Nouvelles diverses. souffrir du neveu, ce qu'elle avait fini par ne vouloir pas souffrir de l'oncle. Ce qu'il était tacite de prévoir est aujourd'hui un fait avéré. Le Moniteur français annonce officielle ment que l'empereur de Russie a répondu par uu refusa la lettre de Louis-Napoléon. It ne pouvait en être autrement. Le Tzar devait nécessairement reluser a l'intervention de Louis- Napoléon, ce qu'il n'avait pas voulu accordera l'em pereur d'Autriche et au roi de Prusse. Sou* ce rap port, celte lettre devait être un obstacle de plus la conclusion de la paix. Maintenant, de quel coin de l'horizon un espoir pacifique pourrait-il nous venir Bien habile qui pourrait le dire. L'épée va sortir du fourreau; quand y rentrera-t-elle C'est le secret de Dieu. La question d'Orient aura été passée très-soigneu sement au crible.en Angleterre. Nous renonçons compter le uouibre de fois qu'elle a déjà été soulevée et discutée dans les deux Chambres du Parlement. Celle des communes s'en est encore occupée dans la séance du 17, propos du budget de la marine. Les adversaires du cabinet n'ont rieu dit de nouveau: ils l'ontvblàmé, comme toujours, de n'avoir pas pris dès'TWrgine une attitude énergique vis-a-vis de l'empereur de Bussie. Les ministres ont répondu, comme toujours aussi, qu'ils avaient fait tout leur possible pour maintenir la paix, et qu'ils n'avaient pas a s'en repentir. Sir James Graham a énuméré, dans les termes suivants, les avantages que l'Angleteire a trouvés dans celte ligne de conduite Nous avonsjusqu'à ce moment évité la guerre, a-t-il j plus iud gué, et jamais d'iudignitiou ne s'éleva a une telle hauteur de qualifications sévères, nous allions dire d'invectives méritées. L'empereur de Russie a trompé l'Angleterre par des assurances mensongères, il est le violateur sans scrupule de la paix européenne; sou entreprise est une entreprise sauvage; il taul rejeter sur la tête de ce desirucieur inhumain, les conséquences d'une guerre par lui si violemmentet je le crois, si un prudemment provoquées. Tels «ont les termes employés par lord John Rus- seit 'd plusieurs reprises, et ce langage enflammé a été applaudi outrance par la Chambre des com- uiunes. La discussion a dû continuer hier au so r, mais il n'y aura pas eu de dissidence au moment de voler, car M. d'isruëli, le cliei de l'opposition, n'a répliqué que pour assurer l'adhésion unanime de la Chambre aux mesures proposées par le gouvernement, et qui se résolvent eu une demande de crédit de soixante- quinze millions pour la marine. M. de Casteibajac, ambassadeur de France Saint- dit; nous avons conclu une alliaticcamicalc avec la France; Pétersbourg, est de retour Paris depuis samtdi soir, nous avons, en attirant nous l'Autriche et la Prusse, 1 La Gazette officielle de Madrid, du 15, publie des mis la Russie dans I isolement; nous avons obtenu une re- ordonnances royales en vertu desquelles les géné- connaissaiice solennelle de la sincérité de l'interprétation laUx José de la Coucha et O'Donnell, qui se sont du traité de K.aïuardji et de la lausseté des prétentions de soustraits par la luite aux ordres d'exil, sont rayés la Russie. En outre, nous sommes, aussi bien que la des cad,.es de pa. qu'il place sou ambition au-dessus des lois de !"hu- En lelle sorte que si l'empereur des Fraoevi» 1 «nullité, de là lion ne foi et de l'intérêt de se» plus »o«l« dire (et il en avaA parOnt-iuent le droit): - Je m>« chers alliés tiendrai aux formes établies, je ne veux pas qu on s'en Nous avons donné la partie saillante, la partie «farte*.. ce qui me regarde personnellement «t j« ,4; j f 1 m 11 ue ma di2«i<é de lc« ifiunli'iiir aucum Ei« ue 1 Allau- pratique du dtscou.s de lord John Russell, celle, été disposé le reconnais comme empereur qui annonce 1 avance offensive et delensive euUe J}^ Fra„çajSi lapi>elf.f S(m f|.èn.. la France, I Angleterre et la 1 urquie, pour delei.dre u a.U(. cjrcol,st.JI)ce pro„ve de la part de l'Allemagne, 1 intégrité de cette dernière; C est la, sanscoiitle-dit,UIIC condition moins indépendante qu'ou ne te désirerait la plus intéressante pour le lond. Mais la msuièie (Ecoulez i) Mais, monsieur le président, je ne puis m'em- doul lu noble lord a exposé ses idées, n'a pas été pécher de penser que cette sauvage lentalivc itcild aileuipt) moins remarquable; jamais orateur ne se montra de l'empereur de Russie, cette violation de tout droit et France, préparés la guerre; pas un soldat russe n'a passé le Dauubc, pas un navire de guerre russe n'a le droit de naviguer dans la Aler-Noire qui est aujourd'hui fermée,«t l'Angleterre est décidée'à l'aire évacuer les Principautés danubiennes et maintenir l'indépendance de la Turquie. des cadres de l'armée. La Bourse de Paris a accueilli avant-hier le ma nifeste du Moniteurpar une baisse de 2 fr. Notre correspondant particulier nous assure que le cabinet de Vienne a été sommé de s'expliquer catégoriquement sur l'attitude qu'il compte prendre Lord Joliu Russell a dit de son côte, que jamais, 1 daos ia guerre. S'il ne s'associe pas franchement avant la mission du prince Menschikoff, la Russie la tlallco et l'Angleterre, l'armée française «avait revendique uu protectorat général s«r les r<)ntoreéu el poiiée4aô mille hommes, sujet» grecs du Sultan. 11 a ajouté: 1 Dans toute celte affaire, l'empereur de Russie a trompé le gouvernement anglais; mais nous n'avons pas fermé les yeux sur les projets qu'il pouvait avoir pour l'avenir. On demande ce qui va être fait aujourd'hui. Je ne prétends pas croire que l'empereur du Russie s'abstiendra d'user de tousses efforts pour mettre exécution ses exi gences injustifiables. Il nous appartient nous de défen- ques pour chaudières, et autres articles faisant par- dre la Turquie contre le pouvoir d'un envahisseur sur la lie lies machines et chaudières, qui sont applicables tetc duquel doivent retomber toutes les conséquences de au mécanisme de la marine militaire. Cet ordre celle lutte si imprudemment provoquée et nous espérons po,-ie la date du iii février. ainsi maintenir l'indépendance de la Turquie, celle de ,v j i i Nous voulons dire encore un mot du discours de 1 Allemagne, et de toutes les nations européennes. I, D 0 D lord Jutin Russell, dans la seauce du lO. 11 y a parle l La reine d'Angleterre vient de signer un ordre en conseil, par lequel sont prohibés la sorti» du Royautue-Um ou pour le cabotage, les armes, mu nitions et puudre, provisions militaires et navales, el les articles suivants capables d'être convertis en Uo francs et non pas 40 mastelles qu'ifrne faut, provisions militaires ou navales, savoir: cylindres, yoj|à deuJ£ ïojsins en division et le raanteau poutres, ehaudièies, tuyaux pour chaudières, pla- dc toute justice, aura éveillé en Autriche et en Prusse, le sentiment qu'elles doivent s'en isoler. L'empereur d'Autriche devait se rendre ces jours passés Munich, auprès de sa liancée; mais son voyage est ajourné pour le moment, sans nul doute, cause de la gravité de It> situation politique. il est sérieusement question, dit un journal de Namur de faire un essai de remorque au moyen d'un petit vapeur hélice de Saiul-Ghislaiti Paris. 11 y aurait 1a, pense-l-on, des chances réelles de réussite et un nouvel élément ds prospérité pour notre industrie charbonnière. O.i vient d'arrêter Veuloo et de transportera Rureuioude le nommé J,.., exerçant la profession de lithographe et soupçonné d'avoir mis eu circulation du faux papier-œoutiaie de Prusse. (Journal de Limbourg.) acii.vT d'un manteau avec deux francs en gateaux. Uu M. mitre dans une boulangerie de Gaud. Mad.je voudrais avoir 5o mastelles. M. il n'y èn a pas autant, mais dans une petite heure vous pour riez les avoir. C'est très-bien, je vais vous les payera 4 centimes pièce, fait 2 francs, u'est-ce pas? C'est juste, mais il ne fallait pas payer d'avance. A tantôt. Le M. va chez un marchand d'habits, voisin du boulanger, achète un manteau pour 40 francs: je dois eu recevoir 5o la boulangerie ici près, suivez- inoi un instant. Mad., les 5o sont-ils prêt? l'as encore, je vous ai dit daus;.une petite heure, vous pouvez y comptèr. C'est fort bien, mais si vous vouliez en donner 4o au marchand d'habits, je viendrais prendre lesdixautres plus tard. J'aurai l'honneur de le faire ainsi. Quand les mastelles sont cuites, on en porte 4o chez le marchand d'habits. Ce n'est pas cela, c'est dis paru. A cet effet, le gouvernement a l'intention d'exiger, d'accord avec la France, que le Sultan ne fasse pas la paix avec la Russie, sans le consentement de ses alliés. Le débat a été ajourné lundi, sur celte dernière déclaration, dont nous n'a vous pas besoin de signaler l'importance. Sir James Graham a annoncé, il y a trois jours, la Chambre des communes, que 10,000 Jiouimes appartenant aux gardes-côtes avaient répuudu l'appel de l'amirauté, et consenti entrer dans la manne. Le Moniteur fronçait publie un article qui peut passer pour un manifeste de guerre. Nous en repro duisons les termes. Louis-Napoléon y lait savoir a la France qu'elle doit se préparer soutenir sa politi que par les moyens les plus efficaces. Nous avons toujours cru qu'il était dans la desti née de l'auteur ducoupd'Elal,d'entraîner la France la guerre, nous avons accepté comme une contre- vérité le fameux mol du discours de Bordeaux l'JCmpire c'est la paix l Certes, nous 11 aurions pas eu la prétention de prédire par quel événement ce mot serait démenti; encore moins eussions-nous pu deviner qu'il leseiait, sans qu'on pût tropen accuser celui qui l'avait proféré. Quoiqu'il en suit, il ne s'agit plus de répéter aujourd'hui: l'Empire, c'est la paix 11 faut dire l'Empire, c'est la guerre D'où pourrait, en effet, comme nous le deman dions, surgir un espoir contraire Ce n'est pas dans le discours de lord John Russell que l'empereur Nicolas ira cherchai' des idées pa cifiques, il moins que l'énergie de ce langage ne le fasse rentrer en lui-même, ce qui est fort douteux. Il lui faudrait pour cela une vertu surhumuine, et maigre son orthodoxie, il prouve assea depuis un an de l'altitude de l'Allemagne, un peu trop sous la maiu do la Russie et piopos de ce qui s'esi passé au moment où il s'est agi de reconnaître Louis-Na poléon comme empereur des Français, il s'est ex primé ainsi L'Allemagne, depuis quelques années, sans être dans |uii état de dépendance vis-à-vis de l'empereur de Rus- I sic, est pourtant dans une condition où l'indépendance n'est pas très-hautement établie. Je ne saurais m'empé- eher de penser, en considérant ce qui a eu lieu l'an der nier Pari la part des lifiable de u La Chambre sait (et j'ai eu l'oc6asion de le dire avec des éloges que j'ai crus mérités) que lorsque le comte de Maliiicsbury trouva l'empereur des Français décide a de meurer lidele aux engagements contraciés par le pays sur lequel il était appelé régner, et vil que son but était de maintenir la paix de l'Europe, alors, au nom de l'Angle terre, nous le reconnûmes volontiers comme appelé ce nouvel empire. Les Étals d'Allemagne agirent tout différemment. Ils crurent devoir attendre que l'empereur de Russie eût fait connaître ses intentions cet égard. La pensée de l'em- II vient de se former Paris, sous le titre de Société zoologique d'acclimatation, une société libre et universelle, destinée faire de la zoologie prati que et surtout provoquer et favoriser l'acclima tation d'animaux utiles et d'agi ément, soit en Franco soit l'étranger, c'est-à-dire d'introduire dans nos climats les animaux qui pourraient être facilement appropriés aux besoins de notre agriculture. État—civi 1. d'Vpbes, du 19 Février au 25 inclus. Naissances. Sexe masculin 5 idem féminin 3, total 8. Un mort-né du sexe féminin. Mariages. Delen, Charles-Louis, 36 ans, et Bouten, Eupliémic, 45 ans, cultivatrice'. Moynié, Dominique- 'VIIJVI j VI» vuiiOlUCiaiH VV (J«I VII iuu 1 un uvi - 1 ris, qu'il n'y a eu que trop d'acquiescement de L°«'S,26 ans, tailleuret De Carpcnlrie, Louise, 27 ans, es puissances allemandes, la demande injus-!<'en,e"lere* JTuyghebaerl, Théodore-François. la Russie journalier, et Grtmmonpre, Pauline, 2o ans, dentellière. Décès. Waelsche, Marie-Constance, 14 ans, rue au Beurre. CorteynLouise-Jacqueline, 81 ans, dentelliè re, célibataire, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans: sexe masculin 2. iHincnÉ D'trnEs, du 25 Février 1854. Noire marché au froment était très-peu approvisionné, aussi en est-il résulté une hausse d'environ fr, 2-50 par hectolitre; 200 hectolitres ont été vendus de 32 fr. 36-80; en moyenne fr. 34-40 l'hectolitre. Il y a eu hausse de fr. 1-40 sur les prix du seigle; 35 pet eue de Russie Inique I empereur desFrança.s pourrait hectoii|rcs sc sont éco(1|és au ix dc fr. 25.20 25-60; être reconnu, mais ne descendant pas d une dynastie qui eut occupé le trône pendant des siècles; lui, l'empereur 1 dc Russie n'appellerait pas l'empereur des Français, son frère. (Rires.) L'empereur des Français avait trop de bon sens pour y attacher une très-grande importance. (Rires.) Ou ('ap pela mon bon ami, au. lieu de mou frère. Mais les États - de l'Allemagne voulurent lous que leurs ministres s'us- scinlilnssent Paris, et qu'ils ne reconnussent pas l'cm- perçu r des Français jusqu'à ce qu'ils eussent acquis la en moyenne fr. 24-40 l'hectolitre Une légère hausse de 25 centimes par hectolitre s'est produite sur les prix de l'avoine 22 hectolitres se sont vendus de fr. 11-25 11-25; en moyenne fr. 10-25 l'hec tolitre. 11 y a eu fr. 1-60 dc hausse sur les prix dos fèves qui sc sont vendues fr. 17-20 l'hectolitre en moyenne; 140 hectolitres ont été exposes en vente. Les prix des pommes de terre n'ont point changé; certitude de l'acceptation de cette forme insolite de re- 1,600 kilogrammes ont été vendus fr. 12-50 les 100 connaissance. I kilogrammes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3