1854. nouvelles diverses. bre de* représentants, M. Campbell, de l'Ohîo, proposé de requérir Je Président d'ouvrir des négo ciations avec l'Angleterre, l'eflei de savoir les conditions auxquelles le gouvernement dece pays consentirait l'annexion. Celle proposition a éié adoptée par i 9 voix contre 28. Ces nouvelles de Montevideo, du 5 mars, disent qu'on y attendait, le 20, le corps d'année brésilien demandé par le gouvernement, conformément au traité d'intervention. Les Etals de la Confédération-Argentine, -moins Buenos- Ayres, qui s'estconstitué en un Etat séparé, ont définitivement élu pour président le général Urquiza. Ressort de milice d'ïpits. LEVEE DE ÉTAT indiquant le degré d'instruction de* miliciens inscrit* pour la levé» delà milice nationale de' «854. sonraE >e mi.iciF.xa COMMUNES. SACHANT AIRS, ÉCRIRE KT CALCULER SACHANT LARA ST ÉCRIRA. SACHANT LIRE SEULE MENT. DÉPOUR VUS DE TOETR INSTRUC TION, TOTAL Ypres. 79 20 1 23 123 Popcringhe 30 26 13 41 110 Cromhekc 2 3 A 2 7 flaringhe. 8 9 M 17 Oostvletercn 6 3 -M 3 12 Proven 3 7 l 1 12 Watou 6 12 n 2 20 NVcstvIeteren 12 VI 3 3 18 Bixschote 1 2 M 3 iBoesinghe 4 2 5> 17 Briclcti 2 3 1 2 8 Elverdinghc 8 3 2 4 17 S'Jean 2 4 A 2 8 Vlamertinghe 10 11 A 20 41 Woestm. 6 1 10 47 Zuidschetc 2 4 Langemarcq 12 20 3 24 59 Passchendaele 6 12 1 13 52 Zonne'beke - 2 6 26 34 Becelaere 8 2 n 5 15 (GbekiveJt 6 3 46 26 Gheluwe 10 11 6 16 45 Holleheke M 1 1 1 3 Zantvoordc, 2 2 7 11 Zillebcke 2 1 3 42 18 Dichebuseh 4 6 1 4 15 Dranoutre 2 3 J» 2 7 Kemmel. 2 4 2 5 13 Locre. 4 M M 3 4 7 Neuve-Église 6 14 2 9 31 Reninghelst. - 7 10 11 9 26 Wesloulre 2 2 8 12 Wulverghem 2 2 4 Messines. 2 4 2 1 i Ploogsleert 2 6 1 17 26 Voormezeele 1 4 1 3 9 Warnêtoa 3 S 20 28 Wytschaete. 4 10 19 33 Bas-Warnèton W 5 5 domines 5 6 2 14 27 Houthein 5 1 6 12 Wcrvieq. 7 19 :W 34 €0 Total. 276 278 51 398 1003 •s— Nos lecteurs connaissent depuis longtemps la grande société d'agriculture qui s'est constituée Bruxelles, sous le patronage de S. A. fi. le comte de Flandre. Hs savent aussi quelle est notre pensée sue «en importance, quels sont nos voeux pour sa prospérité. Nous n'avons pas at tendu, pour lui vouer nos sympathies, que le succès eût couronné les efforts des membres organisateurs. Ou com prendra dès lors ta satisfaction que nous éprouvons constater aujourd'hui les progrès remarquables qui se sont accomplis dans In marche de cette utile institution, qui a des droits réels au concours de la presse belge toute entière, La création de ta Société centrale d'agriculture re monte, comme on sait, au 15 novembre 1855. A celle époque elle ne comptait que 120 membres effectifs. Deux mois plus tard ce nombre était plus que triple. Actuelle ment le chiffre des membres effectifs s'élève 1,100 environ, résultat immense auquel étaient loin de s at tendre ceux-là même qui avaient fondé les plus belle» espérances sur l'avenir de l'association. Au premier cotip-d'œil, ce succès parait assez étrange; mais si l'on consulte les éléments sur lesquels il se fonde, tout sentiment de surprise disparaît. Depuis longtemps, en effet, on a senti la nécessité de placer I agriculture au même rang que les autres industries, de lui constituer comme celles-ci des droits positifs et des organes res- peetés. Il n'est personne qui ne sache combien a été nui sible aux intérêts des campagnes l'absence d'une repré sentation suffisante capable de se faire entendre et de formuler nettement ses vœux. Or, la Soeiété centrale a été fondée dans le l)Ht de remédier ce mal cl chacun se plaît reconnaître qu'elle saura remplir sa mission. Dirigée par un conseil administratif de trente membres clioisis parmi les hommes de science, les propriétaires et les cultivateurs praticiens les plus éclairés du pays, elle se trouve dans les conditions voulues pour inspirer toute confiance. Elle possède en outre un local spécial où se rend, des heures déterminées, le secrétaire perpétuel. C'est là que sont adressés les avis, les réclamations, eu on mot toutes les communications dos membres. Tous les mois, le conseil administratif fait le dé|HMiil- Jcuicnt des pièces qui Jui sont adressées et s'il eu est dans le nombre qui exigent des études, des soins, des démar ches quelconques, le bureau sait employer les moyens propres satisfaire aux idées émises et accomplir les vœux exprimés. L'institution dont il 6'agit n'a qu'une, deviseï Aide et protection. Elle veut réaliser pour l'in dustrie agricole une solidarité sérieuse qui lui est pins nécessaire qu'aux autres industries, o,ù la concurrence est souvent le principal élément de vie. Elle veut protéger tous les-cultivateurs, grands et petits, les réunir en quel que sorte dans une même famille et réaliser ainsi par le' principe de la communauté ce qui ne peut être obtenu de l'isolement. A peine sortie du bercea-u, la Société centrale est déjà parvenue rendre des services l'agriculture. C'est ainsi que récemment elle a chargé un de ses membres de se rendre en France pour étudier sur les nouveaux procédés de .distillation au moyen de la betterave et en faire rap port au conseil administratif. C'est ainsi encore que, par l'organe de son bureau, elle a fait auprès du gouvernement et de la législature des démarches tendantes faire mo- difiereertains articles au projet de loi sur la .contribution personnelle, articles dont l'adoption eût causé un véri table préjudice la niasse des agriculteurs. Là ne s'est pas bornée l'intervention de la Société. Reconnaissant les avantages de Pemploi des engrais artificiels et de l'exten sion du drainage, te conseil a voulu solliciter encore la réduction des prix sur le transport par chemins de fer des substances fertilisantes et des tuyaux d'assèchement utilisés en agriculture. Enfin il cherche organiser en ce moment une grande exposition de bétail et d'instru ments aratoires, qui aurait lieu k Bruxelles aux pro chaines fêtes de septembre. Dans sa dernière séance mensuelle, le conseil adminis tratif de la Société a décerné un prix de 500 francs l'auteur des meilleurs plans de ferme envoyés au con cours de Furncs. Il se propose de distribuer d'autres primes aux cultivateurs qui auront effectué les opérations ■de drainage avec le plus de zèle et de discernement. Ces primes seront accordées dans l'assemblée générale du mois de mai prochain, assemblée ouc l'on espère voir présidée par S. A. R. le comte de Flandre. Tout cela dénote une activité, et un dévouement dignes des plus grands éloges cl fait concevoir pour l'avenir de très-grandes es|éranees. Nous sommes convaincus qu'avant la fin de l'année la Société centrale d'agricul ture se composera de plusieurs milliers de membres effectifs. N'oublions pas qu'il y a eu Belgique quarante mille cultivateurs directement inlércssés au succès de cette institution et qu'en préseuee d'un pareil élément les adhésions peuvent s'accroître dans des proportions pour ainsi dire illimitées. Ce résultat est d'autant plus facile obtenir que la cotisation des membres ne «'élève qu'à douze francs par année, et que pour cette rétribu tion modique ils reçoivent mensuellement un journal volumineux contenant les travaux du conseil et de la Société toute entière. La seule formalité remplir |vonr être porté au nombre des membres consiste, «oit se faire présenter par une personne déjà attachée l'insti tution, soit se faire inscrire chez le secrétaire M. Max. Le Docte, Ixelles, ou lui adresser, signée, la formule d'adhésion qui se trouve jointe la notice que la Société vient de publier. Espérons que les campagnes sauront participer au mouvement de progrès et d'indépendance qui est la veille de s'acaouiplir,l'avantage réciproque des producteurs et des consommateurs. On écrit de Bruges, If) avril Nos journaux vous ont appris que les époux Vande Putle, liquoristes en notre ville, rue Philipstock, étant occupés un travail de distillation, furent horriblement brûlés par l'explosion de l'appareil sur lequel ils opé raient, et qui répandit sur eux une grande quantité d'es prit de vin. La daine Vande Pulte vient de mourir des suites de cet accident, après quinzejours des souffrances atroces. Le Courrier de l'Escaut dit que la désertion continue parmi la garnison dcTourmy, et qu'à 1 appel de diman che, on a dû constater encore huit absences. Ce sont trois fermes et non trois femmes, comme nous l'avons dit d'après un antre journal, qui ont été dévorées par un incendie Lokcren, dans la nuit du 14 au 15. Les cas d'incendie sont très-nombreux depuis quel que temps chaque jour les journaux de province nous apportent le récit des sinistres plus ou moins graves. Le feu vient encore de détruire Marchin, près de Hoy, trois maisons et une ccuric, avec tout ce qu'elles conte naient. Vingt personnes, .-sont néduil«« A la iplo» affreuse misère et M. Duj*vd'mt cultivateur au» bois An Vo&nes, emporté par «on courage et par L'espoir 4 e œuvre .une partie aies boiseries, est tombé dans une cave <d'(»« on si a pu le retirer que le corps et la tête couverts 4e fortes brûlures. Il n'est bruit depuis quelque temps que d'une 'décou verte importante pour laquelle M. Pasquier-NaIinné, aie Fleurus, a été breveté par -arrêté royal du 21 juillet 1855. 11 s'agit d'une eau propre éteindre spontanément le feu; l'auteur n'a pas voulu jusqu'à ce jour exploiter son lovenlkm, il a préféré obtenir d'abord Lapprolwtirm d'hommes compétents et impartiaux aussi les expérien ces nombreuses faites en Belgique -et en France, ont-elles été couronnées d'un plein succès celles tentées par ordre de M. le ministre de fiatérieur ont val« l'inventeur le rapport le plus favorable. On nous apprend même que M. le ministre de la guerre vient de donner des ordre* pour que des expérience» soient faites avec l'eau de M. Pasquiei'-Nalinne, sur le» matières incendiaires employées par l'artillerie. {Ces sub stances incendiaires seront prises dans les magasins de l'artillerie de Charleroî.j Si ces expériences obtiennent un heureux résultatune pareille découverte sera de la plus haute importance et ne peut manquer de rendre tl'émineuts services la société. [Jour 11. de Charteroy Trois œuvres importantes occupent en ce moment David, d'Angers. Le célèbre statuaire termine les bas- reliefs de la statue du général Drouot, qui est destinée A orner l'une des plaees publique* de la ville de Nancy il mot également la dernière main un buste de Béranger et un buste de Canaris, qui a voulu être re|«réscntcf non en ministre de la marine, niais en matelot. M11" Bachot est, en ce moment, Pan, Lhôtel Vignier; avec quelques membres de sa famille. On dit que son voyage a pour cause une visite sa sœor Rebecea, qui habile depuis quelque temps cette ville, pour des motifs de santé. Le due do Valénlînoi», prince de Monaco, dont la pré- senec.à Menton, capitale de la princi|K)uté, a provoqué un mouvement de restauration, a épousé, il y a quelques années, au château de Loverval, |«'ès de Charleroi, la comtesse Antoinette de Mcrode, fille de feu le comte Wcrncr de Mérode et de feu la comtesse de Soangen. Le prince de Monaco possède par sa femme plusieurs belles tci-rcs en Belgique. On écrit d'Amsterdam, le 16 avril: Le gouvernement, dans l'intérêt des papeterie», vient de défendre l'exportation des chiffons. La Hollande possède actuelleinent 167 papeteries, dont 124 «e trouvent dans la province de tîueldce. 18 dans celle du Nord-H-olland. i5 dans celle du Zuid— j Holland et ies«o autres dans quatreautres provinces. Les établissements occupent actuellement 8,348 ouvriers; ils ont employé l'année dernière «o mil lions 14tj,200 livres dechiffons. Une onzième manufacture de tabac vient d'être établie Dieppe; elle a reçu ces jours-ci le personnel de ses bureaux et ne tardera probablement pas entrer en activité. Les autres manufactures sont établies Paris, Lille, le Havre, Morlaix, Bordeaux, lonnein.s. Toulouse. Marseille, Lyon et Strasbourg. Ltat-vivh. d'Ipbes, du 16 Avril au 22 inclus. Naissances. Sexe masculin 8, idem féminin 8, total 16. Un mort-né du sexe masculin, un idem du sexe fé minin. Mariages. Loppens, Dominique, 50 ans, lieutenant pensionné, et LeuaerdVirginie-Malhilde, 40 ans, sans profession. Meunier, Jcan-Franeo'S, 58 ans, militaire pensionné, et Pieters, Sidonie, 45 ans, repasseuse. Décès. Smngghe, Marie, 72 ans, sans profession, veuve de Jacques Van Uxeni, rue de Tourhout. Van Kemmel, Charles, 27 ans, sans profession, célibataire, rue au Beurre. Velghe, Emma, 8 ans, rue S' Jaeques. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin Iidem féminin 4, total 5. M.vrciik d'Tpiie», du 22 Avril 1854. Les prix du froaient ont baissé aujourd'hui d'environ 2 fr. par hectolitre; 405 hectolitres ont été vendus de 28 fr. 31-20 en moyenne fr. 29-60 l'hectolitre. Les prix du seigle ont baissé d'environ 3 fr. par hec tolitre; 85 hectolitres »e sont écoulés de 20 24 fr.; en moyenne 22 fr. l'hectolitre. Une baisse de 45 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix de l'avoine; 14 hectolitres se sont ccou/és aux prix de fr. 9-75 11-25 en moyenne fr. 10-50 l'hectolitre. 11 y a eu line hausse d'un fr. sur les prix des fèves 141 hectolitres ont été vendus en moyenne fr. 15-60 l'hectolitre. Les prix des pommes de terre n'ont point changé 4,200 kilogrammes ont clé vendus 12 fr. les 100 kilo grammes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3