TITRE VI.
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S' NICOLAS.
Recettes ordinairesfr. 2,435-90
480-00
Recelles extraordinaires
Dépenses ordinaires fr. 2,489-08
Dépenses extraordinaires. 426-82
2,915-90
2,915-90
Les fabriques d'églises se conformant l'article 89 du
décret du 3o Décembre 1809, ont déposé, au secrétariat
de l'Hôtel—de-ville, leurs comptes respectifs de 1 exercice
i85a.
Les comptes du dit exercice présentent les résultat»
suivants
S' MARTIN.
Excédant de l'exercice 1851
Receltes ordinaires
Total des recettes.
Dépenses générales
Excédant.
CATHÉDRALE.
Les restaurations et réparations de notre bel édifice,
ont été poussées, pendant l'année i85a, avec une grande
activité.
Les dépenses se sont élevées 11. fr* 15,630-32
savoir
Matériauxfr.
Journées d'ouvriers, salaires, etc.
Statues pour le petit portail.
Outils
Frais divers
Direction et surveillance.
2,759-12
11,224-78
13,983-90
11,739-66
fr. 2,244-24
fr.
fr.
6,582 00
6,024-80
2,044-75
144-03
34-74
800-00
Total des dépenses. fr. 15,650-52
Ces frais ont été couverts par
L'excédant du compte 1851. fr.
Le gouvernement pour
La province
La ville
Et la fabrique
1,579-89
8,000-00
2,000-00
2,000-00
2,000-00
15,579-89
Excédant. fr.
50-43
Le chiffre lotal de» ouvrages h exécuter s'élève ir.
331,967.
Ce» frais seront couverts par
Le gouvernement pour soitfr. 108,786-80
La province 54,393-40
La ville 34,395-40
Et la fabrique 34,393-40
Total de» recelles. fr. 211,967-00
Les sommes consacrées aux travaux exécutés jusqu'à
la fiu de 185s, s'élèvent 115,967 francs.
Dans cette dépense l'Étal a contribué pour fr. 56,786-80
Idem la province 18,593-40
Idem In ville 20,393-40
Idem la fabrique 20,595-40
Total des dépenses. fr. 115,967-00
récapitulation.
Le devis était de fr.
Les dépenses faites sont de
Reste recevoir. fr.
231,967-00
115,967-00
116,000-00
Mais, les subsides généraux ne s'élevant qu'à 111.967
francs, tandis que les devis sont de 33 1,967 francs il est
remarquer qu'il y a un déficit de 20,000 francs.
Dépensesfr. 251,967-00
Recettes211,967-00
Déficit. fr. 20.000-00
S'PIERRE.
Excédant du compte 1851fr. 305-00
Recelles ordinaires et extraordinaires. 2,974-16
Total des recettes. fr. 3,279-16
Dépenses générales3,545-77
Déficit. fr. 266-61
S' JACQUES.
Recettes ordinaires et extraordinaires.
Dépenses ordinaires et extraordinaires.
Déficit.
.fr. 2,999-33
4,526-42
fr. 1,526-89
fr. 3,337-06
4,251-35
fr. 914-27
S> NICOLAS.
Recettes ordinaires et extraordinaires
Dépenses ordinaires et extraordinaires
Déficit.
4. FABRIQUES DÉGLISES.
La petite moitié des conseils de fabrique de toutes les
églises de notre ville, a été renouvelée au premier Di
manche du mois d'Avril dernier, en exécution des dispo
sitions du décret du 3o Décembre 1809.
5. ACQUISITIONS, ALIÉNATIONS, ÉCHANGES.
II n'a été fait, pendant cet exercice, par les fabriques
d'églises, aucun achat, aliénation, ni éciiange.
J 6. COUVENTS ET CORPORATIONS RELIGIEUSES.
Le nom deces associations n'a subi aucun changement
depuis notre dernier rapport.
•ECTIO* 9.
CULTES PROTESTANT, ANGLICAN ET ISRAÉLITE.
Il n'existe en notre ville aucun temple consacré ces
cultes.
•KCTIOX S.
CIMETIÈRE.
Des améliorai ions importantes on tété introduites, dans
le courant de l'année i8j3, el un plan d'ensemble a été
arrêté, qui permet d espérer, qu'avant quelques années,
ie cimetière de celte ville sera placé au nombre des plus
beaux du pays; un grand nombre de nouvelles conces
sions oui été accordées durant cet exercice, une noble
émulation excite le zèle des administrateurs des pompes
funèbres,et des travaux sérieux el utiles s'exécutent sous
sa direction,
INSTRUCTION! PUBLIQUE.
«SiCTIOX 1.
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE.
Nous éprouvons une certaine satisfaction chaque fois
que nous pouvons vous entretenir de l'enseignement
primaire gratuit de notre ville En effet, nos écoles pri
maires communales, pour garçons pauvres, fonctionnent
de telle sorte que nous croyons qu'elles répondent tous
les besoins de la classe intéressante de nos concitoyens
pour laquelle elles ont été créées.
L'enfant de l'ouvrier est admis l'e'cole du jour, de 7
4 ans; il apprend la doctrine chrétienne, le llaiiiand, le
français, la géographie, l'histoire nationale, le sljle épis-
lolaire, l'arithmétique commerciale, le dessin linéaire
el la géométrie pratique appliquée aux ai ls. A près sa sor
tie de l'école du jour, l'apprenli-ouvrier, vient uprès son
travail, l'école du soir, entretenir;l'instruction qu'il a
reçue et acquérir de nouvelles connaissances. Aussi, nos
jeunes gens qui ont fréquenté ivec iruil, nos diverses
écoles, sont-ils convenablement instruits pour toutes les
professions qu'ils désirent entreprendreel nous avons
souvent lieu de constater avec plaisir, tout le parti qu ils
en out tiré en voyant que déjà ils figurent honorable
ment dans la société.
L'étranger, les hommes spéciaux qui visitent notre
établissement d'instruction primaire, n'hésitent pas le
placer uu premier rang des meilleures écoles du pays.
Nous n'avons signaler qu'un obstacle qui empêche
que les fruits de l'instruction ne deviennent plus géné
raux, c'est que les parents les plus nécessiteux, ont pour
habitude de retirer, beaucoup trop tôt, leurs enfants de
l'école. Ils choisissent ordinairement le moment que les
enfants ont fait leur première communion pour leur
faire apprendre un métier les élèves n'ayant alors tout
au plus que 1 1 1 i'/t ans, n'ont pu être assez convena
blement instruits pour quitter l'école du jour il en
résulte que deux ou trois ans, après la sortie de l'école,
les bienfaits de l'instruction se trouvent, peu près,
perdus pour ces enfants.
Il serait donc désirer qu'on employât tous les
moyens pour persuader les parents, que l'enfant qui a
atteint l'âge de i3 14 ans, se trouve, autant sous le rap
port intellectuel que physique, beaucoup plus apte
apprendre un métier, qu'à celui de 11 ans.
Notre école communale continue mériter les éloge»
qui lui ont été donnés les années précédentes, marche
la fois sage et progressive, études appropriées la jeu
nesse ouvrière, bonne administration, talents, zèle et
dévouement du corps enseignant, discipline, bonne con
duite et progrès des élèves, voilà ce qui caractérise notre
établissement communal el lui assure la sympathie non-
seulement du Conseil entier, mais de la généralité de la
ville. Ces beaux résultais, rions les devons au corps
prolessoral el pri cipalement son habile directeur,
M. Levasseur, qui nous adressons nos témoignage»
de satisfaction.
Depuis notre dernier rapport l'école adoptée pour
filles pauvres, dirigée par M"* Riout, est plus fréquentée
que par-le passé, des cours de une et leux heures par
jour y soûl établis; on y enseigne la lecture flamande et
française, l'écriture el je calcul. Cette nouvelle combi
naison permet aux jeunes filles d'employer le restant de
la journée fréquenter les écoles dentellières.
Nous avions remarqué, dès le principe, qu'il serait
difficile, sinon impossible pour notre localité, d'engager
les ouvriers d'envoyer pour la journée entière leurs filles
dans une institution destinée a l'instruction seulement.
En effet, la fabrication de la dentelle étant, dans notre
ville, la principale ressource de la classe nécessiteuse, le»
filles, dès l'âge le plus tendre, y sont exercées, mais au
jourd'hui qu'il s'agit simplement de distraire ces enfants
pendant unes dtux heures par jour de leur travail,
nous remarquons avec satisfaction, que les parent» com
mencent comprendre les immenses avantages qu'il»
peuvent recueillir de celte (>elle occasion, pour l'éduca
tion morale de leurs enfants, el nous sommes convaincus
que, par suite de ces modifications, notre école adopté#
pour filles, sera appelée sous peu rendre de grands
service» la classe ouvrière.
Nos diverses écoles, ont été fréquentées, en 18Ô3, par
844 élèves, savoir
École gardienne350
Ecole primaire du jour. 351
École primaire du soir. 133
École pour filles50
Total.
844
L'école de musique qui se trouve annexée l'école
primaire communale, se trouve dans l'état le plus floris
sant. Une section d'harmonie, une section de symphonie
et une autre de chant d'ensemble y fonctionnent de U
manière la plus satisfaisante.
I.es plus heureux résultats sont espérer pour l'art
musical de celte intéressante institution.
La société d'harmonie organisée par le directeur de
l'école communale avec les élèves de cet établissement, il
y a peine 4 ans. fait d'immenses progrès. Ce jeune
corps de musique, qui 11e coûte absolument rien la
ville et qui est uu nouvel ugiéiiient pourelle. jouit juste
litre, ainsi que nos écoles en général, de la sympathie de
tous les habitants; il est facile de s'en convaincre chaque
fois qu'il se fait entendre en public, mais c'est surtout
lorsqu il s'est agi de procurer un co.stiimtf!i ses membres
et qu'une soirée musicale et dramatique a été organisée
cet effet par le directeur, qu'on a vu combien les habi
tants de notre ville étaient heureux d'encourager les
efforts de ces jeunes gens, une souscription, comme de
mémoire d'homme on n'eu avait vu de pareille a Ypres,
leur a permis de se procurer le joli costume qu'ils pos
sèdent.
A l'étranger aussi, nos écoles communales ont pu se
faire apprécier. Deux grandes cités, Lille et («and, der
nièrement se sont prononcées leur égard avec ie plus
grand enthousiasme et les plus encourageants éloges,
elles n'ont pas hésité, chacune leur tour, déclarei que
la musique de l'école communale d'Y près, avait pour elle
uu brillant avenir et pouvait dès aujourd'hui lutter avec
les meilleures harmonies du pays.
Les professeurs s'acquittent avec zèle de leurs devoirs.
M. Keyser surtout lait preuve de talent el apporte une
activité infatigable dans les fonctiousqui lui sont confiée».
Plusieurs établissements d'instruction primaire, tenus
par des particuliers, existent encore en notre ville, nous
lie croyons pas qu'elles aient snlii, depuis l'année der
nière, quelqueschangeinenls, tant sousle rapport de leur
organisation que de leur importance.
Durant l'année i85a, aucun établissement nouveau
d'instruction primaire, n'a été établi Y'pres.
Les dépenses relatives l'instruction primaire se sont
élevées, en i85i, 5,35o francs, dont 3,705 fournis par
la ville et 1,640 parla province.
(La tuile au prochain
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