Chronique politique. Demain, dimanche. »i le temps le permet, la musique du corps de* Sapeurs-Pompiers se fera enlemlre au jardin public, de midi une heure. Composition de In Chambre de discipline des JVatnirrs de Carrondissement de Furnes,puur l'année I85I-1H35. MM. fïuillier, préaillent; Floor, de VVoumen, syndic; Rohsey», rapporteur; Bossaert, trésorier; Joriv, secrétaire t^i|>eile et Cuvelier, membres. IVIEIKIElIt. Le Sénat a enté. Mardi, les crédits supplémen taires aux budgets de l'intérieur, des travaux publics et de la justice qui étaient son ordre «lu jour. Il terminera probablement ses travaux au jourd'hui. et la session sera close. sw^~ g 9 Mercredile Sénat a voté le projet de crédit de 9 million» de francs pour le matériel du chemin de fer. le projet de loi qui approuve le traité de commerce et de navigation conclu avec l'Autriche, le projet de loi relatif aux dis tilleries. celui sur les brevets d'invention, celui qui relève de la déchéance la société du chemin de fer «le la Flantlre-Occidenlaleet quelques autres projet» «l'ordre secondaire. M. le ministre de l'intérieur a donné ensuite lecture «l'un arrêté royal ordonnant la clôture de la session. Le Sénat s'est séparé aux cris de: Vivkls Roi M. le prince de Limite a donné avant-hier lecture au Sénat, d'une lettre de M. Van Havre, sénateur d Anvers, dans laquelle l'honorable membre annonce que, vu l'état «le sa santé, il se voit obligé «le donner sa démission. M. E. de Gerlache, neveu de M. le premier présiiient de la Cour de cassation a donné sa démission de secrétaire de légation, pour em brasser la vie ecclésiastique. Il entre aux Jésui tes. »B «O ^-1 administration financière. Par arrêtés roy aux du io et 3 mai, le sieur Coeuraets, 3* commis de direction de a* classe, Ui uges, est nommé rece veur des contributions directes, douanes et accises a l-eysele (Fl.-Occ.), en remplacement du sieur Liedts, appelé un autre buieau; Le sieur Verschueren, surnuméraire des contri butions directes, douanes et accises Termonde (FI.-Or.), est nommé receveur des mêmes impôts l/jcre (Fl.-Occ.). Du t§ Mal aa M lurla*. Le correspondant de Paris nous parle, pour la troisième fois, du niécoatemenl qu'excite chez 1* gouvernement français, la conduite équivoque de la Prusae. On ciaint que par la retraite de M. de Bonin, le Irailé d'alliance aualro-prussien ne reçoive pas ayant l'enseignement pour objet et dont les principales elsuses portent t* attribution au profit de la commu nauté de la part sociale de tout membre venant it décéder, sauf indemnité de 150 francs paver ses héritiers pour autant que le défunt eut fait purtie de l'association au moins pendant dix ans; 3* faculté d'exclure tout associé, une majorité désignée, avec déchéance de s«'s droits sociaux sauf payement d'une pareille indemnité de 150 frsnes, sous la même restriction que ci-dessus; 5* sem blable déchéance pour tout membre renonçant; 4* faculté d'introduire des membres nouvesux. Le sieur Mélis étant mort, Ica co-intcressés ont refusé d'acquitter les droits de succession dûs, sur la part du défunt, dans les biens de la communauté. L'auteur de ce remarquable travail cite un grand nombre de faits analogues 1 ceux dont nos lecteurs ont pu prendre connaissance par l'extrait que nous publions. Une infinité d'associations religieuses ont cherché, en combinant adroitement les dispo sitions de leur acte social, jouir, en dépit de nos lois, des bénéfices de la personnification cirile. Ce» faits, côté desquels l'auteur a soin de produire des Cuve» authentiques, répondant éloquemmeiit aux ■ira Imea du parti cléi ical qui feignent une sainte indignation quand 00 parle de la restauration des nie exécution franche et décidée. Les journaux alle mands expriment aujourd'hui la même appréhen sion. lai Gazette de Cologne, notamment, parle d'une mission du comte d'Alvenslebeii, Vienne, qui nu- rail pour but de délier la Prusse, ce qui parait diffi cile i croire. Elle exprime d'ailleurs l'espoii que M. d'Alvensleben échouera contre le fait accompli, et elle ajoute A moins de démontrer que l'ambassadeur prus sien a outrepassé ses pouvoirs en signant la conven tion de Vienne, convention déji radiée, on ne par viendra pas dégager la Prusae des obligations qu'elle a contractées, a Il a été publie sur le bombardement d'Odessa, des renseignements nouveaux pris dans les publications anglaise», et quelques documents émanés de la Rus sie. Ou y a vu que celte dernière croit ou affecte de croire, cotte dernière aupposition nous parait plus vraisemblable, que les flottes n'ont.pas attaqué Odessa le a3, parce qu'elles avaient été trop vigou reusement repoussées le premier jour pour ne pas redouter une défaite complète le lendemain. Celte opinion se trouve exprimée dans les rapports faits h l'empereur Nicolas et dans une lettre de celui-ci au général de Osten-Sacken, en lui conférant l'ordre de Saint-André, en récompense du succès par lui obtenu. Cette lettre, comme l'articledu Journal de Saint- Pétersbourg que nous avons cité, va d'ailleurs, par ses termes, l'adresse du fanatisme religieux du peuple russe. Il faut s'attendre voir désormais tous les documents émanés de cette source, em preints de la même teinte religieuse. Pour la Russie, ceci est la guerre sainte; pour les autres nations, c'est une pure question d'équilibre européen. Nous avons lait remarquer, il y a plusieurs jours, le langage des journaux suédois, poussant i l'alliance avec les puissances occidentales. Ce langage n'a fait que devenir de plus en plus vif, surtout depuis la visite de l'amiral Napier Stockholm. L'idée de reconquérir la Finlande sur la Russie serait très- populaire en Suède, et l'un des-journaux influents de Stockholm dit assez ouvertement que pour at teindre un but semblable, sou pays ai i5 120 mille hommes bien exercés qui ne demanderaient pas mieux que de régler d'anciens comptes avec la Russie. On craignait que les pilotes ne manquassent aux flottes combinée» dans la Baltique; mais de nom breux pilotes suédois qui connaissent ces eaux et les côtes russes aussi bien que les Russes eux-mêmes, ont offert leurs services, qui ont été acceptés. Une lettre de Kiel«en date du 11 mai, dit que la flotte française a choisi ce port comme lieu de réu nion. Elle y attendra les navires retaidataires et n'ira rejoindre l'escadre anglaise qu'au grand com plet. Des lettres de Trébizonde, en date du 28 avril, portent que les Circassiens, mail «es désormais du littoral asiatique de la Mer-Noire, relèvent et occu pent les forts détruits et abandonnés par les Russes. Rien de nouveau du théâtre de la guerre. Une lettre de Vienne, du i3, annonce seulement que les Russes ont vainement tenté de forcer le passage du Danube entre Silutrie et Routscliouk, et que la pre mière de ces villes, avec lequel Omer-Picha a plei nement maintenu ses communications, ne songe pas capituler. Un Te Deum a été chanté 5 Moscou, ponr célébrer le succès des armes russes Odessa. vicieux abus de la main-morte. Après avoir mis en relief, avec une rare clarté, le but que se proposent les fondateurs des sociétés dont il a i-xpnsé l'organi sation, Jean Van Datnme s'arrête i l'examen d'un procès fameux qui a eu récemment un grand reten tissement. Nous appelons spécialement sur l'extrait qui suit, toute l'attention des familles L'un des contractant» l'acte du 19 décembre 1831, le père Boone, de la Compagnie «le Jésus, a été institué, avec deux de ses confrères, légataire du château de Granibais. Le bureau de bienfaisance de Nivelles a attaqué ce legs comme étant fait, par personnes interposées, la société de Jésus qui n'a pas d'existence légale en Belgique. La fraude alléguée a été constatée et proclamée par le jugement de Bruxelles du 31 mars 1853, confirmé par arrêt de la cour du 14 août suivant. A l'occasion de ee procès, un mémoire a été publié nu nom de MM. les Jésuites; et, comme Ton avait répondre une imputa- lion de fraude, le iiioincnl a paru bien choisi pour dé fendre le système révélé par les conventions que nous venons d'exposer. A eel égard l'on s'exprime comme suit Il nous faut revenir, en terminantsur les disposi- l'I »uiv. Ce mémoire est signé de M. L Jottrsnd •vocal s la Cour d'appel de Bruxelles. Juillet IMI. Le prince Napoléon est arrivé i Constaiilinople il fait une visite au Sultan et celui-ci la lui a ren due, chose sans exemple; mais les circonstances qui amènent l'armée Irançaise Constautinople sont aussi sans exemple. La Gazette d» Cologne publie h ce sujet des détails assez curieux. Ces jours passés, il était question d'un ultimatum de l'Autriche i la Russie la nouvelle est démentie maintenant, mvis elle est rempluc«'e par une nou velle contraire, un ultimatum de la Russie l'Au triche. L'arrivée i Vienne de M. Osten-Sacken, fils du général qui commande i Odessa, avec une mis sion do son cabinet, a donné naissance ce bruit probablement aussi mal fondé que l'autie. Les dernières nouvelles de Grèce portent que tout le littoral est observé par des vaisseaux de guerre unglaiset français, et que les communications ma ritimes avec les pays russes et les provinces tuiques insurgées sont devenues impossibles. Le ministère anglais a été interpellé avant-hier a la Chambre des commune», sur la question desavoir si l'occupation de la Grèce était décidée. Lord John Kussell a refusé de s'expliquer, ce qui semble un aveu; il a ajouté du reste que les deux gouverne ments étaient en accord parfait sur la inarche suivre. De France, il nous arrive un fuit qui a son impor tance. Les difficultés qui s'étaient élevées dernière ment entre M. de Persigny, ministre de l'intérieur, et M. Frémy, qui était le ministre réel, sous le litre de directeur-général de l'administration intérieure, ont porté leur fruit. M. Frémy se retire, et la place qu'il occupait est supprimée. Un correspondant de Paris, qui avait donné des détails très-précis sur la dissidence dont ceci est le résultat, en promet d'autres sur ce qui doit suivre. Une lettre de Madrid, du 10 mai, assure que l'affaire du Black-fVnrri or a été terminée après plusieurs conférences, entre le ministre des affaires étrangères d'Espagne, et M. Soulé, ministre de» Etats-Unis, qui avait été chargé cet effet, des pleins pouvoirs de son gouvernement. Plusieurs journaux étrangers reviennent sur I'«/- timatum de l'Autriche la Russieet le tiennent pour posilii.Tels sont la Gazettetf Augebourgla Nouvelle Gazette de Prusse et le Times. D'après ce dernier, la Note spécifie les cas où l'Autriche, dans le plus bref délai, croira devoir prendr,e une part active la guerre. Ces cas sont le relu» d'évacuer les Princi pautés et toute tenlativedes'avancer sur les Balkans. Il n'est pas impossible que l'Autriche, avant de prendre part aux hostilités, ail voulu bien préciser sa position par un acte authentique; mais il est im possible d'admettre qu'elle ail espéré un seul instant obtenir de la Russie les deux poiiits signalés ci- dessus. Quoiqu'il en soit, l'Autriche vient de faire un pas de plu» ver» la guerre, en ordonnant, comme nous l'apprend une dépêche télégraphique, une nouvelle levée de y5 mille hommes. La Gazette d Augebourg dit que l'Autriche a jiosé un troisième cas de guerre celui où le» Russe» en treraient en Servie. En réponse celle notification, le gouvernement russe aurait ordonné la concentra tion d'un corps de 70,000 hommes le long des fron tières de la Bukowme, Le Lloyd prétend que, sur les représentations énergiques faites par l'Autriche Saint-Pétersbourg, le vladika de .Monténégro aurait reçu l'ordre de tions de ceux qui agitent ou font agiter des questions du genre de celles qui dominent tout ce procès. On peut, ce nous semble, ottribuer ces dispositions un déplorable esprit de réaction contre ce «jui a été enn- sacré par le Congrès national en matière de liberté de croyances et de pratiques religieuses, et en matière de liberté d'enseignement de toutes les doctrines. Cet esprit de réaction se trouverait justement dans le parti même qui en accuse le plus hautement ses adversaires. s II est possible aussi que des appréhensions ridicules au sujet de ce qu'on a appelé la reconstitution de la main-morte religieuse, entrent pour quelque chose dans tous ces efforts dirigés, depuis quelque temps, contre ceux qui prétendent être propriétaires en même temps qu'ils sont religieux. Nous voulons entreprendre de faire, en peu de mots, justice de cet esprit do réaction, et de ces appréhensions ridicules. Avant ce procès, nous en connaissions dcox autres qui révélaient les mêmes tendances. Dans le premier, il s'agissait de chicaner une association religieuse, établie dans l'arrondissement de Cbarlcroi, le» effets parfaitement légaux d'un contrat de société conclu cuire un sieur Pierre-Joseph Mélis et quatorze autres personnes, dans le but «le se procurer, par un trs- vail commun, une existence conforme h l'étal des sociétaires, et d'être utiles au paMic par leur travail et

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Le Progrès (1841-1914) | 1854 | | pagina 2