Nouvelles fil Iverses. Comtnattwealhcommande por la fameux révolu tionnaire italien Joseph Garibaldi. Les journaux du Mexique annoncent une victoire de Santa-Annn sur l'insurrection dn général Alva rez, et l'échec définitif de l'aretittirier VValker, <|ni avait proclamé l'indépendance de la fiasse-Cali fornie. Il était facile de deviner la fausseté de la nouvelle dont oms'était préoccupé Paris vendredi, relative de nouveaux succès obtenus par les]flottes dans la Mer-Noire. 11 paraît peu près certain que la flotte russe ne sortira pas de Sébaslopol, et quant ce qui est d'attaquer celte place, il faut le redire: les ami raux y regarderont a deux fois avant de s'y décider. Aujourd'hui même, un journal anglais dit qu'on n'y pourrait songer sans une armée de débarque ment ou sans une flotte de réserve prête réparer les pertes que les flottes pourraient éprouver. Sébaslo pol ne peut d'ailleurs guère être attaqué par une flotte voile comme celle de la mer Noire il faut des hélices pour tenter une attaque de ce genre, et tous les navires hélice ou peu près sont dans la Baltique. Il n'y a dans la flotta de l'amiral Dundas qu'un bon vaisseau hélice, l'Agamemnon car le San*-Pareil est peu près inutile comme navire A vapeur. Le Moniteur français continue d'attribuer au gou vernement grec une complicité ouverte dans l'in surrection de l'Kpire et de la Thessalie, et il cite des faits qui, s'ils sont vrais, établissent cette accusation de la manière la plus irrécusable. Nous reviendrons sur ces faits pour les éclaircir, car l'attitude de la Grèce est un incident très-important de la guerre qui commence. Des journaux français, et le Pays entre autres, continuent recueillir avec une amusante crédulité, les bruits d'une grande bataille qui aurait été livrée par Otner-Pacha, entre Silislrie et Rassowa, une armée russe de 75 mille hommes, commandée par les généraux Ludèrs, Kotzebue et Utschakoff. Il va sans dire que les Russes auraient été battus avec des pertes énormes. Or, ceci se serait passé le ig avril, «l le Journal de l'Empire ajoute naïvement Les détails de cet te bataille sont encore un peu obscurs.» Nous disons, nous, très-obscurs, parce qu'ils sont parfaitement faux. Le Moniteur unioersel constate aujourd'hui que le gouvernement russe a persisté jusqu'au 25 avril, traiter sur un pied différent les agents diplomati ques de la France et de l'Angleterre. On n'a pas ou blié que tandis qu'il faisait savoir sir H. Seymour qu'il devait quitter Saint-Pétersbourg sans délai, il disait l« M. de Castelbajac qu'il pouvait rester. Plus tard, même chose est arrivée M. Castillon, consul de France» Saint-Pétersbourg. Enfin, le s5 du mois dernier, M. Soulange-Bodin, consul Moscou, en re cevant avis du retrait de son exequalur, a été averti que s'il avait été Anglais, il aurait dû partir, mais qu'il pouvait séjourner i Moscou s'il le désirait. M Soolange-Bodin avait reçu de Paris des instructions qui lui interdisaient d'accepter cette politesse. 11 est parti. Il s'est formé Saint-Pétersbourg un comité de dames, rhargé de recueillir les dons des femmes de toute classe et de toutecnnditiou de la ville et du gouvernement de Saint-Pétersbourg (nous copions), en faveur des familles indigentes et soldats chargés de défendre la capitale et la contrée voisine de la mer Baltique. tique et analytique de tout te* personnage* citédan» /'««(raye,comprenant les divisions catégorique* par siècle poêles, littérateurs, peintres, législateurs, naturalistes, navigateurs, historiens, père» de l'É glise, musiciens, industriels, orateurs, agronomes, guerriers, etc.; de sorte que, sans même connaître les noms de ceuxqui la représentent,chacun pourr» trouver dans l'ouvrage la iraclion historique qui l'intéresse plus particulièrement ou qui f-ra l'objet de ses recherches, et suivre ses progrès en remon tant aux temps-les plus reculés. Nous ne saclto"* pas qu'un travail aussi important, aussi essentielle ment utile, ait déjà été appliqué une Biographie universelle. Enfin, sous le rapport du prix, les souscripteurs n'auront pas non plus se plaindre, car, loin de laisser subir un rabais i l'ouvrage, l'éditeur se pro pose de l'augmenter, aussitôt après son achèvement et ta mise en vigueur de la convention littéraire avec la France. Nous avons eu occasion déjà d'appeler l'attention de nos lecteurs sur les Tableaux d histoire univer selle, publiés, sous le patronage de S. A. R. le duc de Brabaut, par M. le major de Bormans. Cet important ouvrage obtient un succès soutenu S. M. le Roi v l'entier partage de la société. La communauté ne sera point divisible et continuera d'exister, inoins que le partage n'en soit requis par les deux tiers des membres. Il est défendu chaque sociétaire de céder ses droits qui que ce soit; mais elle peut quitter la communauté sans prendre part aux revenus de l'année de la sortie, en reprenant la moitié de l'apport, si la retraite a lieu dans les six années du contrat, taudis qu'après ce laps de temps elle pourra reprendre les deux tiers de son apport. Le décès d'une ou de plusieurs sociétaires ne donne lieu ni au partage de la société, ni la transmission des droits de la défunte sur le chef de ses héritiers légitimes mais ceux-ci ont, dans le cas prédit, la faculté de répéter la somme inisc en commun par la défunte, chargé de tenir coinptc la communauté des dépenses causées par la dernière maladie et des frais funéraires. La communauté, après que le nombre de membres fixé ci-dessus sera complété, pourra encore admettre, sous les charges et conditions régler la pluralité des voix, un plus grand nombre de sociétaires, auxquelles les sti pulations actuelles seront applicables, connue si elles avaient fait partie de la communauté dès le principe. Par acte passé devant le notaire Gcerts Saint-Nicolas, le 8 juillet 1839,1rs mêmes dames, se disaient religieuses sous le nom de Sœurs de la présentation de Marie,.el rappelant qu'en vue d'un pensionnat de demoiselle fondé Ce comité est présidé parla femme du ministre! de l'intérieur, M™" Sophie Bibikufl. Un y voit figu rer la pi incesseSully kuff, la princesse Tcheruyscheff et plusieurs autres dames de ia plus haute noblesse. - r - - -- - -- ■- 1 1 1 nfii— 11— mri On organise positivement des train* de plaisir pour l'Orient, ne lisez pas initient. Chaque bateau prendra cent cinquante passagers de deux classes. Ceux de la première payeront douze cents francs par mois; tes autres huit cents. La première station, après les escales de la roule, sera Gallipoli. L'orage qui a éclaté mardi sur Bruxelles a donné lieu un incident assez curieux. Deux chariots, pesamment chargés de chaux vive, suivaient la rue de Flandre, se dirigeant vers le faubourg bientôt la pluie se init tomber avec une telle abondance que les tombereaux se trouvèrent transformés en de véritables cuves et que la chaux commença a se dissoudre et entrer en ébullilion. A la vue de ce sinistre d'un nouveau genre, les charretiers, d'abord très-embarrassés, prirent le parti de lancer leurs chevaux au galop, afin d'arriver leur destination avant que l'inondation n'eût envahi la totalité <J« j a 80liscrit p„u, toutes ses hib,iot hêquea, et le dépar- leur changement; mais tisane purent y réussir-et, mt da Tintérieur en a pris un grand nombre arrives hors de la porte de Handre ils lurent oblige. ,eS bibliothèques pub!iques. Ces tableaux sont de s arrêter et de répandre a terre lachaux parvenue lhomme \ul{rui[ „n aide-mémoire souvent a son plus haut degré d incandescence et comme..- |lldispeiisable afill de trouver avec exactitude.,u/Wf, çaut déjà a devorer les parois des deux chariots. ,itû - 1 J r une aaie et pour celui qui ne sait pas, un moyen r facile, clair, précis, d'apprendre l'hisloire. L»s ta- Le bruit court depuis quelques jours qu'un p. o- b[ealix chronologique, d£ M. de Bormans sont desli- jet «norme, une sorte de coup d Elat, est sur le j né# |ëler VAtlas de Lesage: ce que cejd.-ci a point d avoir heu. Ou ne voit pa, trop quel en se- (aj( |a ^néalogie des souverains, pour la géo- rail le but, et personne ne peut encore préciser le h(e de rhistoj ceR ,ab|eaux Ie ]a mo.n. du monde la portée de cette grande mesure. cUronol ie det événement*. - lis sont précieux 1 outefois, ce que je crois pouvoir vous donner i l'enseignement et dignes d'être offerts en prix comme posit.l c est que loi. préparé eu secret l élives sludieux de, alhéf)ëes et cojWgM 1 quelque chose de tres-iuipurlaul a l imprimene I nnpei iale. IrtdépH y a 13 ans, aucun journal d'horticulture n'exis- n. t~Ti. tait en Belgique; nous devons M. Parent, éditeur Dictionnaire universel d histoire et de geograph*e,\. 0 L. 0 r Bruxelles, d avoir cree s cette époque celui qu M publie part. Parent, a Bruxelles. Cette giaude 1, r 1 1 r publie encore auiourd hui avec un succès touiours entreprise sera terminée dans le courant de ce mois; R - - r croissant. Rédige successivement par MM.Scheid- 1 éditeur eu a tait une œuvre nationale qui contient .1 v.-k - 1 n .H weiler et isabeau, cet intéressant recueil est confié <ie la maniéré la plus complété l histoire et la qeo- I pu.,; 1 1» 1 a si n p y aujouid nui a la plume de M. Galeotti, horlicul- graunte de la neluique ainsi toutes les communes j- j 1 1 r> r leur, directeur du Jardin botanique de Bruxelles, de notre pavs iigureui dans 1 ouvrage a leur ordre r r J 0 6 1 Au prix de b trancs par an. sans autres frais nour alphabétique avec les données statistiques et histo- d i„;„ 1 1 r 1 toute laBelg;que, les amateurs sont tenus au courant iques qui s y rattachent; tous les hommes qui ont J de tout ce qpie 1 horticulture produit de remaraua- lltuslre la patrie y sont mentionnes eu rappelant 1 1. C J r ble ou de nouveau, en Angleterre, en Allemagne, en leurs titres a nos souvenirs: a ce point de vue, les -- -, - a - r france du ailleurs ils reçoivent \i cahiers par an, graudes lairniles de la oelg'que ont un iniéi et puis- r 0 r j ornes chacun du dessin colorie d une fleur on d un saut a enrichir de ce livre leur bibhollieque enfin, -.p huit nouveau. La culture maraîchère et celle des 1 éditeur a compriset c est une idee heureuse e 1 - 1 1 - arbres fruitiers sont également traitées dans ce loiir- dout nous ie teiicitons, que si 1 ere nouvelle qui 1 n m. u 1 i> nal. Il sulht pour s abonner a 1 annee courante en s'est ouverte pour la Belgique en iBJo est encore bien près de nous, elle appartient déjà l'histoire par la situation heureuse qu'elle a créée pour notre patrie; il a donc enregistré les noms de tous les membres du Congres national qui oui fondé la dy nastie de Lbupolli 1'. Il ne nous reste qu'un mot dire au sujet de cet ouvrage: lousceux qui l'ont encouragé de leur sous cription n'ont que des éloges adresser l'éditeur loin de négliger son œuvre alors que le succès d'ar gent en était assuré, il a redoublé de soins et de sacrifices pour l'achever; c'est ainsi qu'en ce ttio.nenl encore il lait dresser une Table générale alphabe- ct dirigé par elles, elles avaient établi une communauté et association par l'acte du 2 avril 1852, ont admis comme sociétaires, en vertu des articles 2 et 16 dudit acte, vingt-deux autres religieuses, qualifiées Sœurs de la pré sentation de Marie, moyennant l'apport fait par chacune de celle-ci d'une somme de 1,814 fr.Oa c. lia été stipulé, indépendamment des clauses de l'acte de 1852 que les acquisitions de biens déjà faites ou faire, soit par toutes les associées ensemble, soit par quelques-unes en par ticulier, seront regardées conunc faites au profit de la société, encore que les actes d'acquisition n'en fassent pas mention; et que les biens acquis et acquérir tant par les sociétaires actuelles que par celles qui seraient admises par la suite, seront possédées en commun en pleine propriété, sous conditions que les deux dernières vivantes seront seules réputées propriétaires, comme si les prédéccdées ne l'avaient jamais été; bien entendu, cependant, que les sociétaires qui quitteraient ia vie com mune on abandonneraient la société ou celles qui par suite de maladies seraient incapables d'administrer, aban donnent dès présent pour lors tout droit ou expectative sur la propriété éventuelle dont il s'agitet ce pour que lei biens communs ou leurs revenus soient destinés et appliqués perpétuité une fondation de bienfaisance au moyen d'association. j La société fit diverses acquisitions. Elle possède notam- ment une ferme sur le terrain de laquelle a clé construit pour s'abonner l'année courante d'en exprimer l'intention par lettre affranchie M. Parentéditeur Bruxelles. Dixmi de. Marché aux grains du 13 Mai 1834. SORTE DE CRAllVfl. NOMBRE d'hectolitres PRIX Ml IIKCTOUTIIB Orge d'hiver Avoine. l" CVCS* Sarrasin »v.. m. c. 31 00 23 00 12 23 7 48 14 25 17 50 FR C. 31 75 24 00 14 13 10 25 16 00 18 00 le couvent avec chapelle d'une Valeur d'environ 50,U00 fr.;deifx maisons acquises pour le prix de 2,535 fr. 76 c., et une troisième moyennant 30,000 fr. D'autres immeu bles encore sont devenus la propriété de l'association. Le tout est d'une valeur bien supérieure aux apports réunis des associées. L'une de celles-ci est dccédée Boom, où l'association est actuellement établie, et les Sœurs de la présentation dt Marie, considérant que la défunte avait abandonné par anticipation tout droit ou expectative de propriété sur les biens acquis ou acquérir, ont déclaré qu'elle n'avait rien délaissé et partant qu'il n'y avait point de droit de suc cession payer. Lors de la formation du contrat, qui rendait communs entre toutes les personnes dénommées dans l'acte de 1859 les biens acquis antérieurement par quelques-unes d'entre elles, et ce moyennant les sommes versées par les premières dans la caisse commune, on n'a payé aucun droit de mutation, bien que cet acte renfermât, au profit de chacune de celles-ci, une véritable transmission litre onéreux d'une part indivise dans les biens dont il s'agit. La stipulation a été envisagée comme une réalisa tion d'apports entre associés. Ainsi, ni impôt de mutation, ni impôt de succession, tel devait être, dans la pensée de ses auteurs, le résultat des combinaisons que nous venons d'analysar. [La suite au prochain n'.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 3