tii If M r 1 L\ i 1111 f s i i ?- m 'opposent ce qoe 1 industrie dentellière reprenne tonte *1 splendeur, devient chose superflue, il n'est dans U pouvoir ni du gouvernement, ni de personne de les dé - traire. L'état d'incertitude, de méfi»nce.ce moment de .ecspens enfin que noua traversons, voilà ce qui empêche notre industrie tonte de luxe de reprendre son essor. La providence seule de ce côté peut nous venir en aide en Jsiupl renaître, dans les pays voisins, nus principaux débouchés, la stabilité et la tranquillité; c'est dooc en vile que nous plaçons tout notre espoir. Une crainte qui l'an passé nous accablait encore, celle de ne pas voir construire le chemin de fer destine nous relier au grand réseau de l'Étal, a entièrement cessé; la voie ferrée de Courtrai Popermghe est en plein cours d'exécution. Bientôt placée dans des conditions aussi favorables que les autres villes ses rivales, Y pies n'aura plus craindre de voir se déplacer, par défaut de com munications faciles, la plus belle de ses industries, et elle sera même de pouvoir subir la concurrence des villes qui naguères semblaient devoir lui enlever le aeul élé ment qui la garantissait contre la misère. Les autres branches d'industrie sont restées quasi dans le même état que lors de notre dernier rapport; les industriels lont toujours de grands efforts pour soutenir une concurrence d'autant plus difficile, que par suite du manque de com munications, la matière première est ici un prix bien plus élevé que chex nos voisins; tout lait espérer que l'établissement du rail-way amènera de granjs chan gements, et qu'avant peu nous aurons le bonheur de voir refleurir, k Y près, l'industrie et le commerce, alors nous n'assisterons plus cette émigration continuelle de notre population vers la France, où elle est obligée de chercher du travail et du pain pour sa famille. Établieeemente inealubree et incommodea, érigée Ypree% en iKba, moyennant autorisation préalableaccordée en exécution de farrêté royal du i a Novembre irt no» M 1.1 INDUSTRIEL IfATDEB »E L'USINE. RDB 00 ELLE EST ÉTABLIE. AUTO&IT* 1*AE L«Qt'l LLK l'iairâtioD i éUirriik Ut^erie. BniTU»lem, cjsumin. TorV- Hue du Ycrtcr, 17. fine des Chien*, 101. Autorité corn muuale. Idem. IXCT10V t. MOUVEMENT DE NAVIGATION. La cause de la diminution de recette que nous consta tons chaque année, doit être attribuée la loi du ?5 Mai ifjîo, portant exemption des droits de navigation en ce qui concerne les transports d'engrais fumier ou cendres pour l'agriculture, et i l'arrêté royal du 6 Octobre de la même année. s-f J4 E F? F; g il s.'if c =.!L B S - Cr® ik 2B2BS9S£j^6JSS •-» o ot c c c s Ci a "X «^A Crf c« »4 CSds.*—- - c c X O qfco 4* ctatsK-icwc. S .t - S W ia C rC W C - vt o fc« e c c - c< -r. u»4cx*citci-c C ta - J» y '.t - C C3C* 0t-Ul0C40C*O*iCda- 5eeo9AsuMas»ttei X-»;CX-C C- X X O lisaefcitrsit s s c«s«ss«s» rsaiatssiij *r«»ssrr«ss I M k 'Jt W C C - M S O M 3 CX 4X kC a* C4 C* C C C M - S3-CS CCtCCMO X««ACX?-CIAi. i* C M AiU^M C C >6 C O - xticauctc x x ;t x 1 e r p S S n S r i b» 5- s 5 s c 5 s c r n c 0 1 <4. "S V» c c' 3 a. -* h 4. ÏS e 3 va "v s OB v> mm» im 2. MESMGfUfc»; UttUS U fU. Le service des messageries est resté le même qu'en stfS a Nous ne cessons de faire des voeux pour que la ligne de chemin de fer de Courtrai Ypres puisse bientôt être livrée la circulation. L'empressement mis par la société, dans l'exécution des Iravauxdcconslruction de U section de \Yervicq, entièrement terminés dans le courant du mois de Décembre |45s nous fait espérer qu'elle mettra le même sèle doter notre ville d'un railway qui doit être une nouvelle source de reveuus pour elle. Nous avons toute confiance dans II. Chantrell et nous sommes persuadés qu'il ne dépendra pas de lui ni de la société que les travaux soient poussés avec vigueur et célérité. kKTIOV 4. FOIRES EX MARCHÉS. L'état des marches s'améliore chaque jour; la grande liberté accordée aux transactions, engage les fermiers s'y rendre aussi sont-ils toujours bien approvisionnés et avantageusement connus l'étranger. Le produit de la location du droit de place aux foires et aux marchés, y comprit celui des planches, a été de fr. 4,6aa~75, savoir 1*Montant du produit net revenant U ville, pour droit de minqur.fr. 3,145-05 2* Mem des places aux marchés aux grains. 1,549-22 5« Idem du droit de place aux foires, y com pris les planches 608-15 4» Idem marche au beurre, œufs, poulets, et pains cl gatcaux470-53 Total. fr. 4,622 75 KMTIOV 5. SUBSISTANCES APPROVISIONNEMENTS. Pendant l'aiince i85i, nos marchés ont été abondam ment pourvus de toutes sortes de denrées alimentaires, dont les prix se sont maintenus un taux raisonnable. Le tableau suivant permet de comparer par mois, les prix et les quantités des principales denrées alimentaires vendues sur le marché d'Yprès, en >853. ezçsp>î-t-z>zy;r f S H llîIl 1 S 1 r A r -v If.? L - 3 5 S s 3 S 5c X c"> -- w' c# c c 5 âc ccoëccÔccî'éo C C - C« fid Vv il éa Q |fi X X X M M C n o t; B c JP QlANTlYEt p- VÏ5DIM er* HIK M im. KM VftASrS I li - - n - - - u c r. t c s x Cl C *- "I «-» O* s Li «I C4ê1l4-Ciô<â«i>'. Ô.C4C4 e m r. m x w c x ^t ci m UN)4 C MX M L iAMC O - IC rt y fc x m r. C O ai» - r X MU r «SMstMXXXCCX I j VCANTITLS -Il hikw g.! MIX MOriR, s I BK YEANCS. x MMQi &iî( MH A>Ol ^4 A. X MI4 M r. - X - r. - ^A.l4iKah«>û4ûl4a*lô64 SI OM3tO«MyC 44 ex •»4 O O C 3 (A C M O O S) f - L£ C4 CX Rfi C4 44 M C C M W »i M* iô 14 C M ûs C >s C C M M w< t4 li fc. CV il il 14 Si!S3S8»ggggg8 WC - VÔ-IWCC XCC s* C4 U ««4 i ggggSSSSSSg XXX009^4.MX0M S*C-A40-Wôsî4©- Qt'AKYtYM VUICLS fRIX MUTIN KX YBAftC*. gCHTITU viAirn MIÏ MOYEN 3i KM riAScf çrixrim mMu Mit MOT», KM Mâto. QOâ^TITU Mit MOYEN EX TlAld •Pi QCAXTYTfcft TINM IA. O si M g rtix ■OTii, a u iioa. m H •v H 3 -• S- 2- o o. 5. e - 5: S 5? 5 4 2- 3 «S - a ■x 3 c G* e a va n n* c a - S T C 4- S S rs s vs r t s 2 e 3» C r C g- s 1 2- 9 C? st at H 2* M n 2 f r - r i i si1 - n K 4* r_ I - B f 4 i" - lté E 2. H f-?HÏ r e t 1 --1 S i T" r* 5- c- 1 o c a s a S s c a a 30 n a C tM o" S" Cm C •c s vo 2e c 7 9 o» J. E; O Os C C Vingt causes seulement ont été portées devant le conseil; de ce nombre 19 ont été conciliées en bureau particulier une première audience. 1 renvoyée devant le conseil général a été conciliée après trois audiences. 4 affaires ont été introduites par des fabricants entre eux. 7 par des fabricants contre des ouvriers. 6 par des ouvriers contre des fabricants. 3 par des apprentis contre leur mnitre. 1 par un maitre contre son a|i|irruli. 15 affaires concernant l'industrie dentellière. 1 entre tailleurs. 3 pour la lisserandcric. 2 pour la chapellerie. MOTIFS QUI ONT DONNÉ NAISSANCE AUX DIFFÉRENTS. 8 causes pour changement d'atelier sans congé obtenu. 2 pour non-exceiilioii d'engagements de travail. 2 pour contestation sur le prix de main-d'œuvre. I pour refus de rendre les outils de l'ouvrier. 3 pour mal-façon. 5 pour refus de délivrer le livret et le congé. 1 eu résiliation d'un contrat d'apprentissage. Cinnuanle-six affaires on' été aplanies par l'interven tion officieuse de M. le secrétaire Vandeii Bogaerde. inq dépôts de marques et Il a été reçu au grefle dessins. Croyant, par l'exposé qui précède, avoir rempli la tâche imposée pai l'article 70 de la l.oi communale, nous devons terminer, Messieurs, en vous exprimant, au nom de nos concitoy eus, les reiiierciineuls qui vous sont dus pour le sèle éclaiié avec lequel vous vous êtes occupés des intérêts de noire ville, et pour le concours que vous nous avez prêté dans toutes les circonstances. Fait en séance du Collège dee Bourgmesli e et £ekevinef le 10 Octobre >053. FA* OADonNAKCC ta uaiitai, J. DE CODT. LIS BOlSGirSTRE ET ÉCHEVIR*, B. YA.NDERST1CHELB.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 17