Rendu franco pour toute la Belgique, 11 fr. 50. Envoyer, dans une lettre affranchie, 2 billets de la Banque de Belgique de 5 fr. et 7 timbres de poste de 20 centimes. et, en cas d'attaque, se tenir simplement sur la dé fensive. Dans l'article dont nous avons donné l'ana lyse, M. Grauier de Cassugnac insiste sur l'impos sibilité pour l'Allemagne eu général,et surtout pour la Prusse et l'Autriche, de rester neutres dans la question d'Orient. Cette opinion est en contradic tion avec la nouvelle que nous avons trouvée ces jours passés dans un journal allemand, et suivant laquelle l'empereur des Français aurait lait remet tre la Diète germanique, une note déclarant qu'il respecterait la neutralité de la Confédération, quel que tournure que prît l'affaire d'Orient. El en effet, l'existence de cette note est démentie par le Journal de Francfort, lequel assure que le cabinet des Tui leries a seulement fait exprimer aux Etat» particu liers de la Confédération, ses dispositions amicales et pacifiques. La France, ajouie-t-il, ne pouvait faire une déclaration quelconque au sujet de la neutralité de la Confédération, puisque jusqu'ici, la Diète n'a indiqué par aucun acte spécial, l'attitude qu'elle entend prendre. La Gazette de Cassel annonce que l'empereur de Russie a fait demander la Banque de Varsovie, vingt-cinq millions pour les éventualités de la guerre. Une lettre de Madrid du 17 janvier confirme la nouvelle du coup d'Etal. Le ministère Sartorius y a préludé par l'exil des cinq généraux suivants MM. Coucha (D. Manuel), aux îles Canaries; Coucha (D. José), Mayoï que; O'Donell, aux Canaries; Infante, lvice; Armero (D. Francisco), Léon. Ou s'attendait en outre l'exil d'une soixantaine de personnes des plus iiifluentes de l'opposition parlemenlaiteau nombre desquelles quelques joui ualisles. La Gazette officielle devait publier ensuite, des décrets royaux portant suppression du Sénat et du conseil royal, rétorme constitutionnelle et réunion des Corlès constituantes. Voilà doue un ministère se disant constitutionnel, qui ne sait gouverner, comme tous ses prédéces seurs, que par les proscriptions de l'exil. Il paraît qu'on ne connaît pas d'autres expédients Madrid, quand le gouvernement rencontre quelques diffi cultés. Tous les partis, tous les humilies d'Etat y ont eu recours a un jour donné. Cependant, chose singulière, le ministère actuel reconnaît que son premier devoir est de maintenir le trône constitu tionnel et le régime 1 eprésentalif. Cette déclaration se trou ve'consignée dans une circulaire du coin te de San-Luis, ayant pour but d'inviter les gouverneurs de province, empêcher la circulation de procla mations, d'imprimés, de lithographies lancés par l'opposition, dans le but, dit-il, d'alarmer l'opiuioii publique sur la marche du gouvernement. La Bourse de Paris a été encore très-mauvaise avant-hier, grâce au passage du Danube par les Russes, qui pourtant est révoqué en doute, et l'augmentation de l'intérêt des bons du Trésor. Nos lecteurs pèuvent se sou venir que toutes les fois qu'il s'est agi de dire la conduite définitive que tiendraient l'Autriche et la Prusse, dans le cas ou l'affaire d'Oiienl menacerait l'Europe d'une con flagration générale, notre avis a été que ces deux puissances 11e marcheraient pas avec la France. Nolie manière de voir n'a pas changé; ce n'est pas l'article de M. Granier de Cassagnuc qui pou vait la modifier; au contraire, cet article prouve que le cabinet des Tuileries pense comme nous; autrement, quoi bon cette tlièse et les arguments comminatoires par lesquels elle est soutenue Aujourd'hui, l'article du Constitutionnel vient se joindre un article absolument identique du Jour nal de /'Empire. Seulementcelte dernièie feuille lait partir de Vienne les mêmes arguments, sans doute pour ne pas condamner son rédacteur en chef, M. de La Guéronnière, broder des variations sur le thème de M. Granier de Cassagnac. Avant tout cela, un écrivain allemand, M- Warreus, avait publié dans le Lloyd de Vienne, une série d'articles où la neutralité était auathématisée haut la main, et ces art icles ont été reproduits avec eut pressentent par le Moniteur français et par les autres feuilles impérialistes. Eb bien tout cela aura été écrit en vain. L'Autriche testera unie la Russie, un peut le prédire h coup sûr. Comment en serait-il autre ment Pense-t-on qu'il soit possible a l'Autriche d'oublier que tous les périls de 1848 lui sont venus delà France, et qu'en i849> c'est la Russie seule qui l'a sauvée Ou ne reçoit pas de tels services impu nément. La reconnaissance, il est vrai, n'est pas de nos jours une vertu bien pratiquée, elle ne le lut en aucun temps; mais ou ne s'en abstient en général que lorsqu'on a quelque intérêt se montrer ingrat et qu'on le peut sans danger. Or, dans cette affaire d'Orient, la Prusse et l'Autriche n'ont aucune rai son de se tourner contre leur allié. Elles procèdent l'une et l'autre dans un ordre d'idées différent de celui de la fiance et de l'Angleterre. Celles-ci n'agissent que dans la conviction que la Russie menace l'intégrité de l'Empire ottoman; les deux autres sont persuadées au contraire que celle inté grité ne court aucun risque. Elles s'en rapportent aux déclarations réitérées du Tzar ce sujet; elles les croient sincères; et, comme elles n'auraient de raison de s'émouvoir que dans le cas où l'indépen dance de la Turquie serait en péril, elles veulent rester neutres, el nous sommes persuadés qu'elles croient en cela faire la France une immense con cession. Cette opinion a été exposée dernièrement par une feuille semi-officielle de Vienne, la Correspon dance autrichienne. Elle est reprise aujourd'hui en sous œuvre par 1 e Journal de Francfort, dont nous reproduisons les raisonnements ci-après. 11 a été question dans ces derniers jours, d'une conspiration découverte dans le duché de Posen, et bientôt a paru dans les journaux, la nouvelle que la police russe avait fait enlever de nuit, sans iorme de procès, toute la population mâle d'un village limi trophe de la Prusse, y compris le seigneur et le pasteur. Un journal de Berlin déclare que ce fait est con- trouvé, aussi bien que la conspiration prétendue, el dont personne n'a entendu parler. Une lueur d'espoir pacifique vient de poindre l'horizon de Berlin. La Correspondance prussienne de lundi, dément le rappel des ambassadeurs de Russie Paris el Londres; elle dit d'ailleurs être en position d'assurer que rien n'autorise la suppo sition que le cabinet de Saint-Pétersbourg a résolu d'envisager comme un cas de guerre, l'entrée de la flotte anglo-française dans la Mer-Noire, el de re pousser les propositions d'arrangement transmises de Vienne; qu'au contraire, elle a de bonnes raisons de croire que le Tzar mû par ses relations d'intime amitié et de confiance réciproques qui l'unissent aux grandes puissances allemandes, ne refusera pas de prendre eu juste considération les représentations conciliantes qui, tout récemment encore, lui ont été adressées de Berlin et de Vienne. Les nouvelles directes de Madrid sont du 18. Le ministère continuait son œuvre préparatoire du coup d'Etat. Pour 11e pas s'y associer, le ministre de lajuslice.marquisdeGerone, et M. Zavagoz, gouver neur civil de Madrid, avaient donné leur démission. Provisoirement, le ministre des finances remplaçait le premier, et le comte de Qninlo, sénateur, le se cond. Les destitutions continuaient. Trois membres de la Haute-Cour deguerre et marine, parmi lesquels le président, M. le baron de Meer, avientétérévoqués pour avoir,.comme sénateurs, volé contre le minis tère. Ces mesures ne déplaisent pas h tout le monde La preuve, c'est que M. le marquis de Gaviria, eu manière d'adhésion a apporté au trésor public 60 millions de réaux, pour faire face aux besoins du moment. Au départ du courrier, le 18, 011 craignait qu'une partie de la garnison ne fît un mouvement en iaveur des généraux exilés. Ou passait une revue el de lortes patrouilles parcouraient les rues. Le passage du Danube et l'occupation de Silistric par l'armée russe, donnés samedi comme positifs par une dépêche de Vienne adressée l'Indépendance, et sans doute aussiaux journaux de Parisel de Londres, ne se confirment pas, et l'on peut assurer dès pré sent que la nouvelle était controuvée. La Bourse de Paris était plus rassurée avant-hier; les fonds s'y sont faits en hausse, sur quelques rumeurs pacifiques répandues dans le public, ren forcées par la présence de M. de Kisselefi au bal des Tuileries de la veille. On lit dans le Sun Vienne, vendredi soir. Voici quelle est la teneur de la déclaration de la Russie Les propositions de Vienne, incompatibles avec la dignité de l'Empereur, ne servent qu'à écarter l'attention de la question véritable qui est pendante entre la Russie el la Porte, et sont par conséquent rejetées d'une manière absolue. Pour prouver, toutefois, qu'il est encore dis posé traiter, l'Empereur a nommé le prince Gorl- chakoff son plénipotentiaire, et c'est lui que la Porte doit s'adresser si elle veut négocier. Mais toute démarche de la Porte sera inutile, si elle est faite dans l'idée que l'Empereur se départira des condi tions posées par le prince Menchikoff. Tout plénipotentiaire de la Porte devra être muni d'un firman dans lequel il soit spécifié, que le gouvernement turc, considérant que le différend est restreint exclusivement entre la Russie et lui, re connaît qu'il doit être réglé entre ces deux puissances exclusivement. ÉiAT-civiL d'ïpues, du 22 Janvier au 28 inclus. Naissances. Sexe masculin 6, idem féminin 4, total 10. Mariages. Néant. Décès. CalmeynRosalie-Françoise, 67 ans, den tellière, épouse de Pierre De Grou, rue de Kauwekind. Duplacie, Ives-Léon, 55 ans, cultivateur, célibataire, 51 Jacques-lcz-Ypres. De Wachler, Jeanne-Jacqueline, G8 ans, couturière, épouse de Louis-Joseph Cambier, rue de Mcnin. VitiidermeerschGérard-Antoine-Joseph 85 ans, chevalier de l'ordre de Léopold, ancien notaire, ancien conseiller communal, veuf de Maric-Angèle Des- madryl, rue de Dixmude. De Jaeglier, Anne-Thérèse, 52 ans,dentellière, célibataire, rue de Lille. Aclislogh, Émérence-Clémence, 20 ans, dentellière, épouse de Pierre Victoor, roc de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 2. Marché d'ïpkkm du 28 Janvier 1854. Les prix du froment sont descendus de 1 fr. par hec tolitre; 476 hectolitres se sont vendus de fr. 54-88 57-20; en moyenne fr. 5G-04 l'hectolitre. Une baisse de fr. 1-20 par hectolitre s'est produite sur les prix du seigle; 56 hectolitres ont été vendus de 24 fr. 26-40; en moyenne fr. 25-20 l'hectolitre. Les prix de l'avoine sont restés peu près les mêmes qu'au marché précédent; 22 hectolitres se sont vendus do i fr. 9-25 M fr.; en moyenne fr. 10-12 l'hectolitre. Il y a eu 40 centimes de baisse sur les prix des lèves 180 hectolitres se sont vendus fr. 17-60 l'hectolitre en moyenne. Les prix des pommes de terre n'ont point changé; 5,500 kilogrammes se sont vendus 12 fr. les 100 kilogrammes. EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE LE 1' VOLUiUE DE ANALYTIQUE ET CHRONOLOGIQUE DES APPARTENANT AEX ARCHIVES DE LA VILLE D'ÏPUES, PUBLIÉ PAR ArchivisteMembre de plusieurs Sociétés savantes et littéraires de Belgique el de l'étranger. Ce volume contient 512 pages, format in-8°.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3