PUIS DE CHEVEUX GRIS! Nouvelles diverses. DÉPÔT A Y PRES, mmm leurs oui accaparé dans les environs tous les comes tibles. L'affluence esl bien plus grande que pour la revue du mois d'août. Sir James Graham et les lords de l'amirauté sont arrivés Porl.niioulh, le 9 au soir, et faute de loge ment, ils oui dû coucher Lord de leur yacht, lu Black-Eagle. Le vicomte llardinghe, couunaudaul en chef de l'armée, s'y est rendu également. Les journaux anglais persistent croire que la flotte tera voile aujourd'hui même pour la Baltique. D'après les dernières nouvelles de Coustanlinople, la nouvelle de l'insurrection grecque paraît y avoir produit moins d'effet qu'à Parts et Londres. L'opi nion générale y était que la révolte, si même elle n'est pas réprimée immédiatement par les mesures énergiques prises par la Porte, ne s'étendra pas au-dela des districts insurgés, et que la Macédoine, la Thrace, Coustanlinople et les îles de l'Archipel ottoman n'y prendront aucune part, pas plusqu'elles ne l'ont fait en 1821. Le Heraldo du 5 mars annonce que le lieutenant- colonel don Salvador de la Torre, chef des soulevés qui ont essayé de se réfugier dans l'empire voisin, a été passé par les armes deux lieues de Saragosse. L'empereur..Nicolas a nommé le comte de Meden son représentant aux Etals-Unis, en remplacement de M. Uodisco, décéué. Le Moniteur fronçait publie un avis du ministre des linames, relatif a la réalisation de l'emprunt par voie de souscription. Il publie en même temps un décret qui fait cesser toute incertitude quant au commandement de l'ar mée d'Orient. C'est bien décidément au maréchal Saint-Arnaud qu'il est dévolu. Le maréchal Vaillant le remplace au ministère de la guerre. Une nouvelle qui n'est pas exacte encore, mais qui pourrait bien le devenir, nous arrive de Paris. 11 s'agirait tout bonnement de supprimer la presse quotidienne,et de uelaisser vivreeu fait dejournaux, que le Moniteur et le Contlitutionnel. Le gouverne ment impérial s'est aperçu que le nombre des abon- nésdu Siecle et de la Presse allait toujours crois- saut, taudis que celui des abomiésaux deux journaux bonapartistes les plus huppés reste stationnaire malgré la prose de M. de La Guérouuière et de M. Gra nier de Cassagnac. Un correspondant de Y Indépendance assure que la suppression a été proposée eu conseil-des minis tres par M. de Persigny, qu'elle y a été appuyée par MM. Eorloul, Fould et Saint-Arnaud, mais que les cinq autres m nislres ont voté contre. Si M. de Per- siguy y tient, il finira par l'emporter, et au fait, cette mesure est dans la logique de la situation. Un gouvernement constitué comme le gouvernement impérial se trouve gêué par la plus petite liberté il n'eu peut supporter aucune. Le roi de Prusse vient de charger le prince An - toiue de Holeiizullern-Sigmariugeu, d'une mission Paris, et le général comte deGrœbeu, d'une mis sion a Londres. Ces missions se rattachent, dit-011, la question d'Orient, et l'on ajoute que le lieule- nant-colouel de Mauleuffel, adjudant du Roi, ira remplira Vienne une mission ayant le même objet. Ces envoyés devraient laire un dernier effort paci fique et présenter des propositions dans ce sens. Le Moniteur vulaque, placé sous la direction du général eu chet de l'armée d'invasion, publie un ar rêté qui a pour but de donner un cours forcé, eu Valachie et en Moldavie, au papier-monnaie russe. Les marchands ou toutes les autres personnes qui refuseraient de recevoir ce papier seraient considérés comme étant eu état de rébelliou et traités de la manière la plus sévère et la plus rigoureuse. Cette mesure a surtout pour but de permettre aux inten dants de l'armée russe de payer en papier-monnaie tous leurs achats. Le duc de Parme, vu la gravité des circonstances et l'augmentation de dépenses qui doit en résulter, vient de décréter un emprunt lorcé, a 1 intérêt de 5 p. c., lever sur les propriétaires d'immeubles et les patentés, sur les capitalistes et possesseurs de rentes ou d'inscriptions hypothécaires, sur les salariés de l'État, civils, utilitaires et ecclésiastiques, et sur les pensionnaires de l'Etat des villes et des établisse ments publics. Le chiffre de cet emprunt n'est pas indiqué. La composition du corps d'armée que le gouver nement frauçais envoie en Turquie est airêtée défi nitivement. Le Moniteur français la fait connaître. Nous eu reproduisons les détails d'après lui. Nous dirons seulement ici que ce corps d'aruiée sera au total d'environ 5o mille hommes. Le prince de llohenzollern-Sigmariiigen esl ar rivé Paris, et le Moniteur lui-même annonce qu'il est chargé par le roi de Prusse, d'une mission con fidentielle. Nous disions, propos du projet de M. de Per signy de supprimer tous les journaux, que le ré gime impérial rie saurait s accomoder de la moindre petite liberté. Notre conviction est, qu'il doit finir par les supprimer toutes. Celle delà chaire existe encore, mais loin de la capitale, Toulouse, par exemple. Le R. P. Lacordairc, qui en avait profilé Saiiil-Rocli pour y dire les vérités dont on se sou vient, mais qui lui ont lait fermer les portes de No tre-Dame, a piêché tout récemment dans la cité paliadienne un sermon où il a lait du gouvernement itançuis un portrait frappant de vérité. Un article du Journal de Saint-Pétersbourgdont nous avons donné des extraits dans notre numéro du 10 mars, affirmait que le Tzar n'avait jamais af fiché des vues ambitieuses ou exclusives sur Coti- slanlinople, et qu'il appartenait au gouvernement anglais moins qu'à tout autre, de suspecter cet égard ses intentions. Pour le prouver, il invoquait une correspondance échangée antérieurement la mission du priuce Menschikoft, entre la cour de Saint- Pélersboui g et le cabinet de Londres. Le Times répondant la feuille russe, affirme une chose peine croyable: c'est que la correspondance confidentielle et amicale en quest on, était tout sim plement un projet du partage de 1 Empire-Ottoman proposé par le Tzar, qui eu d'autres circonstances aurait fait des propositions analogues d'autres puissances. Le Times affirme que lord John Russell indigné, avait rejeté les propositions de 1 Empereur. Comme ces communications avaient été d'une nature confidentielle, antérieures et étrangères la question des Lieux-Saints, le gouvernement anglais avait cru ne pas devoir les cominaniquer au Parle ment; mais le défi du Journal de Saint-Pétersbourg lui impose un autre devoir, et le Times assure que cette correspondance va être publiée. Si le Times est bien informé, il faudra convenir que le Journal de Saint-Pétersbourg a été bien té méraire en invoquant sur ce point le souvenir de lord John Russell. Le Llogd de Vienne avait été l'objet d'un premier avertissement ces jours passés, cause d'un article véhément contre la politique russe. Dans son numéro du 9 mars, il s'est attaqué la politique prussienne, par un article ayaul pour litre Les premiers atten tats de la trah son. Le lendemain, le gouvernement lui a infligé une suspension de dix jours. La reine Victoria a passé eu revue la flotte anglaise de la Baltique, et nous lisons dans l'Expressque samedi, une heure de l'après-midi, la flotte a reçu le signal de lever l'ancre et de quitter Sptlhead. La Reine était avec la flotte sur le Eairy et devait l'ac compagner jusqu'à une certaine dislance. Le temps était beau et le vent bon. Le Plimouth Mail dit que sir Ch. Napier, com mandait! de la flotte, vient d'accomplir sa 68" année. D'après le budget piémoiitais présenté par M. le comte Cavour, ministre des finances, les dépenses s'élèvent 137 millions 169,322 fr., les recettes 128 millions 182,563 fr. Ainsi le déficit, qui en i854 était de 24 millions, se trouve réduit 9 millions. L'avenir est assuré, a dit le ministre, mais dans le présent il y a de graves embarras; c'est ces diffi cultés qu'il faut de toute nécessité pourvoir par des ressouices extraordinaires, c'est-à-dire au moyen d'un emprunt de 55 millions. Un accident affreux esl arrivé devant Cherbourg le 2 mars, une heure du matin, bord du brick le Cygnede bayonne, allant d'Espagne Rouen, chargé de blé et de farine, et qui arrivait en relâche. En voulant lever l'ancre, une lieue au nord de la digue, une manœuvre a cassé, et le capitaine Le Bars, commandant de ce navire, s'est trouvé pris dans le câble, au moment où l'ancre retombait lond, et a eu une cuisseentièrementcoupée. Il s'est fait mettre le moignon dans un baril de farine, pour arrêter l'hémorrhagie, et est resté dans cette douloureuse situation jusqu'au jour. Le Cygne est alors entré dans le port le capitaine a été débarqué et trans porté l'hôpital maritime, où il est mort après l'opération qu'il a subie. Sa jambe a été apportée terre dans un sac. Le malheur semblait s'acharner sur cet infortuné, son fils, qui était l'un de ses matelots, s'est tué en tombant d'une vergue sur le poul, après avoir quitté l'Espagne pour ce latal voyage. Le malheureux père, ne voulant pas jeter la 111er le cadavre de sou fils, l'a gardé bord durant neuf jours, et lui a fait donner la sépulture Quiberou, pendant une relâ che. Et bientôt après, c'est ce pauvre père lui-même qui périt de la manière la plus affreuse! DimaAche, vers une heure après-midi, un incen die qui prit en quelques instants des proportions effrayantes, s'est déclaré dans le bois de boignies, non loin du Vivier-d'Oye. Le chef garde forestier Labarre, accouru promple- inent sur les lieux, puissamment aidé par quelques personnes qu'on nous a dit être des officiers ue la garde civique d'Ixeiles et par des gens de la campa gne qui n'avaient pas osé entrer dans le bois sans là présence du garde, est parvenu arrêter les progrès de cet incendie et prévenir la destruction d'une grand partie de la forêt. A l'heure qu'il est plus d'un hectare témoigne du désastre dont celte propriété a été menacée; a quelle cause faut-il attribuer cet accident? C'est ce que l'enquête démontrera. On écrit de Florence, le 5 mars V Opinion»: Un duel a eu lieu jeudi dernier entre M. M.... de Florence, et un capitaine de cavalerie autrichienne. M. M... dans une des dernières soirées du carnaval, causait dans une loge du théâtre Pagliano avec quel ques danseuses de la troupe Guerrot, lorsque le capitaine autrichien entra. M. M... se leva aussitôt et partit sans saluer. Le capitaine demanda ces dames si elles savaient la cause du brusque départ de M. M... elles répondirent que cela tenait son antipa thie contre l'uniforme autrichien. Le capitaine écri vit M. M... pour lui demander si c'était là la véritable cause de son départ. M. M... répondit bra vement Oui. De là un duel i'épée. Le capitaine autrichien a été blessé; M. M... n'a pas été touché. Le vendredi, autre duel au sabre entre M. de Flo rentin et un cadet de cavalerie, M. Cavaletti, de Livourne, qui a endossé l'uniforme autrichien. Ce dernier a été blessé la figure et la poitrine. Son adversaire n'a pas été atteint. Ces deux duels ont eu lieu dans la maison d'officiers autrichiens afin que la police ne pût pas les empêcher. S. A. R. l'Infante d'Espagne, comtesse Gurowska, a mis au inonde, hier malin, un enfant mâle, qui a reçu les noms de Charles-Frédéric-Auguste-Louis- Melchior-Wadislas, et qui aura pour parrain, le duc régnant de Lucques et de Parme, et pour mar raine, la princesse Marie-Auiétie, sœur du roi de Saxe. On écrit d'Anvers, 12 mars Un malheureux événement a eu lieu hier. Un milicien de cette année, natif de Brasschael et habi tant notre ville, ayant vu rejeter sa réclamation d'exemption par le couseil de milice, en a été telle ment affecté qu'il en a perdu la raison. Atteint de folie furieuse, on a dû s'assurer de lui hier et le mettre en lieu sûr. Le Times donne de longs détails sur le départ de la flotte anglaise, forte de 44 navires, portant plus de 22 mille hommes, 2,200 canons et une force de vapeur de 16,000 chevaux. On écrit de Douvres, dimanche soir: <1 La flotte a passé en vue de Douvres, trois heures, par uu temps magnifique. Elle était disposée sur deux rangs et le Duc de Wellington ouvrait la marche. Une foule immense couvrait les falaises, depuis neuf heures du malin. Dix.hude. Marché aux grains du 13 Mars 1834. soute DE GKAIXS. NOMBRE d'hectolitres PB IX par hectolitre fr. c. r h c. 32 75 34 50 23 00 23 50 15 86 17 24 7 80 14 06 15 50 16 75 Sarrasin 14 00 14 50 L'UAy la senie véritable, teint la minuteen toutes nuances et pour toujours, les cheveux et la barbe. enlève en nu instant et sans retonr les poils et le duvet, de la pean. Chaque article garanti fr. O* CHEZ BARBIER 1 COIFFEUR, RUE DE LILLE, 8é>.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3